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  • 449 pages

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Contenu du volume :

  • 253 pages.
  • 475 notices prosopographiques.
  • 25 biographies d'évêques.

Dans le volume consacré à Rodez, on trouvera une carte du diocèse, une notice sur les bibliothèques canoniales et les livres conservés à la cathédrale, une notice sur les stalles et une étude sur le quartier canonial comportant un plan fondé sur le livre d’estimes de 1449. « (...) ce volume apporte une précieuse contribution à la prosopographie rouergate du second Moyen Âge. » (Jean-Loup Lemaitre dans Revue d'histoire de l'église de France, tome 89, n° 223, juillet-décembre 2003, p. 439-442).

  • Note liminaire, par Hélène Millet, directeur du programme
  • Extrait du volume : "Les vicaires, auxiliaires de l'évêque", pages 60-61.
 

Diocèse de Rodez : note liminaire, par Hélène Millet

Depuis le 1er janvier 2002, les Fasti Ecclesiae Gallicanae ont franchi une nouvelle étape administrative. Connus du CNRS comme un programme du Groupement de recherche GERSON (GDR 1132), les Fasti pouvaient redouter les effets néfastes de la dissolution de ce GDR, atteint par la limite d’âge légale, après huit années de bons et loyaux services. Mais nos autorités de tutelle – la Commission 32 de la Recherche scientifique et la Direction du département des Sciences humaines et sociales – ont reconnu les bienfaits d’un organisme spécifique aux travaux d’histoire religieuse et ont autorisé la formation d’un nouveau GDR. Dénommée SALVÉ (Sources, Acteurs et Lieux de la Vie religieuse à l’époque médiévale), cette fédération de projets impliquant la collaboration de douze établissements d’enseignement supérieur ou de recherche est à la fois placée sous le signe de la continuité et riche de potentialités. Sur ses sept programmes, deux ont été lancés à l’occasion de sa création, et cinq proviennent de GERSON, non sans avoir subi des transformations, au moins pour trois d’entre eux.

Les Fasti Ecclesiae Gallicanae sont l’un des deux projets qui continuent sur leur lancée. En pleine phase de production, notre programme a plus besoin de suivi que de rénovation ! Les cadres dans lesquels s’effectuent les recherches, les objectifs à atteindre et les modalités de la collaboration entre chercheurs sont désormais bien établis. L’attente du public porte sur la parution de nouveaux volumes. En revanche, les procédures informatiques sur lesquelles reposent la fabrication des bases de données et la production des livres de la collection ont besoin d’être révisées. Pour ce faire, comme tant d’autres équipes de recherche en Sciences humaines, nous souffrons cruellement du manque d’informaticiens attachés à nos organismes, auprès de qui travailler dans la longue durée. Autant il est facile de trouver un financement pour l’achat d’une machine, autant la course d’obstacles est épuisante pour mettre en place une application, y intégrer les nécessaires mises à jour et débloquer les « plantages » ! Or voici maintenant six ans que la chaîne de traitements auxquels sont soumises nos bases de données a été mise au point. Et six ans, c’est un siècle dans le monde de l’informatique ! Les logiciels qui nous étaient familiers ont vieilli plus vite que nous. Un sérieux lifting s’impose… que les collaborateurs espèrent et redoutent à la fois. Nous espérons qu’il rendra moins acrobatique la phase finale d’édition. Le lecteur quant à lui ne devrait même pas avoir conscience du changement : l’informatique est à la fois ancillaire et tyrannique.

Les adeptes d’Internet ont dû remarquer que notre site s’était assoupi. Pourtant, un dialogue a commencé à s’amorcer entre les lecteurs et les colla­borateurs par ce canal. Mais l’IRHT qui nous héberge gracieusement a, tout comme nous, essuyé quantité de difficultés ; sans accès au site, nous étions dans l’impossibilité de le mettre à jour. Il devrait rouvrir prochainement, après refonte, mais au prix d’un changement d’adresse.

Matthieu Desachy a commencé à travailler sur les chanoines de Rodez lorsqu’il était élève à l’École des chartes. Pour sa thèse, il avait déjà fabriqué une base de données, sans même avoir pu disposer d’un tirage sur papier présentant ses notices de manière satisfaisante : les procédures d’édition dont nous nous plaignons aujourd’hui n’existaient pas encore. Il a utilisé les années qui le séparent de ces temps héroïques à continuer d’explorer un fonds d’archives capitulaires quasi inépuisable. Si certains ont à déplorer les pertes et les destructions, lui a dû gérer l’abondance. Ses notices comportent donc des détails sur l’accès au chapitre qu’on serait bien en peine de fournir pour d’autres diocèses, notamment, en bien des cas, la date de prise de possession de la prébende. Il a également souvent pu préciser la stalle assignée à chacun, et il aurait pu établir des tableaux de présence au chœur à partir des pointes…

Après Agen, Rodez contribue donc à tirer les Fasti vers le Midi. Et comme Matthieu Desachy est un fervent praticien de la langue d’oc, il s’est attaché à nous livrer les noms de ses chanoines avec les originalités de la graphie locale. Lorsque le moment sera venu de verser au pot commun du CD-Rom la base de données ruthénoise, il conviendra de faire se retrouver les Cardaillac avec les Cardalhac et les Plainechassagne avec les Planecassanhe. Voici encore un chantier à faire progresser. En attendant, les numéros d’identification assignés à chacun suffiront à lever toute ambiguïté.

Orléans, le 7 novembre 2002, Hélène Millet, directeur du programme.

Erratum:

Sur le rabat de couverture du volume d’Agen, deux coquilles se sont glissées:

  • L’une est facile à corriger : la structure des notices épiscopales comporte deux numéros 8.
  • L’autre est une erreur de code (heureusement non utilisé dans le cours du volume sur Agen) : Besançon est abrégé en BS et non pas en BE. La même erreur se retrouve à la page 129.
 

Extrait du volume concernant le diocèse de Rodez

Les vicaires, auxiliaires de l'évêque (pages 60-61)

Vicaires

Vicaires

Vicaires administrateurs

Vicaires administrateurs


(...)

 

 

 
Diocèse Rodez

 

 

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Contenu du volume :

  • 678 pages.
  • 1546 notices prosopographiques.
  • 27 biographies d'évêques.

Ce volume contient en outre une carte du diocèse, un chapitre sur la bibliothèque fondée par l'archevêque Guy de Roye (+ 1409), une étude sur les vitraux du XIIIe siècle, ainsi qu'une notice (avec plan) du quartier canonial.

  • Extraits du volume : "extrait d'une notice" page 423, "chanoines non prébendés" pages 551-552, "cas incertains" page 567.

 

 

Extrait de la notice de Johannes Amadeus de SALUCIIS (page 423)

352 Johannes Amadeus de SALUCIIS

archidiacre de Reims, 1384r 04 01-1419 06 28, décédé

chanoine prébende 47, collation apostolique 1388r Il 04-x, résigne sans doute

chanoine prébende 63, collation apostolique 1394r 12 17-1395a 07 30, résignation probable

chanoine prébende 35, 1399r 06 07-x, résignation

chanoine prébende 26, collation apostolique 1400r 07 05-1404a 04 05, résignation.

a. Né circa 1362-† 1419, service 29 juin à Reims.

b. Diacre.

c. Noble ; Italie.

d. Neveu de Clément VII ; fils de Frédéric marquis de Saluces.

e. Bayeux doyen / Lyon archidiacre 01-11-1378/ Liège archidiacre Campine 11-08-1381/ Rouen chanoine 1385-86 et archidiacre Rouen 1403-1419/ Valence évêque le 04-11-1383.

f. Licencié droit civil.

g. Cardinal le 23-12-1383 , dignitaire dépourvu de prébende à partir de 1404.

R0461 ; Grandmottet, 89 ; AVB, 12, 1 ; 13, L274 ; VLS, 118 ; Eubel I, 513 ; Weyen d'après Cart. A.

(...)

 

Chanoines non prébendés (pages 551-552)

Ce fichier recense des clercs qui ont été reçus au Chapitre mais qui l'ont ensuite rapidement quitté et qui de ce fait n'ont pas été mis en possession de la prébende promise.

  • Les uns parce qu'ils ont été évincés par un compétiteur reçu en même temps qu'eux. La durée moyenne d'un procès était de 18 mois à 2 ans mais le Chapitre attendait dans ce cas le règlement du litige pour délivrer la prébende. Certains candidats ont été ainsi rejetés plusieurs fois de suite (jusqu'à quatre fois dans le cas du n° 462), sans jamais être définitivement admis.
  • Les autres parce qu'ils ont permuté avant la fin de leur stage (rappelons que tout nouveau chanoine ne percevait les fruits de sa prébende qu'après avoir effectué 28 semaines de stage). La pratique des permutations connaît un grand développement au XVe siècle, dès le moment où elle cesse d'être soumise au contrôle de la papauté. Il était permis à un chanoine de permuter dans l'heure qui suivait sa réception. On peut même trouver dans notre fichier quelques exemples d'ecclésiastiques ayant permuté sans s'être faits recevoir préalablement.
  • D'autres enfin parce qu'ils ont résigné pour des raisons diverses dans les mois suivant leur réception. Les papes de la période avignonnaise par exemple assortissaient souvent la collation d'un nouveau bénéfice de l'obligation pour le récipiendiaire de renoncer à quelques-uns de ceux de moindre valeur qu'il possédait déjà. De même les cardinaux à la même époque se faisaient conférer par le souverain pontife des prébendes dans les grands chapitres avec faculté de pouvoir les céder, plus ou moins rapidement, à des personnes de leur choix.

Les noms de ces non-prébendés ont néanmoins été tous reportés sur les tables chronologiques car leur présence nous a paru indispensable pour la continuité de succession dans chaque prébende.

1017 Adam OLIVERIUS

chanoine prébende 11, collation apostolique 1385r 04 05-x, évincé.

f. Maître.

Ne figure que dans Cart. A, f° 42 ; non repris par Weyen.

121 Ambrosius de la BURNACHE

chanoine prébende 10, collation ordinaire 1452r 1006-1452 10 14, permutation avec 122.

Weyen.

784 Andreas LE VIELS

chanoine prébende 58, régale 1473r 12 01-x, permutation à réception avec 785.

b. Clerc.

e. Reims chapelain N-D, chapelain Saint-Symphorien et S. Ladre-aux-Femmes 1473d.

f. Chapelain ordinaire du roi.

Weyen.

718 Aymericus ALEXANDRI

chanoine prébende 13, collation apostolique 1372 06 00-1372 07 03, permutation avec 161 avant réception.

e. Avignon chapelain à Avignon 1372d/ Vabres cure de Montlaur ante 1372.

gr. 18261.

723 Balduinus le WAIDIER (de BEAUMONT)

chanoine prébende 54, collation apostolique 1438r 07 23-x, évincé par 724 sur décision du 20-10-1438.

b. Clerc.

c. Reims diocèse.

f. Doit sa nomination à Jean, comte d'Étampes.

Weyen.

606 Bernardus de MOTA

chanoine prébende 46, collation apostolique 1343-x, évincé.

Weyen.

462 Bernardus de QUINTANIA

chanoine prébende 60, 1345r 10 07-x, évincé ? 1e tentative

(...)

 

Cas incertains (page 567)

Ce fichier regroupe plusieurs types de cas :

  • des chanoines attestés dans les années 1190 qui peuvent avoir vécu jusqu'aux premières années du XIIIe siècle.
  • des bénéficiaires d'expectatives antérieures à Jean XXII qui ne sont connus que par ces expectatives.
  • des clercs ayant quitté le Chapitre dans les mois suivant immédiatement leur réception et pour lesquels nous ne disposons d'aucune information sur la cause de ce départ. Plutôt que de les classer parmi les non-prébendés, nous leur avons accordé le bénéfice du doute, d'autant que les chanoines dont le stage a été interrompu avant son terme par une mort prématurée, ont été systématiquement rangés avec les prébendés.
  • des cas individuels très particuliers, notamment de possibles doublons.

Des explications sur la situation de chacun sont généralement données en ligne g.

(...)

 
diocèse Reims

 

 

Bibliographie HAL-SHS

Bibliographie Regesta Imperii

Bibliographie Idref

 

Activités scientifiques diverses

 

• Société nationale des antiquaires de France : correspondant national pour le département de Paris, 1982 ; membre résidant, 2009.

• Directeur du Centre d’études champenoises, Université de Reims Champagne-Ardenne, 1997.

 

 

Bibliographie

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de DEA

Léon (Christophe), Aspects d’un office du chapitre de Notre-Dame de Paris : les chanceliers de l’Université de Paris du milieu du XIIau XVe siècle, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Ntsiantou (Richard), La discipline ecclésiastique à travers les conciles mérovingiens et wisigothiques des VIe-VIIe siècles, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thevenin (Erik), Lèpre, lépreux et léproseries dans le diocèse de Reims au Moyen Âge, mémoire de DEA en codirection avec Patrick Demouy, François-Olivier Touati, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996 [?].

