Recherche Lexique canonial

Il s’agit d’un répertoire des ressources prosopographiques et documentaires en ligne intéressant les recherches des Fasti.

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*Sceau de Jean d'Armagnac, archevêque d'Auch, 1405 :
l'archevêque tient la croix à simple traverse de sa dignité,
il est le fils naturel légitimé du comte
(AD Cher, Titres scellés 1449).

João Luís Inglês Fontes (dir.), António Camões Gouveia, Maria Filomena Andrade, Mário Farelo (coord.), Bispos e Arcebispos de Lisboa, Lisbonne, Livros Horizonte, 2018.Bispos85c744-7c3b-4101-b397-07bb9e69f017" height="286" src="/sites/default/files/inline-images/Bispos_CAPA_FINAL_baixa-600x838.jpg" width="205" />

 
 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 25 juin 2004

 

Informations générales

Mathieu Desachy vient de soutenir sa thèse à Paris I : « Cité des hommes. Le chapitre cathédral Notre-Dame de Rodez (1215-1562) ».

Le séminaire de Jacques Verger et Hélène Millet (6 vendredis par an, 10h-12h à l’ENS rue d’Ulm) change de thème. Après la problématique de la réforme, ce sera désormais « L’Église et les églises ». Les différentes équipes du GDR Salvé seront invitées à y présenter leurs travaux à tour de rôle. Programme envoyé sur demande par Mme Martin. Les Fasti seront sollicités l’an prochain pour traiter de la place du chapitre cathédral dans l’Église d’un diocèse et son rôle auprès des autres églises.

Un cycle de formation à la liturgie comportant des sessions sur le calendrier, la messe et le bréviaire a été donné en 2003-2004 à l’IRHT par Jean-Baptiste Lebigue. Ce dernier serait prêt à le répéter pour l’équipe des Fasti, en l’adaptant à ses problèmes. Comme 24 personnes ont manifesté leur intérêt, un stage jumelé à l’une de nos journées, celle de l’été 2005, pourrait être envisagé à Orléans. La question est à l’étude avec le service formation du CNRS pour trouver un financement. Benoît Jordan se propose également pour présenter une typologie des objets et vêtements liturgiques au Musée d’art religieux de Dijon. Les personnes intéressées par tous ces projets sont priées de se manifester auprès de Mme Martin (en remplissant le bulletin prévu à cet effet).

I. La place du canonicat beaunois dans la carrière des chanoines de cathédrale, par J.-P. Brelaud

Le chapitre collégial de Notre-Dame de Beaune, au diocèse d’Autun, est une communauté numériquement importante, dotée d’un temporel étendu, et surpassant en richesse et en prestige plusieurs chapitres cathédraux des alentours. Les chanoines de cathédrales se sont-ils intéressés à Beaune en raison de son prestige, ou ont-ils eu tendance à être écartés par un recrutement avant tout local favorisé par la pratique de la cooptation ? Une dichotomie dans la documentation, fondée sur des sources locales pour le XVe siècle, et essentiellement pontificales (sondages dans les éditions de lettres communes de quelques papes) pour le XIVe, conduit à ne formuler que des hypothèses provisoires.

L’examen des carrières bénéficiales des chanoines de Beaune conduit à identifier 116 chanoines ou dignitaires de cathédrales parmi les 488 chanoines beaunois actuellement recensés. Ces 116 individus ont en général détenu un canonicat dans une cathédrale voisine, Autun pour 55 d’entre eux, Besançon, Chalon, Mâcon, Langres… Certains sont chanoines dans des diocèses septentrionaux (Thérouanne, Cambrai…), leur carrière devant profiter de l’influence ducale sur ces régions.

La place du canonicat beaunois dans la carrière des chanoines de cathédrales est difficile à déterminer, en raison de dépouillements lacunaires. Dans 15 cas, le canonicat de cathédrale est détenu plus ou moins vite après un passage à Beaune, qui apparaîtrait alors comme un début de carrière. Dans près de 75 % des cas, le canonicat de cathédrale est cumulé avec un canonicat beaunois. Ce cumul entraîne un désintérêt pour les affaires du chapitre de Notre-Dame ; même un doyen comme Jean Ogier parvient à être dispensé de résidence à Beaune. Le canonicat beaunois constitue pour ces individus, qui ont tendance à être plus instruits que leurs collègues « locaux », une étape modeste dans une riche carrière. À l’inverse, certains ecclésiastiques privilégient leur canonicat beaunois en faisant des fondations à Beaune ou en nommant leur neveu à des bénéfices beaunois.

La valeur relative d’un canonicat beaunois par rapport à d’autres canonicats est difficile à déterminer. D’après la taxation pour les décimes, ils sont aussi prestigieux sinon plus que les canonicats de sièges épiscopaux environnants. En outre, la collégiale est l’une des plus touchées par les collations pontificales, avec ou sans expectative, sous Jean XXII. Cependant, les permutations réalisées consistent rarement en un échange pur et simple de canonicat beaunois contre un canonicat de cathédrale (ou l’inverse). Soit le canonicat beaunois est accompagné d’un lot de bénéfices divers (cures, chapellenies…), soit l’individu concerne son canonicat de cathédrale et échange son canonicat beaunois avec un ou plusieurs bénéfices mineurs. En outre, les individus qui obtiennent du pape un canonicat et, parfois, une prébende à Beaune ne sont que très rarement titulaires d’un canonicat dans une cathédrale. Enfin, peu de chanoines beaunois sollicitent un canonicat de cathédrale, en particulier sous Urbain V : sont-ils satisfaits de leur sort, ou contraints par la discipline du chapitre, ou bien sentent-ils qu’ils ne peuvent obtenir autre chose ?

Ainsi, la place modeste du canonicat beaunois dans la carrière des chanoines de cathédrales est malgré tout réelle, et les détails fournis par des sources beaunoises d’une grande richesse peuvent intéresser les études sur plusieurs diocèses.

Question/Réponse : À la suite de cette communication, Véronique Julerot se demande si les exemptions n’arrivent pas à Beaune assez tardivement. Vincent Tabbagh ajoute qu’elles concernent tôt les cathédrales mais de manière plus variable les collégiales. Hélène Millet demande si, par leur cursus, certains chanoines se distinguent. Jean-Pierre Brelaud répond qu’il s’avère difficile de le déterminer et que, globalement, leur niveau intellectuel semble surtout meilleur au XVe siècle.

II. Les transformations du recrutement canonial autunois du XIe au XIVe siècle, par Jacques Madignier

C’est au IIIe siècle que l’organisation épiscopale s’établit dans la confédération éduenne qui fut rapidement assimilée au diocèse d’Autun (episcopus civitatis eduensis). Les contours de la communauté cléricale vivant dans l’entourage de l’évêque se dessinèrent à partir du VIIe : en 677, elle comptait une quarantaine de membres ; au milieu du IXe, une cinquantaine, ce qui la situait au niveau de celles de Langres (48), de Paris (50), d’Auxerre (59). Aux XIIe-XIIIe siècles, le chapitre autunois regroupait 48 prébendes, avec prébendes doubles pour le doyen et le chantre. Parmi ces 48 prébendes, 10 étaient réservées aux dignitaires. Durant les XIe et XIIe, le rôle et la place de chacun de ces dignitaires se transformèrent en particulier lors de la séparation de la mense épiscopale et la mense canoniale : doyen et chantre furent portés à la tête du chapitre ; les deux prévôts de Sussey et de Bligny, les quatre archidiacres d’Autun, d’Avallon, de Beaune et de Flavigny rétrogradèrent, ce qui occasionna de multiples conflits de prérogatives entre les uns et les autres ; les deux ultimes dignités étaient confiées aux abbés de deux abbayes sécularisées, celles de Saint-Étienne et de Saint-Pierre l’Étrier ; le sénéchal fut exclu du rang des dignitaires pour n’être que le majordome de l’évêque.

Les travaux conduits par Jacques Madignier, dans le cadre d’une thèse de doctorat sous la direction de Vincent Tabbagh ont permis d’établir une liste de 760 chanoines (54 pour le XIe ; 141 pour le XIIe ; 215 pour le XIIIe et plus de 240 pour le XIVe) et de mettre en évidence les structures et les transformations du recrutement canonial autunois.

1. La cohérence du recrutement du XIe siècle au XIIIe siècle : durant ces trois siècles, le recrutement du chapitre cathédral resta presque immuable ; cela s’expliquait par la collation de l’ordinaire, partagée entre le chapitre et l’évêque : au chapitre revenait le droit de nommer le doyen, le chantre et les chanoines ; à l’évêque, le droit de choisir les 8 autres dignitaires. Les chanoines autunois étaient très majoritairement issus des lignages nobles de Bourgogne (85 % des chanoines à l’origine sociale connue), ce qui n’excluait pas qu’il y ait eu quelques chanoines d’origine urbaine, venus des cités d’Autun, de Beaune, de Semur… Aux XIe-XIIe siècles, le recrutement des dignitaires se faisait dans les familles ducales et comtales ou chez leurs alliés les plus proches (les lignages de Bagé, de Mont-Saint-Jean…) ; les simples chanoines se recrutaient dans la petite noblesse proche de la cité autunoise. Au XIIIe siècle, le recrutement s’élargit aux clans familiaux qui tenaient châteaux sur l’arrière côte bourguignonne et en Auxois : les lignages de Vergy, Corrabuef, Châteauneuf, Sully, Marigny, Arcy, Pouilly… fournirent nombre de dignitaires ; le moindre cadet de miles tenant maison forte dans le diocèse pouvait devenir chanoine. Durant ces trois siècles, une dizaine de familles assurèrent leur mainmise sur le chapitre et en particulier sur les dignités ; l’ouverture sociale restait limitée, car tout chanoine avait le constant souci de pérenniser la présence de sa famille (la moitié des membres du chapitre d’origine connue avait un parent au chapitre). Par conséquent le recrutement géographique était étroit (85 % des chanoines à l’origine connue étaient issus du diocèse) ; les rares « étrangers » venaient des diocèses voisins, prioritairement des diocèses de Chalon sur Saône, de Mâcon, de Langres, de Besançon. La formation tant religieuse qu’intellectuelle était faible. La plupart des chanoines d’Autun étaient de simples clercs et ce n’est que sous la pression des papes (Alexandre IV) que leur niveau s’éleva, que la part des prêtres tendit à s’accroître. Au final, les carrières canoniales autunoises réservées aux cadets des clans aristocratiques bourguignons, étaient très stéréotypées. Les plus hauts dignitaires aspiraient à briguer le siège épiscopal (au XIe, 100 % des évêques étaient issus du chapitre ; au XIIe siècle, 60 % ; au XIIIe siècle, 50 %). L’ambition des autres chanoines était très réduite : les cumuls étaient rares et l’aventure au service des puissants ne les tentait guère.

2. Les bouleversements du recrutement au XIVe siècle : à partir de la fin du XIIIe, la rupture de conjoncture, la montée en puissance des pouvoirs laïc et pontifical, l’émergence d’une élite urbaine formée dans les universités firent voler en éclats le modèle autunois. L’irruption de la collation pontificale fut brutale et décisive. Elle s’imposa d’abord à l’occasion d’élections épiscopales litigieuses (1283, 1298), puis s’attaqua aux dignités et canonicats. Les interventions furent massives sous Jean XXII (moyenne de 5,5 par an) et sous Grégoire XI (moyenne de 4,5 par an). Cela conduisit à un glissement des aires de recrutement : le recrutement local déclina (43 % au XIVe) et se redéploya à travers le diocèse ; le recrutement s’ouvrit aux diocèses voisins, aux provinces ecclésiastiques du Sud et à l’Italie d’où étaient originaires les protégés des papes. Le recrutement social resta majoritairement aristocratique même si on devine une poussée du recrutement urbain venu des villes méridionales mais aussi des villes du diocèse. Formation religieuse et formation intellectuelle progressèrent rapidement, à la fois sous l’influence des clercs étrangers au diocèse et la volonté d’adaptation et de survie des clercs locaux (28 % des chanoines désormais dans les ordres sacrés, 41 % de chanoines diplômés). Les carrières au service des grands devinrent courantes (cela concernait 41 % des chanoines autunois, 22 % occupant des postes d’officiers, 19 % ayant le statut de familiers). De nouveaux profils de carrières se dessinèrent, largement influencés par la pratique du cumul. On assista à la montée en puissances des carrières protégées, qui concernaient les étrangers à Autun mais aussi les Autunois : en premier lieu, les serviteurs de l’Église : cardinaux (11), serviteurs et officiers du pape (40), serviteurs des cardinaux (20) ; puis les serviteurs des puissances laïques : serviteurs du roi de France (15), du duc de Bourgogne (22). Tout cela n’excluait pas la persistance importante de carrières canoniales locales, aux ambitions réduites au cumul de prébendes de collégiales, de cures, de chapellenies… Alors que l’attraction de la cour bourguignonne et des riches collégiales tarissait quelque peu le recrutement venu de la côte et de l’arrière côte bourguignonne, les chanoines autunois provenaient désormais de l’Auxois, du Morvan et du val d’Arroux… et par leur présence régulière assurait une sorte de stabilité au chapitre. La soustraction d’obédience de 1398 rétablit le système de collation de l’ordinaire et marqua le retour d’un recrutement presque exclusivement local, laissant ainsi le champ libre à l’influence grandissante des ducs de Bourgogne.

III. Quelles sources pour étudier les chapitres de Digne et Riez ?, par Thirry Pécout

Digne et Riez sont deux petits diocèses des Pré-alpes du sud, supérieurs en superficie au diocèse de Vence. Ces diocèses abritent une cinquantaine de paroisses et, à la fin du XIIIe siècle, leur taxation pour la décime est assez basse.

Ces dernières années ont vu un renouveau de la recherche, notamment archéologique. Dans les zones basses se trouvent les vestiges antiques, tandis que la cathédrale médiévale se situe plutôt en hauteur. Pour celle-ci, des travaux de fouilles ont été entrepris à Digne. À Riez, un programme est en cours : principalement axé sur l’Antiquité, il permettra malgré tout d’approfondir notre connaissance de la cathédrale antique et notamment du baptistère entretenus par le chapitre à partir du XIIe siècle.

