Collaborations


Outre les partenaires institutionnels issus de l'ex GDR SALVE, d'autres entreprises ont entretenu ou entretiennent des relations étroites avec les Fasti, sur lesquels elles sont venues se greffer.

 

PICRI

Plusieurs membres des Fasti sont intervenus dans le projet PICRI (Partenariat institution-citoyens pour la recherche et l'innovation) « Meaux, une cathédrale au cœur de la ville » (UMR LAMOP et Région Île-de-France). Il a permis l’élaboration d’une base de données.

Ce projet a été dirigé par Christine Barralis et Pierre Charon (Société historique de Meaux et de sa région). Hélène Millet et Georges Asselineau (Bibliothèque diocésaine) étaient membres du comité de pilotage.

Les thèmes ont été les suivants :

  • L'implication du chapitre cathédral de Meaux et de ses membres dans la vie sociale et politique de la cité meldoise du XIe s. à 1789.
  • Le fonctionnement du chapitre cathédral : origines et sens de ses pratiques administratives et religieuses ; rôle du chapitre dans les modes de dévotion de la société meldoise.

 

CORELPA (2007-2011)

Les Fasti ont été partenaires du programme « Corpus électronique des lettres des papes des XIIIe et XIVe siècles », financé par l’Agence nationale de la recherche. Inauguré en janvier 2007, ce programme associait l’UMR 5648 (CIHAM),l'IRHT, l'EFR, l’EA 3152 (Université d’Avignon) et les Éditions Brepols. Il était coordonné par Jacques Chiffoleau. Il en résulta la base de données Ut per litteras apostolicas qui met en ligne les lettres pontificales et permet une série de requêtes. La participation du LAMOP et des Fasti au projet consistait en l’étude de l’efficacité des décisions pontificales. Il s’agissait de procéder à la confrontation des renseignements recueillis dans les sources locales aux interventions pontificales en matière bénéficiale. Au cours de leurs réunions bisannuelles, les membres des Fasti ont à plusieurs reprises fait le point sur les procédures d’interrogation de la base Ut per litteras apostolicas en vue d’obtenir des réponses mieux ciblées au requêtage. Prévue initialement, la mise en relation des bases de données Ut per litteras apostolicas et Fasti Ecclesiae Gallicanae n’a pas abouti. En revanche, la refonte du logiciel Fasti par Stéphane Raux fut financée dans le cadre de CORELPA. Ce programme s’est prolongé dans le cadre d’un axe de recherche de l’École française de Rome.

 

 

Union européenne

Hélène Millet avait coordonné le projet Legacy, présenté sans succès auprès du programme européen « eContent-plus » en 2008. Le réseau ainsi constitué a cependant donné naissance à un GDRE (Groupement de recherche européen, financé par le CNRS), intitulé Aux fondements de la modernité étatique en Europe, l'héritage des clercs médiévaux, animé par Dominique Iogna-Prat et Fabrice Delivré (2010-2012).

 

Stalles

Kristiane Lemé-Hébuterne, docteur en histoire et collaboratrice des Fasti, mène des recherches concernant l'iconographie de la fin du Moyen Âge et des débuts de la Renaissance en France (XVe-XVIe siècles), particulièrement à travers l’étude des stalles et des sculptures qui les ornent. Outre son implication au sein des Fasti, elle est l’un des membres fondateurs de l'association Stalles de Picardie. Outre ses travaux sur le nord de la France, Kristiane Lemé-Hébuterne conduit une étude sur les stalles des cathédrales d’Embrun et de Vence dans le cadre d’un programme collectif.

 

Collégiales

Constituée d'une vingtaine de chercheurs (professeurs, maîtres de conférences, enseignants du secondaire, doctorants, bibliothécaires, archivistes), l’équipe avait en charge l’un des sous-axes du laboratoire LAMOP, « histoire des collégiales médiévales » (axe VI, « l’Église, corps social, XIIe-XVIe siècles) » et relève désormais du thème Réseaux et communautés.

Elle se réunit deux fois par an, une fois en hiver à Paris pour une journée et une fois en été en province pour un week-end. Les réunions se composent soit d’un bilan sur l’avancée du travail commun et sur ses modalités, soit d’une journée d'études sur un thème afférent au projet et donnant lieu à publication, ainsi que d’une visite des églises collégiales de la région d’accueil.

Le principal projet scientifique est l'établissement d'un répertoire des collégiales séculières qui ont vu le jour durant la période médiévale. Le cadre géographique précis est celui des diocèses dans leurs frontières médiévales, dont une partie au moins des paroisses étaient en France au début du XVIe siècle ou le sont actuellement. Le répertoire commence au concile d’Aix de 816 (les établissements nés avant 816 ne sont retenus que s’ils ont perduré) et s’achève en 1530. Il se présente sous forme de base de données XML. Désormais, le groupe Collégiales est intégré au programme COL&MON financé par l’Agence nationale de la recherche.

 

 

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