L’Association des Fasti Ecclesiae Gallicanae (loi 1901) a été fondée le 19 mai 2019. Elle a pour finalité d’appuyer et de promouvoir nos recherches. Son contact : fasti.ecclesiae@gmail.com
L’Association des Fasti Ecclesiae Gallicanae (loi 1901) a été fondée le 19 mai 2019. Elle a pour finalité d’appuyer et de promouvoir nos recherches. Son contact : fasti.ecclesiae@gmail.com
Anne Chiama, La cathédrale et la mort en Provence (XIIe-XIVe siècle), thèse sous la direction de Thierry Pécout, Université de Saint-Étienne, 19 novembre 2018.
Journée d'études, le 19 novembre 2020, Musée de Picardie, Amiens : « Stalles, chaires et sièges ».
L’Association des Fasti Ecclesiae Gallicanae (loi 1901) est créée en date du 19 mai 2019. Elle a pour finalité d’appuyer et de promouvoir nos recherches. Son contact : fasti.ecclesiae@gmail.com
Conférence : « Des archevêques aux portes des Alpes (XIe-XVe s.) »
Exposition organisée conjointement par le musée Vivant Denon de Chalon-sur-Saône et le musée Rolin d’Autun, en collaboration avec le musée du Louvre et présentée du 05 juin 2021 au 19 septembre 2021 dans les deux musées.
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La collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae est dirigée depuis 2020 par Thierry Pécout, à la suite de Jean-Michel Matz (2017-2020) et d’Hélène Millet (1996-2016).
Elle est placée sous la responsabilité de Jirki Thibaut, Directrice éditoriale des Éditions Brepols.
Comité de rédaction : Martine Alet, Christine Barralis, Fabrice Delivré, Ahmad Fliti, Jacques Madignier, Thierry Pécout.
La collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae abritée par les Éditions Brepols constitue une série de volumes consacrés à un diocèse. Le premier est paru en 1996 : c’est un prototype à partir duquel des améliorations ont constamment été apportées à la présentation des résultats des recherches. Le rythme de parution dépend seulement de celui de la finition des travaux préparatoires ; aucun plan de publication a priori n’a été établi et le numéro affecté à chaque volume est celui de l’ordre de parution. La couleur du bandeau de couverture et des titres permet de reconnaître à quelle province ecclésiastique appartient le diocèse traité dans le volume. Ces couleurs sont :
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Provinces |
Code couleur |
Nombre de diocèses |
Tomes parus |
AX |
AIX |
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6 |
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AS |
ARLES[1] |
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9 |
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AH |
AUCH |
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11 |
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BS |
BESANÇON |
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4 |
4 |
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BO |
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BORDEAUX |
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|
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10 |
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5, 10, 13 |
BG |
BOURGES |
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11 |
6, 8, 21 |
CG |
COLOGNE |
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1 |
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EB |
EMBRUN |
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7 |
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GE |
GÊNES |
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De nombreux collaborateurs des Fasti contribuent, à titre personnel, à quatre séries de publications. En premier lieu, à l’édition critique des documents nécrologiques émanant des chapitres cathédraux, nécrologes et obituaires. La collection « Recueil des historiens de la France. Obituaires », de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres a déjà accueilli plusieurs de ces volumes. En deuxième lieu, aux tomes de la collection La Grâce d’une cathédrale, publiés par les éditions La Nuée Bleue (Strasbourg), soit comme contributeurs, soit comme directeurs scientifiques de certains volumes. 19">Chacun se présente comme la monographie d’un édifice ou bien, comme dans le cas de la Provence, s’attache à une série de cathédrales. De même, aux Cahiers de Fanjeaux, publiés annuellement depuis 1965, qui rassemblent de nombreuses contributions sur les cathédrales et chapitres méridionaux. Enfin, à la collection « Ecclesia Militans » (Éditions Brepols), dirigée par Hélène Millet et Pascal Montaubin, qui publie des monographies scientifiques. Le volume « Autun » des FEG, par Jacques Madignier, est paru depuis la fin de l’année 2010 (78 euros, 477 p.). La présentation de ce volume est disponible. N. Gorochov a soutenu son HDR sur les universitaires parisiens du XIIIe siècle. Quatre thèses de doctorat intéressant le groupe ont été soutenues en 2010 : Livres et articles parus : Sous l’impulsion de Mgr Doré, archevêque émérite de Strasbourg, les éditions strasbourgeoises «La nuée bleue» viennent de rééditer une monographie de la cathédrale de Strasbourg et d’en éditer une autre de la cathédrale Reims. L’histoire du clergé y tient une place importante. Chaque volume, patroné par l’ordinaire du lieu, réunit les contributions du