Les fonds documentaires de ces deux diocèses sont extrêmement pauvres, les érudits modernes et contemporains se révèlent donc tout à fait précieux. À Digne, Pierre Gassendi, précurseur de l’historiographie provençale au XVIIe siècle, a effectivement transmis les archives du chapitre à l’occasion de son installation comme prévôt. Son prédécesseur ayant entrepris de les brûler (certains manuscrits portent sans doute encore les traces de cette tentative), il entreprend un sauvetage ainsi qu’un inventaire des transcriptions de confirmations pontificales du XIIe siècle. Son travail s’avère d’une grande fiabilité. Pour Riez, c’est un prêtre bénéficié qui, avant 1758, s’attelle à cette tâche mais réalise simplement un inventaire de titres récemment découverts et jusqu’alors conservés dans des archives privées, base de sa publication concernant la succession des évêques de Riez. À cette source s’ajoutent également quelques titres dispersés, dans les archives comtales ou dans le fonds des ordres militaires par exemple. Au XIXe siècle, le chanoine Albanès (1897) débute des recherches dans le cadre d’un procès en canonisation d’Urbain V : il mêle foi en l’apostolicité des Églises provençales, légendes magdaléniennes mais aussi une méthode rigoureuse. Les archives départementales des Bouches du Rhône (26 F, fonds Albanès) conservent des liasses de ses notes, dont certaines ont été publiées dans sa Gallia Christiana Novissima ; beaucoup restent toutefois inédites. Il a collecté des actes, des bulles de nominations, toutes ces informations étant présentées sous forme de petites fiches. L’historien dispose donc de sources très éparses, d’autant plus particulières qu’elles ne comprennent pas d’obituaire (perdu, celui-ci a tout de même été consulté par les rédacteurs de la Gallia ; l’obituaire d’Aix peut aussi pallier cette absence ; l’obituaire de Digne a été copié au début du XVIIe siècle). Il reste encore à dépouiller les sources non-locales.

En fait, ces archives locales permettent essentiellement une histoire du temporel. Pour Digne, Thierry Pécout dispose de nombreux statuts provinciaux et capitulaires (de 1214 à la fin du XVe siècle), auxquels s’ajoutent une ordonnance et un registre des sentences du prévôt pour la période 1337-1338, un curieux cartulaire commençant en 1320 par une délibération capitulaire et par une constitution de Jean XXII partiellement retranscrite (Suscepti regiminis). Les actes notariés qui sont assez fournis pour la deuxième moitié du XVe siècle offrent des informations complémentaires. En revanche, il n’existe pas de délibérations capitulaires et, bien que le registre des anniversaires soit actuellement conservé, celui-ci couvre une courte période, mi XVe siècle– mi XVIe siècle. À Digne comme à Riez, le chapitre comporte douze membres au XIIIe siècle avec, le plus couramment, huit présents. Les dignités sont difficiles à déterminer. Le prévôt, qui possède un double suffrage est attesté à la fin du XIe siècle pour Riez et au XIIe siècle pour Digne. Pour cette dernière, un archiprêtre est mentionné vers 1250, mais à une seule occasion. En revanche, des archidiacres sont attestés dans les deux chapitres au XIIIe siècle. À Riez, l’archidiacre apparaît toujours avec les chanoines, comme un membre parmi d’autres. À la fin du XVe siècle, se note la présence d’un sacriste qui tient aussi la fonction d’official (dont la première occurrence se trouve en 1320). Dès le XIIIe siècle, le chantre est présenté comme un personnage à la formation de qualité.

Le temporel est de constitution récente (à l’instar d’autres diocèses provençaux), beaucoup plus structuré à partir du XIIIe siècle. C’est au cours de cette période que semble s’opérer un véritable tournant en la matière : l’évêque procède à des évictions, sous la protection comtale, à la captation d’héritage, notamment par le biais de chanoines, uniques dépositaires de petites fortunes familiales et locales. Un temporel rural, qui tend particulièrement à se constituer le long d’un axe antique, nécessite par ailleurs, en 1340, une réorganisation.

Thierry Pécout termine son exposé en signalant le renouveau du culte de l’évêque et confesseur fondateur du siège épiscopal de Riez 1230, avec l’acquisition d’un reliquaire de saint Maxime.

Question/Réponse: Cette communication suscite une question méthodologique : quel est l’intérêt d’avoir choisi deux diocèses appartenants à des provinces ecclésiastiques différentes. Thierry Pécout répond qu’il y a, en réalité, peu d’échanges entre les deux, qu’il s’agit davantage d’un choix d’ordre pratique, et que les sources disponibles différentes pour les deux sièges en éclairent les structures de manière complémentaire.

IV. Calendriers liturgiques et inventaires de reliques. Comment les traiter ? L'exemple d'Angers, par Jean-Michel Matz

Il s’agit de déterminer comment le chapitre cathédral peut jouer un rôle dans la vie liturgique. Les manuscrits liturgiques qui constituent évidemment des sources principales posent deux problèmes :

  • un problème d’attribution
  • un problème de datation

Lorsqu’un manuscrit porte un ex-libris, l’attribution à une église particulière est plus évidente, de même que l’étude d’un calendrier peut permettre une telle attribution (exemple à Angers avec la collégiale Saint-Jean-Baptiste).

La présence, l’absence d’un saint récent ou canonisé facilitent par ailleurs la datation d’un manuscrit, que la mention soit d’une première ou d’une seconde main. L’introduction des saints mendiants, des fêtes de saint Louis, de saint Yves (canonisé en 1347), ou encore la translation de saints (ex. : 16 août 1239, translation de saint Maurille) sont également de bons indicateurs.

L’étude de ces manuscrits amène quelques constatations. Jean-Michel Matz observe tout d’abord une augmentation du nombre des fêtes du XIIIe au XVIe siècle : une centaine au XIIIe siècle, environ 250 au début du XVIe siècle. Les fêtes du Christ, de la Vierge (à l’exception de celle de la Visitation car Urbain VI l’institue au cours du Grand Schisme), ainsi que les fêtes des martyrs, ne présentent pas d’intérêt au plan local. Il faut, en revanche, relever les fêtes des évêques angevins : dix sont célébrés, dont saint René qui n’a jamais existé. Importe ensuite le degré de solennité de ces fêtes, dont la hiérarchisation passe par plusieurs procédés à partir du XIIe siècle :

L’utilisation d’une encre de couleur (rouge par exemple), la rubrication indiquant seulement une solennité mais non son degré.

L’introduction plus ou moins tardive des vigiles, la veille, ou d’octaves (ex. : saint Maurice, saint René), pouvant intervenir dans un délai de 5 à 8 jours après la fête.

Les inventaires de reliques sont, avec ces manuscrits, des sources essentielles. À chaque changement d’officier, un nouveau document est réalisé, qui ne pose donc généralement pas de problème de datation et d’attribution (Jean-Michel Matz exclut ici un document de 1211 : cet acte est davantage un procès-verbal ; très incomplet, il suggère une considérable augmentation entre 1300 et 1500, donnant une image fausse de l’état du trésor au début du XIIIe siècle). Ces actes ne reflètent pas, cependant, l’état matériel des reliques : alors que les comptes de la fabrique consignent des réparations faites aux reliquaires, les inventaires n’en font pas mention. Le seul saint récent dans les sources angevines est saint Yves.

Ces reliques nécessitent, par la suite, de déterminer leurs origines (ce sont essentiellement des laïcs qui en font présent, surtout des nobles telle Marguerite d’Anjou, morte en 1482) et d’en dresser la typologie : reliques du Christ, de la Vierge, des saints de l’Ancien Testament, des apôtres, des papes, des évêques, des moines, des femmes, des saints locaux et / ou récents. Jean-Michel Matz constate alors l’archaïsme du trésor de la cathédrale d’Angers, peu riche en reliques et en saints (contrairement aux 250 reliques du Mont-Saint-Michel). Le nombre de saints est toujours inférieur au nombre de reliques ; plus généralement, la part prise par les saints évêques dans un trésor de cathédrale est toujours très variable (20 % à Sens, 14 % à Bayeux).

Questions/Réponses : Les réactions à l’intervention de Jean-Michel Matz sont nombreuses. Les premières interrogations portent sur les chapes et le droit de chape. Dans les chapitres, cet élément vestimentaire très important peut être porté par les seuls chanoines. Vincent Tabbagh souligne qu’à Rouen, il peut être de couleurs très différentes, parfois même aux armes des familles ou selon le goût des chanoines. Cette constatation est confirmée à Angers par Jean-Michel Matz. Les participants remarquent aussi l’existence des fêtes à trois chapes, c’est-à-dire de fêtes où trois chanoines célébrants, en chape, se trouvent au chœur. À Rouen, Reims et à Sens, on ne connaît pas d’expression similaire. À Amiens, au contraire, les sources mentionnent ces fêtes. L’absence de fêtes doubles ou triples des calendriers angevins est surprenante. Certains se demandent également si la cathédrale initie des fêtes ? S’il y a émulation et concurrence avec les collégiales ? Jean-Michel Matz répond qu’il faudrait mettre en évidence une prééminence de la cathédrale et savoir si sa dédicace est fêtée par toutes les églises du diocèse. On remarque l’obligation faite à tous les diocésains de faire un pèlerinage au moins une fois à la cathédrale, rappelée par l’évêque au XIIIe siècle et certainement déjà passée dans les faits. Toutes les processions angevines partent et reviennent à la cathédrale, sans jamais passer par les couvents mendiants, les frères étant même absents des collèges requis. Vincent Tabbagh demande s’il n’y aurait pas un rapport entre les statuts synodaux et le calendrier liturgique de la cathédrale ? À Angers, les fêtes chômées décidées par l’évêque ne semblent pas induire de nouvelles fêtes dans le calendrier.

V. Ebauche de notice institutionnelle pour le diocèse de Tours, par Antoni Rougeaux

Pour sa maîtrise (soutenue la veille) sous la direction d’Hélène Millet et Jean-Philippe Genet, Antoni Rougeaux a repris le dossier des chanoines de Tours commencé par Philippe Maurice dans le cadre d’une bourse post-doctorale. Il présente les problèmes auxquels il a été confronté. La principale difficulté a été de déterminer qui était ou non dignitaire, notamment les archiprêtres. À Tours, le chapitre semble comporter huit dignitaires. Pour établir la liste des dignitaires (8 ?), Antoni Rougeaux avait des sources contradictoires. Il semble que quatre archiprêtres aient été officiers mais non dignitaires, à la différence du grand archiprêtre de Tours qui était quant à lui un dignitaire.

Question/Réponse: Vincent Tabbagh remarque que les archiprêtres sont assez rares en France du Nord. À Tours, les sources ne mentionnant jamais les doyens ruraux, les archiprêtres occupaient probablement aussi cette fonction.

Compte rendu établi par Delphine Lannaud et Jean-Pierre Brelaud, relu pour ce qui les concernait par Jacques Madignier, Jean-Michel Matz et Thierry Pécout.

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 26 janvier 2007

 

Parutions

  • Thérèse Boespflug, La curie au temps de Boniface VIII. Etude prosopographique , Rome, 2005. Ce livre est à utiliser pour l'établissement des bases de données diocésaines.
  • Véronique Julerot , « Y a un grand desordre ». Elections épiscopales et schismes diocésains en France sous Charles VIII , P.U.Sorbonne, 2006.
  • Thiéry Pécout, Un symptôme : le concile provincial de Riez en 1286 et les redéfinitions de l' officium episcopi en Provence, Annuarium Historiae Conciliorum , t. 37, 2005, p. 109-138.
  • Vincent Tabbagh , Gens d'Eglise, gens de pouvoir (France, XIIIe-XVe siècle) , Editions Universitaires de Bourgogne, 2006 (à signaler en particulier : Une famille de grands clercs au XIVe siècle : les Molins entre dévotion, ascension sociale et service de l'Etat, p. 53-85, Les évêques du royaume de France en 1438, p. 87-186, Portraits de chanoines en banquiers : les chapitres cathédraux de Paris et de Rouen à la fin du Moyen Age, p. 187-204).
  • Pierre Chastang , S'enrichir au Moyen Âge : le parcours de Guilhem Rainard, chanoine d'Adge (†1176)

 

Nouvelles

Soutenances de thèse :

  • en décembre, Fabrice Delivré : L'évêque du premier siège. La papauté et l'office de primat-patriarche dans l'Occident médiéval (fin XI e -début XVI e siècle).
  • en mars, Jacques Madignier : Le chapitre cathédral d'Autun, du XI e siècle à la fin du XIV e siècle.

Laurent Vallière a regroupé les références bibliographiques déjà mentionnées dans les notices bibliographiques des FEG (volumes publiés), en vue d'uniformiser leurs abréviations. Cette liste sera diffusée ultérieurement.

Une liste des courriels des membres des Fasti sera diffusée avec ce CR. Merci de bien vouloir signaler d'éventuels oublis ou inexactitudes à Irmine Martin.

Le site d'information des Fasti a été pris en charge par Willy Morice, Jean-Nicolas Rondeau ne donnant malheureusement plus signe de vie. C'est aussi Willy Morice qui assure la permanence de l'ouverture de la salle G 687 à la Sorbonne. Par suite d'ennuis de santé, il risque d'être absent dans les semaines qui suivent. Il est recommandé de téléphoner avant de se déplacer (01 40 46 31 73).

L'IRHT annonce le projet d'une carte SIG sur les diocèses en lien avec sa base de données des cartulaires (contact: Christophe Jacobs, www.cn-telma.fr, mail).

L'IRHT (Iéna) possède désormais les registres numérisés des archives du Vatican (jusqu'au milieu du XVe s.) qui étaient jusque là disponibles à Orléans. Ceux du XIIIème s. et quelques autres sont aussi disponibles à Montpellier (d'Innocent III à Clément V inclus, Clément VI et Benoît XIII).

Lors d'un colloque organisé par les Fasti Ecclesiae Portugaliae, Hélène Millet et Stéphane Raux ont présenté la base de données sur site.

Quelques résumés des interventions de la 2de journée « Devenir évêque » sont consultables sur le site du LAMOP.

Un appel à communication pour un colloque sur les manuscrits musicologiques de la bibliothèque d'Amiens est transmis par Pascal Montaubin.