Noizet (Anne), Mineurs, criminalité et rémission dans la société médiévale aux XIVet XVe siècles : une approche de deux “âges de la vie”, l’enfance et la jeunesse d’après les lettres de rémission, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Debruille (Claire), L’écriture de l’histoire : les Chroniques et Annales de France de Nicole Gilles (1525), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Dussart (Anne), Les femmes dans l’entourage de Philippe VI de Valois (1328-1350), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Legenvre (Angélique), Les Compagnies d’Aventure en Picardie pendant la guerre de Cent ans : seconde moitié du XIVe- première moitié du XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Merieux-Piccottin (Antonin), Justice ecclésiastique et société à Troyes : d’après un registre de l’officialité épiscopale 1423-1475, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Ounfana (Marie-Laurence), Violence et monde estudiantin à Orléans à travers les lettres de rémission (deuxième moitié du XVIe siècle),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Roméro (Sophie), Le Nil à travers les récits de voyageurs et pèlerins : IXe-XVe siècles, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thomas (Sébastien), La justice rémoise au XVe siècle, miroir d’une société : d’après un registre du bailliage de Reims (1432-1465), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Bouchereau Demaineville (Karine), Violence et chevalerie dans les chansons de geste des XIIe et XIIIe siècles : Raoul de Cambrai et la geste des Lorrains, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Guillard (Alexandra), La châtellenie de Sept-Saulx au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mangeot (Julie), La conception de la sainteté épiscopale chez Grégoire de Tours, 538-594,mémoire de maîtrise en codirection avec Patrick Demouy, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mérat (Sébastien), Troyes pendant la guerre de Cent Ans d’après les archives du Conseil de ville (1429-1433), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mouchet (Stéphanie), Les femmes dans l’entourage de Saint Louis, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Ramillon (Aline), Les femmes dans l’entourage de Philippe le Bel, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Chossenot (Sophie), Peuplement et occupation du sol dans le doyenné de Bussy-le-Château du Veau XVe siècle,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Forget (Émile), Philippe Auguste, les femmes et le pouvoir,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Guyot (Laurent), La féodalité dans le comté de Rethel (Xe-XIIe siècles),mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Neyraud (Anabelle), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés du Châtelet-sur-retourne et d’Attigny des origines au XVe sièclemémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Petitqueux (Céline), Recherche sur l’expression de l’identité bourguignonne à travers trois chroniqueurs : Georges Chastellain, Jean Molinet, Olivier de La Marche, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Sartelet (Karine), Liturgie et sainteté à l’abbaye bénédictine de Saint-Thierry d’après quatre de ses bréviaires du XIIet XIIIe siècles,mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Tamberi (Séverine), Les villes champenoises et leurs relations avec la monarchie des Valois de 1420 (1422) à 1498 à travers les relations épistolaires et les cérémonies du pouvoir, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Bergantz (Christian), Loup de Ferrières : un abbé du IXe siècle à travers sa correspondance, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Compant (Karine), Justice et société à Reims à la fin du XIVe, d’après un registre de bailliage : 1394-1399, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

De Gostowski (Grégory), La féodalité dans le comté de Porcien : Xe-XIIIe siècles, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Gauthrot (Virgile), Les ordres militaires en Champagne (XIIe-XIVe siècles),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Laluc (Frédéric), Les églises romanes de la vallée de l’Ardre XIe-XIIIe siècles (Les doyennés de Fismes et de Ville-en-Tardenois), mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Mayeur (Cathy), Les écoles de Troyes du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Milly (Xavier), Recherches sur l’habitat seigneurial dans le pays sedanais : Xe-XVIe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Deglise (Sophie), Étude d’un traité de toxicologie du début du XIVe siècle : le “Tractatus de Venenis” de Pierre d’Abanomémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Desbrosse (Vincent), Peuplement et occupation du sol dans trois cantons de la Brie champenoise des origines au XVe siècle (cantons d’Esternay, de Montmirail et de Sézanne), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Miguel (Sandra), Le rôle des abbayes dans le peuplement des campagnes en Brie des étangs et dans les marais de Saint-Gond du VIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Regnier (Benoît), Les Mémoires de Jehan Foulquart, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Schwiegelhofer (Samuel), Étude de deux abrégés de chroniques françaises de la fin du XVe siècle : “Les chroniques abrégées des rois de France” et “Les chroniques de France abrégées”, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Donot (Véronique), Le temporel de l’abbaye de Saint-Denis de Reims (1067-1227), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Hugonnier (Louis), Habitats désertés en Haute-Marne : Inventaire des villages et hameaux du Xeau XVIIIe siècle. Synthèse, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Monchot (Stéphanie), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés de Justine et de Saint-Germainmont, Ve-XVe siècles,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Paquet (Marie-Agnès), L’empoisonnement dans les premiers siècles du califat ‘abbassîde (745-943), aspects sociologique, médical, politique et juridique d’un meurtre particulier perçus à travers les récits de chroniqueurs et géographes de l’Islam classique, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Bécard (Magali), Société et mentalité d’après la correspondance d’Yves de Chartres, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1995.

 

Directions de thèses

Lamauvinière (Abel), De la cité comtale à la cité de Dieu : histoire et topographie des institutions religieuses à Troyes aux XIIe-XIIIe siècles, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2004.

Doyen (Bénédicte), Structuration d’un paysage : l’occupation du sol en Thiérache du XIau XVIe siècle, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Hany-Langespé (Nicole), Le trésor et les reliques majeures de la cathédrale de Troyes : de la quatrième croisade à nos jours, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Racinet (Sabine), Peuplement et christianisation dans la partie occidentale de la province ecclésiastique de Reims, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

 

Jurys de thèses

Beaulande-Barraud (Véronique), Excommunication et pratiques sociales dans la province ecclésiastique de Reims, du IVe concile de Latran au concile de Trente, sous la direction de Claude Gauvard, Université de Reims, 2000.

Demouy (Patrick), Les archevêques de Reims et leur Église aux XIet XIIe siècles (995-1210), sous la direction de Michel Bur, Université de Nancy II, 2000.

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Forme et réforme : le grégorianisme du Moyen Âge latin : essai d’interprétation du phénomène de la prose rimée aux XIeet XIIe siècles, sous la direction d’Alain Michel, Université de Paris IV, 1995.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Réseaux de transmission des textes et moyens de la communication écrite et orale (mémoire inédit : Le Liber artis omnigenum dictaminum de Bernard de Bologne et sa transmission. Destins croisés de l’ars dictandi et de l’ars versificatoria au XIIe siècle), sous la direction de François Dolbeau, ÉPHE – 4e section, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, 2007.

 

Ouvrages

Henwood (Annie), Michaud-Fréjaville (Françoise), Vulliez (Charles), 700 ans d’université à Orléans, Orléans, Conseil général du Loiret, 2006.

Vulliez (Charles), Des écoles de l’Orléanais à l’université d’Orléans (10e début 14e siècle), thèse d’État sous la direction de Pierre Riché, Paris Nanterre la Défense, 1994, 4 vol.

 

Direction d’ouvrages

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir., Vivre au village en Champagne à travers les siècles, Reims, Publication du centre d’études champenoises, 2000.

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir.,Compter les Champenois, Reims, Presses universitaires de Reims, 1998.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Vulliez (Charles), « Ars dictaminis “ligérienne” et chirographes », in Laurent Morelle, Chantal Senséby dir., Une mémoire partagée. Recherches sur les chirographes en milieu ecclésiastique (France et Lotharingie, Xe-mil. XIIIe siècle), Genève, Droz, 2019 (Hautes Études médiévales et modernes 114), p. 29-42.

Vulliez (Charles), « “Réseau de sainteté” et réseau cultuel d’une abbaye ligérienne, Saint-Mesmin de Micy, au Moyen Âge », in L’écrit monastique dans l’espace ligérien, 2018, p. 255-269.

Vulliez (Charles), « Autour de Jean de Meun, esquisse de bilan des données prosopographiques », in Jean-Patrice Boudet, Silvère Menegaldo, Philippe Haugeard, François Ploton-Nicollet dir., Jean de Meun et la culture médiévale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 23-46.

Vulliez (Charles), « Entre théorie et pratique de l’écrit : les maîtres en dictamen français des années centrales duXIIIe siècle et le traitement de la carta », in Pierre Chastang, Patrick Henriet, Max Soussen dir., Figures de l’autorité médiévale. Mélanges offerts à Michel Zimmermann, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2016, p. 153-167.

Vulliez (Charles), « De la théorie à la pratique. Les recueils de lettres rattachés au nom de Bernard de Meung », in Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk dir., Le dictamen dans tous ses états ? Perspectives de recherche sur la théorie et la pratique de l’ars dictaminis (XIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols, 2015, p. 145-160.

Vulliez (Charles), « Un grand dignitaire ecclésiastique de province au XVe siècle et ses livres : Jean II de Vailly, doyen de l’église cathédrale d’Orléans († 1475) », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2010, 2015, p. 101-114.

Vulliez (Charles), « Pierre de Mornay, évêque d’Orléans (1288-1296) : esquisse de regeste d’un épiscopat partagé entre le service de l’Église et celui de l’État », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippte Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne : actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par SAS et l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet,Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 485), 2014, p. 55-71.

Vulliez (Charles), « Un érudit Feuillant de Micy-Saint-Mesmin, correspondant de François Duchesne et secrétaire d’Alexandre Petau (?) : Jean de Saint Martin », in Jacques Elfassi, Cécile Lanéry, Anne-Marie Turkan-Verkerk, Amicorum Societas. Mélanges offerts à François Dolbeau pour son 65e anniversaire, Florence, Sismel (Millennio medievale 96), 2013, p. 895-916.

Vulliez (Charles), « Le catalogue des manuscrits médiévaux de la Bibliothèque municipale d’Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 21, 168 (2013), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « L’évêque de Paris Étienne Tempier (1268-1279) et son entourage ecclésiastique », in Cédric Giraud, Notre-Dame de Paris 1163-2013. Actes du colloque scientifique tenu au collège des Bernardins, à Paris, du 12 au 15 décembre 2012, Turnhout, Brepols, 2013, p. 217-234.

Vulliez (Charles), « Un “rhéteur médiéval” et son enseignement “parisien” : Pons le Provençal », in Jacques Verger, Olga Weijers, Les débuts de l’enseignement universitaire à Paris (1200-1245 environ), Turnhout, Brepols (Studia Artistarum. Études sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales 38), 2013, p. 351-358.

Vulliez (Charles), « Les Miracula sancti Maximini de Létald de Micy : prolégomènes à une nouvelle édition », in Magali Coumert, Marie-Céline Isaïa, Klaus Krönert, Sumi Shimahara dir.,Rerum gestarum scriptor. Histoire et historiographie au Moyen Âge. Mélanges Michel Sot, Paris, PUPS, 2012 (Cultures et civilisations médiévales), p. 623-636.

Vulliez (Charles), « Maîtres, étudiants et chanoines orléanais au temps du Grand Schisme d’Occident : l’apport des rôles de suppliques de l’université d’Orléans (1378-1403) », in La construction de la mémoire : de l’hommage posthume à la prosopographie. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques. « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, 2009, Paris, Éditions du CTHS, 2011, p. 39-54 (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques 134-5).

Vulliez (Charles), « Maîtres pour l’éternité. Étude biographique et iconographique à partir de quelques pierres tombales de maîtres enseignants du XIIIeau XVe siècle en France », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2004-2005, 2011, p. 191-193.

Vulliez (Charles), « Réquisition » notariale et usage de l’acte notarié à l’université d’Orléans : Autour d’un corpus documentaire (XIVe-XVIe siècles », in Cahiers de recherches médiévales et humanistes, t. 22 (2011), p. 419-429.

Vulliez (Charles), « Les notaires de l’université d’Orléans (XIVe siècle - premier tiers du XIVsiècle) : des officiarii spécifiques ? », in Mathieu Arnoux, Olivier Guyotjeannin dir., Tabellions et tabellionages de la France médiévale et moderne, Paris, École nationale des chartes, 2011, p. 305-324.

Vulliez (Charles), « Un hommage aux anciens maîtres de l’Université d’Orléans au milieu du XVIe siècle : la Monodie du scribe Claude Marchant », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 165 (2011) p. 67-86.

Vulliez (Charles), « La charte de coutumes de Lorris-en-Gâtinais », in Bulletin. Groupe d’Étude des Monuments et Œuvres d’Art de l’Oise et du Beauvais, t. 139 (2009), p. 13-19.

Vulliez (Charles), « Autour de quelques diplômes de l’université d’Orléans au Moyen Âge et dans ses prolongements : la "diplomatique" des diplômes universitaires », in Corinne Péneau dir., Itinéraires du savoir de l’Italie à la Scandinavie (Xe-XVIe siècle). Études offertes à ÉlisabethMornet, Paris, Édition de la Sorbonne, 2009, p. 255-278.

Vulliez (Charles), « Autour du testament d’un ancien universitaire parisien devenu évêque d’Orléans, Bertaud de Saint-Denis, † 1307 », in Jean-Marie Martin, Bernadette Martin-Hisard, Agostino Paravicini Bagliani, Vaticana et medievalia.Études en l’honneur de Louis Duval-Arnould, Florence, SISMEL, Edizioni del Galluzzo (Millennio medievale 71), 2008, p. 488-504.

Vulliez (Charles), « Des concurrents sérieux aux hagiographes fleurisiens : culte des saints et productions hagiographiques à l’abbaye de Saint-Mesmin-de-Micy (fin Xe- début XIe siècle) », in Annie Dufour, Gillette Labory dir., Abbon, un abbé de l’an mil, Turnhout, Brepols, 2008 (Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge 6), p. 369-388.

Vulliez (Charles), Michaud-Fréjaville (Françoise), « Un rôle inédit d'étudiants et d’officiariide l’université d’Orléans imposés à la taille en 1411 », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 18, fasc. 150 (2006), p. 33-43.

Vulliez (Charles), « Un formulaire d’officialité Orléanais inconnu du début du XIIIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,2001, 2006, p. 82-88.

Vulliez (Charles), « “Tu es magister in eternum” : la représentation magistrale au Moyen Âge à travers quelques pierres tombales de “maîtres-enseignants” parisiens des XIVet XVsiècles », in Frédéric Gugelot, Bruno Maes dir., Passion de la découverte, culture de l’échange. Mélanges offerts àNicole Moine et Claire Prévotat, éditions Dominique Guéniot, Langres, 2006,p. 187-206.

Vulliez (Charles), « Les bulles “constitutives” de l’université d’Orléans du pape Clément V (27 janvier 1306) : un événement ? », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 18, 150 (2006), p. 5-32.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais et leur place dans la société (milieu XIIIe-début XVIe siècle », in Les universités en Europe du XIIIe siècle à nos jours. Espaces, modèles et fonctions, actes du colloque international d’Orléans, 16 et 17 octobre 2003,Paris, Éditions de la Sorbonne, 2005, p. 19-38.

Vulliez (Charles), « L’œuvre d’un pionnier du culte de saint Yves à Orléans : la Vita attribuée à Pierre de Dinteville », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2000, 2004, p. 96-105.

