Jacques Madignier, « Les Fasti Ecclesiae gallicanae au service de l'histoire de la Bourgogne médiévale », dans Annales de Bourgogne, t. 91-1, n° 360, 2019, p. 39-82.
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Réunions de l'équipe des Fasti
L'équipe des Fasti se réunit annuellement en mars. Le bilan des travaux communs et la présentation des volumes à paraître sont suivis d'une journée d’étude sur un thème spécifique. Jusqu'en 2019, la réunion se tenait à Paris où elle était gracieusement accueillie par les Archives Nationales (salle d’Albâtre, accès par le CARAN). Désormais la réunion se tient au campus Condorcet (Aubervilliers). Pour tout renseignement, contacter la responsable des journées.
La prochaine journée aura lieu le vendredi 29 mars 2024 au Campus Condorcet, à partir de 9h30.
Pour contacter les Fasti :
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Groupes de recherches proches ou associés
Fasti Ecclesiae Portugaliae. Prosopografia do clero catedralício português (1071-1325)
Fasti Ecclesiae Hungaricae
Contenu du volume :
- 253 pages.
- 475 notices prosopographiques.
- 25 biographies d'évêques.
Dans le volume consacré à Rodez, on trouvera une carte du diocèse, une notice sur les bibliothèques canoniales et les livres conservés à la cathédrale, une notice sur les stalles et une étude sur le quartier canonial comportant un plan fondé sur le livre d’estimes de 1449. « (...) ce volume apporte une précieuse contribution à la prosopographie rouergate du second Moyen Âge. » (Jean-Loup Lemaitre dans Revue d'histoire de l'église de France, tome 89, n° 223, juillet-décembre 2003, p. 439-442).
- Note liminaire, par Hélène Millet, directeur du programme
- Extrait du volume : "Les vicaires, auxiliaires de l'évêque", pages 60-61.
Diocèse de Rodez : note liminaire, par Hélène Millet
Depuis le 1er janvier 2002, les Fasti Ecclesiae Gallicanae ont franchi une nouvelle étape administrative. Connus du CNRS comme un programme du Groupement de recherche GERSON (GDR 1132), les Fasti pouvaient redouter les effets néfastes de la dissolution de ce GDR, atteint par la limite d’âge légale, après huit années de bons et loyaux services. Mais nos autorités de tutelle – la Commission 32 de la Recherche scientifique et la Direction du département des Sciences humaines et sociales – ont reconnu les bienfaits d’un organisme spécifique aux travaux d’histoire religieuse et ont autorisé la formation d’un nouveau GDR. Dénommée SALVÉ (Sources, Acteurs et Lieux de la Vie religieuse à l’époque médiévale), cette fédération de projets impliquant la collaboration de douze établissements d’enseignement supérieur ou de recherche est à la fois placée sous le signe de la continuité et riche de potentialités. Sur ses sept programmes, deux ont été lancés à l’occasion de sa création, et cinq proviennent de GERSON, non sans avoir subi des transformations, au moins pour trois d’entre eux.
Les Fasti Ecclesiae Gallicanae sont l’un des deux projets qui continuent sur leur lancée. En pleine phase de production, notre programme a plus besoin de suivi que de rénovation ! Les cadres dans lesquels s’effectuent les recherches, les objectifs à atteindre et les modalités de la collaboration entre chercheurs sont désormais bien établis. L’attente du public porte sur la parution de nouveaux volumes. En revanche, les procédures informatiques sur lesquelles reposent la fabrication des bases de données et la production des livres de la collection ont besoin d’être révisées. Pour ce faire, comme tant d’autres équipes de recherche en Sciences humaines, nous souffrons cruellement du manque d’informaticiens attachés à nos organismes, auprès de qui travailler dans la longue durée. Autant il est facile de trouver un financement pour l’achat d’une machine, autant la course d’obstacles est épuisante pour mettre en place une application, y intégrer les nécessaires mises à jour et débloquer les « plantages » ! Or voici maintenant six ans que la chaîne de traitements auxquels sont soumises nos bases de données a été mise au point. Et six ans, c’est un siècle dans le monde de l’informatique ! Les logiciels qui nous étaient familiers ont vieilli plus vite que nous. Un sérieux lifting s’impose… que les collaborateurs espèrent et redoutent à la fois. Nous espérons qu’il rendra moins acrobatique la phase finale d’édition. Le lecteur quant à lui ne devrait même pas avoir conscience du changement : l’informatique est à la fois ancillaire et tyrannique.
Les adeptes d’Internet ont dû remarquer que notre site s’était assoupi. Pourtant, un dialogue a commencé à s’amorcer entre les lecteurs et les collaborateurs par ce canal. Mais l’IRHT qui nous héberge gracieusement a, tout comme nous, essuyé quantité de difficultés ; sans accès au site, nous étions dans l’impossibilité de le mettre à jour. Il devrait rouvrir prochainement, après refonte, mais au prix d’un changement d’adresse.
Matthieu Desachy a commencé à travailler sur les chanoines de Rodez lorsqu’il était élève à l’École des chartes. Pour sa thèse, il avait déjà fabriqué une base de données, sans même avoir pu disposer d’un tirage sur papier présentant ses notices de manière satisfaisante : les procédures d’édition dont nous nous plaignons aujourd’hui n’existaient pas encore. Il a utilisé les années qui le séparent de ces temps héroïques à continuer d’explorer un fonds d’archives capitulaires quasi inépuisable. Si certains ont à déplorer les pertes et les destructions, lui a dû gérer l’abondance. Ses notices comportent donc des détails sur l’accès au chapitre qu’on serait bien en peine de fournir pour d’autres diocèses, notamment, en bien des cas, la date de prise de possession de la prébende. Il a également souvent pu préciser la stalle assignée à chacun, et il aurait pu établir des tableaux de présence au chœur à partir des pointes…
Après Agen, Rodez contribue donc à tirer les Fasti vers le Midi. Et comme Matthieu Desachy est un fervent praticien de la langue d’oc, il s’est attaché à nous livrer les noms de ses chanoines avec les originalités de la graphie locale. Lorsque le moment sera venu de verser au pot commun du CD-Rom la base de données ruthénoise, il conviendra de faire se retrouver les Cardaillac avec les Cardalhac et les Plainechassagne avec les Planecassanhe. Voici encore un chantier à faire progresser. En attendant, les numéros d’identification assignés à chacun suffiront à lever toute ambiguïté.
Orléans, le 7 novembre 2002, Hélène Millet, directeur du programme.
Erratum:
Sur le rabat de couverture du volume d’Agen, deux coquilles se sont glissées:
- L’une est facile à corriger : la structure des notices épiscopales comporte deux numéros 8.
- L’autre est une erreur de code (heureusement non utilisé dans le cours du volume sur Agen) : Besançon est abrégé en BS et non pas en BE. La même erreur se retrouve à la page 129.
Extrait du volume concernant le diocèse de Rodez
Les vicaires, auxiliaires de l'évêque (pages 60-61)
Vicaires
82d1-47cac40e0cf5" height="925" src="/sites/default/files/inline-images/vicaires_0.jpg" width="416" />Vicaires administrateurs
(...)
Activités scientifiques diverses
• Société nationale des antiquaires de France : correspondant national pour le département de Paris, 1982 ; membre résidant, 2009.
• Directeur du Centre d’études champenoises, Université de Reims Champagne-Ardenne, 1997.
Bibliographie
Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de DEA
Léon (Christophe), Aspects d’un office du chapitre de Notre-Dame de Paris : les chanceliers de l’Université de Paris du milieu du XIIe au XVe siècle, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.
Ntsiantou (Richard), La discipline ecclésiastique à travers les conciles mérovingiens et wisigothiques des VIe-VIIe siècles, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Thevenin (Erik), Lèpre, lépreux et léproseries dans le diocèse de Reims au Moyen Âge, mémoire de DEA en codirection avec Patrick Demouy, François-Olivier Touati, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996 [?].
Noizet (Anne), Mineurs, criminalité et rémission dans la société médiévale aux XIVe et XVe siècles : une approche de deux “âges de la vie”, l’enfance et la jeunesse d’après les lettres de rémission, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.
Debruille (Claire), L’écriture de l’histoire : les Chroniques et Annales de France de Nicole Gilles (1525), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Dussart (Anne), Les femmes dans l’entourage de Philippe VI de Valois (1328-1350), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Legenvre (Angélique), Les Compagnies d’Aventure en Picardie pendant la guerre de Cent ans : seconde moitié du XIVe- première moitié du XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Merieux-Piccottin (Antonin), Justice ecclésiastique et société à Troyes : d’après un registre de l’officialité épiscopale 1423-1475, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Ounfana (Marie-Laurence), Violence et monde estudiantin à Orléans à travers les lettres de rémission (deuxième moitié du XVIe siècle),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Roméro (Sophie), Le Nil à travers les récits de voyageurs et pèlerins : IXe-XVe siècles, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Thomas (Sébastien), La justice rémoise au XVe siècle, miroir d’une société : d’après un registre du bailliage de Reims (1432-1465), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Bouchereau Demaineville (Karine), Violence et chevalerie dans les chansons de geste des XIIe et XIIIe siècles : Raoul de Cambrai et la geste des Lorrains, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.
Guillard (Alexandra), La châtellenie de Sept-Saulx au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.
Mangeot (Julie), La conception de la sainteté épiscopale chez Grégoire de Tours, 538-594,mémoire de maîtrise en codirection avec Patrick Demouy, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.
Mérat (Sébastien), Troyes pendant la guerre de Cent Ans d’après les archives du Conseil de ville (1429-1433), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.
Mouchet (Stéphanie), Les femmes dans l’entourage de Saint Louis, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.
Ramillon (Aline), Les femmes dans l’entourage de Philippe le Bel, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.
Chossenot (Sophie), Peuplement et occupation du sol dans le doyenné de Bussy-le-Château du Veau XVe siècle,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.
Forget (Émile), Philippe Auguste, les femmes et le pouvoir,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.
Guyot (Laurent), La féodalité dans le comté de Rethel (Xe-XIIe siècles),mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.
Neyraud (Anabelle), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés du Châtelet-sur-retourne et d’Attigny des origines au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.
