Recherche Lexique canonial

Compte-rendude l’Assemblée générale

de l’Association des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

26 mars 2021

 

Réunion tenue en visio-conférence en raison des conditions sanitaires.

Présents :

Christine Barralis, Paolo Buffo, Marco Cassioli, Paul Chaffenet, Hervé Chopin, Loes Diercken, Martin de Framont, Guillaume Frantwa, Jean-Vincent Jourd’heuil, Kristian eLemé-Hébuterne, Marjolaine Lemeillat, Elisabeth Lusset, Jacques Madignier, Monique Maillard-Luypaert, Anne Massoni, Janine Mathieu, Gabrielle Michaux, Pascal Montaubin, Thierry Pécout, Vincent Tabbagh, Laurent Vallière, Charles Vulliez.

Procurations :

Sofiane Abdi a donné procuration à Pascal Montaubin.
Véronique Julerot a donné procuration à Thierry Pécout.
Amandine Le Roux a donné procuration à Charles Vulliez.
Anne Lemonde a donné procuration à Thierry Pécout.

Excusés :

Fabrice Delivré, Sébastien Fray

Hommages à nos membres défunts

  •  M.-Y. Le Maresquier

  •  A.-M. Hayez

  •  J.-M. Matz (décédé quelques jours avant l’assemblée de 2020 qui avait dû être annulée)

    Préparation d’un ouvrage à la mémoire de J.-M. Matz, coordonné par Isabelle Mathieu : appel à collaboration, textes attendus pour cet été, sera édité aux PUR.
    Une page d’hommage et de présentation de sa bibliographie a été créée sur le site internet des Fasti. Elle sera complétée progressivement par la numérisation de ses travaux (au moins ses articles).

Rapport moral

L’association a été créée en 2019 mais la tenue de ses réunions a été perturbée par la pandémieen 2020. Il est émis l’idée, une fois que la pandémie sera passée, de revenir au rythme qui avait étécelui de origines, à savoir deux réunions scientifiques par an (par ex. une sur la base de données etla constitution des volumes, l’autre consacrée à une journée thématique) : cette proposition estsoumise à réflexion avec la perspective d’un débat et d’un vote à l’AG 2022.

La base de données se développe bien. Des champs ont été ajoutés suite aux débats des années précédentes.

La mise à jour des normes éditoriales pour les volumes papier est en cours et sera prochainement achevée.

Le volume de la revue Le Moyen Âge publiant les actes de la table ronde des Fasti Ecclesiae Gallicanae sur Les chapitres cathédraux et la mort est sorti en 2020.

Vote à l’unanimité.

Bilan financier

Comptes de l’année 2020 (en euros)

11pt">Recettes

11pt">Dépenses

11pt">11.4pt">Brepols 2018   et

11pt">2019

11pt">11.4pt">4304,98

11pt">11.4pt">Frais bancaires

11pt">11.4pt">42,00

11pt">11.4pt">Cotisations 2020

11pt">11.4pt">124,00

11pt">11.4pt">Assurances 2019et

11pt">2020

11pt">11.4pt">108,89

11pt">Cotisations   2020 avec          publication

11pt">annuelle

11pt">11.4pt">420,00

11pt">11.4pt">Frais postaux

11pt">11.4pt">10,80

 

 

11pt">11.5pt">Dépôt des statutsassociatifs              en préfecture

11pt">11.4pt">44,00

11pt">Total recettes

11pt">4848,98

11pt">Totaldépenses

11pt">205,69

11pt">SOLDE+4643,20

 

11pt">Avoirs del’association

11pt">31/12/2019

11pt">31/12/2020

 

11pt">2503,87

11pt">7147,16

 

Vote du bilan financier à l’unanimité. Quitus est donné au trésorier.

Cotisation 2021 fixée à 4 euros : votée à l’unanimité.

Les finances étant bonnes, il est proposé de créer une bourse de 500 € à destination de doctorants(à partir de la 2e année de thèse), pour soutenir les recherches sur les évêques et chapitrescathédraux. L’idée serait de lancer un appel à l’automne pour une réception des dossiers endécembre ; le bureau de l’association sert de jury et annonce les résultats en janvier, afin que l’argent soit dépensé au cours de l’année civile (les comptes de l’association se faisant par annéesciviles).

L’association dispose d’un stock de volumes de la collection des Fasti qui pose des problèmes de stockage. Il est donc proposé d’en offrir un à chaque généreux donateur qui fera un don d’au moins 40 €.

Volumes à paraître de la collection des Fasti

2019 : Narbonne
2020 : Clermont
2021 : Évreux
2021 : Mâcon
2022 : Troyes
2023 : Cambrai
2024 : Verdun
Ensuite diocèses provençaux
Mise en page par Martine Alet, possibilité de traiter deux volumes par an.

Base de données

Elle évolue doucement :

  • adaptation pour tenir compte des chapitres qui suivent des règles monastiques

  • révision de la liste des archidiaconés, pas encore intégrée dans la base

    Mise-à-jour des normes éditoriales pour les volumes papier, notamment sur les notes de bas de page

Programme des journées d’étude des Fasti

  • JE du 25 mars 2022 : « Les chanoines et la guerre (XIIIe-XVe siècle) », organisée par Sébastien Fray

  • JE de 2023 : « Chapitres, communautés de chanoines et modèle monastique » organisée par Thierry Pécout

  • JE de 2024 : « La table des chanoines » par Jacques Madignier

  • JE de 2025 : « Les chanoines et la justice » par Élisabeth Lusset Réfléchir aux perspectives de publication

En suspens :

Organisation du travail pour la fabrication des volumes : travail de relecture de la base et des tables assuré par Laurent Vallière et Jacques Madignier. Laurent Vallière va céder sa place, appel à un ou une volontaire pour lui succéder.