Le colloque « Cathédrale et pèlerinage » organisé conjointement par les programmes « Fasti » et « Pèlerinages et sanctuaires » du GDR Salvé aura lieu à Nanterre les 28 et 29 mars 2008 . Ci-joint, l'argumentaire. Ceux d'entre vous qui, intéressés par ce thème, n'auraient pas encore répondu au questionnaire qui a été diffusé sont invités à le faire rapidement auprès de Catherine Vincent: catherine.vincent14@wanadoo.fr (mail).

 

Le programme CORELPA (CORpus Electronique des Lettres des PApes XIIIe-XIVe s.) : l'efficacité des décisions pontificales.

Présenté à l'Agence Nationale de la Recherche , le programme CORELPA a été accepté. Des crédits serviront à compléter le CD-Rom « Ut per litteras ». Coordonné par Jacques Chiffoleau (URM 5648, U. Lyon II), le programme associe l'IRHT, Brepols, l'équipe des archives pontificales d'Avignon et le LAMOP. Pour celle du LAMOP, il s'agira de juger de l'efficacité des décisions pontificales en évaluant les réussites des expectatives. Le papier destiné à recueillir les noms des personnes qui désireraient être associées à ce programme ayant disparu, vous êtes invités à vous manifester auprès d'Hélène Millet.

 

Présentation du projet européen en gestation

Leontina Ritan , ingénieur-projet Europe, mise à disposition du GDR par le CNRS pour le montage d'un projet européen dans le cadre du 7 e Programme Commun de Recherche et de Développement (Union Européenne) a présenté en quoi consistaient les appels d'offre publiés en décembre dernier. Deux possibilités s'offrent : le programme Coopération et un sujet traitant de la citoyenneté européenne (à remettre le 10 mai 2007) ou bien le programme Infrastructures sur un appel visant « les archives et les collections culturelles » (pour début 2008). Après consultation, tant en France qu'à Bruxelles, il est apparu que, sans que la première solution soit franchement impraticable, la seconde serait mieux adaptée à partir du moment où une base de données est effectivement tenue pour une infrastructure. D'importants financements sont en jeu. Les Fasti se prévalent de plusieurs partenaires européens (Brepols, Fasti Ecclesiae Portugaliae, Fasti Ecclesiae Anglicanae, deux centres de recherches croates et hongrois). Une réunion de concertation des responsables nationaux est prévue début avril.

 

Françoise Hildesheimer, Les recherches dans le fonds du Parlement de Paris.

Responsable du fonds du Parlement de Paris, Françoise Hildesheimer nous donne un inventaire très complet de ses archives (avec les mentions des éditions ou des fichiers qui les dépouillent). Il est rappelé que la clef de la recherche est la procédure et que les copies de la collection Le Nain (série U) sont toujours d'une grande pertinence.

 

Fabrice Delivré , Les primats dans la sphère bénéficiale : la confirmation des élections épiscopales (XV e siècle)

Fabrice Delivré développe un aspect de sa thèse récemment soutenue sur les primats (XIe-XVe s.). En Occident, les Faux isidoriens du IXe s. alimentent les origines de cette institution ecclésiale. Les primats revivent ensuite grâce à la réforme dite grégorienne et réapparaissent enfin au XVe s. au service d'idéaux réformateurs, mais au sein de l'Église gallicane seulement. Jusqu'à présent et à moins de trouver un « dossier » archivistique, les historiens minoraient les interventions primatiales en ne les traitant que sous l'angle anecdotique, sans en comprendre véritablement la portée. Par ses amples dépouillements, FD met au jour ce nouveau « nœud » des institutions bénéficiales de la fin du Moyen Age. La primatie est revendiquée par les archevêques de Lyon, Vienne, Bourges, Narbonne, Bordeaux, Rouen et Sens.

Au XVe s., l'activité des primats est scandée par trois temps forts : la soustraction d'obédience et la période de neutralité du royaume, la Pragmatique Sanction , l'après Louis XI.

En 1457, l'archevêque de Lyon et primat se pose en collateur ordinaire de la nouvelle prébende théologale du chapitre cathédral de Rouen (comme RO385 l'indique). L'archevêque de Rouen, l'ultramontain Guillaume d'Estouteville et la victime de cette intervention, porte la cause devant le Parlement de Paris… qui donne raison aux prétentions du primat en vertu des principes de la Pragmatique Sanction (souci des appels gradués et volonté de juger dans les limites du royaume). Un procès mené en cour de Rome dans les années 1450 par Estouteville visait à obtenir pour Rouen l'exemption de la tutelle lyonnaise. Les archevêques rouennais prétendent ensuite à la primatie de Normandie, mais dans les limites de leur seule province, comme les archevêques de Bordeaux veulent se libérer dans leur province de la domination du primat de Bourges. Sous l'Ancien Régime, Lyon est uniquement primat de Sens et de Tours.

Trois autres collations de prébende par l'archevêque de Lyon sont attestées au chapitre cathédral de Paris.

Les primats interviennent dans toute la France pour infirmer ou confirmer une vingtaine de successions épiscopales, ce qui trahit une pratique cohérente. Voulant exercer une juridiction réelle sur une province dont ils ne sont pas les métropolitains, les primats s'opposent à la centralisation pontificale des causes et des bénéfices. La primatie est un échelon réel de la hiérarchie ecclésiastique française du XVe s. Cette institution est capable de produire ses preuves - retrouvées dans des textes des XIe-XIIIe s. - pour justifier la justesse de son existence. FD ne pense pas que des faux furent inventés au XVe s. Les années 1480 marquent à Lyon un certain effacement par le refus d'intervenir de Charles de Bourbon. A cette époque, l'archevêque de Vienne s'intitule primas primatum.

Vincent Tabbagh doute du degré de fiabilité accordé aux preuves produites, d'autant que les originaux vidimés ont pour la plupart disparu.

NB : un tableau des confirmations d'élections épiscopales par les primats au XVe s. a été diffusé.

 

Laurent Vallière, Notice institutionnelle du diocèse de Poitiers.

En vue de la prochaine parution du volume de Poitiers, Laurent Vallière présente la notice institutionnelle du siège de saint Hilaire. Vaste espace de 1220 paroisses réparties en trois archidiaconés, le diocèse de Poitiers est démembré en 1317 par Jean XXII pour créer les diocèses de Luçon et Maillezais. La cité compte trente paroisses et quatre collégiales séculières (avec notamment 23 chanoines à Saint-Hilaire-le-Grand). Entre 1200 et 1500, 20 collégiales dans le diocèse se partagent environ 200 canonicats dont un tiers à Poitiers.

L'évêque, qui détient une prébende, doit entretenir les cloches et clochers et fournit les ornements du maître-autel de la cathédrale Saint-Pierre. Ses communs services s'élèvent à 4 400 fl. au XIIIe siècle, à 2800 livres après 1317. R. Favreau évalue les revenus épiscopaux à 1 620 l .t. en 1430 et à 10000 à la fin du siècle.

Le premier official est cité dans les années 1220. Il existe trois officialités foraines à Aizenay, Niort et Chauvigny au XIIIe s. qui relèvent de l'official de Poitiers, seul cité dans les textes. Les archidiacres n'ont jamais eu quant à eux d'official.

La collégiale Saint-Hilaire est plus riche que le chapitre cathédral (taxé à 170 l .t. en 1383). Le chapitre compte 21 prébendes pour 24 chanoines (18 ont une prébende, 6 autres une demi-prébende sacerdotale). Un document fiscal de 1382 cite quatre dignités (doyen, chantre, écolâtre, prévôt) suivies de personats (sous-doyen, sous-chantre, archidiacres de Poitiers, de Brioux, de Thouars, chevevier, abbé de Notre-Dame). La chevecerie est unie à la mense capitulaire en 1389. L'écolâtrie fut supprimée avec plus de difficultés au début du XVe s.

Les chanoines disposent de prébendes égales mais aussi d'acensements qui sont affermés aux plus offrants (1316). Pierre Desportes suppose que telle maison canoniale pouvait être adjointe à telle prébende.

Vincent Tabbagh remarque que le doyen a la particularité remarquable d'établir et de destituer les curés des paroisses de la cité et des faubourgs.

 

Karine Corre et Kristiane Lemé , Les stalles de la cathédrale de Poitiers.

Les 74 stalles de la cathédrale de Poitiers sont les plus anciennes conservées en (de) France ; un plan de 1767 en indiquait 98. Les jouées et les retours des stalles ont disparu. Les archives du chapitre ont brûlé en 1562, il faut donc se résoudre à utiliser les Annales d'Aquitaine (1525) qui attribuent la commande de ces stalles à l'évêque Jean de Melun (1235-+1257). Or ce serait un cas bien exceptionnel puisque les stalles du nord de la France sont, pour autant qu'on sache (Rouen, deuxième moitié du XVe s., Amiens au début du XVIe s.), financées par les chanoines. Dans le Midi, (les) certains ensembles de stalles sont (payées) financées par l'évêque, mais à partir de la Renaissance. Par la méthode comparative, Karine Corre et Kristiane Lemé situent les écoinçons des hauts-dossiers - sans dais - dans les années 1240. Un diaporama analysa les sellettes des miséricordes et les fines décorations des écoinçons, mit en relation ces stalles et des dessins de Villard de Honnecourt. Une analyse dendrochronologique, cependant coûteuse et peu prisée des conservateurs des M.H. pour ce type de mobiliers, permettrait d'être plus catégorique quant à la datation.

Hélène Millet remarque que la grande interpénétration institutionnelle entre le chapitre et l'évêque de Poitiers (qui est chanoine) pourrait expliquer que la commande ait été passée par l'évêque. C'est à lui qu'incombe l'entretien de la cathédrale. Les chanoines n'ont pas de trésorier, dignitaire qui, en bien d'autres chapitres, s'occupe précisément de cet entretien. Jean de Melun a probablement agi de concert avec le chapitre dont il était membre à part entière.

Compte rendu rédigé par Jean-Vincent JOURD'HEUIL

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 7 janvier 2005

 

Informations générales

Travaux d’ensemble

Le tome IX des Fasti concernant le diocèse de Sées est paru fin mars. C’est un volume de 193 pages. Le croisement entre les volumes des Fasti commence à être significatif :

Fabrication d’une base de données

L’année 2005 sera consacrée à la configuration d’une base de données. Son support reste à étudier (CD-Rom, base en ligne ?) Cette base de données facilitera l’harmonisation des différents volumes des Fasti en donnant des consignes de mises à jour, de corrections…

Question à l’équipe des Fasti

Quelle sera la participation des Fasti au séminaire de J. Verger et H. Millet, désormais pris en charge, alternativement, par les programmes du GDR Salvé sur la thématique « L’Église et les églises en Occident à la fin du Moyen Âge » ?

V. Tabbagh évoque les rapports entre l’église-mère et le reste du diocèse. D’autres sujets sont proposés concernant les synodes, les transports de reliques, les fêtes, les serments de fidélité.

Nouvelles

La perspective d’une réunion d’hiver à Avignon est annulée, l’EFR n’ayant pas donné suite à l’offre d’une manifestation commune à l’occasion de la publication du 2d CD Ut per litteras apostolicas et du CD de la base données cumulées des Fasti.

Une rencontre est organisée à Montpellier le 4 février sur le diocèse de Mende par le programme « L’Église et les fidèles du Midi » du GDR, avec la participation de Philippe Maurice et Hélène Millet.

Un colloque aura lieu à Albi les 31 mars-1er avril, sur les cités épiscopales.

Devant les difficultés d’organisation du stage de liturgie animé par Jean-Baptiste Lebigue, primiti­vement prévu à Orléans le 2 juillet prochain, il a été décidé de le repousser à l’hiver prochain, à Paris.

Christine Barralis a soutenu sa thèse : Le siège épiscopal de Meaux du XIIIe au XVIe siècle.

Distribution du programme du colloque Mabillon qui aura lieu à Poitiers le 21 janvier 2005.

La bibliothèque des Fasti, située en salle G 687 à la Sorbonne est facilement accessible depuis que Willy Morice y travaille en permanence. S’assurer néanmoins par prudence de son ouverture par téléphone : 01 40 46 31 73. Il est possible d’emprunter les livres.

Publications

I. Les entrées épiscopales dans la cité de l'évêque en France, fin XVe siècle, par Véronique Julerot

Dans la continuité de sa thèse sur les élections épiscopales en France à la fin du XVe siècle, V. J. étudie l’entrée épiscopale, primum ingressus, ultime étape pour l’évêque dans le processus de prise de possession de son siège. Ce n’est, en effet, qu’après l’élection et sa confirmation – ou la provision apostolique –, le sacre, le serment de fidélité prêté au roi, que l’évêque peut entrer dans sa cité et prendre possession solennelle de son église.

Contrairement à l’élection et au sacre, l’entrée n’obéit pas à des règles de droit canon, et contrairement au serment de fidélité, les ouvrages de droit ne la mentionnent pas. On retrouve cependant ce rituel dans d’autres sources dès le 13e siècle (cf. Guillaume Le Maire à Angers). On sait que l’entrée épiscopale existe depuis l’Antiquité tardive (M. McCormick), mais il n’est pas question de confondre le rituel du 15e siècle avec l’adventus antique, même si certains liens peuvent être décelés. Contrairement aux entrées royales qui ont bénéficié de travaux considérables (depuis B. Guenée, F. Lehoux, Les entrées royales françaises… 1968), l’intérêt pour les entrées épiscopales est plus diffus (articles du xixe siècle ou plus récents mais fondamentaux comme ceux de P. Demouy sur Reims, J. Théry sur Thérouanne, et notices des Fasti).

Les sources:

Les chroniques sont d’un maigre secours : le Petit Thalamus ne décrit que trois entrées pour sept évêques à Montpellier et le Bourgeois de Paris, sans doute chanoine de la cathédrale, donne beaucoup plus de détails sur les entrées royales que sur les entrées épiscopales. V. J. s’appuie principalement sur deux catégories de sources à conjuguer, partielles et partiales : des actes de la pratique : registres capitulaires et communaux ; et des sources judiciaires : conflits de juridiction, procès opposant deux candidats à un évêché.

V. J. nous présente dans un premier temps le squelette d’une entrée, puis tente une archéologie de ces entrées par une analyse structurale.