Petitqueux (Céline), Recherche sur l’expression de l’identité bourguignonne à travers trois chroniqueurs : Georges Chastellain, Jean Molinet, Olivier de La Marche, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.
Sartelet (Karine), Liturgie et sainteté à l’abbaye bénédictine de Saint-Thierry d’après quatre de ses bréviaires du XIIe et XIIIe siècles,mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.
Tamberi (Séverine), Les villes champenoises et leurs relations avec la monarchie des Valois de 1420 (1422) à 1498 à travers les relations épistolaires et les cérémonies du pouvoir, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.
Bergantz (Christian), Loup de Ferrières : un abbé du IXe siècle à travers sa correspondance, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.
Compant (Karine), Justice et société à Reims à la fin du XIVe, d’après un registre de bailliage : 1394-1399, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.
De Gostowski (Grégory), La féodalité dans le comté de Porcien : Xe-XIIIe siècles, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.
Gauthrot (Virgile), Les ordres militaires en Champagne (XIIe-XIVe siècles),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.
Laluc (Frédéric), Les églises romanes de la vallée de l’Ardre XIe-XIIIe siècles (Les doyennés de Fismes et de Ville-en-Tardenois), mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.
Mayeur (Cathy), Les écoles de Troyes du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.
Milly (Xavier), Recherches sur l’habitat seigneurial dans le pays sedanais : Xe-XVIe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.
Deglise (Sophie), Étude d’un traité de toxicologie du début du XIVe siècle : le “Tractatus de Venenis” de Pierre d’Abano, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.
Desbrosse (Vincent), Peuplement et occupation du sol dans trois cantons de la Brie champenoise des origines au XVe siècle (cantons d’Esternay, de Montmirail et de Sézanne), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.
Miguel (Sandra), Le rôle des abbayes dans le peuplement des campagnes en Brie des étangs et dans les marais de Saint-Gond du VIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.
Regnier (Benoît), Les Mémoires de Jehan Foulquart, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.
Schwiegelhofer (Samuel), Étude de deux abrégés de chroniques françaises de la fin du XVe siècle : “Les chroniques abrégées des rois de France” et “Les chroniques de France abrégées”, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.
Donot (Véronique), Le temporel de l’abbaye de Saint-Denis de Reims (1067-1227), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.
Hugonnier (Louis), Habitats désertés en Haute-Marne : Inventaire des villages et hameaux du Xeau XVIIIe siècle. Synthèse, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.
Monchot (Stéphanie), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés de Justine et de Saint-Germainmont, Ve-XVe siècles,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.
Paquet (Marie-Agnès), L’empoisonnement dans les premiers siècles du califat ‘abbassîde (745-943), aspects sociologique, médical, politique et juridique d’un meurtre particulier perçus à travers les récits de chroniqueurs et géographes de l’Islam classique, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.
Bécard (Magali), Société et mentalité d’après la correspondance d’Yves de Chartres, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1995.
Directions de thèses
Lamauvinière (Abel), De la cité comtale à la cité de Dieu : histoire et topographie des institutions religieuses à Troyes aux XIIe-XIIIe siècles, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2004.
Doyen (Bénédicte), Structuration d’un paysage : l’occupation du sol en Thiérache du XIe au XVIe siècle, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.
Hany-Langespé (Nicole), Le trésor et les reliques majeures de la cathédrale de Troyes : de la quatrième croisade à nos jours, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.
Racinet (Sabine), Peuplement et christianisation dans la partie occidentale de la province ecclésiastique de Reims, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.
Jurys de thèses
Beaulande-Barraud (Véronique), Excommunication et pratiques sociales dans la province ecclésiastique de Reims, du IVe concile de Latran au concile de Trente, sous la direction de Claude Gauvard, Université de Reims, 2000.
Demouy (Patrick), Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles (995-1210), sous la direction de Michel Bur, Université de Nancy II, 2000.
Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Forme et réforme : le grégorianisme du Moyen Âge latin : essai d’interprétation du phénomène de la prose rimée aux XIeet XIIe siècles, sous la direction d’Alain Michel, Université de Paris IV, 1995.
Jurys d’Habilitation à diriger les recherches
Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Réseaux de transmission des textes et moyens de la communication écrite et orale (mémoire inédit : Le Liber artis omnigenum dictaminum de Bernard de Bologne et sa transmission. Destins croisés de l’ars dictandi et de l’ars versificatoria au XIIe siècle), sous la direction de François Dolbeau, ÉPHE – 4e section, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, 2007.
Ouvrages
Henwood (Annie), Michaud-Fréjaville (Françoise), Vulliez (Charles), 700 ans d’université à Orléans, Orléans, Conseil général du Loiret, 2006.
Vulliez (Charles), Des écoles de l’Orléanais à l’université d’Orléans (10e début 14e siècle), thèse d’État sous la direction de Pierre Riché, Paris Nanterre la Défense, 1994, 4 vol.
Direction d’ouvrages
Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir., Vivre au village en Champagne à travers les siècles, Reims, Publication du centre d’études champenoises, 2000.
Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir.,Compter les Champenois, Reims, Presses universitaires de Reims, 1998.
Articles et chapitres d’ouvrages
Vulliez (Charles), « Ars dictaminis “ligérienne” et chirographes », in Laurent Morelle, Chantal Senséby dir., Une mémoire partagée. Recherches sur les chirographes en milieu ecclésiastique (France et Lotharingie, Xe-mil. XIIIe siècle), Genève, Droz, 2019 (Hautes Études médiévales et modernes 114), p. 29-42.
Vulliez (Charles), « “Réseau de sainteté” et réseau cultuel d’une abbaye ligérienne, Saint-Mesmin de Micy, au Moyen Âge », in L’écrit monastique dans l’espace ligérien, 2018, p. 255-269.
Vulliez (Charles), « Autour de Jean de Meun, esquisse de bilan des données prosopographiques », in Jean-Patrice Boudet, Silvère Menegaldo, Philippe Haugeard, François Ploton-Nicollet dir., Jean de Meun et la culture médiévale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 23-46.
Vulliez (Charles), « Entre théorie et pratique de l’écrit : les maîtres en dictamen français des années centrales duXIIIe siècle et le traitement de la carta », in Pierre Chastang, Patrick Henriet, Max Soussen dir., Figures de l’autorité médiévale. Mélanges offerts à Michel Zimmermann, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2016, p. 153-167.
Vulliez (Charles), « De la théorie à la pratique. Les recueils de lettres rattachés au nom de Bernard de Meung », in Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk dir., Le dictamen dans tous ses états ? Perspectives de recherche sur la théorie et la pratique de l’ars dictaminis (XIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols, 2015, p. 145-160.
Vulliez (Charles), « Un grand dignitaire ecclésiastique de province au XVe siècle et ses livres : Jean II de Vailly, doyen de l’église cathédrale d’Orléans († 1475) », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2010, 2015, p. 101-114.
Vulliez (Charles), « Pierre de Mornay, évêque d’Orléans (1288-1296) : esquisse de regeste d’un épiscopat partagé entre le service de l’Église et celui de l’État », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippte Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne : actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par SAS et l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet,Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 485), 2014, p. 55-71.
Vulliez (Charles), « Un érudit Feuillant de Micy-Saint-Mesmin, correspondant de François Duchesne et secrétaire d’Alexandre Petau (?) : Jean de Saint Martin », in Jacques Elfassi, Cécile Lanéry, Anne-Marie Turkan-Verkerk, Amicorum Societas. Mélanges offerts à François Dolbeau pour son 65e anniversaire, Florence, Sismel (Millennio medievale 96), 2013, p. 895-916.
Vulliez (Charles), « Le catalogue des manuscrits médiévaux de la Bibliothèque municipale d’Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 21, 168 (2013), p. 125-126.
Vulliez (Charles), « L’évêque de Paris Étienne Tempier (1268-1279) et son entourage ecclésiastique », in Cédric Giraud, Notre-Dame de Paris 1163-2013. Actes du colloque scientifique tenu au collège des Bernardins, à Paris, du 12 au 15 décembre 2012, Turnhout, Brepols, 2013, p. 217-234.
Vulliez (Charles), « Un “rhéteur médiéval” et son enseignement “parisien” : Pons le Provençal », in Jacques Verger, Olga Weijers, Les débuts de l’enseignement universitaire à Paris (1200-1245 environ), Turnhout, Brepols (Studia Artistarum. Études sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales 38), 2013, p. 351-358.
Vulliez (Charles), « Les Miracula sancti Maximini de Létald de Micy : prolégomènes à une nouvelle édition », in Magali Coumert, Marie-Céline Isaïa, Klaus Krönert, Sumi Shimahara dir.,Rerum gestarum scriptor. Histoire et historiographie au Moyen Âge. Mélanges Michel Sot, Paris, PUPS, 2012 (Cultures et civilisations médiévales), p. 623-636.
Vulliez (Charles), « Maîtres, étudiants et chanoines orléanais au temps du Grand Schisme d’Occident : l’apport des rôles de suppliques de l’université d’Orléans (1378-1403) », in La construction de la mémoire : de l’hommage posthume à la prosopographie. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques. « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, 2009, Paris, Éditions du CTHS, 2011, p. 39-54 (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques 134-5).
Vulliez (Charles), « Maîtres pour l’éternité. Étude biographique et iconographique à partir de quelques pierres tombales de maîtres enseignants du XIIIeau XVe siècle en France », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2004-2005, 2011, p. 191-193.
Vulliez (Charles), « Réquisition » notariale et usage de l’acte notarié à l’université d’Orléans : Autour d’un corpus documentaire (XIVe-XVIe siècles », in Cahiers de recherches médiévales et humanistes, t. 22 (2011), p. 419-429.
Vulliez (Charles), « Les notaires de l’université d’Orléans (XIVe siècle - premier tiers du XIVe siècle) : des officiarii spécifiques ? », in Mathieu Arnoux, Olivier Guyotjeannin dir., Tabellions et tabellionages de la France médiévale et moderne, Paris, École nationale des chartes, 2011, p. 305-324.