Vulliez (Charles), « Grands universitaires bretons dévots de saint Yves à Paris aux XIVe et XVe siècles », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 39-51.

Vulliez (Charles), « Un maître orléanais du XIVe siècle : Pierre de Dinteville et les origines du culte de Saint Yves à Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 17, fasc. 140 (2003-2004), p. 15-34.

Vulliez (Charles), « Calendriers universitaires et particularismes “nationaux” ? : l’exemple de l’université médiévale d’Orléans », in Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot et al. dir., Religion et mentalités au Moyen Âge : mélanges en l’honneur d’Hervé Martin, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 483-497.

Vulliez (Charles), « L’“ars dictaminis” et sa place dans la “préhistoire” médiévale de la requête écrite », in Hélène Millet dir., Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 89-102.

Vulliez (Charles), « Un rotulus original de la nation picarde de l’université de Paris au temps du pape Jean XXIII »,Hélène Millet dir.,Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 165-173.

Vulliez (Charles), s. v.« Jonas d’Orléans (av. 780-841/843) », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Le Cerf, 1997, t. 1, p. 835 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 784.

Vulliez (Charles), s. v.« Fleury-sur-Loire », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 1, p. 604-605 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 553).

Vulliez (Charles), s. v.« Orléans », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 2, p. 1118-1119 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 2 p. 1055-1056).

Vulliez (Charles), « Deux inventaires de la nation picarde de l’université de Paris du début du XVIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1999, 2002, p. 81-90.

Vulliez (Charles), « Un témoin inconnu de l’enseignement parisien (?) de Nicolas de Sicile à l’époque de Philippe le Bel », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1998, 2002, p. 195-200.

Vulliez (Charles), « Autour d’un rotulus adressé par l’Université de Paris à Benoît XII (1335) : le rôle des maîtresès arts de la nation picarde », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 114-1 (2002), p. 359-369.

Vulliez (Charles), « L’ars dictaminis, survivances et déclin, dans la moitié nord de l’espace français dans le Moyen Âge tardif (mil. XIIIe- mil. XVe siècles) », in Rhetorica, t. 19 (2001), p. 141-153.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais (doctores) au service de l’Université, de l’Église et des pouvoirs séculiers au temps de Charles VI », in Françoise Autrand, Claude Gauvard, Jean-Marie Moeglin dir., Saint-Denis et la royauté. Études offertes à Bernard Guenée, Paris, Publications de la Sorbonne (Histoire ancienne et médiévale 59), 1999, p. 77-90.

Vulliez (Charles), Goullet (Monique), « Étude littéraire de la correspondance », in Michel Parisse dir., La correspondance d’un évêque carolingien, Frothaire de Toul (ca. 813-847), Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, p. 41-55.

Vulliez (Charles),« L’abbaye de Micy-Saint-Mesmin et Clovis dans la tradition et l’histoire », in Michel Rouche dir., Clovis, histoire et mémoire, t. 2, Le baptême de Clovis. Son écho à travers les siècles, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 1997, p. 129-146.

Vulliez (Charles), « Textes statutaires et autres sources institutionnelles émanés de la Faculté des Arts de Paris : esquisse d’un bilan », dans Olga Wejers, Louis Holtz dir., L’enseignement des disciplines à la Faculté des Arts (Paris et Oxford, XIIIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols (Studia artistarum 4), 1997, p. 71-82.

Vulliez (Charles),« Le miracle et son approche dans les recueils de Miracula orléanais du IXe au XIIe siècle », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 25ᵉ congrès, Orléans, 1994(Miracles, prodiges et merveilles au Moyen Âge), Paris, Publications de la Sorbonne, 1995, p. 89-113.

Vulliez (Charles), « Lettres et société au temps de la Renaissance du XIIe siècle », in Daniel-Odon Hurel dir., Correspondance et sociabilité,Rouen, Publications de l’Université 201-1), 1994, p. 35-50.

Vulliez (Charles), « L’enseignement de l’art d’écrire, le dictamen, aux XIIe et XIIIe siècles à l’Université d’Orléans (résumé) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 13, 109 (1993-1995), p. 76-77.

Verger (Jacques), Vulliez (Charles), « Cartulaires universitaires français », in Olivier Guyotjeannin, Laurent Morelle, Michelle Parisse dir., Les cartulaires, Paris, École nationale des chartes (Mémoires et documents 39), 1993, p. 423-449.

Vulliez (Charles), « Les étudiants dans la ville : l’hébergement des scolares à Orléans au bas Moyen Âge », in Monique Bourin dir., Villes, bonnes villes, cités et capitales. Études d’histoire urbaine (XIIe-XVIIIe siècle) offertes à Bernard Chevalier, Caen, 1993 p. 25-35.

Vulliez (Charles), « Un témoin de l’« ars dictaminis » français du XIIIe siècle, le manuscrit Additional 18382 de la British Library », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,1990, 1992, p. 218-231.

Vulliez (Charles), « Un texte fondateur de l’Université de Paris au Moyen Âge : la bulle Parens scientiarum du pape Grégoire IX (13 avril 1231) », in Études d’histoire de l’éducation, Les cahiers de l’ISP, t. 20 (1992), p. 50-72.

Vulliez (Charles),« Contribution », in Ghislain Brunel, Élisabeth Lalou dir., Sources d’histoire médiévales, IXe-milieu du XIVe siècle, Paris, Larousse (Textes essentiels), 1992, p. 587-606.

Vulliez (Charles), s. v. « Étienne d’Orléans », in Geneviève Hasenohr, Michel Zink dir., Dictionnaire des lettres françaises Paris, Livre de Poche, 1992, p. 424-425.

Vulliez (Charles), « Études sur la correspondance et la carrière d’Étienne d’Orléans dit de Tournai († 1203) », in Jean Longère dir., L’abbaye parisienne de Saint-Victor au Moyen Âge, Paris, Turnhout, Brepols, 1991, p. 195-231.

Vulliez, Charles, « Le vocabulaire des écoles urbaines des XIIeet XIIIe siècles à travers les summae dictaminis », in Olga Weijers dir., Vocabulaire des écoles et des méthodes d’enseignement au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 1991,p. 86-101.

Vulliez (Charles), « L’apprentissage de la rédaction des documents diplomatiques à travers l’ars dictaminis français (et spécialement ligérien) du XIIe siècle », in Cancelleria e cultura nel Medio Evo : communicazioni presentate nelle giornate di studio della commissione, Stoccarda, 29-30 agosto 1985, XVI Congresso internazionale di scienze storiche / CISH-Commission internationale de diplomatique, Città del Vaticano, Archivio segreto Vaticano, 1990,p. 76-95.

Vulliez (Charles), « Les centres de culture de l’Orléanais. Fleury, Micy-Saint-Mesmin, Orléans et leur rayonnement aux alentours de l’an Mil », in Dominique Iogna-Prat, Jean-Charles Picard dir., Religion et culture autour de l’an Mil. Royaume capétien et Lotharingie, Paris, Picard, 1990 p. 125-134.

Vulliez (Charles), « Orléans, saint Gilles, et la légende du pardon de Charlemagne : présentation d’un dossier », in Michel Sot dir., Haut Moyen Âge : Culture, éducation et société. Études offertes à Pierre Riché, La Garenne-Colombes, Publidix-Éditions européennes-Érasme, 1990, p. 575-589.

Vulliez (Charles), « Aspects de la vie intellectuelle en Orléans sous les premiers Capétiens (1987-1989) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 10, fasc. 80 (1988), p. 52-57.

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Naissance de l’université », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 17-50.

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Enseignement et culture universitaires (jusque vers 1350) », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 51-75

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Universités et société en France à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 77-108.

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Crise et mutations des universités françaises à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 109-137.

Vulliez (Charles), « Étudiants, population et autorités à Orléans pendant le premier siècle de l’École de droit (1235-1320) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 9, fasc. 72 (1985-1986), p. 58-62.

Vulliez (Charles), « L’évêque au miroir de l’Ars dictaminis. L’exemple de la Maior compilatio de Bernard de Meung », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 70, fasc. 185 (1984), p. 277-304.

Vulliez (Charles), « Pouvoir royal, université et pouvoir municipal à Orléans dans les “années 80” du XIVe siècle », in Les pouvoirs de commandement jusqu’à 1610, 105e congrès national des Sociétés savantes, 1984, p. 187-200.

Vulliez (Charles), in Jacques Debal dir., Histoire d’Orléans et de son terroir, Horvath, Roanne, 3 vol., 1983 (participation au t. I, Des origines à la fin du XVIe siècle).

Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie. Le temps de études universitaires à travers l’exemple orléanais des derniers siècles de Moyen Âge » in Annales de l’Est, t. 34-1/2 (1982), p. 149-182.

Vulliez (Charles), « Le monde universitaire orléanais au temps de Jeanne d’Arc », in Jeanne d’Arc. Une époque, un rayonnement. Colloque d’histoire médiévale, Orléans, octobre 1979, Paris, éditions du CNRS, 1982 p. 123-137.

Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie : le temps des études universitaires à travers l’exemple Orléanais des derniers siècles du Moyen Âge », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 12ᵉ congrès, Nancy, 1981 (Les entrées dans la vie. Initiations et apprentissages), p. 149-181.

Vulliez (Charles), « Un nouveau manuscrit « parisien » de la Summa dictaminis de Bernard de Meung et sa place dans la tradition manuscrite du texte », in Revue d’histoire des textes, t. 7 (1977), p. 133-151.

 

Comptes rendus

Vulliez (Charles), « Serge Lusignan, “Vérité garde le Roy”. La construction d’une identité universitaire en France (XIIIe-XVe siècle) », in Revue historique, t. 303-1, fasc. 617 (2001), p. 191-192.

Vulliez (Charles), « Hilde De Ridder-Symoens éd., A History of the University in Europe, t. 1,Universities in the Middle Ages », in Histoire de l’éducation, t. 62 (1994), p. 131-134.

Vulliez (Charles), « Philippe Delhaye, Enseignement et morale au XIIe siècle », in Cahiers de civilisation médiévale, 35e année, t. 140 (octobre-décembre 1992), p. 373.

Vulliez (Charles), « Stephen C. Ferruolo, The Origins of the University. The Schools of Paris and Their Critics, 1100-1215 », in Cahiers de civilisation médiévale, 31e année, t. 123 (juillet-septembre 1988), p. 272-273.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger, Les Universités françaises au Moyen Âge », in Histoire de l’éducation, t. 77 (1998), p. 75-78.

Vulliez (Charles), « Astrik L. Gabriel, The University of Paris and its hungarian students and masters during the Reign of Louis XII and François Ier », in Histoire de l’éducation, t. 38 (1988), p. 152-153.

Vulliez            (Charles), « Olga Weijers éd., Les Questions de Craton et leurs commentaires », in Cahiers de civilisation médiévale, 27e année, t. 107 (juillet-septembre 1984), p. 276.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger & Jean Jolivet, Bernard-Abélard ou le cloître et l’école », in Histoire de l’éducation, t. 21 (1984), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « Simonne Guenée, Bibliographie de l’histoire des universités françaises des origines à la Révolution. Tome II : d’Aix-en-Provence à Valence et académies protestantes. Tome I, Généralités. Université de Paris », in Scriptorium, t. 37-1 (1983), p. 158-160.

 

 

 

Compte-rendu de la réunion des Fasti, Archives nationales, vendredi 24 mars 2017

 

 

Matinée

Une table ronde présidée et introduite par Vincent Tabbagh eut pour thème « évêques, chanoines et institutions charitables en France du XIe au XVe siècle ». Pascal Montaubin a parlé des Hôtel-Dieu de la province de Reims du XIe au XIIIe siècle, Christine Jehanno des chanoines de Paris et de leur Hôtel-Dieu à la fin du Moyen Âge, Daniel Le Blévec du chanoine aumônier dans les statuts du chapitre régulier de la cathédrale de Maguelone publiés en 1331, et Yves Esquieu de l’aumône canoniale telle que les sources permettent de le documenter dans le Midi de la France et en Espagne.

 

Après-midi

Les participants procèdent à un tour de table. Nous apprenons que le diocèse de Limoges a trouvé son chercheur : Anne Massoni, qui dirige désormais l’ANR « Colémon », étudiant les collégiales et les monastères français entre le IXe et le XVIe siècle.

Nous accueillons des collègues portugaises, travaillant sur la diplomatique des archevêques de Braga, les sièges d’Évora et de Coïmbra. Celles-ci travaillent aux Fasti portugais, avec lesquels Hélène Millet avait tissé des liens forts. Le Lamop et A. Massoni organisent une journée d’étude sur les chanoines et les évêques en France et dans la péninsule Ibérique le 26 mars. H. Millet et Laurent Vallière ont repris le travail du regretté Benoît Brouns sur les archevêques et les chanoines de Narbonne. Fabrice Délivré annonce la tenue d’une table ronde « Fasti » l’an prochain sur les registres de délibération des chapitres cathédraux. Les intéressés doivent se manifester à lui.

 

Brèves et publications

Le prochain volume des Fasti pourrait paraître en automne sur le diocèse de Toul.

Maxime Blachon est en thèse d’histoire du droit sur les juridictions de la province de Vienne de la réforme grégorienne au Grand Schisme.

La table ronde tenue l’an dernier sur les chanoines et la mort donnera lieu à un numéro spécial de la revue Le Moyen Âge (dir. Alain Marchandisse). Les actes ont été rendus et collectés par Thierry Pécout.

Les actes du colloque sur la cathédrale de Sens tenu en 2014 doivent paraître prochainement aux éditions Picard. V. Tabbagh étudia la vie capitulaire à la fin du XIIe siècle et la disparition du prévôt, Jean-Vincent Jourd’heuil les sépultures des archevêques de Sens du XIe au XVe siècle.

- Jacques Madignier vient de publier en 2016 dans la collection des Fasti le volume sur Chalon-sur-Saône (t. 15).