Informations diverses :

Publications pouvant intéresser les membres des Fasti

  • Autun. La grâce d’une cathédrale, Benoît RIVIERE, Sylvie BALCON-BERRY, Jacques MADIGNIER, Christian SAPIN et André STRASBERG dir., Paris, Editions Mengès-Place des victoires, 2020.
  • DORIN Rowan, « The Bishop as Lawmaker in Late Medieval Europe », Past & Present, 2021.
  • LANNAUD Delphine et PAVIOT Jacques (dir.), Jean Germain (v. 1396–1461). Évêque de Chalon. Chancelier de l’ordre de la Toison d’or. Actes de la journée d’étude, Chalon-sur-Saône, 27 octobre 2018, Chalon-sur-Saône (Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône) 2019.
  • LEME-HEBUTERNE Kristiane, Stalles en Provence. Les stalles médiévales de la cathédrale Notre- Dame d’Embrun, Valensole, Aurorae Libri, 2021.
  • Les chapitres cathédraux et la mort, Actes de la table ronde des Fasti ecclesie Gallicanae, revue Le Moyen Âge, 2018, sorti en 2020.

Annonces de manifestations à venir

  • 21-22 mai 2021 : colloque sur les stalles de la cathédrale d’Amiens (prévu en novembre mais reporté) organisé par K. Lemé
  • 10-11 juin 2021 : colloque sur La fabrique du clerc. Formation, vocation, profession dans les christianismes de 1300 à 1800, organisé par S. Simiz, M. Deschamp, J. Léonard, Université de Lorraine, en visioconférence.
  • 30 juin-1er juillet 2921 : Musique et vie musicale des cathédrales à Metz par Pierre Pascal, Université de Lorraine, en présentiel (Arsenal de Metz).

Les informations relatives aux parutions et aux manifestions scientifiques sont à transmettre à Jean- Vincent Jourd’heuil en vue de leur publication dans la Lettre des Fasti, Jean-vincent.jourdheuil@wanadoo.fr

Lexique canonial pris en charge par Yves Esquieu : travaille actuellement sur les officiers de l’évêque. Les entrées sur le mobilier des églises sont prêtes.

K. Lemé demande qu’on lui transmette tous les extraits de textes concernant les stalles (pour voir quels sont les termes employés).

Notice institutionnelle : présentation de la notice de Mâcon par Jacques Madignier

Th. Pécout propose qu’à l’avenir on diffuse les notices avant les réunions, pour nourrir la réflexion et rendre les débats encore plus fructueux, ce qui permettrait aussi de synthétiser davantage la présentation orale des notices.

 

 

 

11pt">Compte-rendu de la réunion des Fasti, Archives nationales, vendredi 24 mars 2017

 

 

11pt">Matinée

11pt">Une table ronde présidée et introduite par Vincent Tabbagh eut pour thème « évêques, chanoines et institutions charitables en France du XIe au XVe siècle ». Pascal Montaubin a parlé des Hôtel-Dieu de la province de Reims du XIe au XIIIe siècle, Christine Jehanno des chanoines de Paris et de leur Hôtel-Dieu à la fin du Moyen Âge, Daniel Le Blévec du chanoine aumônier dans les statuts du chapitre régulier de la cathédrale de Maguelone publiés en 1331, et Yves Esquieu de l’aumône canoniale telle que les sources permettent de le documenter dans le Midi de la France et en Espagne.

 

11pt">Après-midi

11pt">Les participants procèdent à un tour de table. Nous apprenons que le diocèse de Limoges a trouvé son chercheur : Anne Massoni, qui dirige désormais l’ANR « Colémon », étudiant les collégiales et les monastères français entre le IXe et le XVIe siècle.

11pt">Nous accueillons des collègues portugaises, travaillant sur la diplomatique des archevêques de Braga, les sièges d’Évora et de Coïmbra. Celles-ci travaillent aux Fasti portugais, avec lesquels Hélène Millet avait tissé des liens forts. Le Lamop et A. Massoni organisent une journée d’étude sur les chanoines et les évêques en France et dans la péninsule Ibérique le 26 mars. H. Millet et Laurent Vallière ont repris le travail du regretté Benoît Brouns sur les archevêques et les chanoines de Narbonne. Fabrice Délivré annonce la tenue d’une table ronde « Fasti » l’an prochain sur les registres de délibération des chapitres cathédraux. Les intéressés doivent se manifester à lui.

 

11pt">Brèves et publications

11pt">Le prochain volume des Fasti pourrait paraître en automne sur le diocèse de Toul.

11pt">Maxime Blachon est en thèse d’histoire du droit sur les juridictions de la province de Vienne de la réforme grégorienne au Grand Schisme.

11pt">La table ronde tenue l’an dernier sur les chanoines et la mort donnera lieu à un numéro spécial de la revue Le Moyen Âge (dir. Alain Marchandisse). Les actes ont été rendus et collectés par Thierry Pécout.

11pt">Les actes du colloque sur la cathédrale de Sens tenu en 2014 doivent paraître prochainement aux éditions Picard. V. Tabbagh étudia la vie capitulaire à la fin du XIIe siècle et la disparition du prévôt, Jean-Vincent Jourd’heuil les sépultures des archevêques de Sens du XIe au XVe siècle.

11pt">- Jacques Madignier vient de publier en 2016 dans la collection des Fasti le volume sur Chalon-sur-Saône (t. 15).

11pt">- V. Tabbagh vient de publier en 2016 dans la collection des Fasti le volume sur Auxerre (t. 16).

- Th. Pécout, Le nécrologe du chapitre cathédrale Sainte-Marie et Saint-Castor d’Apt, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2016 (Recueil des Historiens de la France. Obituaires, série in-8°, vol. XV)

 

- Françoise Lainé, Les obituaires du chapitre cathédral Saint-André de Bordeaux, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2015 (Recueil des Historiens de la France. Obituaires, série in-8°, vol. XIV)

 

- Jean-Loup Lemaitre, Le livre du chapitre de Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2014 (Recueil des Historiens de la France. Obituaires, série in-8°, vol. XIII)

 

11pt">- Irène Jourd’heuil et alii dir., Cathédrale d’Orléans, P.U. François-Rabelais, Tours, 2016 (J.-V. Jourd’heuil, « Nommer une tombe épiscopale. Objets funéraires et endotaphes de la cathédale d’Orléans XIIIe-XIVe siècles »).