Vulliez (Charles), « Un hommage aux anciens maîtres de l’Université d’Orléans au milieu du XVIe siècle : la Monodie du scribe Claude Marchant », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 165 (2011) p. 67-86.
Vulliez (Charles), « La charte de coutumes de Lorris-en-Gâtinais », in Bulletin. Groupe d’Étude des Monuments et Œuvres d’Art de l’Oise et du Beauvais, t. 139 (2009), p. 13-19.
Vulliez (Charles), « Autour de quelques diplômes de l’université d’Orléans au Moyen Âge et dans ses prolongements : la "diplomatique" des diplômes universitaires », in Corinne Péneau dir., Itinéraires du savoir de l’Italie à la Scandinavie (Xe-XVIe siècle). Études offertes à ÉlisabethMornet, Paris, Édition de la Sorbonne, 2009, p. 255-278.
Vulliez (Charles), « Autour du testament d’un ancien universitaire parisien devenu évêque d’Orléans, Bertaud de Saint-Denis, † 1307 », in Jean-Marie Martin, Bernadette Martin-Hisard, Agostino Paravicini Bagliani, Vaticana et medievalia.Études en l’honneur de Louis Duval-Arnould, Florence, SISMEL, Edizioni del Galluzzo (Millennio medievale 71), 2008, p. 488-504.
Vulliez (Charles), « Des concurrents sérieux aux hagiographes fleurisiens : culte des saints et productions hagiographiques à l’abbaye de Saint-Mesmin-de-Micy (fin Xe- début XIe siècle) », in Annie Dufour, Gillette Labory dir., Abbon, un abbé de l’an mil, Turnhout, Brepols, 2008 (Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge 6), p. 369-388.
Vulliez (Charles), Michaud-Fréjaville (Françoise), « Un rôle inédit d'étudiants et d’officiariide l’université d’Orléans imposés à la taille en 1411 », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 18, fasc. 150 (2006), p. 33-43.
Vulliez (Charles), « Un formulaire d’officialité Orléanais inconnu du début du XIIIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,2001, 2006, p. 82-88.
Vulliez (Charles), « “Tu es magister in eternum” : la représentation magistrale au Moyen Âge à travers quelques pierres tombales de “maîtres-enseignants” parisiens des XIVe et XVe siècles », in Frédéric Gugelot, Bruno Maes dir., Passion de la découverte, culture de l’échange. Mélanges offerts àNicole Moine et Claire Prévotat, éditions Dominique Guéniot, Langres, 2006,p. 187-206.
Vulliez (Charles), « Les bulles “constitutives” de l’université d’Orléans du pape Clément V (27 janvier 1306) : un événement ? », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 18, 150 (2006), p. 5-32.
Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais et leur place dans la société (milieu XIIIe-début XVIe siècle », in Les universités en Europe du XIIIe siècle à nos jours. Espaces, modèles et fonctions, actes du colloque international d’Orléans, 16 et 17 octobre 2003,Paris, Éditions de la Sorbonne, 2005, p. 19-38.
Vulliez (Charles), « L’œuvre d’un pionnier du culte de saint Yves à Orléans : la Vita attribuée à Pierre de Dinteville », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2000, 2004, p. 96-105.
Vulliez (Charles), « Grands universitaires bretons dévots de saint Yves à Paris aux XIVe et XVe siècles », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 39-51.
Vulliez (Charles), « Un maître orléanais du XIVe siècle : Pierre de Dinteville et les origines du culte de Saint Yves à Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 17, fasc. 140 (2003-2004), p. 15-34.
Vulliez (Charles), « Calendriers universitaires et particularismes “nationaux” ? : l’exemple de l’université médiévale d’Orléans », in Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot et al. dir., Religion et mentalités au Moyen Âge : mélanges en l’honneur d’Hervé Martin, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 483-497.
Vulliez (Charles), « L’“ars dictaminis” et sa place dans la “préhistoire” médiévale de la requête écrite », in Hélène Millet dir., Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 89-102.
Vulliez (Charles), « Un rotulus original de la nation picarde de l’université de Paris au temps du pape Jean XXIII »,Hélène Millet dir.,Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 165-173.
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Vulliez (Charles), s. v.« Fleury-sur-Loire », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 1, p. 604-605 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 553).
Vulliez (Charles), s. v.« Orléans », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 2, p. 1118-1119 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 2 p. 1055-1056).
Vulliez (Charles), « Deux inventaires de la nation picarde de l’université de Paris du début du XVIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1999, 2002, p. 81-90.
Vulliez (Charles), « Un témoin inconnu de l’enseignement parisien (?) de Nicolas de Sicile à l’époque de Philippe le Bel », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1998, 2002, p. 195-200.
Vulliez (Charles), « Autour d’un rotulus adressé par l’Université de Paris à Benoît XII (1335) : le rôle des maîtresès arts de la nation picarde », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 114-1 (2002), p. 359-369.
Vulliez (Charles), « L’ars dictaminis, survivances et déclin, dans la moitié nord de l’espace français dans le Moyen Âge tardif (mil. XIIIe- mil. XVe siècles) », in Rhetorica, t. 19 (2001), p. 141-153.
Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais (doctores) au service de l’Université, de l’Église et des pouvoirs séculiers au temps de Charles VI », in Françoise Autrand, Claude Gauvard, Jean-Marie Moeglin dir., Saint-Denis et la royauté. Études offertes à Bernard Guenée, Paris, Publications de la Sorbonne (Histoire ancienne et médiévale 59), 1999, p. 77-90.
Vulliez (Charles), Goullet (Monique), « Étude littéraire de la correspondance », in Michel Parisse dir., La correspondance d’un évêque carolingien, Frothaire de Toul (ca. 813-847), Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, p. 41-55.
Vulliez (Charles),« L’abbaye de Micy-Saint-Mesmin et Clovis dans la tradition et l’histoire », in Michel Rouche dir., Clovis, histoire et mémoire, t. 2, Le baptême de Clovis. Son écho à travers les siècles, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 1997, p. 129-146.
Vulliez (Charles), « Textes statutaires et autres sources institutionnelles émanés de la Faculté des Arts de Paris : esquisse d’un bilan », dans Olga Wejers, Louis Holtz dir., L’enseignement des disciplines à la Faculté des Arts (Paris et Oxford, XIIIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols (Studia artistarum 4), 1997, p. 71-82.
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Vulliez (Charles), « Lettres et société au temps de la Renaissance du XIIe siècle », in Daniel-Odon Hurel dir., Correspondance et sociabilité,Rouen, Publications de l’Université 201-1), 1994, p. 35-50.
Vulliez (Charles), « L’enseignement de l’art d’écrire, le dictamen, aux XIIe et XIIIe siècles à l’Université d’Orléans (résumé) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 13, 109 (1993-1995), p. 76-77.
Verger (Jacques), Vulliez (Charles), « Cartulaires universitaires français », in Olivier Guyotjeannin, Laurent Morelle, Michelle Parisse dir., Les cartulaires, Paris, École nationale des chartes (Mémoires et documents 39), 1993, p. 423-449.
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Vulliez (Charles), « Un témoin de l’« ars dictaminis » français du XIIIe siècle, le manuscrit Additional 18382 de la British Library », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,1990, 1992, p. 218-231.
Vulliez (Charles), « Un texte fondateur de l’Université de Paris au Moyen Âge : la bulle Parens scientiarum du pape Grégoire IX (13 avril 1231) », in Études d’histoire de l’éducation, Les cahiers de l’ISP, t. 20 (1992), p. 50-72.
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Vulliez (Charles), s. v. « Étienne d’Orléans », in Geneviève Hasenohr, Michel Zink dir., Dictionnaire des lettres françaises Paris, Livre de Poche, 1992, p. 424-425.
Vulliez (Charles), « Études sur la correspondance et la carrière d’Étienne d’Orléans dit de Tournai († 1203) », in Jean Longère dir., L’abbaye parisienne de Saint-Victor au Moyen Âge, Paris, Turnhout, Brepols, 1991, p. 195-231.
Vulliez, Charles, « Le vocabulaire des écoles urbaines des XIIeet XIIIe siècles à travers les summae dictaminis », in Olga Weijers dir., Vocabulaire des écoles et des méthodes d’enseignement au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 1991,p. 86-101.
Vulliez (Charles), « L’apprentissage de la rédaction des documents diplomatiques à travers l’ars dictaminis français (et spécialement ligérien) du XIIe siècle », in Cancelleria e cultura nel Medio Evo : communicazioni presentate nelle giornate di studio della commissione, Stoccarda, 29-30 agosto 1985, XVI Congresso internazionale di scienze storiche / CISH-Commission internationale de diplomatique, Città del Vaticano, Archivio segreto Vaticano, 1990,p. 76-95.
Vulliez (Charles), « Les centres de culture de l’Orléanais. Fleury, Micy-Saint-Mesmin, Orléans et leur rayonnement aux alentours de l’an Mil », in Dominique Iogna-Prat, Jean-Charles Picard dir., Religion et culture autour de l’an Mil. Royaume capétien et Lotharingie, Paris, Picard, 1990 p. 125-134.
Vulliez (Charles), « Orléans, saint Gilles, et la légende du pardon de Charlemagne : présentation d’un dossier », in Michel Sot dir., Haut Moyen Âge : Culture, éducation et société. Études offertes à Pierre Riché, La Garenne-Colombes, Publidix-Éditions européennes-Érasme, 1990, p. 575-589.
Vulliez (Charles), « Aspects de la vie intellectuelle en Orléans sous les premiers Capétiens (1987-1989) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 10, fasc. 80 (1988), p. 52-57.
Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Naissance de l’université », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 17-50.
Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Enseignement et culture universitaires (jusque vers 1350) », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 51-75
Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Universités et société en France à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 77-108.
Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Crise et mutations des universités françaises à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 109-137.
Vulliez (Charles), « Étudiants, population et autorités à Orléans pendant le premier siècle de l’École de droit (1235-1320) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 9, fasc. 72 (1985-1986), p. 58-62.
Vulliez (Charles), « L’évêque au miroir de l’Ars dictaminis. L’exemple de la Maior compilatio de Bernard de Meung », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 70, fasc. 185 (1984), p. 277-304.