- V. Tabbagh vient de publier en 2016 dans la collection des Fasti le volume sur Auxerre (t. 16).

- Th. Pécout, Le nécrologe du chapitre cathédrale Sainte-Marie et Saint-Castor d’Apt, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2016 (Recueil des Historiens de la France. Obituaires, série in-8°, vol. XV)

 

- Françoise Lainé, Les obituaires du chapitre cathédral Saint-André de Bordeaux, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2015 (Recueil des Historiens de la France. Obituaires, série in-8°, vol. XIV)

 

- Jean-Loup Lemaitre, Le livre du chapitre de Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2014 (Recueil des Historiens de la France. Obituaires, série in-8°, vol. XIII)

 

- Irène Jourd’heuil et alii dir., Cathédrale d’Orléans, P.U. François-Rabelais, Tours, 2016 (J.-V. Jourd’heuil, « Nommer une tombe épiscopale. Objets funéraires et endotaphes de la cathédale d’Orléans XIIIe-XIVe siècles »).

- Gouverner les hommes, gouverner les âmes, SHMESP, Paris, 2016 (Ch. Barralis, « Entre pastorale et gouvernement du peuple de Dieu : pour une réévaluation des assemblées locales du clergé (royaume de France XIIIe-XVe s. »).

- Thierry Pécout dir., De l’autel à l’écritoire. Genèse des comptabilités princières en Occident, De Boccard, 2017 (Michel Fol, « L’ordre des comptes. Comment on tient les registres de comptabilités dans les institutions canoniales et hospitalières en Savoie à la fin du Moyen Âge, c. 1411-c. 1544 » ; Th. Pécout, « Aux origines d’une culture administrative. Le clergé des cathédrales et la genèse d’une comptabilité princière en Provence à la fin du XIIIe siècle »).

- Episcopal power and local society in medieval Europe 1000-1400, éd. P. Coss et alii, Brepols, 2017.

Dans la collection Ecclesia militans (Brepols) dirigée par H. Millet et P. Montaubin

- Sophie Valléry-Radot, Les Français au concile de Constance (1414-1418). Entre résolution du schisme et construction d’une identité nationale, Brepols, 2016 (en ligne, grâce à l’acquisition du volume, le fichier prosopographique ; issu de sa thèse)

- Bénédicte Sère, Les débats d’opinion à l’heure du Grand Schisme. Ecclésiologie et politique, Brepols, 2016 (issu de son mémoire d’habilitation)

 

Appels à communication

• Un colloque se tiendra à l’Université de Lorraine à Metz : « L’évêque face à son métier : administrer le diocèse en Lotharingie-Dorsale catholique du Xe au XVIIIe siècle » (15-17 novembre 2017). Proposition à adresser à Christine Barralis.

• Power of the bishop III : bishops ad diplomats 1000-1400, Cardiff University 8-9 juin 2017

• Colloque « une piété lotharingienne : foi publique, foi intériorisée (XIIe-XVIIIe s.) », Lyon, 8 novembre 2017. Proposition à adresser à Catherine Guyon, Yves Krumenacker ou Bruno Maes.

• Bishops’ identities, careers and networks conference, University of Aberdeen, mai 2017 (Ch. Barralis parlera des évêques de Meaux 1195-1510)

• 53e colloque de Fanjeaux sur « reliques et corps saints » ; Th. Pécout parlera des corps saints épiscopaux en Provence

 

Communication : « une relecture de la cathédrale de Sens 1130-1550 »

Claire Pernuyt-Farou a soutenu sa thèse en histoire de l’art médiéval à l’Université de Bourgogne en 2015 sous la direction de Daniel Russo. V. Tabbagh était membre du jury. Elle présente la place éminente et bien connue tenue par la cathédrale dans la naissance du gothique, puis les différentes phases de construction. Son travail complète et corrige notamment les travaux de Jacques Henriet.

 

Travail en cours

Yves Esquieu poursuit le projet de lexique canonial. Sont abordés des mots liés à l’administration financière et matérielle. Réflexion autour du trésorier, cellérier, chefcier, trécens, sénéchal, … Chacun est invité à communiquer à Y. Esquieu les termes propres à son chapitre avec les termes en latin et les dates extrêmes.

 

Compte-rendu rédigé par Vincent Jourd’Heuil

Pour commander le volume.

Contenu du volume :

  • 578 pages.
  • 1128 notices prosopographiques.
  • 24 biographies d'évêques.

Ce volume comprend en outre une carte du diocèse, ainsi qu'une note sur le quartier de la cathédrale, une étude sur la disposition, le mobilier et le décor du choeur et une présentation des pièces et des inventaires du trésor de la cathédrale, l'un des plus riches de France.

  • Note liminaire, par Hélène Millet, directeur du programme.
  • Extraits du volume : "le palais archiépiscopal de Sens" (jusqu'au XVIème siècle) (pages 48-51) et la notice de Jean de Montigny, pages 352-353.
 

Diocèse de Sens : note liminaire, par Hélène Millet

Qui lira cette note en ayant gardé en mémoire ce que j'annonçais le 20 décembre 2007, peu avant la publication du dixième volume de la collection, portera un jugement très défavorable sur mes facultés prévisionnelles. Après avoir présenté le logiciel FASTI à partir duquel sont désormais constituées les bases de données diocésaines, j'annonçais en effet pour le courant de 2008 la mise en ligne, par les soins de notre éditeur, du contenu de la « superbase » FEG, générée par le cumul des informations contenues dans les bases diocésaines. Or chacun sait que cette étape n'a pas encore été franchie. Il y a à cela beaucoup de raisons.

Je dois tout d'abord confesser avoir minimisé l'ampleur du travail à effectuer pour passer de bases multiples à une base unique. Certes, ce passage ne s'accompagne d'aucune saisie d'informations nouvelles: je viens de l'écrire, la base FEG est « générée » par les bases diocésaines. Mais, tandis que la création d'un « individu FASTI » simple, c'est-à-dire d'un individu répertorié dans un seul diocèse, est une opération entièrement automatisée, celle d'un « individu FASTI » multiple, c'est-à-dire d'un individu présent dans plusieurs bases diocésaines, nécessite l'intervention de chacun des auteurs desdites bases, durant un processus de comparaison qui, même assisté par des procédures automatiques, reste complexe. Il convient tout d'abord d'écarter de cette comparaison les homonymes, repérés par un filtrage effectué sur toutes les formes du nom à quelques lettres près. Lorsqu'on a acquis la certitude que deux notices diocésaines portent sur un seul et même « individu FASTI », il faut alors s'assurer, par une confrontation des données menée champ par champ, que celles-ci ne donnent pas des informations incohérentes voire contradictoires. Si oui, le retour aux sources s'impose et les incertitudes reviennent au galop, avec cette difficulté à trancher que connaît quiconque a tâté du labeur prosopographique.

Pour les gros bénéficiers titulaires de multiples notices, la procédure doit être répétée et, idéalement, pour chaque cas délicat, c'est une mini-conférence qu'il faudrait organiser. Or certains auteurs ont déjà pris leurs distances par rapport à leur travail et au livre qui en a résulté. Il revient donc au responsable du programme de se substituer à eux, sans pour autant disposer de leur savoir. C'est là une autre cause de retard, non négligeable.

S'ajoutent à cela les charges imprévues qui viennent bousculer un agenda déjà encombré. Répondre à un appel d'offres européen est une opportunité à saisir quand elle se présente. En m'engageant dans l'élaboration d'un projet où les Fasti Ecclesiae Gallicanane étaient au cœur d'un réseau scientifique international et d'un vaste dispositif destiné à faire connaître les richesses culturelles dont nous avons hérité des clercs médiévaux, j'ai choisi de relever un défi où il y avait beaucoup à gagner. En cas d'échec, c'était assurément beaucoup de travail et d'énergie perdus, sans qu'il faille autant considérer comme gâché le temps passé à nouer des relations. Nous avons su à l'automne dernier que le projet « Legacy» avait été classé 4e sur 25 et qu'il était le premier à être refusé: de quoi nourrir beaucoup de regrets!

Enfin, par suite d'un enchainement de circonstances totalement fortuites, le réalisateur du logiciel FASTI, Stéphane Raux, s'est trouvé en situation d'effectuer une refonte des codes sources, de façon à rendre le système plus fiable et pérenne. Il s'agissait là d'une amélioration tout à fait appréciable, mais aussi, à court terme, d'une autre cause de « distractions » pour sa responsable, appelée à tester les nouvelles formules. Il reste encore à mettre au point quelques modules de cette seconde version du logiciel pour qu'elle prenne la relève de la première.

Que le lecteur m'absolve ou pas après tous ces aveux, le fait est là. Beaucoup de minutieuses vérifications devront encore être effectuées avant que le contenu de la base FEG soit livré à Brepols Publishers pour être mis en ligne. On le comprendra aisément: je ne m'aventurerai plus à indiquer un délai. Mieux vaut une agréable surprise qu'une nouvelle déconvenue!

Durant tout ce temps, les collaborateurs n'ont pas chômé: il existe aujourd'hui 12 832 notices diocésaines sur notre site de travail. Tandis que certains diocèses prospèrent et parviennent à maturité, d'autres sont mis en chantier: Cambrai, par Monique Maillard-Luypaert, Mâcon par Denyse Riche, Strasbourg par Benoit Jordan et Tours par Arnaud Lefebvre. Chartres mérite une mention spéciale. Pierre Desportes qui a pris en charge la période 1350-1500 de ce « gros » diocèse a terminé son travail après avoir enregistré sa 1049e notice. Il faut espérer que Pascal Montaubin, responsable de la tranche 1200-1350, ne tardera pas à trouver le temps nécessaire pour terminer la base de données chartraine.

À chacune de nos réunions, estivale et hivernale, les paris sont désormais ouverts sur l'identité du vainqueur dans la course prosopographique. La lutte qui a opposé Jacques Madignier à Vincent Tabbagh pour être le premier à terminer «son » diocèse nous a longtemps tenus en haleine. On en connait aujourd'hui l'issue. La hiérarchie est respectée: après le présent volume, sur ,Sens, achevé par le professeur, celui du disciple, sur Autun, portera le numéro douze dans la collection.

Il est fort heureux que Vincent Tabbagh soit libéré des soucis de la préparation d'un volume car les Fasti Ecclesiae Gallicanae vont requérir prochainement tous ses soins. Avec cinq autres collègues, il sera en effet appelé à former le petit groupe qui assumera collégialement les fonctions de direction du programme après mon départ à la retraite, à la fin de cette année civile. En même temps prendra fin le Groupement de recherche dans le cadre duquel le programme était financé par le CNRS. Après huit années d'existence, SALVE (GDR 2513) sera lui aussi atteint par la limite d'âge.

Qu'il soit un ou divisé en plusieurs Instituts, le CNRS excelle dans l'art de susciter les nouveautés, mais il se désintéresse du devenir des entreprises qui ont besoin de travailler dans la durée. En outre, contrairement aux professeurs dont la chaire est généralement mise au concours, lorsqu'ils partent, les directeurs de recherche ne sont pas remplacés. Je suis donc dans l'impossibilité de passer le témoin à un successeur qui se serait préparé à assumer les mêmes tâches, nombreuses et fort prenantes, dans un environnement institutionnel similaire. Toutefois, au Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (LAMOP-UMR 8589) auquel j'appartiens, Dominique Iogna-Prat qui me remplacera comme responsable de l'axe «L'Église, corps social» a accepté de prendre les Fasti sous son aile tutélaire. A l'avenir, il y aura donc inadéquation entre l'institution dont dépendra le programme et la structure scientifique qui en assurera la direction.

Pas totalement cependant, car, dans le comité de direction, le LAMOP comptera quatre des siens, dont un membre titulaire (Fabrice Delivré) et trois associés (Christine Barralis, Pascal Montaubin et Thierry Pécout). A ce petit groupe se joindra également Jean-Michel Matz. La relève est donc assurée par un collège d'universitaires - deux professeurs et quatre maitres de conférence -qui proviennent de six Universités différentes (Aix-Marseille, Amiens, Angers, Dijon, Metz, Paris 1) et qui sont rattachés aux unités de recherche implantées dans leur établissement. Cette dispersion reflète bien ce que sont les Fasti. Elle est nécessaire pour faire entendre la pluralité des intérêts, mais elle s'accompagne d'un véritable esprit d'équipe, acquis au cours des années au sein du groupe des collaborateurs du programme, à qui il donne sa cohésion.

Vincent Tabbagh partagera avec Jean-Michel Matz la responsabilité de la publication de la collection. Au second reviendra de veiller au rassemblement et à la mise en forme des chapitres qui sont réunis au début de chaque livre. La partie prosopographique, issue de la base de données, relèvera quant à elle de Vincent Tabbagh car c'est sous sa surveillance que seront effectués les travaux de saisie des données dans les bases diocésaines et les opérations d'identification constitutives de la superbase FEG.

Je sais infiniment gré à chacun de ces collègues d'avoir accepté d'assumer une partie des tâches nécessaires à la poursuite du développement des Fasti. Grâce à eux, l'investissement consenti par chacun des collaborateurs continuera à être rétribué par la juste satisfaction de voir progresser la base de données et la collection. Je suis également reconnaissante aux Éditions Brepols, et à Christophe Lebbe leur représentant, d'accorder leur confiance au collège ainsi constitué. Je pourrai donc, après avoir réglé les détails de ma succession en tant que responsable, rejoindre en toute quiétude au sein du groupe l'actif club des retraités qui contribue tant au développement du programme. Puisse le logo qui caractérise désormais les Fasti être apposé sur de nombreuses productions!

Orléans, le 3 novembre 2009, Hélène Millet, Directeur du programme.