11pt">- Gouverner les hommes, gouverner les âmes, SHMESP, Paris, 2016 (Ch. Barralis, « Entre pastorale et gouvernement du peuple de Dieu : pour une réévaluation des assemblées locales du clergé (royaume de France XIIIe-XVe s. »).

11pt">- Thierry Pécout dir., De l’autel à l’écritoire. Genèse des comptabilités princières en Occident, De Boccard, 2017 (Michel Fol, « L’ordre des comptes. Comment on tient les registres de comptabilités dans les institutions canoniales et hospitalières en Savoie à la fin du Moyen Âge, c. 1411-c. 1544 » ; Th. Pécout, « Aux origines d’une culture administrative. Le clergé des cathédrales et la genèse d’une comptabilité princière en Provence à la fin du XIIIe siècle »).

11pt">- Episcopal power and local society in medieval Europe 1000-1400, éd. P. Coss et alii, Brepols, 2017.

11pt">Dans la collection Ecclesia militans (Brepols) dirigée par H. Millet et P. Montaubin

11pt">- Sophie Valléry-Radot, Les Français au concile de Constance (1414-1418). Entre résolution du schisme et construction d’une identité nationale, Brepols, 2016 (en ligne, grâce à l’acquisition du volume, le fichier prosopographique ; issu de sa thèse)

11pt">- Bénédicte Sère, Les débats d’opinion à l’heure du Grand Schisme. Ecclésiologie et politique, Brepols, 2016 (issu de son mémoire d’habilitation)

 

11pt">Appels à communication

11pt">• Un colloque se tiendra à l’Université de Lorraine à Metz : « L’évêque face à son métier : administrer le diocèse en Lotharingie-Dorsale catholique du Xe au XVIIIe siècle » (15-17 novembre 2017). Proposition à adresser à Christine Barralis.

11pt">• Power of the bishop III : bishops ad diplomats 1000-1400, Cardiff University 8-9 juin 2017

11pt">• Colloque « une piété lotharingienne : foi publique, foi intériorisée (XIIe-XVIIIe s.) », Lyon, 8 novembre 2017. Proposition à adresser à Catherine Guyon, Yves Krumenacker ou Bruno Maes.

11pt">• Bishops’ identities, careers and networks conference, University of Aberdeen, mai 2017 (Ch. Barralis parlera des évêques de Meaux 1195-1510)

11pt">• 53e colloque de Fanjeaux sur « reliques et corps saints » ; Th. Pécout parlera des corps saints épiscopaux en Provence

 

11pt">Communication : « une relecture de la cathédrale de Sens 1130-1550 »

11pt">Claire Pernuyt-Farou a soutenu sa thèse en histoire de l’art médiéval à l’Université de Bourgogne en 2015 sous la direction de Daniel Russo. V. Tabbagh était membre du jury. Elle présente la place éminente et bien connue tenue par la cathédrale dans la naissance du gothique, puis les différentes phases de construction. Son travail complète et corrige notamment les travaux de Jacques Henriet.

 

11pt">Travail en cours

11pt">Yves Esquieu poursuit le projet de lexique canonial. Sont abordés des mots liés à l’administration financière et matérielle. Réflexion autour du trésorier, cellérier, chefcier, trécens, sénéchal, … Chacun est invité à communiquer à Y. Esquieu les termes propres à son chapitre avec les termes en latin et les dates extrêmes.

 

11pt">Compte-rendu rédigé par Vincent Jourd’Heuil

Pour commander le volume.

Contenu du volume :

  • 578 pages.
  • 1128 notices prosopographiques.
  • 24 biographies d'évêques.

Ce volume comprend en outre une carte du diocèse, ainsi qu'une note sur le quartier de la cathédrale, une étude sur la disposition, le mobilier et le décor du choeur et une présentation des pièces et des inventaires du trésor de la cathédrale, l'un des plus riches de France.

  • Note liminaire, par Hélène Millet, directeur du programme.
  • Extraits du volume : "le palais archiépiscopal de Sens" (jusqu'au XVIème siècle) (pages 48-51) et la notice de Jean de Montigny, pages 352-353.
11sens">
11sens-tab-1-name" role="tabpanel">
 

Diocèse de Sens : note liminaire, par Hélène Millet

Qui lira cette note en ayant gardé en mémoire ce que j'annonçais le 20 décembre 2007, peu avant la publication du dixième volume de la collection, portera un jugement très défavorable sur mes facultés prévisionnelles. Après avoir présenté le logiciel FASTI à partir duquel sont désormais constituées les bases de données diocésaines, j'annonçais en effet pour le courant de 2008 la mise en ligne, par les soins de notre éditeur, du contenu de la « superbase » FEG, générée par le cumul des informations contenues dans les bases diocésaines. Or chacun sait que cette étape n'a pas encore été franchie. Il y a à cela beaucoup de raisons.

Je dois tout d'abord confesser avoir minimisé l'ampleur du travail à effectuer pour passer de bases multiples à une base unique. Certes, ce passage ne s'accompagne d'aucune saisie d'informations nouvelles: je viens de l'écrire, la base FEG est « générée » par les bases diocésaines. Mais, tandis que la création d'un « individu FASTI » simple, c'est-à-dire d'un individu répertorié dans un seul diocèse, est une opération entièrement automatisée, celle d'un « individu FASTI » multiple, c'est-à-dire d'un individu présent dans plusieurs bases diocésaines, nécessite l'intervention de chacun des auteurs desdites bases, durant un processus de comparaison qui, même assisté par des procédures automatiques, reste complexe. Il convient tout d'abord d'écarter de cette comparaison les homonymes, repérés par un filtrage effectué sur toutes les formes du nom à quelques lettres près. Lorsqu'on a acquis la certitude que deux notices diocésaines portent sur un seul et même « individu FASTI », il faut alors s'assurer, par une confrontation des données menée champ par champ, que celles-ci ne donnent pas des informations incohérentes voire contradictoires. Si oui, le retour aux sources s'impose et les incertitudes reviennent au galop, avec cette difficulté à trancher que connaît quiconque a tâté du labeur prosopographique.