Vulliez (Charles), « Pouvoir royal, université et pouvoir municipal à Orléans dans les “années 80” du XIVe siècle », in Les pouvoirs de commandement jusqu’à 1610, 105e congrès national des Sociétés savantes, 1984, p. 187-200.
Vulliez (Charles), in Jacques Debal dir., Histoire d’Orléans et de son terroir, Horvath, Roanne, 3 vol., 1983 (participation au t. I, Des origines à la fin du XVIe siècle).
Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie. Le temps de études universitaires à travers l’exemple orléanais des derniers siècles de Moyen Âge » in Annales de l’Est, t. 34-1/2 (1982), p. 149-182.
Vulliez (Charles), « Le monde universitaire orléanais au temps de Jeanne d’Arc », in Jeanne d’Arc. Une époque, un rayonnement. Colloque d’histoire médiévale, Orléans, octobre 1979, Paris, éditions du CNRS, 1982 p. 123-137.
Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie : le temps des études universitaires à travers l’exemple Orléanais des derniers siècles du Moyen Âge », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 12ᵉ congrès, Nancy, 1981 (Les entrées dans la vie. Initiations et apprentissages), p. 149-181.
Vulliez (Charles), « Un nouveau manuscrit « parisien » de la Summa dictaminis de Bernard de Meung et sa place dans la tradition manuscrite du texte », in Revue d’histoire des textes, t. 7 (1977), p. 133-151.
Comptes rendus
Vulliez (Charles), « Serge Lusignan, “Vérité garde le Roy”. La construction d’une identité universitaire en France (XIIIe-XVe siècle) », in Revue historique, t. 303-1, fasc. 617 (2001), p. 191-192.
Vulliez (Charles), « Hilde De Ridder-Symoens éd., A History of the University in Europe, t. 1,Universities in the Middle Ages », in Histoire de l’éducation, t. 62 (1994), p. 131-134.
Vulliez (Charles), « Philippe Delhaye, Enseignement et morale au XIIe siècle », in Cahiers de civilisation médiévale, 35e année, t. 140 (octobre-décembre 1992), p. 373.
Vulliez (Charles), « Stephen C. Ferruolo, The Origins of the University. The Schools of Paris and Their Critics, 1100-1215 », in Cahiers de civilisation médiévale, 31e année, t. 123 (juillet-septembre 1988), p. 272-273.
Vulliez (Charles), « Jacques Verger, Les Universités françaises au Moyen Âge », in Histoire de l’éducation, t. 77 (1998), p. 75-78.
Vulliez (Charles), « Astrik L. Gabriel, The University of Paris and its hungarian students and masters during the Reign of Louis XII and François Ier », in Histoire de l’éducation, t. 38 (1988), p. 152-153.
Vulliez (Charles), « Olga Weijers éd., Les Questions de Craton et leurs commentaires », in Cahiers de civilisation médiévale, 27e année, t. 107 (juillet-septembre 1984), p. 276.
Vulliez (Charles), « Jacques Verger & Jean Jolivet, Bernard-Abélard ou le cloître et l’école », in Histoire de l’éducation, t. 21 (1984), p. 125-126.
Vulliez (Charles), « Simonne Guenée, Bibliographie de l’histoire des universités françaises des origines à la Révolution. Tome II : d’Aix-en-Provence à Valence et académies protestantes. Tome I, Généralités. Université de Paris », in Scriptorium, t. 37-1 (1983), p. 158-160.
Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 11 janvier 2008
Nouvelles
Le volume sur Poitiers paraîtra au printemps.
6 nouvelles abréviations sont utilisables dans la base FEG :
elles doivent être "collées" aux dates :
- map = mort après
- nap = né après
- mav = mort avant
- nav = né avant
- mca = mort circa
- nca = né circa
Que mettre dans la page "Informations du diocèse" ? Il faut indiquer les différences existant entre la base FEG et le volume papier. Par exemple, pour "Sources", vous devez cocher Oui ou Non : cela revient à dire si, oui ou non, la liste des sources (indiquée dans le volume papier) est disponible sur la base FEG.
"En-têtes de listes chronologiques" = si vous ne souhaitez pas reprendre les chapeaux de présentation insérés dans les volumes précédents pour chacune de ces listes, vous pouvez saisir un texte personnalisé.
Dans la future base Brepolis de consultation payante, on pourra étendre les recherches à la parenté. Il n’y aura pas identité entre elle et l’actuelle base FEG.
Deux thèses ont été soutenues avec succès :
- Delphine Lannaud, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Age (1415-1515).
- Marie-Laure Jalabert : Autour du Livre vert : idéal et réalités de la seigneurie des archevêques de Narbonne, de Gilles Aycelin à Pierre de La Jugie (1290-1375).
Entrée de 3 livres dans la bibliothèque :
- Carreiras eclesiasticas no Occidente Cristao
- Fasti Ecclesiae Scotticanae
- Kristiane Lemé : Les stalles de la cathédrale d’Amiens
Projet européen
Il existe plusieurs programmes européens dans lesquels les « Fasti Ecclesiae Gallicanae »pourraient s’intégrer. Le premier objectif que l’équipe s’était fixé, consistait à postuler dans le programme Infrastructure. Mais les chances de sélection étaient très minces ; on a donc choisi de se tourner vers un autre projet intitulé eContenplus, géré à Luxembourg-Ville.
L’appel d’offres de ce dernier est attendu pour juin 2008, avec dépôt de dossier en octobre. Une réunion a eu lieu en septembre à Paris avec les futurs partenaires, portugais, hongrois et croate ainsi que notre éditeur, Brepols. Il est apparu nécessaire de ne pas se contenter de présenter un projet centré sur la prosopographie, mais d’inclure d’autres corpus documentaires fondés sur les textes et les images, voire le son. Notons que notre logiciel a été demandé par les équipes hongroise et croate. Dans le but de le transmettre avec plus de sécurité et de le protéger, Stéphane Raux a repris l’écriture du code source et un dossier de déclaration d’invention a été déposé en vue d’obtenir une licence Cecill.
Le désir de travailler ensemble, même en cas de rejet du projet européen, a conduit à explorer la voie des GDRE, Groupe de Recherche Européen.
Notice institutionnelle du diocèse de Strasbourg, par Benoît Jordan
(N.B. : ce qui suit n'est pas un compte-rendu mais la copie du document diffusé par B. Jordan lors de la réunion).
Historiographie
Sources
Le fonds du grand chapitre est divisé en deux parties, conservées l’une aux Archives de la Ville et de la Communauté Urbaine de Strasbourg, l’autre aux Archives départementales du Bas-Rhin. D’une manière générale, les décisions du chapitre n’ont pas fait l’objet de transcriptions avant la fin du XVe siècle. Il n’y a pas de série constituée avant 1521 ; un seul registre est antérieur à cette date. On ne dispose pas non plus de listes de présence pour le Moyen Age.
AVCUS
- 117 Z 1 : acta capituli ecclesie argentinensis (1452-1463). Selon Ph. Lorentz, ce registre consignant les faits marquants de la vie capitulaire peut être considéré comme « l’ébauche d’un registre de délibérations capitulaires » : audition de comptes, réception de chanoines ou de chapelains, copies d’attestation d’hérédité…
- 117 Z 76 : cartulaire du chapitre. (XIIIe-XVe s.). Les actes concernant des biens à Strasbourg ont été publiés dans l’Urkundenbuch. Le plus ancien acte transcrit date de 1281 ; la majorité des actes est du XIVe s.
- 117 Z 82 : liber missivarum variarum (1466-1481). Le secrétaire se réfère aux décisions capitulaires.
- 117 Z 164 : actes isolés antérieurs à 1500.
- 117 Z 194 : liber presentationum beneficiorum sive prebendarum curie thesaurarii ecclesie argentinensis (1426-1521).
- 117 Z 196 : liber investiturarum (1470-1511).
- 117 Z 198 : pièces isolées relatives à des fondations et des bénéfices (six pièces antérieures à 1500, dont une invitation faite à Etienne, comte palatin, nommé chanoine, à venir prêter serment - 1456).
- 117 Z 213-216 : pièces isolées concernant les propriétés, les fondations, les bénéfices.
- 117 435-437 : Küchenbücher (libri coquinae), ou listes de distribution (1451). Le 117 Z 436 (1451) donne une liste des membres du chapitre ainsi qu’une esquisse d’arbre généalogique de Henri de Henneberg, avec cette particularité d’indiquer uniquement les femmes à partir de la deuxième génération. Le 117 Z 437 donne la liste des dignités avec les nominations à différentes prébendes ou fonctions réservées aux titulaires de chaque dignité.
ADBR
- G 2733 : cartulaire dressé en 1347 sur ordre du doyen Jean de Lichtenberg. La seconde partie de ce cartulaire a disparu, mais a fait l’objet d’une table dressée en 1787 (par J. J. Oberlin), conservée à la BNF, ms lat. 10934.
- G 3463-3466 : Antiqua registratura : transcription intégrale d’actes anciens, réalisée au XVIe s.
- G 3467 : liber coquinae (XIVe s.).
BNUS
Ms 5213 : liber coquinae (1418) avec liste des distributions en argent et en nature ; texte des serments que les nouveaux chanoines et dignitaires doivent prêter ; liste des bénéfices à la collation de l’évêque et des dignitaires ; liste des cours domaniales.
Bibliothèque humaniste de Sélestat
Ms 91 : Manuscrit de Melk. Ce manuscrit écrit vers 1224-1227 tient son nom de l’abbaye autrichienne qui le possédait avant son rachat par la bibliothèque humaniste de Sélestat au début du XXe siècle. Il a été publié en plusieurs articles dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, t. IV/1. Il se compose d’un obituaire (dressé vers 1228 et complété jusque vers 1270) et d’un censier et registre de distributions pour la même époque. Y ont été ajoutées des actes divers, sans ordre, statuts capitulaires, fondations pieuses, transfert de cours claustrales, sur une période allant jusqu’au XVe s. Aussi porte-t-il le nom de liber regulae.