 

Extraits du volume concernant le diocèse de Sens

Le palais archiépiscopal de Sens (pages 48-51)

A l'opposé du Cloitre, la cathédrale est bordée au Sud par un vaste ensemble de bâtiments qui formèrent jusqu'en 1905 le palais des archevêques et qui abritent maintenant le musée de Sens, en cours d'aménagement. Le palais est actuellement composé de quatre corps de bâtiments d'époques différentes, disposés sur les trois côtés d'une grande cour bordée, au Nord, par la cathédrale. Le côté ouest de la cour est fermé par un grand bâtiment médiéval, de plan rectangulaire, désigné sous le nom de Palais synodal. Le grand côté Sud accueille successivement une construction du XVIIIème siècle, couronnée d'un fronton triangulaire, qui abritait les écuries, puis un pavillon en brique et pierre, flanqué d'une tourelle d'escalier, dans le style du XVIème siècle, percé au rez-de-chaussée d'un passage menant à la rue qui longe le palais au Sud. Vient ensuite un long bâtiment en brique et pierre, en fenêtres à meneaux et portail ouvragé, connu sous le nom d'aile Louis XII. Le quatrième côté, à l'Est, est barré d'un grand corps de logis (aile Henri II) formé au rez-de-chaussée d'une galerie avec arcades cintrées, maintenant obstruées, et à l'étage d'une muraille percée d'ouvertures à meneaux récemment restitués. A l'arrière de ce bâtiment, les jardins de l'archevêché ont récemment été reconstitués. Ils sont bordés, au Nord, par la grande chapelle des archevêques et le pavillon de l'Orangerie, édifiés au XVIIIème siècle.

Selon les sources médiévales, comme la Vie de saint Loup écrite au début du VIIIème siècle et la Chronique de Saint-Pierre-le-Vif, l'archevêque résida avec les chanoines dans le cloitre, au Nord de la cathédrale, jusqu'au grand incendie de 967 qui détruisit le quartier canonial et le groupe épiscopal. L'archevêque Archambault trouva alors refuge à l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif, puis Sevin (978-999) fit bâtir une nouvelle résidence, séparée du cloitre, au Sud de la cathédrale. En réalité, l'incendie de 967 ne fit que précipiter une séparation entre le prélat et les chanoines qui se réalisa ailleurs sans être la conséquence d'un tel drame.

1. Le palais des XIIème et XIIIème siècles

Aucune information ne nous est parvenue sur la résidence épiscopale antérieurement à la seconde moitié du XIIème siècle. Les fouilles archéologiques n'ont rien révélé des bâtiments de cette époque et ils n'entrent dans l'histoire qu'avec la mention du lieu dans quelques chartes de la seconde moitié du XIIème siècle données par les archevêques in palatio nostro.

Le palais n'apparaît vraiment qu'après les travaux de reconstruction de la cathédrale gothique. Le gros œuvre de l'église étant achevé, l'archevêque Gauthier Cornut (2) (1222-1241) entreprit de rebâtir à neuf le logis épiscopal. L'importance du projet nous est inconnue, mais il en subsiste un élément majeur dans le bâtiment désigné sous le nom de Palais synodal.

Situé dans le prolongement de la façade occidentale de la cathédrale, ce vaste bâtiment fut édifié vers 1230-1240, puis restauré à la fin du XIIIème siècle après l'effondrement de la tour sud de Saint-Étienne en 1268 qui l'avait endommagé. Élevé sur trois niveaux, le bâtiment se compose d'un vaste cellier, en sous-sol, d'une série de cachots et d'une salle d'audience au rez-de-chaussée, et d'une grande salle qui occupe la totalité de l'étage. Il abritait l'officialité épiscopale et ses prisons au XIVème siècle, mais sa destination initiale n'est pas connue. S'il ne fait aucun doute que la vaste salle supérieure, restaurée dans ses dispositions d'origine par Viollet-le-Duc, était un lieu d'assemblée, on ignore l'usage des salles inférieures au XIIIème siècle.

Le palais de Gauthier Cornut occupait probablement l'espace compris actuellement entre la place de la cathédrale et l'allée menant de l'ancienne Grande rue au portail de Moïse de la cathédrale, soit l'emplacement de l'ancienne première cour de l'archevêché, connue autrefois sous le nom de cour de l'archidiacre. Les bâtiments épiscopaux étaient disposés en carré: à l'Ouest, le Palais synodal; à l'Est, un corps de logis ou un mur fermant la cour; et au Sud un bâtiment parallèle à la rue et comportant peut-être à son extrémité est une tour ou tour-porche de plan carré.

À l'Est du palais, s'étendait probablement une seconde cour limitée au Nord-Est par une chapelle dédiée à Saint-Laurent, qui aurait été fondée à la fin du XIème siècle.

Dans la seconde moitié du XIIème siècle, le palais disposait d'un verger (AD Aube, G 20). On peut supposer qu'il occupait déjà l'emplacement des jardins actuels du musée. Au milieu du XIVème siècle, une mention du virgultum archiepiscopi atteste que le jardin s'étendait alors jusqu'à la rue Pied-Fort (in pede forti), devenue plus tard l'actuelle rue Montpezat.

2. Le palais du XIVème siècle

La résidence des archevêques, endommagée lors de la catastrophe de 1268, fut remaniée à la fin du XIIIème et au cours du XIVème siècle. Le Palais fut restauré et un corps de logis parallèle, à l'Est, fut reconstruit - ou construit - au moment où l'on rebâtissait la chapelle Notre-Dame de la cathédrale et où l'on jetait les fondements du bras sud du transept. Ce bâtiment s'élevait sur deux niveaux, comportant une «salle basse» plafonnée et une salle supérieure. Les fouilles archéologiques qui ont été pratiquées dans la cour de l'ancien palais avant la construction de la salle souterraine du musée ont montré qu'il a été détruit à la fin du Moyen Age et que certains ses murs furent conservés pour asseoir les fondations de l'aile Louis XII élevée au début du XVIème siècle. L'époque de sa destruction n'a pu être précisée par l'archéologie, mais on peut la situer dans les premières décennies du XVIème siècle, car il était toujours en fonction en 1495 et avait fait l'objet de travaux cette année-là.

La reconstruction du palais au XIVème siècle, ainsi que d'importants travaux à la cathédrale, fut probablement réalisée sous l'épiscopat de Guillaume II de Melun (15) (1345-1376), principal conseiller du roi Charles V. Cet archevêque, fit également restaurer, sinon même reconstruire, la chapelle Saint-Laurent située à l'Est du palais, dans laquelle il établit un collège de chanoines en 1367.

C'est certainement à la suite de ces travaux du XIVème siècle que le palais fut séparé en deux secteurs distincts. A l'Est du futur portail de Moïse de la cathédrale, qui avait reçu ses premières assises, s'étendait l'hôtel proprement dit, destiné au logement de l'archevêque. La partie ouest, qui fut désignée plus tard sous le nom de cour de l'archidiacre était réservée aux services de l'archevêché, en particulier à l'officialité.

Pour pénétrer dans la cathédrale, l'archevêque disposait dans la seconde cour d'une petite porte percée dans la muraille de la chapelle Sainte-Appoline, à l'arrière de la chapelle Notre-Dame. Le chapitre, qui contestait l'usage de cette porte par l'archevêque, la fit fermer. La querelle fut portée devant le roi et Charles V, en 1378, confirma le droit du prélat d'accéder à la cathédrale de son palais par une porte particulière (G 176 et 661).

Un document comptable qui rapporte d'importants travaux d'entretien aux couvertures des édifices de l'archevêché réalisés en 1393, sous l'archevêque Guillaume de Dormans (19), indique les différents corps de bâtiments qui composaient la résidence épiscopale à cette époque: «les maisons et l'ostel archiépiscopal», le «palais» et les «estables» (G 496). On retrouve là constructions évoquées précédemment. Le palais désigne l'actuel palais synodal, qui donnait sur le parvis de la cathédrale et contre lequel étaient installés les étaux des marchands de la Poissonnerie. Les étables ou écuries se trouvaient à l'arrière du palais, à l'emplacement de l'aile actuelle des Ecuries. Les maisons de l'archevêque désignent les bâtiments de la seconde cour, à l'Est.

Un siècle plus tard, l'archevêché présentait toujours la même configuration, comme l'indiquent les informations données par les comptes qui rapportaient les dépenses pour d'importants travaux entrepris entre 1491 et 1497. C'est dans ces bâtiments que logea le roi Charles VIII lors de sa visite à Sens, le dimanche 20 mars 1496 (n. s.). Les logis avaient été mis en ordre pour accueillir le souverain et deux manouvriers passèrent plusieurs journées «en lostel de Mgr à agencer les sales, les chambres, la court et autres choses qui conviendroit pour la venue du roy» (G 541). Le receveur de l'archevêché avait fait des achats de paille et foin pour les chevaux. On fit aussi «curer» la grande cour du palais, d'où furent retirés vingt-huit charretées, «tant fiens qu'immondices» qui furent menés au Clos Saint-Rémy. Un manouvrier fut engagé pour nettoyer la loge dressée dans la première cour, où travaillaient les maçons qui construisaient alors le nouveau portail de Moïse et la croisée de la cathédrale.

La notice du chanoine Jean de Montigny (pages 352-353)

729 Johannes de MONTIGNY

chanoine, 1440-1451, succède à Johannes Fromonti (474) doyen, élection 1440-1451, résignation.

a. †1471 5 octobre; inhumé à Notre-Dame de Paris

b. Prêtre

c. Bourgeois; Sens

d. Fils de Etienne, bourgeois de Sens; beau-frère de Pierre Grassin, lieutenant général à Sens

e. Paris, chanoine 1460-1471 /Rouen, Caudebec-en-Caux, curé 1450-1471

f. Docteur droit canon 1440; officiaI de Paris 1440, régent à Paris, conseiller au parlement 1454.

g. Auteur d'une consultation pour la réhabilitation de Jeanne d'Arc; obit le 4 août à la cathédrale de Sens

Gallia christiana, t. XII, col. 112, Epitaphier du Vieux Paris, t. X; n° 4523; Obituaires prov. de Sens, t. I, p. 10, Fournier (M), La faculté de Décret, t. 1; p. 279, 354, t. II, p. 33, 51, 53, 60, 72, 132, 179, Renaudet (A.), Préréforme et humanisme, p. 187 ; Duparc (P.), Procès en nullité de Jeanne d'Arc, t. IV, p. 56 ; Maugis (E.), Histoire du parlement, t. III, p. 93, 101,352 ; Massoni (A.), La collégiale Saint-Germain I'Auxerrois, p. 485 ; CUP IV p. 492, 615 , 672,691 ; BnF Latin 9900 fol. 66v ; G 33 n° 48, G 105 n° 60, G 122 fol. 53v., G 125 p. 29, G 700 (4e), G 769, 972, 973, 1134 fol. 11V G 1210. Fichier Chartraire ; BM Sens 45 p. 343

 

Extraits du volume concernant le diocèse de Sens

La notice du chanoine Jean de Montigny (pages 352-353)

729 Johannes de MONTIGNY

chanoine, 1440-1451, succède à Johannes Fromonti (474) doyen, élection 1440-1451, résignation.

a. †1471 5 octobre; inhumé à Notre-Dame de Paris

b. Prêtre

c. Bourgeois; Sens

d. Fils de Etienne, bourgeois de Sens; beau-frère de Pierre Grassin, lieutenant général à Sens

e. Paris, chanoine 1460-1471 /Rouen, Caudebec-en-Caux, curé 1450-1471

f. Docteur droit canon 1440; officiaI de Paris 1440, régent à Paris, conseiller au parlement 1454.

g. Auteur d'une consultation pour la réhabilitation de Jeanne d'Arc; obit le 4 août à la cathédrale de Sens

Gallia christiana, t. XII, col. 112, Epitaphier du Vieux Paris, t. X; n° 4523; Obituaires prov. de Sens, t. I, p. 10, Fournier (M), La faculté de Décret, t. 1; p. 279, 354, t. II, p. 33, 51, 53, 60, 72, 132, 179, Renaudet (A.), Préréforme et humanisme, p. 187 ; Duparc (P.), Procès en nullité de Jeanne d'Arc, t. IV, p. 56 ; Maugis (E.), Histoire du parlement, t. III, p. 93, 101,352 ; Massoni (A.), La collégiale Saint-Germain I'Auxerrois, p. 485 ; CUP IV p. 492, 615 , 672,691 ; BnF Latin 9900 fol. 66v ; G 33 n° 48, G 105 n° 60, G 122 fol. 53v., G 125 p. 29, G 700 (4e), G 769, 972, 973, 1134 fol. 11V G 1210. Fichier Chartraire ; BM Sens 45 p. 343

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Compte-rendude l’Assemblée générale

de l’Association des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

26 mars 2021

 

Réunion tenue en visio-conférence en raison des conditions sanitaires.

Présents :

Christine Barralis, Paolo Buffo, Marco Cassioli, Paul Chaffenet, Hervé Chopin, Loes Diercken, Martin de Framont, Guillaume Frantwa, Jean-Vincent Jourd’heuil, Kristian eLemé-Hébuterne, Marjolaine Lemeillat, Elisabeth Lusset, Jacques Madignier, Monique Maillard-Luypaert, Anne Massoni, Janine Mathieu, Gabrielle Michaux, Pascal Montaubin, Thierry Pécout, Vincent Tabbagh, Laurent Vallière, Charles Vulliez.

Procurations :

Sofiane Abdi a donné procuration à Pascal Montaubin.
Véronique Julerot a donné procuration à Thierry Pécout.
Amandine Le Roux a donné procuration à Charles Vulliez.
Anne Lemonde a donné procuration à Thierry Pécout.

Excusés :

Fabrice Delivré, Sébastien Fray

Hommages à nos membres défunts

  •  M.-Y. Le Maresquier

  •  A.-M. Hayez

  •  J.-M. Matz (décédé quelques jours avant l’assemblée de 2020 qui avait dû être annulée)

    Préparation d’un ouvrage à la mémoire de J.-M. Matz, coordonné par Isabelle Mathieu : appel à collaboration, textes attendus pour cet été, sera édité aux PUR.
    Une page d’hommage et de présentation de sa bibliographie a été créée sur le site internet des Fasti. Elle sera complétée progressivement par la numérisation de ses travaux (au moins ses articles).