Pour les gros bénéficiers titulaires de multiples notices, la procédure doit être répétée et, idéalement, pour chaque cas délicat, c'est une mini-conférence qu'il faudrait organiser. Or certains auteurs ont déjà pris leurs distances par rapport à leur travail et au livre qui en a résulté. Il revient donc au responsable du programme de se substituer à eux, sans pour autant disposer de leur savoir. C'est là une autre cause de retard, non négligeable.

S'ajoutent à cela les charges imprévues qui viennent bousculer un agenda déjà encombré. Répondre à un appel d'offres européen est une opportunité à saisir quand elle se présente. En m'engageant dans l'élaboration d'un projet où les Fasti Ecclesiae Gallicanane étaient au cœur d'un réseau scientifique international et d'un vaste dispositif destiné à faire connaître les richesses culturelles dont nous avons hérité des clercs médiévaux, j'ai choisi de relever un défi où il y avait beaucoup à gagner. En cas d'échec, c'était assurément beaucoup de travail et d'énergie perdus, sans qu'il faille autant considérer comme gâché le temps passé à nouer des relations. Nous avons su à l'automne dernier que le projet « Legacy» avait été classé 4e sur 25 et qu'il était le premier à être refusé: de quoi nourrir beaucoup de regrets!

Enfin, par suite d'un enchainement de circonstances totalement fortuites, le réalisateur du logiciel FASTI, Stéphane Raux, s'est trouvé en situation d'effectuer une refonte des codes sources, de façon à rendre le système plus fiable et pérenne. Il s'agissait là d'une amélioration tout à fait appréciable, mais aussi, à court terme, d'une autre cause de « distractions » pour sa responsable, appelée à tester les nouvelles formules. Il reste encore à mettre au point quelques modules de cette seconde version du logiciel pour qu'elle prenne la relève de la première.

Que le lecteur m'absolve ou pas après tous ces aveux, le fait est là. Beaucoup de minutieuses vérifications devront encore être effectuées avant que le contenu de la base FEG soit livré à Brepols Publishers pour être mis en ligne. On le comprendra aisément: je ne m'aventurerai plus à indiquer un délai. Mieux vaut une agréable surprise qu'une nouvelle déconvenue!

Durant tout ce temps, les collaborateurs n'ont pas chômé: il existe aujourd'hui 12 832 notices diocésaines sur notre site de travail. Tandis que certains diocèses prospèrent et parviennent à maturité, d'autres sont mis en chantier: Cambrai, par Monique Maillard-Luypaert, Mâcon par Denyse Riche, Strasbourg par Benoit Jordan et Tours par Arnaud Lefebvre. Chartres mérite une mention spéciale. Pierre Desportes qui a pris en charge la période 1350-1500 de ce « gros » diocèse a terminé son travail après avoir enregistré sa 1049e notice. Il faut espérer que Pascal Montaubin, responsable de la tranche 1200-1350, ne tardera pas à trouver le temps nécessaire pour terminer la base de données chartraine.

À chacune de nos réunions, estivale et hivernale, les paris sont désormais ouverts sur l'identité du vainqueur dans la course prosopographique. La lutte qui a opposé Jacques Madignier à Vincent Tabbagh pour être le premier à terminer «son » diocèse nous a longtemps tenus en haleine. On en connait aujourd'hui l'issue. La hiérarchie est respectée: après le présent volume, sur ,Sens, achevé par le professeur, celui du disciple, sur Autun, portera le numéro douze dans la collection.

Il est fort heureux que Vincent Tabbagh soit libéré des soucis de la préparation d'un volume car les Fasti Ecclesiae Gallicanae vont requérir prochainement tous ses soins. Avec cinq autres collègues, il sera en effet appelé à former le petit groupe qui assumera collégialement les fonctions de direction du programme après mon départ à la retraite, à la fin de cette année civile. En même temps prendra fin le Groupement de recherche dans le cadre duquel le programme était financé par le CNRS. Après huit années d'existence, SALVE (GDR 2513) sera lui aussi atteint par la limite d'âge.

Qu'il soit un ou divisé en plusieurs Instituts, le CNRS excelle dans l'art de susciter les nouveautés, mais il se désintéresse du devenir des entreprises qui ont besoin de travailler dans la durée. En outre, contrairement aux professeurs dont la chaire est généralement mise au concours, lorsqu'ils partent, les directeurs de recherche ne sont pas remplacés. Je suis donc dans l'impossibilité de passer le témoin à un successeur qui se serait préparé à assumer les mêmes tâches, nombreuses et fort prenantes, dans un environnement institutionnel similaire. Toutefois, au Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (LAMOP-UMR 8589) auquel j'appartiens, Dominique Iogna-Prat qui me remplacera comme responsable de l'axe «L'Église, corps social» a accepté de prendre les Fasti sous son aile tutélaire. A l'avenir, il y aura donc inadéquation entre l'institution dont dépendra le programme et la structure scientifique qui en assurera la direction.

Pas totalement cependant, car, dans le comité de direction, le LAMOP comptera quatre des siens, dont un membre titulaire (Fabrice Delivré) et trois associés (Christine Barralis, Pascal Montaubin et Thierry Pécout). A ce petit groupe se joindra également Jean-Michel Matz. La relève est donc assurée par un collège d'universitaires - deux professeurs et quatre maitres de conférence -qui proviennent de six Universités différentes (Aix-Marseille, Amiens, Angers, Dijon, Metz, Paris 1) et qui sont rattachés aux unités de recherche implantées dans leur établissement. Cette dispersion reflète bien ce que sont les Fasti. Elle est nécessaire pour faire entendre la pluralité des intérêts, mais elle s'accompagne d'un véritable esprit d'équipe, acquis au cours des années au sein du groupe des collaborateurs du programme, à qui il donne sa cohésion.