Le squelette d’une entrée:

Une entrée implique quelques préludes. L’élu, ou le pourvu reconnu, et le chapitre conviennent d’une date et préviennent les autres participants. Vient alors la préparation des lieux : le chœur de la cathédrale, la ville. Il n’y a pas de traces conservées d’organisation de spectacle. La veille de l’entrée, le prélat est reçu par une procession (conseil municipal, clergé) à l’extérieur de la ville et conduit jusqu’à un établissement régulier, le plus souvent bénédictin, sis extra muros : Saint-Ouen à Rouen, Saint-Victor à Paris, Saint-Sulpice à Bourges. Selon les textes, il mange et dort, ou prie pendant la nuit. Vient ensuite la cérémonie. Revêtu des habits pontificaux, l’évêque s’incline devant les reliques du monastère, offre quelque drap précieux, et prête serment de respecter les privilèges de l’établissement. Un cortège, constitué de tous les corps constitués de la cité, vient chercher l’évêque. À Paris, l’évêque sort de Saint-Victor accompagné des officiers municipaux pour rejoindre Sainte-Geneviève. La procession emmène le prélat par la porte Bordelle – ou « Saint-Marcel » – à Paris, celle du Grand-Pont à Rouen, celle de Saint-Sulpice à Bourges. À Rouen et Paris, les moines accompagnent le futur évêque jusqu’à la cathédrale tandis qu’à Bourges ils restent à l’extérieur des murs. L’évêque se rend à la cathédrale soit transporté par les vassaux qui lui ont fait hommage (Paris, Bourges), soit à pied (Rouen, où l’évêque est en outre déchaussé dans une église paroissiale avant de gagner la cathédrale). La procession qui accompagne l’évêque rencontre alors celle des chanoines. Des gestes liturgiques sont échangés. L’évêque prête serment de respecter les droits de l’Église. Alors seulement la porte de la cathédrale peut s’ouvrir. À Paris l’évêque sonne une clochette ; il est écrit que c’est en signe de possession. Tous vont à l’autel : don de draps d’or, répons, intronisation, installation dans la chaire. Messe. La cérémonie se clôt par un déjeuner, prandium solemnium (au sens de solennel ou traditionnel ?). Voilà présentée l’ossature d’un cérémonial, qui, dans les faits, se décline selon des spécificités propres à chaque diocèse.

Cette présentation d’ensemble est l’occasion pour V. J. de s’interroger, à propos de ce cérémonial sur les notions de temps, espace et acteurs. Le temps : En raison de la fréquence du choix du dimanche, V. J. s’interroge sur des liens avec le sacre de l’évêque (Cf. art. Pierre Batifol « La liturgie du sacre », 1927) : habits pontificaux, entrée sur deux jours, deux pôles : monastères/cathédrale. L’espace : le passage de la porte est toujours mentionné dans le récit. S’il n’a pas fait son entrée, les chanoines ne permettent à l’évêque de Paris d’entrer dans la ville que sous certaines conditions, et par certaines portes. Par la distinction entre l’extérieur et l’intérieur de la ville, la mémoire de l’adventus antique (Kantorowicz) saute ici aux yeux. La procession de l’entrée suit un trajet entre deux pôles religieux (monastère et cathédrale), avec des étapes à caractère religieux (églises, cimetière), et traverse deux portes, celle de la ville et celle de la cathédrale. À chacune d’elles, des acteurs différents livrent la personne de l’évêque. Ainsi, il s’agit plus d’une succession de réceptions plutôt que d’une unique entrée. Les acteurs : la foule (à l’entrée de Georges d’Amboise à Rouen, distribution d’indulgences). Les vassaux qui rendent hommage : le portage est un service dû pour un fief précis (pas de vassaux à Reims ou Rouen). Le rôle des moines met en exergue le clergé surtout masculin et surtout bénédictin. Pourquoi ? Exercice du droit de gîte (Simon de Cramaud à Reims), lieu de passage que constituent les terres du monastère (cf. P. Demouy), lieu où sont conservées les reliques des évêques fondateurs, où sont enterrés les premiers évêques. (À la mort de l’archevêque à Rouen les chanoines le rapportent aux moines : « vous nous l’avez baillé vivant ; nous vous le rendons mort »). Les chanoines quant à eux représentent l’Église locale à eux seuls (cf. Fasti Desportes pour les serments).

Le pouvoir de l’impétrant est soigneusement délimité par les serments exigés de sa personne, ce jour-là, par les moines et chanoines. Mais tous les présents sont autant de témoins du rite de possession de l’évêque. L’entrée est donc un rite performatif, où l’autorité de l’évêque est mise en place. Les chanoines peuvent être forcés à recevoir un évêque, tel Louis de Beaumont à Paris en 1472 – ils doivent alors patiemment supporter son entrée, puis son épiscopat. C’est un rite-mémoire, un mémorial à plusieurs strates. Il découle de l’adventus christianisé. De l’époque mérovingienne, il retient le rôle fondamental des moines. Des temps carolingiens, lorsque le chapitre gagne en indépendance, la place des chanoines et lorsque la féodalité s’est structurée, celle des vassaux. Mais de toutes les mentions de monuments de la Gaule antique, aucune ne se réfère à une entrée. On ne trouve pas une description complète du rituel avant les 13e et 14e siècles. Cette communication est donc aussi un appel pour le signalement de sources conservant la mémoire de ces entrées, notamment les actes devant notaires, gardant trace des serments.

Cette communication a suscité une discussion animée autour, notamment, d’H. Millet, F. Comte, V. Tabbagh, C. Barralis, D. Le Blévec, J. Madignier, P. Desportes, C. Vulliez, M. P. Subes et P. Montaubin.

 

II. Les participants français au concile de Constance, par Sophie Vallery-Radot

Le concile de Constance (1414-1418) occupe une place considérable dans l’histoire des assemblées de l’Église. Ses deux principaux objectifs : mettre un terme au Grand Schisme et mener la réforme de l’Église. Ce concile rassemblant des centaines de participants laïcs et ecclésiastiques permet le brassage, les échanges de tous ces participants. Pour faciliter son organisation et améliorer son efficacité, l’assemblée conciliaire est divisée en nations : italienne, allemande, anglaise, française et espagnole à partir de 1417. S. V.-R. s’intéresse à la nation française, un vocable comprenant les individus appartenant alors au royaume de France stricto sensu, et aux régions frontalières de Bourgogne, Lorraine, Provence, Savoie et Gascogne. L’histoire de la nation française, au sein même de l’assemblée conciliaire, est le reflet de la guerre civile qui sévit en France.

L’historiographie est considérable mais lacunaire et difficile d’accès. Il n’y a pas d’étude systématique sur les acteurs du concile hormis les principaux, Pierre d’Ailly et Jean Gerson. Il n’existe rien sur la nation française, ni sur les membres qui la composent. C’est en cela que réside l’intérêt de tenter de reconstituer la liste des participants au concile. Pour cela, nous disposons de listes contemporaines ou légèrement postérieures au concile, dispersées dans les différentes bibliothèques européennes. Dans la majorité de ces listes, le classement des participants au concile suit un ordre hiérarchique ce qui rend difficile l’identification des membres de cette nation, notamment dans le cas des procureurs, et en ce qui concerne les localisations.

S. V.-R. est finalement arrivée à identifier 285 individus quand une source (P. Glorieux, Le concile de Constance au jour le jour, Tournai, 1965) mentionne pour la seule nation française près de 400 participants dont 200 docteurs.

Cette recherche, tant sur la nation française à Constance que sur les individus qui la constituent, et sur leurs relations, attitudes et marges de manœuvre, intéresse au premier chef les membres des Fasti. C’est pourquoi, S.V.-R a préparé une liste des participants au concile pour l’équipe des Fasti en les classant par diocèse (liste envoyée sur demande).

En étudiant, à l’échelle de l’Église, l’implication d’individus que nous croisons dans les sources locales, S. V.-R. offre une problématique à la connaissance érudite. L’exercice de mise en relation de l’activité conciliaire avec les sources locales est forcément périlleux. Les membres des Fasti ont une belle occasion de prouver que la collaboration n’est pas un vain mot.

Signalez les sources et envoyez vos fiches biographiques à S. V.-R. par mail : s.vallery-radot@hotmail.fr

 

III. Les élections épiscopales devant la juridiction du concile de Bâle, par Émilie Rosenblieh

L’antagonisme entre les deux grandes traditions ecclésiologiques, conciliaire et pontificale, porté à son comble sous Eugène IV, touche, entre autres, aux désignations épiscopales. D’un coté, le concile se justifie par une tradition conciliaire ancienne, fort du 17e canon de Chalcédoine fondant sa juridiction, tandis que le pape défend la tradition de l’affirmation pontificale (causae maiores définies par Innocent III). En 1432, les Pères instaurent des tribunaux conciliaires, deux décrets de 1433 et 1436 tentent de réinstaurer la liberté de l’élection contre la volonté d’Eugène IV. L’attitude du roi de France Charles VII, protégeant le concile et négociant avec le pape, est pour le moins ambiguë.

Les sources. Aucun registre de procédure relatif aux causes épiscopales de France n’est conservé. E. R. a utilisé des sources conciliaires non judiciaires, tel le protocole de Pierre Brunet (nombreuses notations brèves et allusives sur les causes françaises), et les Gesta de Jean de Ségovie, qui couvrent le concile de Bâle jusqu’en 1442 (riches notices relatives à des procès). E. R. a également effectué des sondages dans les registres pontificaux et dans ceux du Parlement. Trouver des sources locales relatives à ce problème est plus ardu : celles de Paris n’offrent, par exemple, aucun intérêt pour Bâle.

Toutes les provisions pontificales concernant le royaume de France ne causent pas des conflits (cf Agen 1439). Mais dix-huit évêchés font recours devant le concile. Il est toujours difficile de reconstituer chacune des procédures et même de savoir si elles ont eu lieu. Cependant, sept sentences sont connues à propos d’Albi, Bayeux, Marseille, Saint-Pons, Sées, Sisteron, Tournai. En quoi la connaissance de telles causes nous disent l’attitude du roi de France vis-à-vis de la législation conciliaire ?

Eugène IV, défendant le système de la réserve générale, n’admet pas le principe des élections. Le concile de Bâle, en revanche, prétend protéger les élus. Dès août 1431, il reçoit un appel contre Jean de la Palu, nommé par le pape à l’évêché de Lausanne. L’assemblée conciliaire fonde sa position en créant deux décrets. Le premier, Sicut in construenda, s’inspire du Décret de Gratien et des Décrétales. Il s’inscrit dans la tradition de réforme contre la simonie. Le pape ne peut rien exiger en dehors du droit. Le second, du 22 mars 1436, est élaboré au cours d’une session sur la réforme in capite. Il décrète l’abolition de toute réserve générale ou spéciale. Le concile reconnaît cependant au pape le droit de déroger à ce décret sous certaines conditions. Le concile légifère sur l’élection et se réserve la connaissance des causes. Il suit deux procédures : dans le cas de la cause de l’évêché de Bayeux, les sentences sont rendues par la Rote conciliaire. Dans les autres cas, la décision revient à l’Assemblée elle-même. L’action conciliaire est généralement favorable aux élus, contrairement à la Rote romaine défendant le favori pontifical. Les élus appelants, reconnaissant l’autorité du concile de Bâle par leur simple appel, gagnent déjà un sacré avantage.

Les cas d’application de la juridiction contre l’intervention pontificale ne manquent pas. En mars 1439, sentence en faveur de R. Talon, élu de Sisteron, incorporé au concile dès 1433, et membre actif des ambassades. À Albi, encore, le concile donne droit à l’élu contre le favori pontifical. Jean de Ségovie associe cette sentence pro electo à un jugement en faveur de la réforme contre la désignation pontificale. Mais on compte également avec des sentences favorables aux provisions pontificales. Dans le cas de Sées : l’archevêque de Rouen, qui dit ignorer le décret conciliaire De electionibus, confirme Jean de Peyrusse pourvu par Eugène IV. D’après Jean de Ségovie le concile aurait donné raison, en 1438, à l’élu pontifical. Pour quelle raison le concile agit-il ainsi ? Il semble que là l’élément déterminant, soit l’intervention du roi. Ce qui semble certain, c’est que de nombreuses condamnations par contumace sanctionnent le simple fait d’ignorer le concile. Le seul fait d’être incorporé au concile pour suivre son procès est un avantage... même pour défendre un privilège pontifical. À Lausanne, Trêves, Utrecht, les sentences sont favorables aux candidats pontificaux.

Comment le concile justifie le mépris de ses propres décrets ? La question de l’application du décret De electionibus est au centre des négociations entre le concile et le pape : le pape devrait respecter le décret tandis que le concile pourrait s’en écarter pour des raisons particulières. Le concile tente d’imposer à l’Église sa souveraineté. Jean de Ségovie s’étonne du verdict favorable dans certaines affaires après la promulgation du décret De electionibus. Il emploie le terme de vexationes pour Sées et Trêves. Quel est son rapport à la juridiction conciliaire ? Il est un théologien, défend la juridiction conciliaire, qu’il assimile à la mission de paix assignée au concile par le pape.

Les décrets De electionibus sont reproduits dans le texte de la Pragmatique Sanction de 1438, in extenso pour le premier, sous une forme amendée pour le second : Sicut in construenda invitait les laïcs à ne pas faire ingérence dans les désignations, ni par des menaces, ni par les prières. Les prières sont désormais acceptées. On note, de la part du roi de France, de grandes réticences à l’égard de la juridiction conciliaire. Par l’ordonnance de Saint-Denis, en 1441, le roi rappelle que les décrets conciliaires ne peuvent être appliqués dans le royaume antérieurement à la promulgation de la Pragmatique Sanction. Et le projet de reconnaître les sentences du concile rendues avant 1438 n’aboutit sur aucune ordonnance. Ainsi, la Pragmatique Sanction est davantage conçue pour donner du poids aux Parlementaires sur les causes majeures, plutôt que pour reconnaître la juridiction conciliaire. En 1440, interdiction est faite d’invoquer toute sentence issue du concile. Le roi de France préfère traiter soit avec le Parlement soit avec le Pape. Il n’en a pas toujours été ainsi. Jean de Ségovie atteste l’existence des rapports entre le roi de France et le concile. Ainsi, le 18 mars 1435, deux lettres de Charles VII sont lues au concile, une en faveur d’un élu pontifical, l’autre en faveur d’un décret conciliaire où le roi de France tonne contre l’arbitraire pontifical.