Rapport moral

L’association a été créée en 2019 mais la tenue de ses réunions a été perturbée par la pandémieen 2020. Il est émis l’idée, une fois que la pandémie sera passée, de revenir au rythme qui avait étécelui de origines, à savoir deux réunions scientifiques par an (par ex. une sur la base de données etla constitution des volumes, l’autre consacrée à une journée thématique) : cette proposition estsoumise à réflexion avec la perspective d’un débat et d’un vote à l’AG 2022.

La base de données se développe bien. Des champs ont été ajoutés suite aux débats des années précédentes.

La mise à jour des normes éditoriales pour les volumes papier est en cours et sera prochainement achevée.

Le volume de la revue Le Moyen Âge publiant les actes de la table ronde des Fasti Ecclesiae Gallicanae sur Les chapitres cathédraux et la mort est sorti en 2020.

Vote à l’unanimité.

Bilan financier

Comptes de l’année 2020 (en euros)

Recettes

Dépenses

Brepols 2018   et

2019

4304,98

Frais bancaires

42,00

Cotisations 2020

124,00

Assurances 2019et

2020

108,89

Cotisations   2020 avec          publication

annuelle

420,00

Frais postaux

10,80

 

 

Dépôt des statutsassociatifs              en préfecture

44,00

Total recettes

4848,98

Totaldépenses

205,69

SOLDE+4643,20

 

Avoirs del’association

31/12/2019

31/12/2020

 

2503,87

7147,16

 

Vote du bilan financier à l’unanimité. Quitus est donné au trésorier.

Cotisation 2021 fixée à 4 euros : votée à l’unanimité.

Les finances étant bonnes, il est proposé de créer une bourse de 500 € à destination de doctorants(à partir de la 2e année de thèse), pour soutenir les recherches sur les évêques et chapitrescathédraux. L’idée serait de lancer un appel à l’automne pour une réception des dossiers endécembre ; le bureau de l’association sert de jury et annonce les résultats en janvier, afin que l’argent soit dépensé au cours de l’année civile (les comptes de l’association se faisant par annéesciviles).

L’association dispose d’un stock de volumes de la collection des Fasti qui pose des problèmes de stockage. Il est donc proposé d’en offrir un à chaque généreux donateur qui fera un don d’au moins 40 €.

Volumes à paraître de la collection des Fasti

2019 : Narbonne
2020 : Clermont
2021 : Évreux
2021 : Mâcon
2022 : Troyes
2023 : Cambrai
2024 : Verdun
Ensuite diocèses provençaux
Mise en page par Martine Alet, possibilité de traiter deux volumes par an.

Base de données

Elle évolue doucement :

  • adaptation pour tenir compte des chapitres qui suivent des règles monastiques

  • révision de la liste des archidiaconés, pas encore intégrée dans la base

    Mise-à-jour des normes éditoriales pour les volumes papier, notamment sur les notes de bas de page

Programme des journées d’étude des Fasti

  • JE du 25 mars 2022 : « Les chanoines et la guerre (XIIIe-XVe siècle) », organisée par Sébastien Fray

  • JE de 2023 : « Chapitres, communautés de chanoines et modèle monastique » organisée par Thierry Pécout

  • JE de 2024 : « La table des chanoines » par Jacques Madignier

  • JE de 2025 : « Les chanoines et la justice » par Élisabeth Lusset Réfléchir aux perspectives de publication

En suspens :

Organisation du travail pour la fabrication des volumes : travail de relecture de la base et des tables assuré par Laurent Vallière et Jacques Madignier. Laurent Vallière va céder sa place, appel à un ou une volontaire pour lui succéder.

Informations diverses :

Publications pouvant intéresser les membres des Fasti

  • Autun. La grâce d’une cathédrale, Benoît RIVIERE, Sylvie BALCON-BERRY, Jacques MADIGNIER, Christian SAPIN et André STRASBERG dir., Paris, Editions Mengès-Place des victoires, 2020.
  • DORIN Rowan, « The Bishop as Lawmaker in Late Medieval Europe », Past & Present, 2021.
  • LANNAUD Delphine et PAVIOT Jacques (dir.), Jean Germain (v. 1396–1461). Évêque de Chalon. Chancelier de l’ordre de la Toison d’or. Actes de la journée d’étude, Chalon-sur-Saône, 27 octobre 2018, Chalon-sur-Saône (Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône) 2019.
  • LEME-HEBUTERNE Kristiane, Stalles en Provence. Les stalles médiévales de la cathédrale Notre- Dame d’Embrun, Valensole, Aurorae Libri, 2021.
  • Les chapitres cathédraux et la mort, Actes de la table ronde des Fasti ecclesie Gallicanae, revue Le Moyen Âge, 2018, sorti en 2020.

Annonces de manifestations à venir

  • 21-22 mai 2021 : colloque sur les stalles de la cathédrale d’Amiens (prévu en novembre mais reporté) organisé par K. Lemé
  • 10-11 juin 2021 : colloque sur La fabrique du clerc. Formation, vocation, profession dans les christianismes de 1300 à 1800, organisé par S. Simiz, M. Deschamp, J. Léonard, Université de Lorraine, en visioconférence.
  • 30 juin-1er juillet 2921 : Musique et vie musicale des cathédrales à Metz par Pierre Pascal, Université de Lorraine, en présentiel (Arsenal de Metz).

Les informations relatives aux parutions et aux manifestions scientifiques sont à transmettre à Jean- Vincent Jourd’heuil en vue de leur publication dans la Lettre des Fasti, Jean-vincent.jourdheuil@wanadoo.fr

Lexique canonial pris en charge par Yves Esquieu : travaille actuellement sur les officiers de l’évêque. Les entrées sur le mobilier des églises sont prêtes.

K. Lemé demande qu’on lui transmette tous les extraits de textes concernant les stalles (pour voir quels sont les termes employés).

Notice institutionnelle : présentation de la notice de Mâcon par Jacques Madignier

Th. Pécout propose qu’à l’avenir on diffuse les notices avant les réunions, pour nourrir la réflexion et rendre les débats encore plus fructueux, ce qui permettrait aussi de synthétiser davantage la présentation orale des notices.

 

 

 

Pour commander le volume.

Contenu du volume :

  • 272 pages.
  • 390 notices prosopographiques.
  • 27 biographies d'évêques.

Ce volume consacré au diocèse de Mende contient en outre une carte du diocèse, une présentation du quartier de la cathédrale avec trois plans, une étude de ses bibliothèques et de ses reliques, une notice sur le tombeau de Guillaume Durand.

« Soulignons pour finir le grand intérêt du livre, maillon supplémentaire pour la connaissance de l'Église médiévale dont tant reste à découvrir. » (Véronique Julerot dans: Revue Mabillon, n.s., t. 17, 2006, p.336-337).

 

Diocèse de Mende : note liminaire, par Hélène Millet

Le travail de recherche qui est à l’origine de ce huitième volume des Fasti Ecclesiae Gallicanae n’était pas consacré à l’histoire ecclésiastique. Philippe Maurice a en effet soutenu en 1995 à l’université de Tours une thèse de doctorat sur La famille en Gévaudan au XVème siècle, d’après les sources notariales (1380-1483) et c’est dans ces sources qu’il a découvert l’existence des chanoines de la cathédrale de Mende en tant que clients particulièrement bien attestés. Avertie par Christiane Deluz et Bernard Chevalier que la thèse comportait en appendice un copieux catalogue biographique portant sur cent deux chanoines de Mende et que cet appendice ne figurerait pas dans la version publiée (La famille au Gévaudan au XVème siècle, Publications de la Sorbonne, Paris, 1998), j’ai proposé à son auteur d’entrer dans l’équipe des Fasti et d’étendre ses investigations aux siècles antérieurs en vue de travailler à l’établissement du volume mendois. C’est le 5 mars 1999, au cours d’une visite qui est restée gravée dans ma mémoire, que le « marché » fut conclu.

Aux Archives départementales de la Lozère, pour l’aider dans cette démarche chronologiquement régressive et dans les méandres des institutions ecclésiastiques, Philippe Maurice savait pouvoir compter sur la généreuse complicité d’Hélène Duthu. A l’époque, Anne-Sabine Delrieu commençait justement des recherches sur le chapitre cathédral de Mende au XIVème siècle à partir de la comptabilité capitulaire. Toutes les conditions semblaient donc requises pour que s’établisse une fructueuse collaboration autour du diocèse mendois. Celle-ci a d’abord remarquablement fonctionné, puis les hasards de la vie professionnelle ont éloigné de Mende aussi bien Hélène Duthu qu'Anne-Sabine Delrieu, et Philippe Maurice s’est retrouvé seul au moment de prendre la plume pour rédiger les différentes composantes du volume. L’ampleur de la tâche à accomplir n’était cependant pas pour l’effrayer, car, dans le même temps, il a constamment travaillé à l’établissement d’un recueil de biographies du Gévaudan médiéval qui s’étend à l’ensemble de la population aussi bien laïque qu’ecclésiastique. Autant dire que rien de ce qui est mendois ne lui est étranger !

Pour les périodes antérieures au XVème siècle, les sources notariales ne pouvaient évidemment suffire à faire connaître les notables ecclésiastiques mendois, et Philippe Maurice a dû, lui aussi, alimenter ses notices à l’inépuisable documentation pontificale. Mais le profond ancrage de son travail dans les sources locales au sens large – à savoir des sources qui n’émanent pas exclusivement du chapitre ou de l’évêché – lui donne une saveur particulière et explique que le volume ne comporte pas les annexes, devenues habituelles dans la collection, où sont répertoriés les individus dont l’appartenance au chapitre pose problème. Il explique aussi que les notices biographiques des évêques du XIIIème siècle fassent une place très large aux affaires temporelles, militaires surtout, relatives au Gévaudan et que Philippe Maurice ait au contraire connu la tentation d’abandonner à leur obscur destin les pontifes des siècles ultérieurs, assez nombreux à faire figure d’étoiles filantes à Mende.

Parce qu’elles portent sur des personnages à la carrière bénéficiale plus étendue et souvent mieux connue, les notices biographiques épiscopales renvoient presque systématiquement à d’autres notices déjà publiées dans les volumes de la collection, soit dans le répertoire prosopographique soit dans le catalogue des notices d’évêques. On voit ainsi commencer à se mettre en place quelques éléments du puzzle que les Fasti Ecclesiae Gallicanae ambitionnent de reconstituer. Ces interférences de plus en plus nombreuses obligent à une vigilance accrue et le rapprochement des informations peut révéler des affirmations contradictoires ou manquant de cohérences dont il faut alors vérifier la fiabilité et la pertinence auprès des autres auteurs. La nécessaire harmonisation des données a contribué à renforcer le réseau des échanges entre chercheurs et, pour ce qui est de ce volume, je souhaite saluer tout particulièrement les généreuses relectures ou collaborations de Pierre Desportes, Fabrice Ryckebusch et Pierre Jugie. Les cardinaux sont ainsi des personnages redoutables pour ce qui est de l’évolution de leur carrière bénéficiale : supposées bien connues, celles-ci reposent en fait trop souvent sur des affirmations imprécises ou erronées pour lesquelles les possibilités d’erreurs sont encore multipliées par les cas relativement fréquents d’homonymie à l’intérieur des familles.

Au début de 2003, j’ignorais encore lequel des deux volumes de la collection, celui sur Angers ou celui sur Mende, verrait le jour le premier. L’ancienneté a finalement joué en faveur d’Angers et je tiens à remercier Philippe Maurice d’avoir supporté sans maugréer que la publication de son livre soit ainsi retardée. Cet ajournement n’a cependant pas permis que nous disposions des nouvelles procédures d’édition pour la fabrication de ce volume. Il faut se résigner : innombrables sont les raisons qui peuvent apporter des retards à la réalisation des projets. Mais l’avenir s’annonce plein d’espérances : Kris Klykens achève en ce moment même de mettre au point les programmes tant attendus.

Le temps joue d’ailleurs aussi en faveur du programme : nos recueils sont de plus en plus diffusés et utilisés. Les occasions pour les chercheurs de nous signaler compléments et corrections se multiplient elles aussi par voie de conséquence. Les facilités du courrier électronique favorisent considérablement ces échanges, que ce soit entre collaborateurs de l’équipe des Fasti ou avec les lecteurs. Ceux-ci trouveront d’ailleurs bientôt sur le site web des pages consacrées à la mise à jour des volumes déjà publiés. La progression du programme par le processus de la « boule de neige » est une source de satisfaction et d’encouragement. Que tous ceux qui y prennent part soient ici remerciés.

Orléans, le 10 mars 2004, Hélène Millet, directeur du programme.

 

Extrait du volume concernant le diocèse de Mende

Biographie de Guillaume Durand (pages 87-96)

n°129 Guillaume quarti, IIIIe, Durand (17 décembre 1296-juillet 1330)

1 – Si les fastes actuels de l’Église de Mende considèrent à juste titre Guillelmus Duranti comme étant le sixième évêque à porter ce prénom, les actes de son époque le présentent sous le nom de G. quarti ou Guilhelmus IIII. Toutefois, certains auteurs le nomment Guillaume Durand II, par référence à son oncle, Guillaume Durand I.

Natif de Puimisson, comme son oncle et prédécesseur, il est le frère de Pierre, héritier de la famille, et des chanoines Bernard (127) et Pons (130). En 1318, il obtient l’expectative de bénéfices pour ses frères, Guillaume, Bernard (127) et Pons (130), pour son neveu, Raymond Blanc, pour ses cousins, Guillaume d’Aquisvivis, du monastère bénédictin de Saint-Thibéry, diocèse d’Agde, Pierre Raynaldi, prieur de Chadenet, Guillaume Carrerie de Bassano (81) et Étienne Bedos (53), ainsi que pour ses familiers, Jacques Folquier (139) et Raymond André de Forcesio (18).

Ce personnage tient une place fondamentale dans l’histoire de la Chrétienté du début du XIVe siècle mais il a suivi toute cette carrière en demeurant évêque de Mende. Il possède une maison à Paris, où il séjourne souvent, rue de la Calandre, ainsi qu’un château à Argenteuil.