Folios | Analyse (référence dans USS, IV/1) |
---|---|
54 | Trois décisions du chapitre sur les fêtes à célébrer à la Sainte-Marguerite, à la Saint-Henri (empereur), et sur l’administration des prébendes vacantes (40). |
54 | Attribution de revenus au curé de Molsheim par l’évêque Berchtold – 1233 (45). |
93-94 | Etat des revenus en nature et en argent, au profit des chanoines (26). |
94-95 | Commutationes vel concambia quarundam oblationum, que selgerete nuncupantur, breviter statuimus annotare, ne anime fidelium in anniversariis earum debitis vigiliarum et missarum officiis privarentur et ne portarius negligentia vel alii canonici ejus arguerentur (27). |
95-97 | Descriptio quorundam arealium infra civitatem sitorum ad oblations, que vocantur Selgerete, pertinentium (25). |
97 | Descriptio arealeum et domorum infra civitatem partim ad communes usus fratrum partim ad cenam pertinencium, que ex parte inter arealea superius scripta descripsimus, que iterum propter specialem pertinentiam describemus (29). |
98-99 | Item descriptio allodiorum extra civitatem sitorum ad communes usus ad cenam pertinencium (30). |
99 | Hic continentur feoda, de quibus olim dabantur servicia, sed modo dantur denarii, qui dicuntur dienstphenninge (31). |
99-100 | Annotations sur des revenus en argent et en nature dus par des particuliers (32). |
100-102 | Nota. Hec sunt bona, que sita sunt extra civitatem, de quibus dantur denarii frumentum et vinum, que pertinent ad selgerete et portarius debet dividere fratribus (33). |
102 | Annotations sur les distributions en nature à effectuer pour l’entretien du réfectoire par le pincerna et le cellérier (34). |
102-103 | Annotations sur les distributions que doit faire le portier (35). |
104-105 | Hic continentur qui habent arealea de Selgerete intra civitatem sita et dant censum debitum (28). |
Les actes émanant du chapitre ou reçus par lui ne donnent que rarement le nom des individus qui le composaient. Bien souvent, la mention des membres est globale, seul le nom d’un ou de deux dignitaires étant précisé. En revanche, un certain nombre d’actes conservés dans des fonds divers ont été publiés dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, pour la période antérieure à 1400 ; ils intéressent des chanoines à titre individuel. Les Regesten der Bischöfe von Straßburg dont le tome II porte sur la période 1202-1305, contiennent un certain nombre d’analyses intéressant le chapitre.
Bibliographie
Le sujet a été étudié dans ses grandes lignes à travers trois thèses :
- Adam VETULANI, Le grand chapitre de Strasbourg des origines à la fin du XIIIe siècle, Strasbourg, 1927, X-108 p. (collection d’études sur l’histoire du droit et des institutions de l’Alsace, t. II).
- Jean ROTT, Histoire du chapitre cathédral de Strasbourg au XIVe et au XVe siècle, dactyl., 1932, thèse d’école des Chartes.
- Philippe LORENTZ, Les chanoines de la cathédrale de Strasbourg aux XVe et XVIe siècles, dactyl. 1988, thèse d’école des Chartes, la seule qui se place dans la perspective prosopographique.
Dans un article paru en 1970 (Archives de l’Eglise d’Alsace), René Levresse publie plusieurs listes de chanoines entre le XIe et la fin du XVIe siècle. Le même auteur a rapidement étudié les custodes de la cathédrale au XIIIe siècle : « Les custodes de la cathédrale de Strasbourg au XIIIe siècle » (AEA, 1985, p. 19-24).
- Urkundenbuch der Stadt Straßburg (avant 1400), 7 t.
- Regesten der Bischöfe von Straßburg, ed. Alfred Hessel und Manfred Krebs, Innsbruck, 1924-1928 (t. II : 1202-1305).
- LEVRESSE, René, « les suffragants de Strasbourg », AEA, 1974, p. 13-19.
- RAPP, Francis, Réformes et réformation à Strasbourg, Paris, 1974.
- RAPP, Francis, « les évêques auxiliaires à la fin du Moyen-Âge dans les diocèses de Constance, Bâle, Strasbourg et Spire », ds Les prélats, l’Eglise et la Société, XIe-XVe siècle. Hommage à Bernard Guillemain, Bordeaux, 1994, p. 109-117.
- LEVRESSE, René-Pierre, « Les origines de l'officialité épiscopale de Strasbourg, au XIIIe siècle », AEA, 1986, p. 1-54.
- - Id., «L'évolution historique de l'officialité de Strasbourg, (XIIe-XVIe siècle), la rançon du succès », AEA, 1988, p. 67-86.
- - Id., « Les causes internes de la ruine de l'officialité », AEA, 1992, p. 79-149.
- - Id. « L'officialité épiscopale de Strasbourg : son organisation », AEA, 1993, p. 117-179.
- WERCKMEISTER, Jean, « les capitulations des évêques de Strasbourg du XIIIe au milieu du XVe siècle », AEA, 1974, p. 21-45.
- JORDAN, Benoît, « Le Bruderhof, les cours capitulaires et les chanoines de la cathédrale au Moyen Age », Bulletin de la cathédrale de Strasbourg, t. XXV, 2000, p. 165-177.
Géographie et histoire du diocèse
Le diocèse de Strasbourg s’étend sur une bonne partie de la Basse-Alsace, mais laisse le nord de la forêt de Haguenau, au-delà de la rivière du Seltzbach, au diocèse de Spire. Il possède une enclave dans le diocèse de Bâle qui couvre la Haute-Alsace : la région de Lautenbach, dans la vallée de Guebwiller, relève de sa juridiction. A partir du VIIe siècle, des localités sur la rive droite du Rhin, formant l’Ortenau, dépendent de l’évêque de Strasbourg. Du côté occidental, les limites avec les diocèses de Metz et de Toul ont connu des variations importantes, notamment à l’époque carolingienne : l’autorité du prélat messin s’étend alors jusqu’à Neuwiller-lès-Saverne. Plus tard, les limites varient dans la haute vallée de la Bruche et en Alsace bossue. C’est ainsi que le diocèse est voisin des diocèses de Spire, de Metz, de Bâle, de Constance. Il faut également rappeler que l’évêque, en tant que prince territorial, est propriétaire de la région de Rouffach, depuis Soultz jusqu’à Eguisheim, son voisin bâlois en étant le supérieur au spirituel. Enfin, le siège de Strasbourg est suffragant de l’archevêché de Mayence, dont l’autorité est théorique.
L’évêché de Strasbourg
Un siège épiscopal existe à Strasbourg (Argentoratum) au IVe siècle La ville reste jusqu’au XIIIe sous l’autorité seigneuriale de l’évêque. En 1262, au terme d’une guerre ouverte, les troupes de l’évêque Walther de Geroldseck sont battues à Hausbergen et la ville, par un accord scellé l’année suivante, se voit reconnaître une totale autonomie. Strasbourg est désormais ville de l’Empire. L’évêque n’apparaît plus qu’épisodiquement dans les murs de la ville. Cela se manifeste par l’absence de palais épiscopal. Le Fronhof (sur la place au sud de la cathédrale) apparaît au XIVe siècle comme un centre administratif plus que comme une résidence : l’évêque Jean de Dirpheim loue un hôtel comme résidence, le futur Luxhof. Les prélats résident plus volontiers à Saverne, à Molsheim ou au château du Haut-Barr.
La cathédrale
Une première cathédrale existait peut-être à l’époque mérovingienne. Le poète Ermold le Noir, exilé en Alsace par Louis le Pieux, donne dans un long poème une description d’un édifice en bois, sans doute celui qui est détruit en 1002 lorsque le duc de Souabe Hermann attaque la ville et l’incendie pendant la guerre liée à l’élection de l’empereur Henri II. L’évêque Werhinari ou Werner, membre de la famille appelée plus tard de Habsbourg, commence en 1015 la reconstruction d’un édifice aux dimensions exceptionnelles. Des travaux de consolidation de la tour nord du massif occidental ont permis, dans les années 1912-1925, d’identifier les fondations de 1015 : la cathédrale de Werhinari avait les dimensions de l’édifice actuel.
Cette cathédrale est reconstruite à partir des années 1160. Vers 1240, le chœur et le transept sont achevés. C’est à ce moment que l’art gothique fait irruption dans le monument avec les tympans du croisillon sud et le pilier des anges. La construction de la nef, entre les années 1240 et 1275 consacrent l’épanouissement du style gothique rayonnant. Entre 1277 et les années 1390, on élève en plusieurs étapes le massif occidental jusqu’à la plate-forme. La construction de la tour octogonale et de la flèche intervient entre 1399 et 1439.
Les collégiales
Les collégiales existant dans le diocèse recrutent leurs membres dans un milieu socialement différent de celui du chapitre cathédral. On les donne ici pour mémoire :
À Strasbourg :
- Saint-Thomas
- Saint-Pierre-le-Vieux (déplacé de Honau à Rhinau, puis à Strasbourg en 1398)
- Saint-Pierre-le-Jeune
- L’oratoire de la Toussaint, plus modeste (fondé en 1327)
Hors de Strasbourg :
- Saint-Adelphe à Neuwiller-lès-Saverne
- Saint-Léonard à Boersch, dont le chef est le prévôt de la cathédrale
- Saint-Florent de Niederhaslach
- Saint-Arbogast de Surbourg
Un corps ecclésiastique, bien que n’étant pas défini comme un chapitre, intéresse de près les chanoines : le grand chœur, établi à la cathédrale, dont les membres dotés de prébendes sont chargés d’assumer un office délaissé par les chanoines. Une confraternitas est signalée à la fin du XIIIe siècle. En 1364, le grand chœur compte 64 membres qui obtiennent en 1414 le droit de porter l’aumusse et le bonnet en peau d’écureuil à l’instar des chapitres de Saint-Thomas, Saint-Pierre-le-Vieux et Saint-Pierre-le-Jeune. A la tête de cette institution figure le roi du chœur, une dignité qui aurait été créée par l’empereur Henri II en 1012. En 1437, le corps des prébendiers se dote de sept députés, chargés de représenter leur communauté auprès des chanoines qui conservent le contrôle de leur gestion. Jamais le grand chœur n’obtiendra une totale autonomie de la part des chanoines pour qui ses membres, malgré leurs qualités personnelles, restent de simples vicaires – voire de simples serviteurs. Les prébendiers fonctionnent d’une manière identique à celle d’un chapitre, avec répartition des revenus, tenue de comptes, biens communs et siège administratif (le Gürtlerhof).