Beaucoup de sentences du concile (Bayeux, Tournai, Saint-Pons) sont largement influencées par le roi de France. Mais il y a également des sentences contre l’avis du roi de France qui risquent de ne pas être exécutées. En effet, les sentences conciliaires n’ont d’impact que si elles sont soutenues par des forces sociales, royales notamment. À Albi, le sénéchal de Carcassonne met ses troupes au bénéfice du candidat du roi contre l’évêque élu soutenu par la cité d’Albi et le comte de Pardiac. Dans ces affaires, la personnalité du requérant et la puissance de son réseau de soutien, seraient deux facteurs décisifs. Quant au roi de France, il est très prudent vis-à-vis de la législation conciliaire, et tente de tirer parti du concile par l’exercice d’influences.

 

Une discussion animée a suivi avec J. N. Rondeau, P. Montaubin, V. Julerot et J. M. Matz sur des questions de droit et pour le signalement de sources locales.

 

IV. Informations et travail sur le cumul des bases de données : les notices des cardinaux

Quel que soit le support (CD ou mise en ligne) qui abritera la base de données résultant du cumul des informations publiées dans les 9 premiers volumes de la collection, sa réalisation sera la priorité pour l’année 2005, car les publications devraient connaître une certaine pause jusqu’en 2006. Il est encore trop tôt pour dire qui d’Auch, Autun, Avignon, Châlons-en-Champagne, Chartres, Clermont, Mâcon, Meaux, Poitiers, Riez, Sens, Strasbourg etc. sera prêt le premier : le concours est ouvert!

Le travail d’analyse et de programmation a déjà commencé avec l’aide de Stéphane Raux. On s’oriente vers une base de données relationnelle qui fournira les informations données dans chaque volume, après qu’elles aient été corrigées et mises à jour par chacun des auteurs. Pour les individus présents dans plusieurs diocèses, le lecteur pourra consulter non pas une notice synthétique mais chacune des notices éditées dans les volumes. Lorsque ces notices présenteront des problèmes de cohésion, voire des données contradictoires, il sera possible de donner des explications dans un fichier spécifique dénommé « arbitrage ». Ce cas de figure n’est pas purement hypothétique : les cardinaux, premiers concernés par le cumul des bénéfices, ont fourni l’occasion de faire des travaux pratiques.

Au commencement du programme, nous avions considéré que les cardinaux étaient des personnages bien connus, à propos desquels nous n’aurions que des informations complémentaires à donner. En fait, ce sont des personnages qu’on croit connaître et sur lesquels circulent des informations erronées. Comme leurs carrières dépassent très largement le cadre de nos enquêtes diocésaines, nous aurons recours autant qu’il sera possible à l’aide de nos collègues qui mènent, ou ont mené, sur eux des recherches spécifiques. Ainsi, pour les cardinaux de l’époque du Grand Schisme, Anne-Lise Rey-Courtel a accepté d’élaborer à notre intention des notices que nous pourrons réutiliser.

Voici quelques réflexions et consignes résultant de ce test sur les cardinaux.

  • Dans le volume sur Angers, 8,5% des individus renvoient à des individus déjà connus dans les autres volumes.
  • Dans le volume sur Mende, le chiffre est un peu inférieur puisqu’il est à 7 %.
    • Jacques Pycke, Sons, couleurs, odeurs, dans la cathédrale de Tournay au XVe siècle, coll. « Tournai Art et Histoire », 2004, 286 p. Il s’agit de l’édition et du commentaire de l’Ordinaire de la cathédrale.
    • Le Midi et le Grand Schisme d’Occident, Toulouse, 2004 (Cahiers de Fanjeaux n° 39).
    • Distribution des bons de souscription pour la thèse de Matthieu Desachy.
    • Chacun des auteurs a l’obligation de connaître et tenir compte des notices qui ont été publiées avant la sienne. S’il n’a pas rencontré lui-même les données fournies par un prédécesseur, il pourra lui faire crédit et les reprendre à son compte.
    • Contrairement à l’utilisateur de la base de données cumulées, le lecteur d’un livre ne dispose pas forcément de tous les livres de la collection. C’est pourquoi il n’est pas inutile de répéter les informations d’une notice à une autre.
    • Il est posé comme un principe qu’on donne des informations de plus en plus sûres. Si on donne une information qui est en contradiction avec celle d’une notice antérieure, ce doit être de propos délibéré, pour corriger ce que l’on considère être une erreur ou une approximation (cas des dates).
    • En vertu du principe énoncé au point précédent, une information qu’on aura omis de répéter sera considérée comme sujette à caution. Mais on ne manquera pas d’objecter qu’il ne sera pas toujours possible de reprendre toutes les informations, faute d’espace suffisant dans les champs. Dans le champ « cumul », une solution sera alors d’ajouter aux données incomplètes la mention « etc. ». Ou, de façon générale, on pourra mentionner dans le champ « biblio » : « Voir la (ou les) notice(s) Fasti antérieure(s) ». Saisir cette mention de façon à ce qu’elle soit éditée juste après les numéros correspondants du champ « Fasti ».
    • Lorsque la correction qu’on estime devoir apporter porte sur des informations pour lesquelles l’auteur précédent est a priori considéré comme plus fiable (car elles portent sur « son » diocèse), il est hautement conseillé de s’en entretenir avec lui.
    • L’auteur qui estimera avoir commis une erreur la corrigera. S’il le juge nécessaire, il pourra s’en expliquer dans le fichier « arbitrage ». Il rendra service aux autres auteurs en les avertissant de son erreur.
    • Ne pas hésiter à se concerter entre auteurs : reconnaître une erreur est un acte qui mérite la plus grande estime.

Pour commander le volume.

Contenu du volume :

  • 477 pages.
  • 881 notices prosopographiques.
  • 23 biographies d'évêques.

Ce volume comprend en outre une carte du diocèse, ainsi qu'une note sur le quartier des cathédrales, une présentation par Claire Maître de la très ancienne et très riche bibliothèque du chapître d'Autun et une étude par Brigitte Maurice-Chabard des rénovations et aménagements liturgiques dont a été l'objet la cathédrale Saint-Lazare à la fin du Moyen-Age.

 

Diocèse d'Autun : note liminaire, par Hélène Millet

La parution du douzième volume de la collection Fasti Ecclesiae Gallicanae clôt une époque et en ouvre une autre. L'équipe qui a pris ma succession pour diriger le programme a en effet superbement assuré le relais puisque le Diocèse d'Autun paraît moins d'un an après son entrée en fonctions et démontre ainsi pleinement son efficacité. Le travail de recherche effectué par Jacques Madignier témoigne en revanche des longs efforts qu'il faut fournir avant de pouvoir prétendre publier.

Le DEA que ce professeur dans l'enseignement secondaire a présenté à l'Université de Bourgogne en 1995 portait encore les traces de ses premiers travaux sur la mort, entrepris dans le sillage de Georges Duby, et finalement abandonnés pour le plus grand bénéfice de la recherche canoniale. Sur les conseils de Vincent Tabbagh, Jacques Madignier est passé du nécrologe autunois au chapitre et aux chanoines qui l'avaient composé, prenant alors pour cadre chronologique de sa thèse une longue période de quatre siècles s'achevant à la fin du XIVe siècle.

Comme chacun sait, le métier d'enseignant exige de gros investissements en énergie de la part de ceux qui l'exercent; la persévérance dont a fait preuve Jacques Madignier est donc en elle-même un tour de force, dont il se plaît à dire qu'il fut favorisé par son entrée dans le groupe des Fasti. Mais il est juste aussi de saluer la passion dont il est habité et dont nous avons été les témoins lors de divers exposés présentés aux réunions bisannuelles du groupe. Nous avons un souvenir particulièrement vif de cette séance sur la gestion de leurs vignes par les chanoines d'Autun, qui s'est achevée par une dégustation de vin du Clos des chanoines. Heureuse Bourgogne !

À l'automne 2007 enfin, Jacques Madignier est devenu docteur en histoire à l'issue d'une belle soutenance. Fort de ce succès, il s'est immédiatement lancé dans la préparation du volume d'Autun. Cela supposait en premier lieu de prolonger les recherches dans les archives du XVe siècle ainsi que l'exige le contrat chronologique de la collection. Jacques Madignier s'est acquitté de cette tâche tout en constituant sa base de données et en s'assurant de collaborations pour la rédaction des chapitres préliminaires. Les beaux vestiges du prestigieux passé d'Autun nous sont parvenus en nombre et ont retenu l'attention des chercheurs. Grâce aux contributions de Claire Maître pour la bibliothèque capitulaire, de Brigitte Maurice-Chabard pour les aménagements de la cathédrale Saint-Lazare, nous pouvons restituer les chanoines dans leur contexte patrimonial.

Parmi les membres des Fasti, Jacques Madignier a aussi bénéficié d'aides variées, que ce soit pour la collecte des informations, pour l'interprétation des sources ou pour la mise en forme des résultats. Il m'a prié d'être son interprète pour que soient publiquement remerciés ceux grâce auxquels le volume d'informations s'est accru de renseignements récoltés hors des archives autunoises, et particulièrement Janine Mathieu et Laurent Vallière pour les archives pontificales, ainsi que Pierre Desportes, Pascal Montaubin et Amandine Le Roux. Grâce à Yves Esquieu, il a pu rendre leur cohérence aux nombreuses observations archéologiques que son inlassable curiosité pour les bâtiments et les lieux l'avait poussées à rassembler et il a trouvé en Hugues Labarthe l'expert en géographie historique par qui ses cartes et ses schémas, déjà fort aboutis, sont devenus des modèles pour les futurs volumes de la collection.

Pour l'achèvement du livre, Jacques Madignier a pu compter sur les services de la nouvelle équipe mise en place pour relayer les retraitées. La fabrication de la première partie a été terminée par Giliane Thibault, secrétaire du CERHIO-Angers (UMR 6258), qui prend ainsi la succession d'Irmine Martin à qui les Fasti doivent la mise en page de tous les précédents volumes de la collection. Le maître d'oeuvre des chapitres préliminaires est désormais Jean-Michel Matz, rompu à l'art de repérer les bévues aussi bien scientifiques que rédactionnelles. Quant aux données prosopographiques, elles sont contrôlées par Vincent Tabbagh à toutes les phases de leur élaboration, tant au niveau de leur saisie que pour la qualité de leur édition. Après avoir éprouvé les vertus de patience de son directeur de thèse, Jacques Madignier a ainsi pu se frotter à son aimable rigueur et faire son profit des remarques que lui inspirent son expérience et son érudition, avec une inlassable générosité.

Avec ce douzième volume, les Fasti font leur première percée dans la province ecclésiastique de Lyon. La mosaïque destinée à couvrir toute la France commence à se dessiner. La base de données compte actuellement plus de 13 500 notices et l'arrivée de jeunes chercheurs fait espérer que les vides vont peu à peu être comblés. Sylvette Guilbert entre dans la phase des finitions pour le diocèse de Châlons-en-Champagne. Quant à la base cumulative, elle requiert encore trop d'ajustements et de relectures pour que soit précisément annoncée son ouverture au public. J'aurais aimé quitter la direction du programme avec la satisfaction d'avoir franchi ce nouveau cap. Le diocèse d'Autun aura permis à mes successeurs de prouver qu'ils sauront faire mieux et plus vite tout ce que j'avais rêvé d'accomplir. Ce sont eux qui prendront la plume pour rédiger la «note liminaire» du prochain volume à paraître.

Paris, le 3 juillet 2010, Hélène Millet, ancien directeur du programme.

 
 

Extraits du volume concernant le diocèse d'Autun

Jean I Rolin, évêque d'Autun

Johannes Rolini, n°628

(20 août 1436-†1er juillet 1483)

1 - Il était né en 1408 de Nicolas Rolin, alors avocat au Parlement et futur chancelier de Bourgogne et de sa seconde femme, Marie des Landes, fille d'un bourgeois de Paris. Il appartenait à la grande bourgeoisie de service dont le duc de Bourgogne avait fait la fortune. Son frère Guillaume, seigneur de Beauchamp, épousa Marie de Levis-Cousan. On lui connaît cinq enfants naturels, dont Pierre, protonotaire apostolique, Sébastien qui fut seigneur de Chaseul, Brion et Laisy, et Jeanne qu'il eut tous trois de Jeanne de Gouy, une demoiselle, et qu'il fit légitimer en 1464 par le duc de Bourgogne. Jean, le fils qu'il eut d'une religieuse d'Avignon, Raymonde de Roussy, fut légitimé par le roi en 1485 et devint à son tour évêque d'Autun (629). Un autre fils, Blaise, naquit d'Alexie Renier.

2 - L'administration ducale, influencée par l'italianisme à la mode auprès du duc, lui offrit la possibilité de se rendre à l'Université de Bologne. En 1428, il était inscrit sur la liste des docteurs en droit civil. De retour en France, il fréquenta l'Université de Paris où il devint bachelier et licencié en décret. Il quitta Paris pour Louvain où on découvre avec étonnement qu'il acquit de nouveau le grade de licencié en lois. C'est peut-être là qu'il prit aussi le grade de docteur en décret.

3 - Sa carrière bénéficiale commença alors qu'il était encore très jeune. Il avait à peine une dizaine d'années lorsque son père convoita déjà pour lui une prébende de l'église Saint-Quiriace de Provins. Par deux bulles fulminées le 19 juillet 1421, mais datées du ler février 1418 à Constance, Martin V lui conféra un bénéfice venant à vaquer à la nomination soit de Saint-Étienne soit de Saint-Bénigne de Dijon, alors qu'il était curé d'Étaules. C'est aussi sur l'intervention de son père qu'il devint dès 1422 chanoine de Besançon, dès 1426, chanoine de Saint-Géry de Cambrai et chanoine d'Autun. En 1427 il accéda à l'archidiaconat d'Autun à la place de Ferry de Grancey. Il n'avait alors que vingt ans. En 1430, il obtint une prébende à Langres. C'est encore grâce à son père qu'il reçut avant 1431 le titre de protonotaire apostolique. En 1431 il fut élu au siège de Chalon-sur- Saône et dans les mois qui suivirent il devint prieur de Saint-Marcel de Chalon et archidiacre de Valenciennes au diocèse de Cambrai.