3 – Le 7 mars 1291, sur la requête de Paul Baussan (45) et d’Adémar Charbonier (94), il obtient du pape la collation du prieuré de Saint-Médard de Banassac (en Gévaudan), vacant après la mort d’un de ses parents, Hugon d’Aquisvivis.

Il est chanoine et archidiacre de Mende en 1296, lors de son élection comme évêque. Il résigne alors son archidiaconat, son canonicat et son prieuré de Banassac qui sont conférés à François André (17).

4 – Le 17 décembre 1296, sur l’intervention du chapitre de Mende, des clercs, du peuple, des vassaux du diocèse de Mende et du roi de France, Boniface VIII confirme l’élection de Guillaume qui succède ainsi à son oncle. Le pape accorde une dérogation en tenant compte que Guillaume n’est pas encore prêtre. Guillaume semble avoir été sur place et il a donc dû immédiatement entrer en fonction.

5 – Guillaume prend rapidement en main son diocèse et attache à son service des hommes qui figuraient dans l’entourage de son oncle et qu’il connaît bien : Raymond Barrot (39), Jean de Moriès (225), Pierre Gasc (147), Guillaume Savion, juge temporel, auxquels il associe de nombreux Gabalitains, voire des parents des précédents comme son chancelier, le notaire Jean Gasc. Mais il engage aussi à son service le célèbre juriste, Pierre d’Aurelhac Jacobi (115), qui rédigera la Pratique d’or et qui sera son official en 1312.

Le 24 juin 1297, Boniface VIII l’autorise à contracter un emprunt de trois mille livres tournois. Le 29 juillet, le pape le relève de son serment, prêté au moment de sa promotion comme évêque, de se rendre à Rome en pèlerinage tous les deux ans. Le 6 décembre, avec cinq autres chanoines, il fixe un statut selon lequel les chanoines s’engagent à ne pas présenter aux prébendes vacantes ceux dont les parents jusqu’au troisième degré se sont emparés des biens de l’Église ou ont violé ses droits. Cinq ans plus tard, le 25 décembre 1302, le pape confirmera ce nouveau statut.

Guillaume entre en conflit avec Astorg, seigneur de Peyre, qui a reçu l’hommage de Drogon de Ribennes pour des fiefs dont lui, évêque, se dit le suzerain. Le 28 mai 1298, un accord est passé entre les parties, représentées par Pierre de Basalgette, juge de Peyre, et Pierre Gasc, hebdoma­dier de Mende, en vertu duquel chacun échange des droits. Au monastère Saint-Sauveur-de-Chirac, le 6 juin 1299, l’évêque approuve les coutumes de la Garde-Guérin sous la forme établie, en son absence, par son vicaire, Raymond Barrot, le 7 février 1299, en ajoutant toutefois un article. Ces coutumes seront modifiées par Barrot en 1310 et par Guillaume le 16 janvier 1313.

Il réunit le prieuré de Saint-Martin-de-Lanscule à la mense épiscopale et donne en échange aux moines de Cendras et à leur abbé, Guillaume Jourdan, les prieurés du Collet-de-Dèze et de Cassagnas, le 24 juillet 1299. Toutefois, le premier étant d’un trop grand rapport, les moines acceptent en échange l’église de Saint-Privat-de-Vallongue, le 15 janvier 1300. Douze jours plus tard, le 27, il transige avec le chapitre de Mende afin de fixer les limites de leurs juridictions respectives dans le mandement de Mende. Il procède à un échange de biens avec Bompar Lordet, prieur du monastère Saint-Sauveur de Chirac, après quoi l’abbé de Saint-Victor de Marseille ratifie cet acte, à Balsièges, en septem­bre 1300. Au commencement du mois de juillet 1301, avec le chapitre, il fixe et précise les droits et devoirs du sacriste avant de pourvoir à la sacristie, vacante depuis un an.

Absent de sa capitale au début de novembre 1301, il y revient en décembre et accorde la cure de Saint-Symphorien à Itier Julien. En 1302, l’abbé de la Chaise-Dieu lui cède les prieurés de Fournels, de Brion, de Termes, de Saint-Pierre-le-Vieux et du Bacon. En juin de cette année, il rapporte en la cathédrale des reliques de la Sainte-Croix que le roi de France lui a offertes. À la fin de ce mois, il reçoit les moniales de Mercoire et les bénit toutes en les entendant individuellement en confession dans le chapitre de Mende. Le 3 juillet, il inféode des droits sur Mijavols, près de Florac, à Bertrand de La Garde qui lui rend hommage. Il accorde personnellement un lods à un Mendois, le 13 juin 1303. En 1305, avec l’aval du roi, il fait arrêter Aldebert de Peyre, prieur d’Ispagnac et neveu homonyme de l’évêque de Viviers (236), qui s’est révolté contre lui, puis il l’excommunie et le destitue de son bénéfice.

Le pape Clément V l’autorise à réunir à la mense épiscopale l’église de Saint-Bauzile le 18 août 1306 puis celles de Saint-Alban et du Recoux en 1312. Le 19 novembre 1308, Guillaume informe le chapitre de Mende que le prieur de Sainte-Énimie souhaite rattacher diverses églises et chapelles à son monastère en échange de quoi les églises de Cultures et d’Estables et d’autres chapelles, sur lesquelles ce monastère a des droits, seraient unies à la mense épiscopale. Le chapitre ayant donné son accord, Guillaume charge les chanoines Bedos (53), Barrot (39) et Tournel (305), de procéder aux échanges.

Dès son ascension sur le siège de saint Privat, Guillaume relance avec intérêt la question de l’enquête sur les droits respectifs de l’évêque et du roi. La conception de Guillaume s’oriente dans un sens extrême des droits des évêques puisqu’il considère que la bulle d’or de 1161, hommage féodal rendu au roi par l’évêque Aldebert, avait été une erreur, une démarche humiliante, et que l’évêque de Mende n’avait, dans les temps anciens, jamais reconnu que la terre du Gévaudan fît partie du royaume ni que les évêques fussent sujets du roi. Il en conteste aussi la valeur juridi­que, dans la mesure où l’évêque a alors rendu ce premier hommage sans l’accord du pape, ni du chapitre, ni des barons. En 1301, il réunit le chapitre et s’accorde avec lui afin de déterminer le cadre du paréage. Il sollicite l’intercession des cardinaux Giovanni Boccamazza et Étienne de Bruges afin de négocier au mieux avec le roi. Des personnages éminents s’attellent alors à dresser un traité, tel Gaucelin de La Garde, évêque de Maguelone (169) et ancien compagnon de l’évêque Odilon de Mercœur, Pierre Flotte, Pierre de Chapelle, archevêque de Toulouse, et Pierre de Belleperche, membres du Conseil privé. Quelques années plus tard, après la mort de Gaucelin, le traité est mis au point par Guillaume de Nogaret, Guillaume de Plasian, juge-mage, Gilles Aycelin, archevêque de Narbonne, Pierre de Belleperche, devenu évêque d’Auxerre, et Mathieu des Essarts, évêque d’Évreux. Tout est conclu en février 1307. Le roi et l’évêque se répartissent la suzeraineté sur le pays. Guillaume a bénéficié du soutien du chapitre qui lui accorde successivement des subsides : un premier, annuel, de soixante sous tournois et de la moitié des revenus vacants, tant qu’il sera à Paris, en 1297, un second, identique, pour six ans, le 15 septembre 1309, et un troisième se composant des mêmes droits aux bénéfices vacants et de six livres tournois, pour six autres années, en 1318. Ce traité consacre définitivement la soumission des barons au roi et à l’évêque. Les barons tentent de s’y opposer et font appel devant le parlement de Paris en novembre 1307, le verdict mettra longtemps avant de tomber et il leur donnera tort, en 1341.

À Paris, en l’église des Augustins, le 18 février 1309, il reçoit l’hommage de Gaston d’Armagnac et de son épouse, Valpurge, pour leurs biens sis en Gévaudan. En avril, il passe avec le roi un accord selon lequel il obtient le tiers des biens confisqués aux juifs expulsés du diocèse de Mende. Au faubourg Saint-Marcel, en la maison du comte d’Armagnac, le 2 mai, il reçoit l’hommage du comte, Bernard, et de son épouse, Cécile, pour tout ce que le couple tient en Gévaudan. Le 12 janvier 1311, depuis la maison de maître Guillaume de Lachamp, près de Saint-Germain, faubourg de Paris, il concède aux prêtres et clercs de Marvejols l’érection de leur communauté en collégiale.

Après un bref retour à Mende, en 1312, il voyage à Paris et à Rome. Par des lettres patentes, le roi l’autorise à transférer des terres d’un revenu de vingt-cinq livres tournois par an à des ecclésiastiques, en mars 1310. Puis il lui renouvelle cette grâce pour les chapellenies que Guillaume a l’intention de fonder, en février 1315, après quoi il l’autorise à acquérir des rentes jusqu’à soixante livres parisis, pour des ecclésiastiques, en octobre 1317. Guillaume réunit à la mense épiscopale le prieuré de la Fage-Saint-Julien en 1312 et la cure d’Esclanadès en 1315.

Les officiers de Guillaume, toujours prompts à affirmer les droits de l’Église de Mende, détruisent les fourches patibulaires que Drogon de Ribennes avait plantées dans le mandement du château de Ribennes. Drogon proteste le 3 novembre 1316 et déclare qu’il a le droit de dresser ses fourches et qu’il n’acceptera pas qu’elles soient de nouveau mises à terre. Depuis Paris, le 23 février 1317, Guillaume autorise son vicaire général, Raymond Barrot, à conférer tout bénéfice vacant du diocèse pendant son absence. En compagnie du chanoine Bernard Durand et de plusieurs autres, Guillaume est institué exécuteur testamentaire par le chanoine Étienne Bedos (53) le 6 mars. Vers cette époque, il excommunie Falcon de La Fare, prieur de Saint-Christophe, qui a négligé de se rendre au synode de Mende.

En 1318, il doit alors faire face à une révolte des barons du Gévaudan, en particulier de Béraud de Mercœur et d’Astorg de Peyre, qui portent leurs accusations devant le pape et le roi.

La même année, Jean XXII lui donne la faculté de dispenser de tout empêchement trois clercs devant recevoir des bénéfices, de conférer l’office de tabellion apostolique à deux personnes, de célébrer ou de faire célébrer la messe avant le jour et de faire restaurer les cimetières et les églises profanés par un prêtre compétent. Le 19 mars 1324, le pape renouvelle la dernière autorisation. En 1320, Guillaume aurait fait construire l’église de Bramonas. Le mercredi après Pâques 1324, il consacre l’église de Barjac, puis, le 11 mars 1328, depuis sa maison d’Argenteuil, il confère cette église à Raymond Alamand. Le 24 juin 1329, à Paris, il restitue des terres à son familier, Lambert de Châteauneuf, qui n’avait pas tenu compte du droit de préemption de l’Église de Mende.

6 – Le 23 août 1305, sur mandat du pape Clément V, à Florence, avec Pelfort de Rabastens, abbé de Lombez, il intervient en faveur des Gibelins assiégés dans Pistoia par les Guelfes, mais ces derniers, excommuniés, triomphent en avril 1306 et consacrent l’échec de Guillaume. Ce dernier parcourt alors la Toscane, la marche d’Ancône et la Romagne. En 1307, il est en Angleterre où il enquête en vue de la canonisation de Thomas de Canteloup, évêque d’Hereford.

Fidèle serviteur de Philippe le Bel, Guillaume s’engage dans la lutte contre les Templiers et devient, en août 1308, l’un des huit commissaires nommés par le pape pour instruire leur procès. En 1309, à Paris, en l’abbaye Sainte-Geneviève, il assiste à la première commission pontifica­le convoquée dans le cadre de cette affaire. Le 5 juin 1311, il remet un rapport dans le cadre du procès des Templiers qui lui vaut l’inimitié des partisans du Temple.

En 1310, il arbitre un conflit entre Amauri II, vicomte de Narbonne, et le frère de ce dernier.

Le 16 octobre 1311, lors du concile de Vienne, il livre son rapport, Tractatus de modo generalis concilii celebrandi, sur les remèdes à apporter à la crise de la Chrétienté, dans lequel il remet en question l’absolutisme de Rome, et il le soutient avec une telle force qu’il risque, selon Jacques Duèze (futur Jean XXII), de provoquer un schisme. Son projet de réforme est rejeté bien qu’il réponde aux aspirations de nombreux évêques. Toutefois Clément V le suit dans l’idée de supprimer l’Ordre du Temple, par mesure administrative et non par sentence judiciaire, et le concile accepte cette procédure lors d’une sentence définitive le 22 mars 1312. Le roi l’autorise alors à se constituer une garde personnelle afin d’assurer sa défense contre tout attentat.

En 1313, à Paris, en présence du roi, il participe à une réunion de prélats et de barons qui délibèrent sur la formation d’une croisade. À l’occasion de ce séjour, il requiert le prévôt de Paris de faire libérer l’un de ses vassaux, Richard de Peyre, alors détenu au Châtelet.

En 1316, il siège aux Enquêtes et à la Grande Chambre, à Paris. Le nouveau pape, Jean XXII, opposé aux idées du rapport qu’il a rendu au concile de Vienne, promulgue une constitution qui va en sens inverse et renforce les pouvoirs pontificaux, le 15 septembre. À la mort de Jean 1er, fils de Louis X, en novembre 1316, Guillaume joue un rôle important, en qualité de juriste, pour conforter le droit de succession de Philippe V. Comme conseiller royal, il ouvre une campagne à la cour afin de critiquer la position du pape et tend ainsi à brouiller le pape et la cour royale ce qui lui vaut l’inimitié de Jean XXII, qui diligente des enquêtes contre lui. Il échappe toutefois aux sanctions du fait du crédit dont il jouit à la cour et le pape continue à l’utiliser pour diverses missions.