L’organisation diocésaine
L’évêque s’entoure d’administrateurs qui forment son gouvernement au spirituel et au temporel. La part que les chanoines prennent à ce gouvernement entre 1250 et 1500 se résume le plus souvent à un exercice de contrôle et à des prétentions parfois assouvies, parfois agitées sans résultat. Notons que l’archevêque de Mayence n’intervient pas ou très peu dans le diocèse de Strasbourg. Il fait un essai d’imitions en 1300, mais il échoue face à un soulèvement de l’ensemble du diocèse.
Les suffragants
Les suffragants, évêques in partibus, ne sont jamais issus du chapitre cathédral, sauf une exception, en 1297. Avant 1450, on ne trouve guère que des religieux avec une prédominance pour les Mendiants, Dominicains ou Franciscains. Il faut dire que le couvent des Prêcheurs de Strasbourg est particulièrement brillant au long du Moyen Age, avec notamment la figure d’Albert le Grand.
La curia, le vicarius in spiritualibus ou vicarius in pontificalibus
La curia est dirigée par l’official, office cité à partir de 1230. Là encore, les chanoines en sont absents. Mais l’importance acquise progressivement par cet organe de gouvernement explique qu’en 1299, le chapitre tente de le placer sous leur contrôle. A cette date, l’évêque Frédéric de Lichtenberg, avant d’être élu, doit s’engager à nommer official un chanoine. A partir de 1346, l’évêque choisit un clerc hors du chapitre cathédral. Quant à la fonction notariale de l’officialité, incarnée par le sigillifer, elle passe progressivement sous le contrôle du gouvernement de la ville de Strasbourg : à la fin du XIVe siècle, le garde-scel peut être considéré comme un employé de la ville.
Les archidiacres
La première mention d’archidiacres figure dans un acte de 1109. Cette fonction a pu trouver son origine – ou bien être amalgamée – dans celle des Chorepiscopi, sortes d’évêques suffragants chargés d’administrer au spirituel un secteur déterminé du diocèse, voire même de seconder directement l’évêque titulaire. Les archidiaconats sont cités pour la première fois dans un acte de 1107. Au nombre de sept, ils sont détenus par des chanoines qui se partagent ainsi la juridiction épiscopale.
- Infra Sornam et Matram : entre la Zorn et la Moder, archiprêtrés de Haut- et Bas-Haguenau (incorporé au doyenné en 1415)
- Infra Rhenum et Matram : entre le Rhin et la Moder (incorporé au doyenné en 1415)
- Ville de Strasbourg et sa banlieue, dit de Saint-Laurent (rattaché à l’office du trésorier)
- Ultra Rhenum : Outre-Rhin, archiprêtrés de l’Ortenau : Lahr, Ottersweier, Offenburg
- Per Marchiam : entre la Zorn et la Bruche, archiprêtrés de Bettbur et Molsheim
- Entre l’Ill et le Rhin : doyennés de Benfeld et de Valf – ou Ill et Andlau (rattaché à la prévôté)
- Archidiaconat cathédral : archiprêtrés d’Obernai et de Sélestat.
Alors que la fonction d’archidiacre reste active dans le diocèse de Bâle, il semble qu’elle soit réduite, pour le diocèse de Strasbourg au XVe siècle, à un complément de revenus au profit des chanoines.
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Compte-rendu de la réunion des Fasti Ecclesiae Gallicanae du 25 juin 2010.
Date de la prochaine réunion : vendredi 7 janvier 2011
C'est devant près d'une trentaine de personnes que s'est ouverte cette réunion estivale des Fasti. Les mobilisations sociales de la veille nous ont cependant privé de la présence de Véronique Julerot, Jean-Michel Matz et Jacques Madignier.
Avant d'évoquer les interventions qui ont rythmé cette journée, il nous semble logique de commencer par le temps fort qui a marqué le traditionnel buffet du midi, dressé dans le jardin de l'ancienne demeure de fonction des directeurs des Archives nationales. C'est dans ce cadre verdoyant et ensoleillé qu'Hélène Millet reçut, en forme d'hommage et de remerciement pour son action à la tête des Fasti, le maître-ouvrage d'Édouard Perroy – L'Angleterre et le Grand Schisme, paru en 1935 – exemplaire dédicacé par l'auteur à Jeanne Vieillard, archiviste paléographe qui a donné son nom à la salle de l'IRHT dans laquelle Hélène Millet et d'autres ont fondé les Fasti. Ce livre est désormais protégé par une reliure en cuir ornée d'un chanoine ; un bel objet qui réunit symboliquement les différents thèmes de recherche qui ont attiré Mme Millet. Autre jeune retraitée, Irmine Martin fut également chaleureusement congratulée par l'assistance et reçut divers cadeaux. Ce fut l'occasion pour Vincent Tabbagh, en rendant hommage à l'une et à l'autre, d'évoquer le temps glorieux des pionniers, à la fin du siècle dernier !
Informations générales
• La parution des volumes se poursuit à un rythme satisfaisant. Celle du volume 12 sur Autun réalisé par Jacques Madignier, initialement prévue en juin, a été repoussée jusqu'en septembre 2010. La préparation du volume sur Châlons-en-Champagne par Sylvette Guilbert est en bonne voie tandis que la base de données sur le diocèse de Tarentaise pourrait être achevée à la fin de cette année.
Pascal Montaubin, avant de faire circuler un exemplaire du volume sur Sens – dernière publication en date – a tenu à rappeler que les membres des Fasti bénéficient d'un rabais de 40 % sur les ouvrages de la collection par rapport au tarif normal.
Contact : pascal.montaubin@laposte.net.
• Un colloque organisé par l'équipe Collégiales aura lieu les 29-30-31 octobre à Montpezat de Quercy sur le thème : Les interventions de la curie pontificale dans l'histoire des églises collégiales en France au Moyen Âge.
Le nécrologe-obituaire du chapitre cathédral d'Aix, par Thierry Pécout
Le nécrologe-obituaire de Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence a récemment fait l'objet d'une édition critique par Thierry Pécout et Anne Chiama, avec la collaboration de Noël Coulet, dans la collection Recueil des historiens de la France.
Cette intervention vise à dévoiler l'intérêt que peuvent avoir les obituaires pour la connaissance des chapitres cathédraux en général, et plus particulièrement ici pour celle des chanoines aixois. Jusqu'à présent, les travaux sur ce type de source ont été les parents pauvres de la recherche sur la mort au Moyen Âge. Pourtant, le rôle de média entre les vivants et les morts joué par les communautés religieuses ne se limite pas aux seuls Mendiants. Il est aussi le fait des chapitres cathédraux. En outre, ces sources permettraient d'aborder la question des revenus tirés des fondations pieuses, chantier qui reste à entamer.
Le manuscrit 14 de la bibliothèque Méjanes comporte 179 folios en y intégrant le martyrologe d'Adon. L'appellation que l'on donne à ce manuscrit – nécrologe-obituaire – s'est imposée par l'observation de changements dans la manière de rédiger les notices, tributaires de l'évolution des rapports avec le sacré. L'importance accrue accordée à la rédaction de ces notices justifie l'idée du passage progressif d'un nécrologe, livre où l'on inscrit simplement les noms des morts, à un obituaire, registre où l'on écrit leurs noms, le jour de leur sépulture et la fondation des obits. Ces fondations sont évidemment une source de financement importante mais leur dimension première est spirituelle. Le nécrologe-obituaire porte en effet une memoria et forme la base de la concorde qui permet à la communauté canoniale d'exister.
Ce livre appartenant au chapitre d'Aix, une brève présentation de cette communauté s'impose. En 1318, date de la réalisation du nécrologe, le chapitre est une institution riche et puissante. Son existence est attestée depuis le début du XIe s. À la fin de ce même siècle, son temporel semble se développer. Les liens avec le pouvoir comtal sont étroits : on rencontre de nombreux chanoines parmi les familiers des comtes de Provence. On distingue alors deux catégories de clercs : les chanoines prébendés qui desservent la cathédrale et un groupe qui prend en charge l'oratoire du Sauveur. La régularisation du chapitre se produit au début du XIIe s. et perdure jusqu'au siècle suivant où, dans des circonstances qui restent largement obscures, le statut de la communauté évolue. Le chapitre cathédral cesse alors d'être régulier pour entrer dans le siècle. En 1223, on y dénombre vingt prébendes. Le chapitre est à la tête d'une véritable seigneurie urbaine, fruit d'une politique d'acquisitions judicieuse dans le bourg d'Aix et de la mise sous tutelle d’églises paroissiales (dont une à Aix). Le rôle mortuaire de la communauté s'inscrit dans ce paysage à travers le cimetière Saint-Sauveur qui accueille des sépultures étrangères au chapitre.
L'opération menée en 1318 semble relever de la volonté du prévôt Guillaume Agarini. Elle consiste d'abord en un travail de transcription opérée à partir d'un livre plus ancien ; le manuscrit se trouve en usage dès l'année suivante, comme l'atteste les premières additions dont il est l'objet. Les notices datées, qui s'étalent de 1209 à 1317, permettent de supposer que l'ancien nécrologe était utilisé depuis la fin du XIIe s. et qu'il connaît un développement certain à la fin du XIIIe s. lorsqu'il s'ouvre davantage aux laïcs. Par ailleurs, les notices datées du nécrologe-obituaire permettent de percevoir l'intensité de son utilisation après la phase de transcription : on en dénombre 498 au XIVe s., 124 au XVe s. et seulement une quinzaine entre 1500 et 1587. Ainsi, on peut supposer que cette forme de fondation pieuse a lentement décliné à la fin du Moyen Âge pour prendre d’autres formes à l'aube des temps modernes.
Les revenus issus de ces obits ont notamment financé un programme de rénovation architectural : la nef Saint-Maximin et diverses chapelles funéraires sont là pour en attester.