4 - Il fut nommé sur le siège d'Autun le 20 août 1436 par le pape Eugène IV sur intervention du duc Philippe le Bon. La lettre de congratulation que ce dernier envoya le 25 septembre 1437 à Nicolas Rolin ne laisse aucun doute sur le rôle joué par l'influence ducale. Son entrée solennelle eut lieu le 21 janvier 1438. Il dut réclamer le pallium que le pape avait omis de lui remettre et pour justifier de ce privilège, il dut produire copies et extraits d'actes. Le pallium lui fut remis par Nicolas V en 1448.

5 - Sa présence à Autun fut finalement assez soutenue, malgré ses séjours réguliers à Beaune, Dijon, Avignon et Paris où il vécut les dernières années de sa vie. À Autun même il résidait dans une maison du cloître, mais il fréquentait plus régulièrement les domaines de Thoisy et Lucenay et les demeures épiscopales dans lesquelles il fit réaliser des nombreux travaux d'aménagement. Son souci d'une gestion modernisée du temporel épiscopal conduisit à la rédaction de terriers et à la remise en état des cartulaires. Suivant les recommandations du concile de Bâle, il encadra avec beaucoup de régularité les pratiques du clergé et des fidèles. Il semble avoir tenu assez régulièrement, de 1448 à 1483, les deux synodes annuels et il fit rédiger de nouveaux statuts synodaux (les premiers avant 1449, les seconds en 1468). Il encouragea l'organisation de méparts, c'est-à-dire de communautés organisées de prêtres d'une paroisse très unportante à Marcigny, à Paray-le-Monial en 1451, à Arnay-le-Duc en 1472. En 1459, il consentit à l'union des léproseries et hôpitaux du lieu avec le mépart de Flavigny qui avait été fondé en 1456 par Quentin Ménard, archevêque de Besançon, natif du lieu. En revanche ses visites pastorales furent peu nombreuses; les seules qu'il consentit furent des visites d'ordination de clercs qui symbolisaient davantage son autorité sur le clergé.Ses orientations politiques étaient bien plutôt relayées par le reseau de ses proches et par les archidiacres issus de son lignage. Les rapports avec les chanoines du chapitre cathédral furent relativement cordiaux. Il arbitra en leur faveur l'affaire des reliques de Lazare que la collégiale d'Avallon prétendait posséder; il se rendit même en visite à Avallon pour tenter de les récupérer. De la même façon, il défendit les intérêts du chapitre cathédral menacé de perdre le patronage de l'église Notre-Dame par l'érection dans cette église d'un collège séculier à la demande de Nicolas Rolin son père; dans ce cas précis, il n'hésita pas à dénoncer les agissements de son frère Guillaume à qui avait été confiée la collégiale ... et à qui avait été légué l'hôtel familial sis dans la ville épiscopale. Toutefois cela n'empêcha pas les chanoines, lassés des inconduites et des malversations du prélat, de le rappeler à l'ordre. Il institua dans sa cathédrale la fête de tous les saints évêques d'Autun à célébrer une fois par an, le dimanche suivant la fête de saint Denis. À la collégiale de Beaune, il fonda un office solennel de saint Lazare et celui de saint Vincent le 22 janvier. Il sut particulièrement bien s'entourer, notamment avec Ferry de Clugny (292), futur évêque de Tournai et cardinal.

6 - Jean Rolin parvint sur le siège de Chalon puis d'Autun sans véritable passage dans l'administration princière. Le fait d'appartenir à une puissante famille le dispensait peut-être d'une telle expérience. En 1437, il participa au concile de Bâle en compagnie de l'évêque de Chalon. Il faut attendre son retour de Bâle pour le voir qualifié de conseiller du duc de Bourgogne. Finalement il fréquenta peu la cour ducale et ne participa guère aux ambassades, si ce n'est à celle de 1459 qui le conduisit à Mantoue auprès du pape pour représenter Philippe le Bon dans la préparation d'une éventuelle croisade contre les Turcs. Il était un ardent défenseur de la politique ducale à tel point que la disparition de Charles le Téméraire le conduisit à préférer un temps Rome. Contrairement aux évêques promus par le roi, il était très attaché à la conception centralisée de l'Église. Son accession au cardinalat ne fit que renforcer cette tendance. En février 1444, Jean Rolin dut assurer la régale du siège de Lyon. À cet effet, il envoya une délégation de quatre vicaires qui cessa, moins de deux ans plus tard, à l'élection du nouvel archevêque Charles de Bourbon. À la fin de sa vie, par réalisme politique, il se rapprocha du roi.

7 - C'est sans doute sur la demande de Philippe le Bon que le nouveau pape Nicolas V promut, le 20 décembre 1448, Jean Rolin cardinal prêtre de San Stefano in Coelo Monte. À partir de là, s'ouvrirent pour lui de nouvelles perspectives pour une carrière bénéficiale. Dès 1449, il était fait prieur de Saint-Martin de Cambrai; en 1451, prieur d'Anzy-le-Duc (diocèse d'Autun); de 1456 à 1471, abbé de Baleme (diocèse de Saint- Claude); de 1461 à 1468, il assura le patronage de l'Hôtel-Dieu de Beaune; en 1462, il devint abbé de Saint-Martin (diocèse d'Autun); en 1469, abbé de Flavigny (diocèse d'Autun), abbé d'Oigny (diocèse de Langres); en 1474, chanoine de Beaune (diocèse d'Autun). Il fut également abbé commendataire de l'abbaye cistercienne de Bellevaux (diocèse de Besançon).

8 - Poursuivant la politique de mécénat inaugurée par son père, Jean Rolin fit étalage d'une très grande générosité alliée à un faste ignoré jusque-là à Autun. Il transforma totalement la cathédrale Saint-Lazare frappée par la foudre en 1469. Les absides romanes endommagées furent reconstruites en style gothique; sur la tour carrée du transept fut édifiée une longue pointe de pierre. L'intérieur fut remanié avec la construction d'un jubé et d'une tribune d'orgue. Il dota aussi la cathédrale d'un somptueux ensemble de livres liturgiques enluminés qui fut conservé dans le trésor du chapitre. Son mécénat ne s'arrêta pas à l'église-mère d'Autun et s'étendit à toutes les églises qu'il plaça sous sa protection. À Saint-Symphorien où il était prieur, il fit déposer les reliques du saint et de ses parents dans une nouvelle châsse; à Saint-Martin, il fit transférer le tombeau de Brunehaut de la crypte au bas-côté de la nef; pour la collégiale Notre-Dame de Beaune, il commanda une vaste tapisserie relative à la vie de la Vierge qui ne fut livrée qu'en 1500 par le chanoine Hugues Le Coq (481). Partout il multiplia les fondations de chapelles: à Saint-Lazare, il fonda en 1453 la chapelle dédiée à saint Vincent dans le collatéral ouest, la chapelle Sainte-Geneviève dans le collatéral est; à Saint-Andoche de Saulieu, il édifia la chapelle qui fait aujourd'hui office de sacristie. Pour financer ce large mécénat, il fit appel à ses biens propres, mais surtout à la fiscalité épiscopale qui multiplia les subsides, les dons gratuits et les prélèvements casuels sur le clergé. Jean Rolin fut aussi un grand amateur de livres, enthousiasmé par l'Humanisme et l'imprimerie. Lors de son installation à Paris, il apporta avec lui une partie des livres qu'il avait rassemblés dans sa demeure d'Autun. Il fut un généreux donateur de livres dont furent gratifiées de nombreuses institutions religieuses, au premier rang desquelles le chapitre cathédral d'Autun. Il se montra aussi très généreux envers deux établissements parisiens, l'abbaye Sainte- Geneviève et le couvent des Carmes de la place Maubert.

9 - Le cardinal évêque décéda d'une longue maladie. Officiellement il s'éteignit à Cravant près d'Auxerre le 1er juillet 1483. Plus vraisemblablement, il mourut à Paris. Dans ses ultimes volontés, il choisit à Autun trois lieux de sépulture: la collégiale Notre-Dame, l'abbaye Saint- Martin et la cathédrale Saint-Lazare. Son corps, ramené à Autun, fut enseveli à Saint-Lazare, à gauche du maître-autel. Un tombeau de coeur fut placé dans la chapelle Sainte-Apolline du jubé qu'il avait fait édifier. Il avait fondé un anniversaire à la collégiale de Vergy dans son diocèse. Son obit à Sainte-Geneviève de Paris était célébré le 6 mai. Il avait fait également une fondation aux Célestins de Paris pour qu'un de ses frères prie pour lui à perpétuité. Membre de la grande confrérie aux prêtres et aux bourgeois de Paris, il avait fondé dans la capitale, pour ses parents, un obit solennel à Saint-Germain-l'Auxerrois.

10 - Son portrait figure sur la Nativité peinte à la fin du XVe siècle par Jean Hey. Il y est représenté, agenouillé, tête nue, dans la pourpre cardinalice, les épaules recouvertes d'hermine.

11 - Sceau: grand sceau elliptique. Sous une décoration architectonique figurant trois niches, trois saints; à droite et à gauche, saint Nazaire et saint Celse; au centre, à cause du titre de cardinal, saint Étienne vêtu de la dalmatique et la tête surmontée des deux bosses de son martyr. Au dessus la Vierge tenant l'Enfant Jésus accostée de deux anges à genoux. En bas dans une petite niche, un évêque en costume pontifical accosté de chaque côté de l'écu des Rolin surmonté du chapeau.

LÉGENDE: JOHANNIS ROLINI CARDINALIS ET EPI(SCOPI) EDUEN(SIS)

Armoiries: elles figurent à droite du même tableau. Écu coiffé du chapeau de cardinal, écartelé aux 1 et 4 d'azur à trois clefs d'or posées en pal, aux 2 et 3 d'argent à la bande azur chargée en chef d'une pie d'argent becquée et membrée de gueules. Sa devise: Deum time.

B8546

AD Côte d'Or, B 11195 et 11196 (légitimation de ses enfants), G 147.

AD Saône-et-Loire, G 544/1 ; 2 G 52, 54, 59; 5 G 68, 1452, 1477, 1478 (fondation de messes et anniversaires).

Obituaires de la province de Sens, t. I, p. 500, 729, 848.

Ph. GAGNARE, Histoire de l'Église d'Autun, Autun, 1776, n° 76, p. 167 et ss.

Gallia christiana, t. IV, col. 419-420.

K. EUBEL, Hierarchia catholica Medii AEvi, t. II, p. 11 et 80.

Abbé BOULLEMIER, J. d'ARBAUMONT, « Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne. Notice historique sur sa famille », Revue nobiliaire, t. 3, 1865,53 p.

A. DELANNE, « Un des fils de Nicolas Rolin, chanoine de Langres », Congrès de l'association bourguignonne des sociétés savantes, Beaune, t. 9, 1932,p. 51-52.

J. RÉGNIER, Les évêques d'Autun, Autun, 1988, p. 129-136.

H. DE FONTENAY, Essai sur les sceaux et armoiries des évêques d'Autun, Angers, 1867, p. 10-11.

A. DE CHARMASSE, « Notes sur l'inventaire des livres liturgiques donnés à l'église Notre-Dame d'Autun par Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne», Mémoires de la Société éduenne, t. 33, 1909, p. 286.

Regards sur les manuscrits d'Autun (VIe-XVIIIe), publication de l'IRHT et de la ville d'Autun, 1995,p.129-145.

S. CASSAGNES-BROUQUET,« Le cardinal Rolin, un mécénat fastueux », Hommes d'Église et pouvoirs à l'époque bourguignonne (XIVe- XVe siècles), Publication du Centre européen d'études bourguignonnes, n° 38, 1998, p. 169-185.

B. MAURlCE-CHABARDL, la splendeur des Rolin. Un mécénat privé à la cour de Bourgogne, Paris, 1999.

I. GUYOT-BACHY,« L'inventaire des livres de Jean Rolin trouvés en son hôtel parisien en 1483 », La Splendeur des Rolin. Un mécénat privé à la cour de Bourgogne, Paris, 1999, p. 249-250.

V. TABBAGH, « Les évêques du royaume de France en 1438 », Gens d'Église, gens de pouvoir (France XIIIe-XVe siècles), Dijon, 2006, p. 87- 186.

J.-P. BRELAUD, Les chanoines de la collégiale Notre-Dame de Beaune au XVe siècle, mémoire de Maîtrise d'histoire, Université de Bourgogne, 1997, t. II, p. 96, n° 23l.

D. LANNAUD, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Âge, thèse de doctorat, Université de Bourgogne, 2007.

S. STELLING-MICHAUD«, La nation de Bourgogne à l'université de Bologne du XIIIe au XVe siècle », MSHDB, t. 17, 1956, p. 7-43.

F. JOUBERT,« Tel un prince en son diocèse, Jean Rolin, cardinal-évêque d'Autun », L'artiste et le clerc. Commandes artistiques des grands ecclésiastiques à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVIe siècles) , Paris, 2006 (Culture et civilisation médiévale, 36), p. 105-182.

 

Extraits du volume concernant le diocèse d'Autun

Jean II Rolin, évêque d'Autun

Johannes II Rolini, n°629

(8 juin 1500-†4 août 1501)

1 - La tradition ecclésiastique autunoise l'a longtemps prétendu fils du frère cadet du cardinal, Antoine Rolin, seigneur d'Aymeries et chambellan de Charles le Téméraire. La réalité est tout autre. Les lettres de légitimation accordées par le roi Charles VIII en 1485 témoignent de sa filiation: il était le fruit de la liaison que le cardinal Jean Rolin entretint de longues années avec Raymonde de Roussy, religieuse à Avignon.

2 - Sans doute fréquenta-t-il l'université de Paris, car en 1481, il dirigeait le collège de Navarre à Paris. Il portait le grade de docteur in utroque jure.