Vincent Tabbagh partagera avec Jean-Michel Matz la responsabilité de la publication de la collection. Au second reviendra de veiller au rassemblement et à la mise en forme des chapitres qui sont réunis au début de chaque livre. La partie prosopographique, issue de la base de données, relèvera quant à elle de Vincent Tabbagh car c'est sous sa surveillance que seront effectués les travaux de saisie des données dans les bases diocésaines et les opérations d'identification constitutives de la superbase FEG.

Je sais infiniment gré à chacun de ces collègues d'avoir accepté d'assumer une partie des tâches nécessaires à la poursuite du développement des Fasti. Grâce à eux, l'investissement consenti par chacun des collaborateurs continuera à être rétribué par la juste satisfaction de voir progresser la base de données et la collection. Je suis également reconnaissante aux Éditions Brepols, et à Christophe Lebbe leur représentant, d'accorder leur confiance au collège ainsi constitué. Je pourrai donc, après avoir réglé les détails de ma succession en tant que responsable, rejoindre en toute quiétude au sein du groupe l'actif club des retraités qui contribue tant au développement du programme. Puisse le logo qui caractérise désormais les Fasti être apposé sur de nombreuses productions!

Orléans, le 3 novembre 2009, Hélène Millet, Directeur du programme.

11sens-tab-2-name" role="tabpanel">
 

Extraits du volume concernant le diocèse de Sens

Le palais archiépiscopal de Sens (pages 48-51)

A l'opposé du Cloitre, la cathédrale est bordée au Sud par un vaste ensemble de bâtiments qui formèrent jusqu'en 1905 le palais des archevêques et qui abritent maintenant le musée de Sens, en cours d'aménagement. Le palais est actuellement composé de quatre corps de bâtiments d'époques différentes, disposés sur les trois côtés d'une grande cour bordée, au Nord, par la cathédrale. Le côté ouest de la cour est fermé par un grand bâtiment médiéval, de plan rectangulaire, désigné sous le nom de Palais synodal. Le grand côté Sud accueille successivement une construction du XVIIIème siècle, couronnée d'un fronton triangulaire, qui abritait les écuries, puis un pavillon en brique et pierre, flanqué d'une tourelle d'escalier, dans le style du XVIème siècle, percé au rez-de-chaussée d'un passage menant à la rue qui longe le palais au Sud. Vient ensuite un long bâtiment en brique et pierre, en fenêtres à meneaux et portail ouvragé, connu sous le nom d'aile Louis XII. Le quatrième côté, à l'Est, est barré d'un grand corps de logis (aile Henri II) formé au rez-de-chaussée d'une galerie avec arcades cintrées, maintenant obstruées, et à l'étage d'une muraille percée d'ouvertures à meneaux récemment restitués. A l'arrière de ce bâtiment, les jardins de l'archevêché ont récemment été reconstitués. Ils sont bordés, au Nord, par la grande chapelle des archevêques et le pavillon de l'Orangerie, édifiés au XVIIIème siècle.

Selon les sources médiévales, comme la Vie de saint Loup écrite au début du VIIIème siècle et la Chronique de Saint-Pierre-le-Vif, l'archevêque résida avec les chanoines dans le cloitre, au Nord de la cathédrale, jusqu'au grand incendie de 967 qui détruisit le quartier canonial et le groupe épiscopal. L'archevêque Archambault trouva alors refuge à l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif, puis Sevin (978-999) fit bâtir une nouvelle résidence, séparée du cloitre, au Sud de la cathédrale. En réalité, l'incendie de 967 ne fit que précipiter une séparation entre le prélat et les chanoines qui se réalisa ailleurs sans être la conséquence d'un tel drame.

1. Le palais des XIIème et XIIIème siècles

Aucune information ne nous est parvenue sur la résidence épiscopale antérieurement à la seconde moitié du XIIème siècle. Les fouilles archéologiques n'ont rien révélé des bâtiments de cette époque et ils n'entrent dans l'histoire qu'avec la mention du lieu dans quelques chartes de la seconde moitié du XIIème siècle données par les archevêques in palatio nostro.

Le palais n'apparaît vraiment qu'après les travaux de reconstruction de la cathédrale gothique. Le gros œuvre de l'église étant achevé, l'archevêque Gauthier Cornut (2) (1222-1241) entreprit de rebâtir à neuf le logis épiscopal. L'importance du projet nous est inconnue, mais il en subsiste un élément majeur dans le bâtiment désigné sous le nom de Palais synodal.

Situé dans le prolongement de la façade occidentale de la cathédrale, ce vaste bâtiment fut édifié vers 1230-1240, puis restauré à la fin du XIIIème siècle après l'effondrement de la tour sud de Saint-Étienne en 1268 qui l'avait endommagé. Élevé sur trois niveaux, le bâtiment se compose d'un vaste cellier, en sous-sol, d'une série de cachots et d'une salle d'audience au rez-de-chaussée, et d'une grande salle qui occupe la totalité de l'étage. Il abritait l'officialité épiscopale et ses prisons au XIVème siècle, mais sa destination initiale n'est pas connue. S'il ne fait aucun doute que la vaste salle supérieure, restaurée dans ses dispositions d'origine par Viollet-le-Duc, était un lieu d'assemblée, on ignore l'usage des salles inférieures au XIIIème siècle.

Le palais de Gauthier Cornut occupait probablement l'espace compris actuellement entre la place de la cathédrale et l'allée menant de l'ancienne Grande rue au portail de Moïse de la cathédrale, soit l'emplacement de l'ancienne première cour de l'archevêché, connue autrefois sous le nom de cour de l'archidiacre. Les bâtiments épiscopaux étaient disposés en carré: à l'Ouest, le Palais synodal; à l'Est, un corps de logis ou un mur fermant la cour; et au Sud un bâtiment parallèle à la rue et comportant peut-être à son extrémité est une tour ou tour-porche de plan carré.

À l'Est du palais, s'étendait probablement une seconde cour limitée au Nord-Est par une chapelle dédiée à Saint-Laurent, qui aurait été fondée à la fin du XIème siècle.