En 1317, il négocie un traité avec la Castille. Il arbitre aussi le paréage passé entre l’évêque de Rodez et le comte d’Armagnac mais le pape casse les décisions de Guillaume en ce domaine. En 1318, avec les évêques du Puy et de Laon, les comtes de Clermont et de Forez, ainsi que le sire de Sully, il est délégué comme ambassadeur du roi auprès du pape. Le 10 mars, avec l’évêque de Laon, il est chargé par Jean XXII de recevoir la résignation d’un canonicat de Saint-Laurent-la-Gâtine et de le conférer à un proche du roi. Le 21 mars, le pape le charge d’instruire un complément d’enquête dans le procès intenté à l’évêque de Chalon, par l’archevêque de Reims. La même année, Guillaume arbitre un différend entre Isabelle, duchesse de Bretagne, et son beau-frère, Gui, et le roi Philippe V le place sous sa sauvegarde spéciale, ainsi que ses biens et ses serviteurs, après avoir appris que l’on cherchait à lui nuire. En mai, il intervient, sur le plan juridique, dans l’établissement du mariage de Jeanne, fille de Louis X, et de Philippe, fils du comte d’Évreux. Le 9 juin, l’évêque de Maguelone lui demande de le faire indemniser à la suite de violences exercées par Jean de Sancerre, sénéchal de Beaucaire.

En 1319-1321, il part à deux reprises en Angleterre afin de conclure la paix entre les rois d’Angleterre et d’Écosse. En juillet 1321, il assiste à l’assemblée des députés de Paris, réunis sur la question des mesures et des monnaies. En 1323, avec Amauri de Narbonne, il prépare une croisade dont le projet échoue.

Le 6 février 1324, Jean XXII lui donne mandat pour recevoir huit personnes désignées par le roi aux prébendes de quatre cathédrales ou collégiales choisies par le même prince, à l’exception de celles de Rouen, de Reims, de Paris, de Laon, de Chartres et d’Amiens.

En 1329, sur ordre de Jean XXII et de Philippe de Valois, il part en Égypte, en compagnie de Pierre de la Palu, patriarche de Jérusalem, afin de préparer une croisade. Il accompagne alors Marie, fille de Louis de Bourbon, et l’époux de celle-ci, Guidon, roi de Chypre. Le 24 avril, il obtient du pape le droit de recevoir l’absolution à l’article de la mort et une indulgence pour lui et ses familiers. Le pape renouvelle cette indulgence le 10 août suivant. Il avait emmené avec lui Jean Raynald, hebdo­madier de la cathédrale de Mende, qui meurt, comme lui, lors de ce voyage.

8 – Homme de grande culture, dans son traité remis au concile de Vienne, il se réfère à Ambroise, Augustin, Jérôme, Grégoire, Isidore de Séville, Bède le Vénérable et Bernard de Clairvaux. Il combat avec vigueur l’usure dans son additif aux Statuta de son oncle. Il annote également le Directorium Chori de ce dernier. Il laisse encore le compte-rendu de son enquête préparatoire à la canonisation de Thomas de Canteloup, évêque d’Hereford, et plusieurs lettres. Dans son mémoire sur les préparatifs de la croisade, il critique les excès des princes : passion pour la chasse, dots excessives de leurs filles, altération des monnaies et dépenses exorbitantes.

Juste après le concile de Vienne, en 1312, de retour à Mende, Guillaume fonde le collège de Tous les Saints, dans la cathédrale, en faveur de quatre prêtres, et cela en conformité avec les vœux de son défunt oncle et prédécesseur. La présentation en revient à Pierre, frère de Guillaume, puis à ses héritiers. En même temps, il fonde le collège Saint-Privat. Ses trois frères, Pierre Durand, et les chanoines Bernard et Pons, présentent un vicaire au collège de Tous les Saints en 1318. Les chapel­lenies du collège de Tous les Saints sont sous le patronage de Pierre Durand, de Puimisson, en 1343. En 1392, noble Flotard de Madreras, héritier universel de Saure, fille de Guillaume Durand, est le patron de l’une de ces chapellenies. Le collège comportera au moins sept chapelains en 1428.

En 1380, le trésor de la cathédrale comporte plusieurs chapelles offer­tes par Guillaume. Une, violette, composée d’une chasuble, d’une chape, de deux dalmatiques, d’une aube avec parements et médaillons, d’une ceinture, de trois amicts, d’un manipule, d’une étole et d’un tour de cou. Une autre, blanche, en étoffe brochée en or, avec liserés, composée d’une chasuble, d’une chape, de deux dalmatiques, d’une aube avec parements rouges et médaillons, de deux autres aubes avec parements brodés, d’une ceinture, de trois amicts, de trois tours de cou, de trois manipules et de deux étoles. Une troisième chapelle, de même couleur, comprenant une chasuble et deux dalmatiques, aux armes de Guillaume.

9 – Boniface VIII l’autorise à tester le 30 avril 1297, puis Jean XXII en fait autant le 10 mars 1318, avant de lui accorder une indulgence pour que son confesseur le remette de ses péchés à l’article de la mort, le 1er juin 1325. Il meurt à Nicosie en juillet 1330.

Un an auparavant, alors qu’il partait pour la Terre sainte, le 24 avril 1329, il avait obtenu du pape, pour lui et ses familiers, le droit de faire séparer leurs os, leurs viscères et la « viande » de leurs corps, afin de les rapatrier, tout en ayant la possibilité d’élire sépulture là où ils voudraient.

Il ne profite pas de ce privilège et son corps est mis dans un sac de cuir et inhumé sur place, à Nicosie, à gauche du grand autel de l’église cistercienne de Sainte-Marie de Beaulieu. Toutefois, il ne subsiste plus la moindre trace de cette inhumation et les historiens locaux ne s’accordent pas vraiment sur le lieu où se dressait l’église Sainte-Marie, détruite au XVIe siècle.

Un cénotaphe en marbre, en forme de gisant, a été construit pour lui en l’église Notre-Dame de Cassan (Hérault), dans la chapelle Saint-Privat élevée par Guillaume. Il se trouve aujourd’hui à Toulouse, au musée des Augustins. Sa tête mitrée repose sur un coussin alors qu’il tient sa crosse de la main droite. Deux dragons sont couchés à ses pieds. Les écus qui accostent le gisant sont effacés mais, sur l’aube du gisant, figurent un lion et des trèfles qui apparaissent dans le chef des armoiries de Guillaume Durand speculator, ce qui tendrait à confirmer que les deux évêques, l’oncle et le neveu, portaient les mêmes armes.

11 – Armes personnelles : voir celles de son oncle, qui précèdent.

Armes en qualité d’évêque, en 1310 : d’or à trois pals de gueules, chargé d’un buste mitré tenant de la main droite une épée, et de la sénestre une crosse, le tout d’or (d’après sceau de la cour commune, parti aux armes du roi en un, aux armes de l’évêque en deux).

Sceaux : n° 1, appendu à un texte du paréage, en février 1307 : frag­ment d’un sceau ogival de 60 millimètres, représentant un évêque debout, dans une niche de style gothique, qui était sans doute surmontée d’une autre niche, avec la légende « …illi dei gra …. lita… » (pour « Sigillum Guilhelmi dei gracia guabalitanorum episcopi ») ; le contre-sceau repré­sente une pierre gnostique, un crabe, un scorpion et deux poissons, sans légende.

n° 2, appendu à une charte de juillet 1317 : ogival de 60 millimètres, représentant un évêque debout, vu de face, mitré, crossé et bénissant, placé dans une niche principale ; dans une niche supérieure, le Christ en croix, avec la vierge et saint Jean, debout, avec la légende « S’ Guilli dei gra. e … itis gabalitani », qui correspond à « Sigillum Guilhelmi, Dei gracia episcopi et comitis gabalitani ». Pas de contre-sceau.

n° 3, appendu à une charte de septembre 1317 : le même, avec pour contre-sceau un évêque debout, vu de face, à mi-corps, tenant une épée de la main droite et sa crosse de la gauche, et pour légende « X S. G. epi Mimatensis ».

Arch. nat., JJ 41, acte 17 ; JJ 42B, acte 17 ; JJ 45, acte 21 ; JJ 48, acte 207 ; JJ 50, acte 137 ; JJ 53, acte 357 ; J 204, fol. 2 ; J 206, n° 2 ; J 341, n° 4.

Arch. dép. de la Lozère, 3E 1589, fol. 18 ; 2275, fol. 81v ; G 53 ; 1057 ; 1118 ; 1350, fol. 13, 26, 60v , 66v , 70v , 121, 125v , 128v , 140 ; 1351, fol. 46v ; 1352, fol. 11v , 37v , 39v , 68, 93v ; 1353, fol. 52v , 62 ; 1363, fol. 5v ; 1364, fol. 22 ; 1374, fol. 54 ; F 1193 ; G 2366, 2381, 2385.

Registres de Nicolas IV, 4560, 4561.

Registres de Boniface VIII, 1492, 1762, 1921, 1958, 2131, 4985.

Lettres communes de Jean XXII, 1567-1571, 2237, 6524-6536, 6553, 6603, 18984, 19160, 22468, 45027, 45977-45978, 51986, 55276.

Lettres communes de Benoît XIII, 2932.

G. Alary, Guillaume Durant, évêque de Mende, 1296-1330. Un combat pour la réforme de l’Église au XIVe siècle.

F. André, Histoire du monastère et prieuré de Sainte-Énimie, Mende, 1867, p. 35-37.

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E. Roschach, Catalogue des musées archéologiques de la ville de Toulouse, Toulouse, 1882.

 
diocèse de Mende

 

 

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Contact

Gergely Kiss, Université de Pècs

 

 
Programme voisin : les légats pontificaux en Hongrie au XIVe siècle, avec une base de données prosopographique, Delegat.
 
Les Fasti de la Hongrie médiévale : bilan des travaux (2018)*
 
  Période traitée Date du dernier traitement
Diocèses
1.     Esztergom 1001-2003 2016
2.     Kalocsa-Bács 1009-1526 1991 ; 2015
3.     Pécs 1009-1543 2009 ; 2015
4.     Veszprém 997/1009-1387 1979 ; 2015
5.     Győr 1009-1526 1968, 2000, 2011 ; 2015
6.     Eger 1010-1596 1987 ; 2015
7.     Erdély/ Gyulafehérvár 1003-1526? 1922 ; 2015
8.     Csanád 1030-1526 1930/1947, 1941 ; 2014 ; 2015
9.     Bihar/ Várad XIe s. -1552 1885-1888 ; 2015
10.   Vác années 1070 -1541 ? 1983, 2015
11.   Nyitra 1111-1541 ? 1933 ; 2008, 2015
12.   Zágráb années 1080 1994 ; 2010, 2012, 2014, 2015
13.   Bosznia 1234-1526 ? 1994 ; 2015
14.   Szerém 1231-1526 ? 1987 ; 2011, 2013 ; 2015
Chapitres cathédraux
1.     Esztergom 1001-1901 1901, 2007, 2016
2.     Kalocsa-Bács 1009-1526 1992
3.     Pécs 1009-1543 2009
4.     Veszprém 997/1009-1387 1979, 1989
5.     Győr 1009-1526 1968, 1994, 2011
6.     Eger 1010-1596 1987
7.     Erdély/ Gyulafehérvár 1003-1387 1979, 2010
8.     Eger 1030-1526 1987
9.     Csanád 1239-1353 1941 ; 2010, 2014
10.   Bihar/ Várad années 1070-1541 ? 1983, 2008
11.   Vác vers 1111-1541 ? 1933, 2007, 2011
12.   Nyitra années 1080 1994 ; 2008
13.   Zágráb 1234-1526 ? 1994
14.   Bosznia 1231-1526 ? 1987
15.   Szerém 1226/1227/1279-XVe s. ? 1936 ; 2011, 2013
16.   Kő XIVe s. 2011
Chapitres collégiaux
1.     Esztergom-Zöldmező -1541 1971/1973, 2015
2.     Esztergom-Hegyfok -1541 1971/1973, 2015
3.     Esztergom-vár -1541 1971/1973, 2015
4.     Dömös XIIe s.-1541 1971/1973 ; 2012
5.     Pozsony XVe s. 1984/1987, 1994, 2008, 2013, 2014, 2015
6.     Szepes XIVe s. 1971/1973
7.     Győr XVe s. 1984/1987
8.     Vasvár XVe s. 1971/1973
9.     Pápóc XIVe s. 1971/1973
10.   Veszprém -1541 1971/1973
11.   Felsőörs XVe s. 1971/1973
12.   Hanta XIIIe s. 1971/1973
13.   Székesfehérvár (BMV) XVe s.-1543 1994, 1996, 2016
14.   Székesfehérvár (St-Nicolas) XIVe-XVe s. 1971/1973 ; 2017
15.   Székesfehérvár (St-Pierre) XIVe-XVe s. 1984/1987 ; 2017
16.   Óbuda XVe s. 1984/1987, 1994
17.   Budavár XVe s. 1971/1973 ; 2013, 2015
18.   Felhévíz XVe s. 1971/1973
19.   Pécs(vár) fin du XIVe s. ? 2007-2009
20.   Pozsega -1543 2007-2009
21.   Szenternye XIIIe s. 1971/1973
22.   Csázma 1232- 1971/1973
23.   Hájszentlőrinc-Bács XVe s. 1971/1973 ; 2014
24.   Titel XIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2013, 2015
25.   Csanád XIIIe-XVee s. 1971/1973 ; 2010, 2014
26.   Arad XIIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2012, 2016, 2017
27.   Ittebő XIIIe s. 1971/1973
28.   Gyulafehérvár  ? 1971/1973
29.   Szeben XIIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2012, 2013, 2015
30.   Várad (BMV) -1552 1971/1973
31.   Várad (St-Jean-Bapt) -1552 1971/1973
32.   Várad (St-Étienne protomartyr) fin du XVe s. -1552 1971/1973
33.   Eger (BMV) -1596 1987
34.   Eger (St-Étienne roi) -1596 1987
35.   Eger (St-Pierre) -1596 1987
36.   Mislye ? 1987

**Établi par Gergely Kiss (Université de Pécs, Hongrie).

Édition de sources

 

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