3 - Dans un premier temps, il mena une vie de gentilhomme introduit à la cour de Bourgogne. En 1472, il remporta le tournoi de Valenciennes organisé par Jean de Luxembourg pour la fête de la Toison d'Or. En 1473, il était mentionné comme conseiller-clerc au Parlement de Malines Installé par Charles le Téméraire. Un peu avant 1480 sa vie bascula lorsqu'il fit le choix d'une carrière ecclésiastique. Cette nouvelle orientation s'inscrivait-elle dans une logique lignagère ou était-elle la volonté de racheter la faute de ses origines? Il est difficile de le dire même si dans son testament Jean II évoquait la faute de sa conception. Dès 1481, il benéficia de la résignation de son père pour devenir prieur de Saint- Marcel de Chalon et abbé de Saint-Martin d'Autun. En 1482, il obtenait une prébende à la collégiale de Beaune et le décanat de la collégiale de Semur-en-Brionnais. En 1484, c'est sur la recommandation du nouvel évêque Antoine de Chalon qu'il accéda au décanat d'Autun. Sa vie politique passa de la fidélité à la maison de Bourgogne au ralliement à la couronne et suivit intimement sa carrière bénéficiale. À la mort du Téméraire, il resta au service de Marguerite d'York, devint maître des requêtes du duc d'Autriche et apparut au côté de Marie de Bourgogne. En juin 1481, Maximilien et Marie le désignèrent comme leur ambassadeur à Rome avec Juste, évêque de Ceuta et Claude Carondelet, doyen de Besançon. Cela lui valut d'être nommé en 1481 protonotaire apostolique. Il continua de la même façon à participer régulièrement aux États de Bourgogne (1483, 1485, 1490, 1493). En 1484, les élus de Bourgogne le désignèrent comme ambassadeur auprès du roi ce qui lui permit un rapprochement avec la couronne: il devint alors conseiller du roi puis entra au Parlement de Paris; d'abord clerc-conseiller, il gravit rapidement les échelons en devenant président aux enquêtes puis en 1496 au plus tard président de la chambre des requêtes, ce qui lui permit d'obtenir du chapitre de Notre-Dame de Paris, quoiqu'il n'en fût pas membre, une maison du cloître. En 1494, il était à Lyon, l'un des procureurs de l'archevêque André d'Espinay.

4 - Son accession au siège d'Autun ne fut pas simple. Avant de mourir, Antoine de Chalon avait assuré Olivier de Vienne (693), chanoine de Lyon, de l'obtention du siège épiscopal et le candidat pouvait se prévaloir de l'appui du pape Alexandre VI. Toutefois les chanoines, qui n'avaient en aucun cas été consultés, saisirent les encouragements du roi de France Louis XII à ne pas respecter le marché passé et décidèrent de choisir librement leur évêque. Le 8 juin 1500, ils votèrent en faveur de leur doyen Jean Rolin, dont le roi avait suggéré le nom. En compensation Olivier de Vienne se vit offrir le décanat qu'il résigna très rapidement. Sa disparition prématurée permit un arrangement rapide. Le pape par une bulle de novembre 1500 porta provision de l'évêché d'Autun, vacant par la mort d'Olivier de Vienne en faveur de Jean II Rolin.

5 - Son mandat fut de très courte durée. En 1501, il reçut le pallium des mains de l'évêque de Chalon. Les comptes du chapitre cathédral attestent qu'il occupa la même maison du cloître durant son décanat et son épiscopat.

9 - Il mourut en août 1501, sans doute le 4. Dans ses dernières volontés, il demandait à être inhumé dans la cathédrale Saint-Lazare, dans la chapelle de la Sainte-Croix, située dans le bas-côté est, qu'il avait ensuite confiée au patronage de saint Martin. Il précisait de surcroît qu'il souhaitait des funérailles modestes, appelant à la protection de Lazare, demandant la participation de six enfants d'aube et de trente et un pauvres, requérant la prière des frères Mineurs récemment installés dans la cité éduenne. Il fondait anniversaire dans les monastères de la cité, à Saint-Martin, Saint- Symphorien et Saint-Andoche.

11 - Armoiries: d'azur à trois clefs d'or mises en pal avec la devise: Tibi soli (À toi seul).

AD Côte d'Or, B 85, fol. 5v.; B 289; B 2483, fol. 217v; B 2497, fol. 16r; B 4112, fol. 47v.

AD Saône-et-Loire, H supp. 5, abbaye Saint-Martin, testament de Jean Il Rolin. 5 G 311,5 G 312, 5 G 313.

AD Nord, B 345.

AD Rhône, 10 G 1377.

AN, LL 126, p. 435.

AN, LL 126, p. 435.

Ph. GAGNAIRE, Histoire de l'Église d'Autun, Autun, 1776, n°78.

K. EUBEL, Hierarchia catholica Medii AEvi, t. II, p. 81.

Gallia christiana,t. IV, col. 421.

J.RÉGNIER, Les évêques d'Autun, Autun, 1988, p. 139-140.

J. BILLlOUD, Les États du duché de Bourgogne jusqu'en 1498, Paris, 1911, p. 188,276-278.

E. MAUGIS, Histoire du Parlement de Paris de l'avènement des Valois à la mort d'Henri IV, Paris, 1913-1916, t. III, p. 117.

J.-P. BRELAUD, Les chanoines de la collégiale Notre-Dame de Beaune au XVe siècle, mémoire de Maîtrise d'histoire, Université de Bourgogne, 1997, t. II, p. 97, n° 232.

J.-B. DE VAIVRE, « La véritable origine de Jean II Rolin, évêque d'Autun », Mémoires de la Société éduenne, nouvelle série, t. 56, fasc. 3, 1999-2000, p.353-354.

D. LANNAUD, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Âge, thèse de doctorat, Université de Bourgogne, 2007.

diocese autun

 

 

BM Le Mans ms. 188 Bréviaire fol.9v-10

 

Bibliographie Hal-SHS

Bibliographie Regesta Imperii Opac

Bibliographie IdRef

 

 

 

 

 

Activités scientifiques diverses

 

• « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clement VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », Journée d’études « Le istituzioni ecclesiastiche meridionali in una difficile congiuntura: Giovanna I d’Angiò, la crisi del Regno e lo Scisma d’Occidente », 30 avril 2014, Università degli Studi di Salerno.

• Organisation des journées « Mobilité des clercs et circulation culturelle en Europe (XIIe-XVe siècles) », Atelier du GDRE « Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux », 17-19 novembre 2011, avec une communication « La culture juridique des clercs en Anjou-Maine (XIVe-XVe siècles) ».

• Table ronde « Corpus électronique des lettres des papes des XIIIe et du XIVe siècles (CORELPA) », Rencontre d’Avignon(2), 19-20 juin 2011.

• Organisation de la Journée d’études Histoire comparée des élites ecclésiastiques en Occident (XIIe-XVe s.). Éléments de méthodologie, 14 juin 2010, Université d’Angers, en vue du GDRE« Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux ».

• « Présentation du projet Fasti Ecclesiæ Gallicanæ », Université de Szeged, 17 septembre 2007.

 

Comité éditorial de la revue Mémoire des princes angevins.

Comité scientifique de la collection « Andromeda » (Francesco D’Amato Editore), dirigée par Rosa Fiorillo et Alfredo M. Santoro, depuis 2019.

Comité scientifique de la collection « Schola Salernitana Studi e Testi » (Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Latinità e Medioevo).

Comité scientifique de la revue Schola Salernitana. Annali(Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Scienze del patrimonio culturale) depuis 2016.

Comité scientifique de TraverSCE, revue de l’École Doctorale 496 « Sociétés, Cultures, Échanges » de l’Université du Mans.

Comité scientifique du programme DeLegatOnline(Papal Delegates in Hungary in the 14th Century – online Database), Universités de Pècs, de Zagreb et de Paris I.

 

Comités scientifiques et d’organisation de colloques, outre ceux que J.-M. Matz a organisés :

Colloque « L’Europe centrale au seuil de la modernité. Mutations sociales, religieuses et culturelles. Autriche, Bohême, Hongrie et Pologne, fin du XIVe - milieu du XVIsiècle », abbaye de Fontevraud, 15-16 mai 2009.

 

 

 

Bibliographie de Jean-Michel Matz

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de master (nombre de ces travaux sont accessibles en ligne sur le site de dépôt de l’Université d’Angers)

 

Kasdan (William), Les femmes dans le Livre des Sentencesde Bernard Gui (1308-1323) : rôle et sociabilité en milieu hérétique, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Fleury (Adrien), La place des livres d’histoire dans la bibliothèque royale de Charles V, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Siao (Kévin), Marguerite d’Anjou (1430-1482) : « reine de paix », « reine guerrière », la pratique du pouvoir au féminin, mémoire de Master 1, 2015.

Maugin (Sarah), Les écoles talmudiques en Méditerranée occidentale chez Benjamin de Tudèle (1160-1173), mémoire de Master 1, 2015.

Moreno (Justine), Fabrique et paroissiens à Bourg (1449-1451), mémoire de Master 1, 2014.

James (Élise), Anne de Laval (1385-1466), une héritière au pouvoir, mémoire de Master 1, 2013.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis d’Anjou un puissant et influent mécène d’après son inventaire d’orfèvrerie et de ses joyaux de 1379-1380, mémoire de Master 1, 2012.

Tardivel (Chloé), Gertrude d’Helfta (1256-1301 ou 1302), héroïne du Héraut, Mémorial des largesses de l’amour divin (XIIIe siècle), mémoire de Master 1, 2012.

Vaudron (Gaëtan), Les désastres de la guerre de cent ans dans le Maine d’après l’étude du compte du receveur de l’évêque du Mans, mémoire de Master 1, 2010.

Freulon (Julie), Le recrutement des clercs majeurs en Anjou à la fin du XVe siècle, mémoire de Master 1, 2010.

Liger (Matthieu), Louis XI et l’Anjou, essai sur une reprise en main d’après les lettres du roi (1461-1483), mémoire de Master 1, 2010.

Guerreiro (Lucy), La noblesse en Anjou d’après les montres militaires de 1470, mémoire de Master 1, 2010.

Vallais (Pierre), Médiation et paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle d’après la chronique du franciscain Salimbene de Adam, mémoire de Master 1, 2009.

Cadot (Fabien), Les abbés de l’abbaye Saint-Serge et Saint-Bach d’Angers aux XIe-XIIe siècles, mémoire de Master 1, 2009.

Minetto (Julie), La justice ecclésiastique au XIIIe siècle en Anjou, mémoire de Master 1, 2009.

Bretaudeau (Angélique), La représentation de Marie-Madeleine dans leMystère de la Passionde Jean-Michel (Angers, 1486), mémoire de Master 1, 2009.

Juhel (Enora), Le couvent de la Baumette à Angers. Martyrologe et culte des saints (seconde moitié du XVe siècle), master Histoire et métiers des archives et des bibliothèques, 2009.

Lorin (Fabrice), Les abbés de Saint-Florent de Saumur au XIVe siècle (1309-1404), mémoire de Master 1, 2008.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des évêques du Mans XIIIe siècle (1190-1309). Étude biographique d’un corps social, mémoire de Master 1, 2008.

Bailliard (Swanny), La misogynie dans les récits de prédicateurs au XIVe siècle à travers l’étude du recueil d’exempla La Scala coeli de Jean Gobi junior, mémoire de Master 1, 2008.

Cottin (Samuel), Peurs et représentations dans le Journal d’un Bourgeois de Paris, sous le règne de Charles VI, de 1405 à 1422, mémoire de Master 1, 2008.

Renault (Élise), La littérature dans les bibliothèques privées d’ecclésiastiques en France et en Provence sous la papauté d’Avignon (1305-1378), mémoire de Master 1, 2008.

Ledoux (Justine), Les chanoines de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers à la fin du Moyen Âge d’après leurs testaments, mémoire de Master 1, 2008.

Bouchet (Aurélien), Les représentations de la luxure au XVe siècle à travers l’étude de miniatures de deux manuscrits du Livre de Bonnes Meursde Jacques Legrand, mémoire de Master 1, 2008.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge : le viol à travers les lettres de rémission (France, 1463-1473), mémoire de Master 1, 2008.

Bedel (Louis), Le rôle du clergé aux États généraux de Tours en 1484 d’après le Journal de Jean Masselin. L’exemple de Jean Masselin, mémoire de Master 1, 2007.

Bretault (Marie), La bienheureuse Colombe de Rieti (1467-1501), mémoire de Master 1, 2007.

Vasseur (Carine), L’exploitation du domaine de Thierry d’Hireçon à Bonnières (1311-1328), mémoire de Master 1, 2007.

Fremondière (Suzanne), Les femmes dans la société angevine à la fin du Moyen Âge à travers les actes de Jean Cousturier, mémoire de Master 1, 2006.

Portejoie (Charlotte), La ville musulmane et le rôle des fêtes publiques XIIe-XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Meurisse (Pauline), La noblesse et l’Église au Moyen Âge, l’exemple de la famille des seigneurs de Laval, mémoire de Master 1, 2006.

André (Christine), La bibliothèque du roi René d’Anjou au XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Lamy (Alice), La faculté de médecine d’Angers au XVe siècle, master Histoire et métiers des archives, 2006.

Leloup (Julien), Les Du Bellay, abbés de Saint-Florent de Saumur : 1404-1504 ; Index des noms de lieux et de personnes de « Formation et culture du clergé dans les territoires angevins au Moyen Âge, vers 1276- vers 1280 : actes du colloque d’Angers, 2002 (à paraître) », mémoire de maîtrise, 2005.

Audouin Thomas, Les conflits de dîmes dans le diocèse d’Angers dans la seconde moitié du XVesiècle, mémoire de maîtrise, 2005.

Loriau (Pierre), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers de 1481 à 1531, mémoire de maîtrise, 2004.

Billaud (Pierre), Les prieurés angevins de l’abbaye Saint-Florent de Saumur au XVe siècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Deguilly (Antonie), L’évolution de la bibliothèque de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers du XIau XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2004.

Goglio (Anne-Sophie), Le chapitre Saint-Jean-Baptiste d’Angers à la fin du Moyen Âge : XVe- début XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Madeleine (Cindy), La seconde maison apanagée d’Anjou de 1350 à 1434 vue par les chroniqueurs, mémoire de maîtrise, 2003.

Pesce (Frédéric), Catalogue des monuments funéraires des églises d’Angers (XIIIe siècle-début XVIe siècle), mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge : 1434-1500, mémoire de maîtrise, 2002.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou dans la seconde moitié du XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge (1434-1500), mémoire de maîtrise, 2002.

Rousseau (Aurélien), La troisième enceinte d’Angers d’après les comptes de la Cloison (1367-1447), mémoire de maîtrise, 2002.

Bonnebas (Katell), Les livres liturgiques dans la bibliothèque de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers (1297-1505), mémoire de maîtrise, 2001.

David (Sébastien), La pratique testamentaire des laïcs angevins : bien mourir à la fin du Moyen Âge : vers 1460-vers 1540, mémoire de maîtrise, 2001.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge (vers 1360-vers 1494), mémoire de maîtrise, 2001.