clergé, d’universitaires, d’archivistes-paléographes et d’historiens de l’art (B. Jordan est l’un des auteurs pour Strasbourg, P. Demouy a dirigé le volume de Reims). D’autres volumes sont annoncés (Quimper, Chartres, Bourges, Rouen). Pour plus d'informations, le site des éditions "La nuée bleue": http://www.nueebleue.com/ Plusieurs colloques sont annoncés : Pour les réunions prochaines, trois thèmes de réflexion sont proposés : Fabrice Délivré évoque le GDRE relatif à la prosopographie et à l’héritage des clercs dans la culture européenne. Une réunion a eu lieu à Lisbonne, rassemblant portugais, français, italiens et hongrois. Les travaux prosopographiques varient en fonction des pays. Ils sont terminés en Angleterre (équipe dissoute), embrassent des périodes différentes (mi-XIIe s. – 1325 au Portugal, la suite des recherches commence à peine) ou des corpus différents (prosopographie du clergé diocésain en Hongrie). Les relations sont fragiles avec l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Il faudrait avoir des approches thématiques pour élargir les problématiques. Une réunion du GDRE est envisagée du 17 au 19 novembre 2011 à Angers sur la mobilité des clercs. Hugues Labarthe (ANR Corelpa) constitue un atlas européen des établissements religieux et cartographie les bénéfices des clercs. D. Nicolas-Mery étudie l’architecture civile de la baie du Mont-Saint-Michel du XIIe au XVe siècle dans le cadre d’une thèse dirigée par E. Lorans. Cet espace n’avait pas encore été prospecté. Le temporel de l’abbaye du Mont avec ses dix prieurés y est plus représenté que celui de l’évêque. L’étude morphologique se fonde sur la lecture des plans modernes. Il subsiste trois maisons médiévales dans la cité, outre quinze celliers-caves. La cathédrale a été arasée en 1802 et fouillée dans les années 1970. La cité est partagée en deux pôles : la cathédrale dans la ville haute, l’église St-Gervais sur l’ancien forum qui correspond à la partie basse. Il n’y a pas de quartier canonial médiéval. En 1269, avec l’autorisation du roi qui est seigneur de la ville, l’évêque accorde le droit de constuire sept maisons canoniales contre le rempart. Douze chanoines sont alors cités alors qu’il devait en avoir une vingtaine. D. Fiala a soutenu une thèse de musicologie sur la musique à la cour de Bourgogne à la fin du XVe siècle (Université de Tours). Il dirige une prosopographie des chantres de la Renaissance (3 600 fiches informatisées). Le terme de « musicien » est anachronique. Les chanteurs d’église sont des clercs, qu’il faut différencier des instrumentistes. Dans les sources, « chantre » est un mot difficile à cerner. Distincts du chœur des enfants, les chanoines musiciens lisent la notation musicale pour la polyphonie et pas seulement pour le plain chant. Une grande partie de la polyphonie est improvisée. Ils forment une communauté homogène qui circule d’une cité à l’autre. Ils sont de quatre à douze (Cambrai) par chapitre et se rencontrent sous une grande variété d’appellation. On peut se demander ce que signifie un canonicat dans leur carrière. Jean II est le premier roi à avoir une véritable chapelle musicale, une demi-siècle après le roi anglais. Ensuite, chaque cour adopte ce système. Les organistes sont par ailleurs mal connus. Une discussion suit pour cerner avec plus de prudence le mot « chantre » et celui de « chapelain » notamment lorsque cela concerne le service du pape. V. Tabbagh remarque que beaucoup de ces chanoines musiciens ont des enfants illégitimes au XVe siècle, phénomène de plus en plus accepté à cette époque. A. Le Roux expose les grands traits de sa thèse concernant les personnes chargées de la collecte des redevances dues à la papauté. 384 collecteurs disposent d’une notice qui a puisé notamment aux Archives du Vatican. De nombreux chanoines sont mis en cause dans des procès. Il fallait comprendre une méthode de gouvernement, de Jean XXII à 1521. Les sources parlent de collector, nuncius, receptor ou encore commissarius. La Chambre apostolique choisit un de ces quatre mots pour une mission spécifique. AL a étudié les procédures de nomination (bulles) et les qualités demandées. Jusqu’à Eugène IV, la France et la Provence sont les principaux contributeurs de la papauté. Son approche prosopographique a permis de dresser une typologie de cinq profils. Un exemplaire de la thèse est déposé à la bibliothèque des Fasti. Faute de temps, M. Glaz (master, Université de Brest) présente une partie de la notice institutionnelle de Saint-Brieuc. Jusqu’il y a peu, on pensait que le diocèse avait été fondé au IXe s. mais il semble que la première mention d’un évêque ne remonte pas au-delà de 1024/34. Le siège échappe donc au « modèle breton » du saint celtique venu fonder un monastère devenu ensuite siège d’un évêché. St-Brieuc est un démembrement d’Alet avec 116 paroisses mais aussi 15 enclaves de Dol. Deux archidiaconés sont connus au XIIe siècle mais de doyennés ni d’archiprêtrés. Il n’y pas de quartier canonial dans la cité. Les comtes d’Avaugour exercent la régale du XIIIe au milieu du XIVe siècle. L’évêché est taxé à 2 400 fl. Douze prébendes sont connues au chapitre en 1233 puis quatorze en 1330. Une liste de 1470 indique 17 chanoines. Compte rendu rédigé par Jean-Vincent Jourd’heuil |