Sacré collège et chapitre de Châlons, par Sylvette Guilbert
Cette intervention propose de se pencher sur les cas de chanoines châlonnais qui sont devenus cardinaux. Dix-neuf individus sont actuellement recensés : 3 au XIIIe s., 13 au XIVe s. et 3 autres au XVe s. La place particulière du XIVe s. illustre la politique bénéficiale avignonnaise. De fait, si les cardinaux du XIIIe s. ont été chanoines d’abord, ceux des siècles suivants ont souvent intégré le chapitre de Châlons après leur incardination. Ils y ont reçu canonicat, prébende et souvent une dignité, en particulier l’archidiaconat. Lorsqu’un bénéfice du fait d’une vacance à la cour pontificale, passe sous collation pontificale, il circule dès lors entre les familiae cardinalices.
À l'aide d'un tableau récapitulatif, Mme Guilbert a présenté les uns après les autres, suivant un ordre chronologique, ces 19 chanoines incardinés. Nous le reproduisons ici :
Noms |
N° Fasti |
Sacré Collège |
Études, carrière |
Chapitre de Châlons |
|||||
Entrées |
Papes |
Rangs |
Titres |
Dates |
Rangs |
Morts |
|||
Barthélemy |
46 |
1227 |
Grégoire VII |
cprêtre |
Ste Pudentienne |
m théologie |
1220-28 |
Can + prb élu évêque |
1230/1 |
Jacques SAVELLI |
611 |
1261 |
Urbain IV |
cdiacre |
Ste M. In cosmedin |
- |
1285 |
Can + prb |
1281 |
1285 |
|||||||||
pp Honorius IV |
|||||||||
Benedetto CAETANI jr |
110 |
1295 |
Boniface VIII (son oncle) |
id |
Ss Côme-Damien |
- |
1286 |
Can + prb |
1296 |
Étienne de SUIZY |
645 |
1305 |
Clément V |
cprêtre |
St Cyriaque |
m d can chancelier |
1297-1306 |
Can + prb |
1311 |
Raymond de GOTH |
312 |
id |
id (son oncle) |
cdiacre |
Ste M. nouvelle |
- |
1310 |
Can + prb trésorier |
1310 |
Arnauld de PELLEGRUE |
548 |
id |
id |
id |
Ste M in Porticu |
- |
1305-1332 |
Can + prb |
1332 |
1314-1332 |
Archd CT |
||||||||
Bertrand de MONFAVET |
477 |
1306 |
Jean XXII |
id |
Ste M in aquiro |
d civ |
1313-1320 |
Can + prb |
1342 |
Pierre de CHAPPES (de Chartres) |
175 |
1327 |
id |
cprêtre |
Ss Silvestre-Mart. |
d civ chancelier |
1316-1328 |
Can + prb |
1336 |
Jean COLONNA |
185 |
id |
id |
cdiacre |
St Angelo in pescheria |
m arts not apost |
1316-1332 |
Can + prb |
1348 |
1332 |
Archd CT |
||||||||
Pierre ROGER de BEAUFORT (de Beaufort) |
579 |
1348 |
Clément VI |
cdiacre |
Ste M nouvelle |
2 droits |
1366 |
Can + prb |
1378 |
1370 |
pp Grégoire XI |
1357 |
Trésorier pp Grég XI |
||||||
Audoin AUBERT (de Maguelonne) |
8 |
1353 |
Innocent III |
cprêtre |
Ss Jean-Paul |
2 droits not apost |
1363 |
Archd CT |
1363 |
1361 |
id |
cévêque |
Ostie |
||||||
Guillaume BRAGOSE (de Vabres) |
82 |
1361 |
id |
cdiacre |
St Georges in velabre |
d civ, cano ? not apost |
1363-67 |
Archd CT |
1367 |
1362 |
Urbain V |
cévêque |
St Laurent in lucina |
||||||
Jean de DORMANS (de Beauvais) |
225 |
1368 |
id |
id |
4 sts couronnés |
2 droits chancelier |
1359 |
Can + prb |
1373 |
Jean de La TOUR |
686 |
1371 |
Grégoire XI |
cprêtre |
St Laurent in lucina |
- |
1369 |
Can + prb |
1374 |
Pierre de THURY (de Maillezais) |
179 |
1385 |
Clément VII |
cprêtre pseudo |
Ste Suzanne |
2 droits |
1398 |
Can + prb ss chantre |
1410 |
Louis de BAR |
88 |
1395 |
Benoit XIII |
cdiacre |
Ste Agathe |
- |
1405 |
Can + prb |
1430 |
1409 |
id |
cprêtre |
12 apôtres |
1404-1413 |
doyen |
||||
1412 |
id |
cévêque |
Ostie |
1413-1420 |
administr. |
||||
Guillaume FILASTRE |
243 |
1411 |
Jean XXIII |
cprêtre |
St Marc |
2 droits |
1411-1413 |
Can + prb |
1428 |
Nicolas de CUES |
200 |
1448 |
Nicolas V |
cprêtre |
St Pierre aux liens |
d can etc |
1460 |
Archd CT |
1464 |
Alexandre OLIVA (de Saxoferrato) |
655 |
1460 |
Pie II |
cprêtre |
Ste Suzanne |
théologie |
1460 |
Archd CT |
1463 |
Cependant, le passage au chapitre châlonnais semble avoir peu marqué les cardinaux, à l’exception de Jacques Savelli et Jean de Dormans dont les testaments évoquent Châlons. Ce dernier lègue d’ailleurs 100 florins au chapitre et autant aux pauvres de la ville. De même les mentions des dits cardinaux sont rares dans les archives locales, y compris dans les études faites par des chanoines du XVIIIe s. sur leurs prédécesseurs, sauf Guillaume Fillastre mentionné dans le registre du conseil de ville.
Cette présentation suscite plusieurs réflexions dans l’assistance : le nombre de cardinaux est-il un marqueur pour déterminer la réputation d’un corps canonial, pour fixer une hiérarchie fondée sur le prestige ou les revenus entre les chapitres cathédraux ?
La contribution des chanoines à l'efficacité de la grâce pontificale. Analyse spatiale des pratiques sociales au temps de Jean XXII (1316-1334), par Hugues Labarthe
Hugues Labarthe nous a présenté le site histoiredebulle.net, qui est le résultat d'un travail de modélisation des données contenues dans les lettres pontificales, dans le but d'aboutir à des analyses spatialisées multidimensionnelles. Il s'agit tout simplement de traiter les données contenues dans ces lettres pour arriver, d'une part à les analyser automatiquement (ce qui permet de traiter de très gros corpus), et d'autre part à les lier à des informations géographiques, de manière à ce que chaque requête sur la base de données puisse se traduire sous la forme de cartes. On aboutit ainsi à la création d'un véritable système d'information historique (SIH), qui permet de lier les données historiques entre elles tout en les spatialisant. Ce système, inspiré des systèmes d'information géographique (SIG, qui consistent à produire des bases de données cartographiques où chaque point de la carte se voit attribuer plusieurs "couches" d'informations), dépasse cependant ce modèle puisqu'il permet de faire des liens entre les différents points de la carte et donc de créer de nouvelles cartes, en fonction des questions posées au système par le chercheur (par ex. : comment sont répartis géographiquement les exécuteurs de grâces pontificales pour la province de Reims ?).
Le point de départ de ce travail est une volonté d'étudier l'efficacité de la grâce pontificale, dans le cadre du programme ANR Corelpa, et l'étude a porté dans un premier temps sur le pontificat de Jean XXII. Le site n'est pas encore accessible au grand public, car l'équipe de Corelpa doit d'abord obtenir l'accord de tous les ayants-droits ayant fourni les données (saisies informatiques des lettres pontificales).
La géo-localisation des données nécessite de disposer de données cartographiques précises sur les bénéfices de la chrétienté médiévale. Pour répertorier les lieux de culte, Hugues Labarthe et Hugo Meunier, qui prend sa suite dans le cadre du projet Corelpa dans le second semestre 2010, s'appuient sur la couverture des édifices cultuels établie par l'IGN, et disponible sur le site geoportail.fr, en la couplant avec Mérimée, base de données accessible sur le site du Ministère de la culture qui donne des fiches de description de chaque monument. Cette base de données est malheureusement insuffisante, car elle ne répertorie que les édifices encore existants. C'est pourquoi ils ont commencé la mise au point d'un SIG sur les paroisses des anciens diocèses de France. Ils ont utilisé pour ce faire les cartes de Font-Réaulx, qui ont été géo-référencées, puis ils ont commencé à saisir les données contenues dans les pouillés édités. La province de Tours va servir de test pour ce travail. Il s'agit bien sûr de cartographier les centres de paroisses, et non pas leurs hypothétiques limites. Tous les chercheurs des Fasti qui disposent de cartes de diocèses, de bénéfices, etc. sont invités à les envoyer à Hugues Labarthe pour aider à compléter cette collecte de données géographiques.
Lien : http://histoiredebulles.net/
Les débuts du GDRE "Aux fondements de la modernité étatique en Europe, l’héritage des clercs médiévaux", par Christine Barralis
Ce groupement de recherche européen réunit des équipes française, portugaise, italienne et hongroise. Dominique Iognat-Prat a pris la suite d'Hélène Millet à la tête de ce projet. La première prise de contacts a eu lieu à Angers en juin. Le but de ce programme est de financer des rencontres entre chercheurs européens, pour développer des coopérations dans l'objectif du montage d'un nouveau projet européen. La première du genre doit avoir lieu en novembre prochain à Evora, au Portugal.