Dans la seconde moitié du XIIème siècle, le palais disposait d'un verger (AD Aube, G 20). On peut supposer qu'il occupait déjà l'emplacement des jardins actuels du musée. Au milieu du XIVème siècle, une mention du virgultum archiepiscopi atteste que le jardin s'étendait alors jusqu'à la rue Pied-Fort (in pede forti), devenue plus tard l'actuelle rue Montpezat.

2. Le palais du XIVème siècle

La résidence des archevêques, endommagée lors de la catastrophe de 1268, fut remaniée à la fin du XIIIème et au cours du XIVème siècle. Le Palais fut restauré et un corps de logis parallèle, à l'Est, fut reconstruit - ou construit - au moment où l'on rebâtissait la chapelle Notre-Dame de la cathédrale et où l'on jetait les fondements du bras sud du transept. Ce bâtiment s'élevait sur deux niveaux, comportant une «salle basse» plafonnée et une salle supérieure. Les fouilles archéologiques qui ont été pratiquées dans la cour de l'ancien palais avant la construction de la salle souterraine du musée ont montré qu'il a été détruit à la fin du Moyen Age et que certains ses murs furent conservés pour asseoir les fondations de l'aile Louis XII élevée au début du XVIème siècle. L'époque de sa destruction n'a pu être précisée par l'archéologie, mais on peut la situer dans les premières décennies du XVIème siècle, car il était toujours en fonction en 1495 et avait fait l'objet de travaux cette année-là.

La reconstruction du palais au XIVème siècle, ainsi que d'importants travaux à la cathédrale, fut probablement réalisée sous l'épiscopat de Guillaume II de Melun (15) (1345-1376), principal conseiller du roi Charles V. Cet archevêque, fit également restaurer, sinon même reconstruire, la chapelle Saint-Laurent située à l'Est du palais, dans laquelle il établit un collège de chanoines en 1367.

C'est certainement à la suite de ces travaux du XIVème siècle que le palais fut séparé en deux secteurs distincts. A l'Est du futur portail de Moïse de la cathédrale, qui avait reçu ses premières assises, s'étendait l'hôtel proprement dit, destiné au logement de l'archevêque. La partie ouest, qui fut désignée plus tard sous le nom de cour de l'archidiacre était réservée aux services de l'archevêché, en particulier à l'officialité.

Pour pénétrer dans la cathédrale, l'archevêque disposait dans la seconde cour d'une petite porte percée dans la muraille de la chapelle Sainte-Appoline, à l'arrière de la chapelle Notre-Dame. Le chapitre, qui contestait l'usage de cette porte par l'archevêque, la fit fermer. La querelle fut portée devant le roi et Charles V, en 1378, confirma le droit du prélat d'accéder à la cathédrale de son palais par une porte particulière (G 176 et 661).

Un document comptable qui rapporte d'importants travaux d'entretien aux couvertures des édifices de l'archevêché réalisés en 1393, sous l'archevêque Guillaume de Dormans (19), indique les différents corps de bâtiments qui composaient la résidence épiscopale à cette époque: «les maisons et l'ostel archiépiscopal», le «palais» et les «estables» (G 496). On retrouve là constructions évoquées précédemment. Le palais désigne l'actuel palais synodal, qui donnait sur le parvis de la cathédrale et contre lequel étaient installés les étaux des marchands de la Poissonnerie. Les étables ou écuries se trouvaient à l'arrière du palais, à l'emplacement de l'aile actuelle des Ecuries. Les maisons de l'archevêque désignent les bâtiments de la seconde cour, à l'Est.

Un siècle plus tard, l'archevêché présentait toujours la même configuration, comme l'indiquent les informations données par les comptes qui rapportaient les dépenses pour d'importants travaux entrepris entre 1491 et 1497. C'est dans ces bâtiments que logea le roi Charles VIII lors de sa visite à Sens, le dimanche 20 mars 1496 (n. s.). Les logis avaient été mis en ordre pour accueillir le souverain et deux manouvriers passèrent plusieurs journées «en lostel de Mgr à agencer les sales, les chambres, la court et autres choses qui conviendroit pour la venue du roy» (G 541). Le receveur de l'archevêché avait fait des achats de paille et foin pour les chevaux. On fit aussi «curer» la grande cour du palais, d'où furent retirés vingt-huit charretées, «tant fiens qu'immondices» qui furent menés au Clos Saint-Rémy. Un manouvrier fut engagé pour nettoyer la loge dressée dans la première cour, où travaillaient les maçons qui construisaient alors le nouveau portail de Moïse et la croisée de la cathédrale.

La notice du chanoine Jean de Montigny (pages 352-353)

729 Johannes de MONTIGNY

chanoine, 1440-1451, succède à Johannes Fromonti (474) doyen, élection 1440-1451, résignation.

a. †1471 5 octobre; inhumé à Notre-Dame de Paris

b. Prêtre

c. Bourgeois; Sens

d. Fils de Etienne, bourgeois de Sens; beau-frère de Pierre Grassin, lieutenant général à Sens

e. Paris, chanoine 1460-1471 /Rouen, Caudebec-en-Caux, curé 1450-1471

f. Docteur droit canon 1440; officiaI de Paris 1440, régent à Paris, conseiller au parlement 1454.

g. Auteur d'une consultation pour la réhabilitation de Jeanne d'Arc; obit le 4 août à la cathédrale de Sens

Gallia christiana, t. XII, col. 112, Epitaphier du Vieux Paris, t. X; n° 4523; Obituaires prov. de Sens, t. I, p. 10, Fournier (M), La faculté de Décret, t. 1; p. 279, 354, t. II, p. 33, 51, 53, 60, 72, 132, 179, Renaudet (A.), Préréforme et humanisme, p. 187 ; Duparc (P.), Procès en nullité de Jeanne d'Arc, t. IV, p. 56 ; Maugis (E.), Histoire du parlement, t. III, p. 93, 101,352 ; Massoni (A.), La collégiale Saint-Germain I'Auxerrois, p. 485 ; CUP IV p. 492, 615 , 672,691 ; BnF Latin 9900 fol. 66v ; G 33 n° 48, G 105 n° 60, G 122 fol. 53v., G 125 p. 29, G 700 (4e), G 769, 972, 973, 1134 fol. 11V G 1210. Fichier Chartraire ; BM Sens 45 p. 343