Merand (Anne-Claire), L’abbaye du Ronceray dans la ville d’Angers à la fin du Moyen Âge : vers 1380-1499 : affirmation d’une communauté de femmes en milieu urbain, mémoire de maîtrise, 2001 (Prix de la Société des études angevines 2001).

Péant (Nelly), Les prieurés angevins de l’abbaye St-Serge et St-Bach d’Angers : XVe- début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2001.

Prod’homme (Julien), Un notaire de la ville ou les paroisses Saint-Maurille et Saint-Michel-du-tertre vues à travers les actes de Jean Cousturier (1499-1515), mémoire de maîtrise, 2001.

Couet (Christine), Les comptes de la fabrique de Varennes de 1511 à 1542), mémoire de maîtrise, 2000.

Froger (Arnaud), La reconstruction d’une seigneurie du chapitre cathédral d’Angers : Saint-Denis d’Anjou et Chemiré-sur-Sarthe (1441-1516), mémoire de maîtrise, 2000.

Lemonnier (Frédéric), Fabrique et société à Soulaire de 1461 à 1550, mémoire de maîtrise, 2000.

Matthieu (Isabelle), La justice seigneuriale dans les campagnes angevines (fin XIVe- milieu XVIsiècle), mémoire de maîtrise, 2000 (prix de la Société des études angevines 2000).

Tixier (Céline), Montreuil-Bellay. Une petite ville frontière à la fin du Moyen Âge (milieu XIVe- fin XVe siècle), mémoire de maîtrise, 2000.

Vanbalberghe (Agnès), Attitudes de la noblesse angevine face à la mort : v. 1390-v. 1560, mémoire de maîtrise, 2000.

Guillet (Alexandra), Les chanoines et le chapitre Saint-Pierre d’Angers (1389-1526), mémoire de maîtrise, 1999.

Brochet (Maureen), Les chanoines de la cathédrale St-Maurice d’Angers, 1396-1419, mémoire de maîtrise, 1998.

Duris (Anne-Sophie), Gée à la fin du Moyen Âge : sa fabrique et ses paroissiens (1478-1571), mémoire de maîtrise, 1998.

Gasnier (Pablo), La vie paroissiale à Juigné-sur-Loire de 1413 à 1521, mémoire de maîtrise, 1998.

Gastineau (Isabelle), La collégiale Saint-Maimbeuf d’Angers au XVsiècle, mémoire de maîtrise, 1998.

Bousquet (Claire), Jean de Bourdigné, vers 1480-1547, historien de son temps, mémoire de maîtrise, 1997.

Coicaud (Jérôme), Les évêques d’Angers au XIVsiècle : 1317-1374, mémoire de maîtrise, 1997.

De Brion (Isabelle), Les chanoines de la cathédrale d’Angers de 1356 à 1394, mémoire de maîtrise, 1997.

Masselin (Fabienne), La fondation de collégiales rurales dans le diocèse d’Angers (1455-1530), mémoire de maîtrise, 1997.

Voisin-Thiberge (Marie-Gabrielle), La vie religieuse à Saumur au XVsiècle : institutions, pratiques religieuses, économie, mémoire de maîtrise, 1997.

Chaumot (Frédéric), L’Hôpital Saint-Jean-l’Évangéliste d’Angers, vers 1440-vers 1505 : typologie d’une crise hospitalière de la fin de la Guerre de Cent ans aux débuts de la « communalisation », mémoire de maîtrise, 1996.

Gazon (Christophe), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers à l’époque du roi René : 1434-1481, mémoire de maîtrise, 1996.

Meslay Sylvie, Les métiers à Angers à la fin du Moyen Age : 1279-début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 1996.

Poitevineau (Hélène), La vie religieuse des femmes laïques en Anjou : 1371-1520, mémoire de maîtrise, 1996.

Moreno (Justine), Les officiers de la Chambre des comptes d’Angers (1397-1424) : étude prosopographique d’après le premier « Journal », de l’institution, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 2, 2015.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis Ierd’Anjou, 1339-1384, d’après les sources narratives de son temps, mémoire de Master 2, 2013.

Tardivel (Chloé), La confrérie Saint-Nicolas dite « des bourgeois d’Angers » d’après son cartulaire (1519-1560), mémoire de Master 2, 2013.

Véron (Teddy), Les seigneuries angevines XIe- début du XIIIe siècle, l’exemple de Beaupréau, mémoire de Master 2, 2012.

Berson (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1540, mémoire de Master 2, 2012.

Freulon (Julie), Les clauses religieuses dans les testaments à Saumur à la fin du Moyen Âge (1400-1560), mémoire de Master 2, 2011.

Guerreiro (Lucy), Pour une histoire du ban et de l’arrière-ban en Anjou de 1468 à 1568, mémoire de Master 2, 2011.

Minetto (Julie), La paroisse comme institution de régulation sociale, à travers les statuts synodaux du nord-ouest de la France au XIIIe siècle (anciennes provinces de Sens, Tours, Rouen et Reims), mémoire de Master 2, 2010.

Cadot (Fabien), Les abbés des abbayes Saint-Aubin, Saint-Serge-et-Saint-Bach et Saint-Nicolas d’Angers (milieu du Xe siècle - fin du XIIe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Vallais (Pierre), La paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle, analyse comparée des chroniques de Salimbene de Adam et de Rolandino de Padoue, mémoire de Master 2, 2010.

Roulet (Gaultier), Les livres d’heures dans le diocèse d’Angers de 1400 à 1519, mémoire de Master 2, 2010.

Bretaudeau (Angélique), La représentation des femmes dans les Mystères de la Passion d’Arnoul Gréban et de Jean Michel (XVe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des dignitaires et chanoines du chapitre cathédral Saint-Julien du Mans au XIIIe siècle (1192-1294). Étude biographique d’un groupe canonial, mémoire de Master 2, 2009.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge l’homicide à travers les lettres de rémission (France, 1464-1473), mémoire de Master 2, 2009.

Cottin (Samuel), Peurs, espoirs et représentations sociales dans le Journald’un bourgeois de Paris, 1405-1449, mémoire de Master 2, 2009.

Juhel (Enora), Le culte des saints dans le couvent franciscain observant de la Baumette à Angers (seconde moitié du XVe siècle), mémoire de Master 2, 2008.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : 1380-1530, mémoire de DEA, 2004.

Rousseau (Aurélien), Finances publiques et société à Angers au XVe siècle (v. 1420-v. 1485), mémoire de DEA, 2003.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine au bas Moyen Âge (milieu XIVe-milieu XVs.), mémoire de DEA, 2003.

Chaumot (Frédéric), Hôtels-Dieu, aumôneries et léproseries, Anjou, Maine, Touraine (1150-1550), mémoire de DEA, 2002.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge : v. 1360-v. 1494, mémoire de DEA, 2001.

 

Directions de thèses

Roman (Marion), Discours, pratiques, représentations de la stérilité en société chrétienne (XIIe-XVe siècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Chaudet (Élodie), Femmes, pouvoirs et parenté dans la Bretagne ducale (XIVe-XVsiècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Berson Gastineau (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1522,  en codirection avec Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2020.

Moreno (Justine), La Chambre des comptes d’Angers (XIVe-XVe siècle). Histoire de l’institution et prosopographie du personnel, en codirection avec Isabelle Mathieu, Université d’Angers, 2020.

Lécuyer (Paul-Henri), Pratiques et usages de l’écrit diplomatique à l’abbaye Saint-Florent de Saumur (ca. 950-1203), Université d’Angers, 2018.

Maléth (Agnes Katalin), Les relations de Charles Ier de Hongrie avec la papauté (1301-1342), en codirection avec Sandor Csernus, Université d’Angers et Université de Szeged, 2017.

George (Michaël), Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe - début XVIe siècle) : étude d’une communauté ecclésiastique séculière, en codirection avec Patrick Corbet, Université de Lorraine, 2016.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : institutions, acteurs et pratiques, Université d’Angers, 2009.

 

Jurys de thèses

Kré (Okpobé Henriette), L’anthroponymie à León : enjeux familiaux et culturels, sous la direction de Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2019.

Beaumon (Jérôme), Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes, 2016.

Ozenne (Élodie), Les sépultures dans les établissements religieux à Paris du XIIIau XVe siècle, sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2015.

Chaigne-Legouy (Marion), Femmes au « cœur d’homme » ou pouvoir au féminin ? Les duchesses de la seconde Maison d’Anjou (1360-1481), sous la direction d’Élisabeth Crouzet-Pavan, Université de Paris IV, 2014.

Guitton (Laurent), Pouvoir et société au miroir des vices : représentations des péchés, normes et identités dans la Bretagne médiévale (XIIe-début XVIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes II, 2014.

Durnecker (Laurent), Les corps saints inhumés dans les sanctuaires du diocèse de Langres : conservation, exposition, vénération (VIe-XVIe siècle), sous la direction de Vincent Tabbagh, Université de Dijon, 2007.

Frizet (Yannick), Munificence et stratégie de Louis XI dans l’aire Provençale (1440-1483), sous la direction d’Yves Esquieu, Université d’Aix-Marseille, 2011.

Legendre (Sandrine), « Nos decanus et capitulum Ecclesie Bisuntine ». Le chapitre cathédral de Besançon : un corps social et son insertion dans l’État bourguignon (1404-1477), sous la direction de Jacky Theurot, Université de Besançon, 2011.

Le Roux (Amandine), Servir le pape, le recrutement des collecteurs pontificaux dans le royaume de France et en Provence de la papauté d’Avignon à l’aube de la Renaissance (1316-1521), sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2010.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Catherine Guyon, Hagiographie, histoire religieuse, culturelle et sociale, Université de Lorraine, 2015.

Anne Massoni, La régularité. Histoire religieuse et monastique (XIe-XVs.), Université Jean Monnet (Saint-Étienne), 2015.

Thierry Pécout, Penser l’institution, Université de Paris I, 2011.

Laure Verdon, Les enquêtes dans la Provence médiévale, Université d’Aix-Marseille I, 2007.

Marie-Madeleine de Cevins, Aux marges de la chrétienté latine. Église et société en Hongrie médiévale, Université de Lyon II, 2007.

 

Ouvrages

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves), Histoire de l’Anjou, t. 2, L’Anjou des princes,fin IXe-fin XVe siècle, Picard, Paris, 2017 (Prix Augustin Thierry 2018de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

Helvétius (Anne-Marie), Matz (Jean-Michel),Église et société au Moyen Âge (Ve-XVe siècle), Hachette supérieur, Paris, 2008, 2e éd. 2014.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

Matz (Jean-Michel), Les miracles de l’évêque Jean Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370 - v. 1560), thèse d’histoire du Moyen Âge sous la direction d’André Vauchez, Université de Paris X-Nanterre, 1993 (dactylographié).

Matz (Jean-Michel), La Vraie-Croix de Saint-Laud. Dévotion, miracles de punition et prestations de serments à la fin du Moyen Âge, mémoire de maîtrise d’histoire, sous la direction de Jean de Viguerie, Université d’Angers, juin 1984 (dactylographié).

 

Directions d’ouvrages

Hébert (Michel), Matz (Jean-Michel) dir., Journal de Jean Le Fèvre, chancelier des ducs d’Anjou et comtes de Provence (1381-1388), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2020.

Mathieu (Isabelle), Matz (Jean-Michel) dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019.

Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir.

Denéchère (Yves), Matz (Jean-Michel) dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves) dir.,René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010.

Matz (Jean-Michel), Verry (Élisabeth) dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine et Centre des monuments nationaux, Paris, 2009, réimpr. 2012.

Matz (Jean-Michel) dir., Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006) : Saint Martin et l’Anjou.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005.

Matz (Jean-Michel) dir., « Dossier : culture juridique et pratiques judiciaires en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 112-1 (2005), p. 63-169.

Coulet (Noël), Matz (Jean-Michel) dir., La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque international organisé par l’Université d’Angers, Angers-Saumur, 3-6 juin 1998, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2000.

 

La collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

Lettre des Fasti, t. 1 (2018) et t. 2 (2019).

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 20, Diocèse d’Évreux, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2020 [Jean-Michel Matz en a effectué la relecture comme directeur de la collection].

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, avec la collaboration de Philippe Masson, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2017.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, avec la collaboration de Jean-Michel Matz et al., Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2015.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Sandrine Lavaud, Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2012.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 12, Diocèse d’Autun, Jacques Madignier, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Claire Maître, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2010.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

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Matz (Jean-Michel), « Grandes manœuvres autour de la cathédrale (XIe-XIIIe siècle) », « La cathédrale, pilier de la dynastie angevine », « Les prélats du Moyen Âge » [avec Guy Jarousseau], « Les chanoines, vivre, prier, s'organiser », « Le Grand Sacre et les processions, du Moyen Âge à nos jours » [avec Guy Jarousseau et Étienne Vacquet], in La grâce d’une cathédrale, Angers, Éditions Place des Victoires, Paris, 2020, p. 43-44, 79-81, 325-330, 339-343, 389-397.

Matz (Jean-Michel), « Les orientations religieuses d’un officier angevin : Bertrand de Beauvau († 1474) », in Thierry Pécout dir., Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIIe-XVe siècle) : vers une culture politique ? Gli ufficiali e la cosa pubblica nei territori angioini (XIII-XV secolo) : verso una cultura politica ? [en ligne], Publications de l’École française de Rome, Rome, 2020, p. 503-526.

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Matz (Jean-Michel), Mathieu (Isabelle), Pécout (Thierry)» Introduction », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 1-7.

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Bourel de La Roncière (Charles-Marie), Matz (Jean-Michel), « Le mouvement confraternel », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 243-258.

Matz (Jean-Michel), « La “bibliothèque” de René d’Anjou : un instrument de gouvernement ? », in Jean-Michel Matz, Noël-Yves Tonnerre dir., René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011, p. 339-354.

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De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel), « Introduction », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 1-7.

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Préfaces

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018, p. VII-IX.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, Brepols, Turnhout, 2017, p. VII-X.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, Brepols, Turnhout, 2015, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, Brepols, Turnhout, 2012, p. VII-VIII.

Juhel (Enora), Le culte des saints à la Baumette à la fin du Moyen Âge, Société des Études Angevines, Angers, 2011, p. 7-11.

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Comptes rendus

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