11sens-tab-3-name" role="tabpanel">
 

Extraits du volume concernant le diocèse de Sens

La notice du chanoine Jean de Montigny (pages 352-353)

729 Johannes de MONTIGNY

chanoine, 1440-1451, succède à Johannes Fromonti (474) doyen, élection 1440-1451, résignation.

a. †1471 5 octobre; inhumé à Notre-Dame de Paris

b. Prêtre

c. Bourgeois; Sens

d. Fils de Etienne, bourgeois de Sens; beau-frère de Pierre Grassin, lieutenant général à Sens

e. Paris, chanoine 1460-1471 /Rouen, Caudebec-en-Caux, curé 1450-1471

f. Docteur droit canon 1440; officiaI de Paris 1440, régent à Paris, conseiller au parlement 1454.

g. Auteur d'une consultation pour la réhabilitation de Jeanne d'Arc; obit le 4 août à la cathédrale de Sens

Gallia christiana, t. XII, col. 112, Epitaphier du Vieux Paris, t. X; n° 4523; Obituaires prov. de Sens, t. I, p. 10, Fournier (M), La faculté de Décret, t. 1; p. 279, 354, t. II, p. 33, 51, 53, 60, 72, 132, 179, Renaudet (A.), Préréforme et humanisme, p. 187 ; Duparc (P.), Procès en nullité de Jeanne d'Arc, t. IV, p. 56 ; Maugis (E.), Histoire du parlement, t. III, p. 93, 101,352 ; Massoni (A.), La collégiale Saint-Germain I'Auxerrois, p. 485 ; CUP IV p. 492, 615 , 672,691 ; BnF Latin 9900 fol. 66v ; G 33 n° 48, G 105 n° 60, G 122 fol. 53v., G 125 p. 29, G 700 (4e), G 769, 972, 973, 1134 fol. 11V G 1210. Fichier Chartraire ; BM Sens 45 p. 343

11sens-tab-4-name" role="tabpanel">
diocèse Sens

 

 

Appel à communications / Call for papers

Diffusion des normes dans l’Église de la fin du Moyen Âge :
Les législations ecclésiastiques locales, 1215-1500

Legal Diffusion in the Late Medieval Church :
Local Ecclesiastical Legislation, 1215-1500

Metz (France)
13-14 juin 2019 / June 13-14, 2019


Ce colloque marquera l’aboutissement d’un projet de recherche sur deux ans (2017-2018 et 2018-2019) faisant l’objet d’une collaboration franco-américaine et dirigé par Rowan Dorin (Université de Stanford) et Christine Barralis (Université de Lorraine).
Projet financé par le Thomas Jefferson Fund de la FACE Foundation, les universités de Stanford et de Lorraine, le Centre France-Stanford d’études interdisciplinaires.

11/appel_communication_Metz_2019.pdf" target="_blank">Les propositions de communication sont à adresser aux deux membres du comité d’organisation pour le 15 décembre 2018 (fournir un titre et quelques lignes de présentation du sujet).

Une réponse sera donnée par le comité scientifique pour le 1er janvier 2019.
Les communications pourront se faire en anglais, français, allemand, italien.

 

This conference will mark the conclusion to a two-year Franco-American collaborative research project led by Rowan Dorin (Stanford University) and Christine Barralis (Université de Lorraine) from 2017-2019. This collaboration has been supported by the FACE Foundation (Thomas Jefferson Fund), by the France-Stanford Center for Interdisciplinary Studies, and by the Université de Lorraine.

11/appel_communication_Metz_2019.pdf" target="_blank">Proposals (with a title and a short abstract) should be submitted to the two members of the Organizing Committee by December 15, 2018.

The Advisory Committee will respond to submissions by 1 January 2019.
Conference Languages: English, French, German, Italian.


Comité scientifique/Advisory Committee:
Maureen Miller, University of California-Berkeley
Sara McDougall – CUNY-John Jay College
Jeffrey Wayno, Columbia University
Vincent Tabbagh, Université de Bourgogne – UMR ARTEHIS
Thierry Pécout, Université de Saint-Étienne – UMR LEM CERCOR
Franck Roumy, Université Paris II Panthéon-Assas – UMR IHD

Comité d’organisation/Organizing Committee:
Christine Barralis, Université de Lorraine, CRULH (christine.barralis@univ-lorraine.fr)
Rowan Dorin, Stanford University, History dpt. (dorin@stanford.edu)

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 11 janvier 2013

Le compte rendu de cette réunion sera disponible prochainement.

Pour commander le volume.

Contenu du volume :

  • 678 pages.
  • 1546 notices prosopographiques.
  • 27 biographies d'évêques.

Ce volume contient en outre une carte du diocèse, un chapitre sur la bibliothèque fondée par l'archevêque Guy de Roye (+ 1409), une étude sur les vitraux du XIIIe siècle, ainsi qu'une notice (avec plan) du quartier canonial.

  • Extraits du volume : "extrait d'une notice" page 423, "chanoines non prébendés" pages 551-552, "cas incertains" page 567.

 

 

Extrait de la notice de Johannes Amadeus de SALUCIIS (page 423)

352 Johannes Amadeus de SALUCIIS

archidiacre de Reims, 1384r 04 01-1419 06 28, décédé

chanoine prébende 47, collation apostolique 1388r Il 04-x, résigne sans doute

chanoine prébende 63, collation apostolique 1394r 12 17-1395a 07 30, résignation probable

chanoine prébende 35, 1399r 06 07-x, résignation

chanoine prébende 26, collation apostolique 1400r 07 05-1404a 04 05, résignation.

a. Né circa 1362-† 1419, service 29 juin à Reims.

b. Diacre.

c. Noble ; Italie.

d. Neveu de Clément VII ; fils de Frédéric marquis de Saluces.

e. Bayeux doyen / Lyon archidiacre 01-11-1378/ Liège archidiacre Campine 11-08-1381/ Rouen chanoine 1385-86 et archidiacre Rouen 1403-1419/ Valence évêque le 04-11-1383.

f. Licencié droit civil.

g. Cardinal le 23-12-1383 , dignitaire dépourvu de prébende à partir de 1404.

R0461 ; Grandmottet, 89 ; AVB, 12, 1 ; 13, L274 ; VLS, 118 ; Eubel I, 513 ; Weyen d'après Cart. A.

(...)

 

Chanoines non prébendés (pages 551-552)

Ce fichier recense des clercs qui ont été reçus au Chapitre mais qui l'ont ensuite rapidement quitté et qui de ce fait n'ont pas été mis en possession de la prébende promise.

  • Les uns parce qu'ils ont été évincés par un compétiteur reçu en même temps qu'eux. La durée moyenne d'un procès était de 18 mois à 2 ans mais le Chapitre attendait dans ce cas le règlement du litige pour délivrer la prébende. Certains candidats ont été ainsi rejetés plusieurs fois de suite (jusqu'à quatre fois dans le cas du n° 462), sans jamais être définitivement admis.
  • Les autres parce qu'ils ont permuté avant la fin de leur stage (rappelons que tout nouveau chanoine ne percevait les fruits de sa prébende qu'après avoir effectué 28 semaines de stage). La pratique des permutations connaît un grand développement au XVe siècle, dès le moment où elle cesse d'être soumise au contrôle de la papauté. Il était permis à un chanoine de permuter dans l'heure qui suivait sa réception. On peut même trouver dans notre fichier quelques exemples d'ecclésiastiques ayant permuté sans s'être faits recevoir préalablement.
  • D'autres enfin parce qu'ils ont résigné pour des raisons diverses dans les mois suivant leur réception. Les papes de la période avignonnaise par exemple assortissaient souvent la collation d'un nouveau bénéfice de l'obligation pour le récipiendiaire de renoncer à quelques-uns de ceux de moindre valeur qu'il possédait déjà. De même les cardinaux à la même époque se faisaient conférer par le souverain pontife des prébendes dans les grands chapitres avec faculté de pouvoir les céder, plus ou moins rapidement, à des personnes de leur choix.

Les noms de ces non-prébendés ont néanmoins été tous reportés sur les tables chronologiques car leur présence nous a paru indispensable pour la continuité de succession dans chaque prébende.

1017 Adam OLIVERIUS

chanoine prébende 11, collation apostolique 1385r 04 05-x, évincé.

f. Maître.

Ne figure que dans Cart. A, f° 42 ; non repris par Weyen.

121 Ambrosius de la BURNACHE

chanoine prébende 10, collation ordinaire 1452r 1006-1452 10 14, permutation avec 122.

Weyen.

784 Andreas LE VIELS

chanoine prébende 58, régale 1473r 12 01-x, permutation à réception avec 785.

b. Clerc.

e. Reims chapelain N-D, chapelain Saint-Symphorien et S. Ladre-aux-Femmes 1473d.

f. Chapelain ordinaire du roi.

Weyen.

718 Aymericus ALEXANDRI

chanoine prébende 13, collation apostolique 1372 06 00-1372 07 03, permutation avec 161 avant réception.

e. Avignon chapelain à Avignon 1372d/ Vabres cure de Montlaur ante 1372.

gr. 18261.

723 Balduinus le WAIDIER (de BEAUMONT)

chanoine prébende 54, collation apostolique 1438r 07 23-x, évincé par 724 sur décision du 20-10-1438.

b. Clerc.

c. Reims diocèse.

f. Doit sa nomination à Jean, comte d'Étampes.

Weyen.

606 Bernardus de MOTA

chanoine prébende 46, collation apostolique 1343-x, évincé.

Weyen.

462 Bernardus de QUINTANIA

chanoine prébende 60, 1345r 10 07-x, évincé ? 1e tentative

(...)

 

Cas incertains (page 567)

Ce fichier regroupe plusieurs types de cas :

  • des chanoines attestés dans les années 1190 qui peuvent avoir vécu jusqu'aux premières années du XIIIe siècle.
  • des bénéficiaires d'expectatives antérieures à Jean XXII qui ne sont connus que par ces expectatives.
  • des clercs ayant quitté le Chapitre dans les mois suivant immédiatement leur réception et pour lesquels nous ne disposons d'aucune information sur la cause de ce départ. Plutôt que de les classer parmi les non-prébendés, nous leur avons accordé le bénéfice du doute, d'autant que les chanoines dont le stage a été interrompu avant son terme par une mort prématurée, ont été systématiquement rangés avec les prébendés.
  • des cas individuels très particuliers, notamment de possibles doublons.

Des explications sur la situation de chacun sont généralement données en ligne g.

(...)

 
diocèse Reims

 

Journée d'études, le 19 novembre 2020, Musée de Picardie, Amiens : « Stalles, chaires et sièges ».

11/Stalles-Amiens_Programme.pdf" target="_blank">Programme

Guillaume Frantzwa, Habitat et art de vivre à Metz à l’époque gothique. Le cas des chanoines (1200-1550), thèse de doctorat en histoire de l'art (Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne), sous la direction de Philippe Plagnieux, le 10 décembre 2018 à 14h30 (Paris, École nationale des chartes, salle Léopold-Delisle).

11/soutenance_invitation.pdf" target="_blank">Invitation

Colloque, les 20 et 21 novembre 2020 : « Les stalles de la cathédrale d’Amiens : 500 ans »  

Ce colloque précédé d’une journée d'études est organisé à l'occasion des 500 ans de la pose des stalles de la cathédrale d'Amiens. Il s'intègre au programme de célébration des 800 ans de la cathédrale d’Amiens.

11/Stalles-Amiens_Programme.pdf" target="_blank">Programme