Le quartier canonial du Mans, par Hugo Meunier
Cet exposé vise à comprendre si le quartier canonial médiéval est ouvert ou non sur la ville. La cité épiscopale est au cœur d'un vaste diocèse comptant sept archidiaconés. Le chapitre comprend pour sa part 43 prébendes. L'agglomération mancelle est l'héritière d'une fondation augustéenne. Sa première enceinte est bâtie à la fin du IIIe s. Le quartier qui nous intéresse se situe au sud de la cathédrale, délimité au nord, à l'ouest et à l'est par les fortifications urbaines. Le château date du XIe s. a été construit par Guillaume le Conquérant. On ne dispose pas de traces de clôture au sud. Deux pôles structurent le quartier des chanoines : la place Saint-Michel au sud-est et la Rue des Chanoines. Il faut remarquer l'absence de bâtiments communs. L'origine du quartier remonte au moins au Ve s. puisque Grégoire de Tours l'évoque dans ses écrits. On sait également qu'il existait un réfectoire au IXe s., probablement réalisé sous l'épiscopat d'Aldric, ecclésiastique qui joue un rôle important au cours du règne de Louis le Pieux. En 834, l'église Saint-Étienne est érigée. Mais les raids normands et bretons de la seconde moitié du IXe s. brisent ce premier essor du quartier.
Profitant des troubles entre leurs évêques et les comtes du Maine au XIe s., les chanoines gagnent en autonomie. Ainsi, à la fin du XIIe s., on constate l'existence d'une mense canoniale. Le premier dignitaire qu'on rencontre en 1004 est le chantre. Le chapitre détient une pleine juridiction dès le XIIIe s. Ses privilèges sont élargis et confirmés en 1383 par le pape. Le quartier canonial connaît une nouvelle phase d'extension aux XIIIe et XIVe s. Notons que depuis le XIIe s., les maisons y sont construites en pierre. Cherchant à s'affranchir toujours plus de l'autorité épiscopale, les chanoines revendiquent à cette époque la possession des fortifications. L'évêque est clairement considéré comme un étranger au sein du quartier canonial comme peuvent l'attester les conflits incessants qui l'opposent aux chanoines. D'autres différends voient le jour avec le pouvoir comtal ou avec les commerçants, en raison des nombreuses boutiques installées dans le cloître. L'application de la règle canoniale apparaît très laxiste puisque les femmes ne sont pas exclues du quartier. L'emploi du terme claustrum à partir du XIe s. pourrait caractériser un processus de territorialisation de l'espace canonial. In claustro devient un toponyme sans doute dès le XIIIe s.
L'ensemble de ces informations atteste la véritable puissance seigneuriale du chapitre du Mans. L'évêque du lieu résidant la plupart du temps dans ses deux châteaux hors de la cité, les chanoines se retrouvent sans réel contre-pouvoir dans la ville même si l'entourage épiscopal (officialité, cour laïque) occupe probablement toujours la résidence urbaine de l'évêque.
N. B. : deux des thèmes annoncés : « Que faut-il entendre par ''incertains'' et ''exclus'' (Vincent Tabbagh) » et « Compte-rendu du colloque Les officialités dans l’Europe médiévale et moderne : des tribunaux pour une société chrétienne » n'ont pu être traités, faute de temps.
.
Toute proposition de collaboration est bienvenue et sera examinée avec attention par le comité de direction des Fasti. Le nom apparaissant en premier dans le tableau ci-dessous est celui du ou de la responsable du volume.
La collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ prend pour cadre la carte diocésaine à la date de 1318. Quatre diocèses sont concernés par des modifications au XIIIe siècle : Grasse devient cité épiscopale aux dépens d’Antibes vers décembre 1244 (Innocent IV, bulle perdue), sans incidence sur les limites diocésaines ; Valence et Die sont unis le 25 septembre 1275 (Grégoire X, Valentinensem et Diensem) ; Pamiers est créé le 23 juillet 1295 par démembrement du diocèse de Toulouse (Boniface VIII, Romanus Pontifex).
Les recompositions ont été beaucoup plus importantes sous Jean XXII :
- Toulouse est érigé en archevêché le 25 juin 1317 (Salvator Noster) ;
- Castres est créé le 9 juillet 1317, par démembrement du diocèse d’Albi (Salvator Noster) ;
- Saint-Flour le 9 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Clermont (Salvator Noster) ;
- Lombez le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Salvator Noster) ;
- Montauban le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Salvator Noster) ;
- Saint-Papoul le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Salvator Noster) ;
- Rieux le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Pamiers (Salvator Noster) ;
- Condom est fondé le 13 août 1317, démembré de celui d’Agen (Salvator Noster) ;
- Luçon est créé le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Poitiers (Salvator Noster) ;
- Maillezais le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Poitiers (Salvator Noster) ;
- Sarlat le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Périgueux (Salvator Noster) ;
- Tulle le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Limoges (Salvator Noster) ;
- Vabres le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Rodez (Salvator Noster) ;
- Limoux est érigé le 20 août 1317, par démembrement du diocèse de Narbonne (Salvator Noster), mais aboli le 28 février 1318 (Alma Mater) ;
- Mirepoix est créé le 26 septembre 1317, par démembrement du diocèse de Pamiers (Romana Mater Ecclesia) ;
- Lavaur le 26 septembre 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Romana Mater Ecclesia) ;
- Alet le 28 février 1318, après la suppression du diocèse de Limoux (Alma Mater) ;
- Saint-Pons-de-Thomières le 28 février 1318, par démembrement du diocèse de Narbonne (Alma Mater).
La province d’Avignon est érigée le 21 novembre 1475 par Sixte IV aux dépens de celle d’Arles (AD84, 1G 7, fol. 64-70v ; Gallia Christiana novissima, t. 7, Avignon, col. 531-535, Etsi sancta et immaculata ; L.-H. Labande, Avignon au XVe siècle, légation de Charles de Bourbon et du cardinal Julien de La Rovère, Paris, 1920, p. 181-188 et no 11, p. 575-576). La collection des Fastine tient pas compte de cette recomposition tardive.
J. Calmet, « L’abbaye de Vabres et son érection en évêché », dans Annales de Saint-Louis-des-Français, t. 2, 1897, p. 487-539.
A. Lury, « Documents pontificaux extraits des Archives vaticanes pour servir à l’histoire du diocèse de Montauban aux XIVe et XVe siècles », Bulletin de la Société Archéologique de Tarn-et-Garonne, t. 27, 1899, p. 138-155 ; t. 30, 1902, p. 203-218.
J.-M. Vidal, « Les origines de la province ecclésiastique de Toulouse (1295-1318) », Annales du Midi, t. 15, 1903 p. 289-328 et p. 469-492.
J.-B. Gaignebet, « Création par le pape Jean XXII de seize évêchés dans la France méridionale », dans Bulletin de la Société d’études du Lot, 1978, p. 160-162.
J.-L. Gazzaniga, « La création de la province ecclésiastique de Toulouse par Jean XXII », dans Cahiers de Fanjeaux, t. 26, 1991, La papauté d’Avignon et le Languedoc (1316-1342), p. 143-155.
V. Ferras, « L’ancien diocèse de Castres. Vie monastique et canoniale des origines à la fin de l’Ancien Régime », Revue du Tarn, 3e sér., t. 142, 1991, p. 249-274.
A. Dubreil-Arcin, M. Fournié, F. Ryckebusch, « Jean XXII et le remodelage de la carte ecclésiastiques du Midi de la France : une réforme discrète », dans Revue d’histoire ecclésiastique, t. 98, 2003, p. 29-60.
S. Radot, Les modifications pontificales de la province ecclésiastique de Narbonne au XIVe siècle et leurs conséquences (1317-1370), mémoire de Maîtrise d’Histoire, Université de Toulouse II, 2004 (dactylographié).
J.-N. Rondeau, « La création des diocèses de Maillezais et de Luçon au début du XIVe siècle », C. Treffort, M. Tranchant (dir.), L’abbaye de Maillezais : des moines du marais aux soldats huguenots, Rennes, 2005, p. 229-249.
M.-L. Jalabert, Le Livre Vert de Pierre de la Jugie : une image de la fortune des archevêques, Perpignan, 2009, p. 43-45.
M. Duval, « Jean XXII et Saint-Flour, premières bulles, premier évêque (1317-1319) ».
A. Massoni, « La création du diocèse de Tulle par le pape Jean XXII en 1317-1318 »,Archives en Limousin, t. 47, 2016, p. 26-33.
V. Flauraud, St. Gomis dir., Les nouveaux territoires diocésains de l’époque médiévale à nos jours. Colloque de Saint-Flour, 15-16 juin 2017, Clermont-Ferrand, 2021.
DIOCÈSES |
AUTEURS ET COLLABORATEURS |
Agde |
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Agen |
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Aire |
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Aix |
Noël Coulet ; Yves Esquieu (quartier canonial), Sandrine Claude, Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale), Donatella Nebbiai |
Albi |
Sylvie Caucanas, Fabien Roucole |
Alet |
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Amiens |
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Angers |
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Angoulême |
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Apt |
; Yann Codou (cathédrale) |
Arles |
; Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale) |
Arras |
Théo Leblond |
Auch |
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Autun |
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Auxerre |
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Avignon |
Laurent Vallière ; Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale) [contribution à la saisie : Anne-Marie Hayez] |
Avranches |
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Bayeux |
Vincent Tabbagh [contribution à la saisie : Laura Vangone] |
Bayonne |
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Bazas |
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Beauvais |
Tome 26 par Sofiane Abdi, Pascal Montaubin, Vincent Tabbagh, Sébastien Lefebvre, à paraître |
Belley |
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Besançon |
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Bethléem-lez-Clamecy |
/ |
Béziers |
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Bordeaux |
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Bourges |
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Cahors |
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Cambrai |
Tome 24 par Monique Maillard-Luypaert (2024) |
Carcassonne |
Janine Mathieu |
Carpentras |
Mathieu Desachy ; Yves Esquieu (cathédrale, quartier canonial) |
Castres |
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Cavaillon |
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Châlons-en-Champagne |
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Chalon-sur-Saône |
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Chartres |
Pierre Desportes (†), Pascal Montaubin ; Brigitte Kurmann-Schwarz (vitraux) |
Clermont |
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Condom |
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Coutances |
[contribution à la saisie : Laura Vangone] |
Dax |
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Die |
Yannick Veyrenche |
Digne |
Thierry Pécout ; Mathias Dupuis (cathédrale) |
Dol |
[contribution aux notices : Laurent Guitton] |
Elne |
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Embrun |
Thierry Pécout ; Mathias Dupuis (cathédrale), Kristiane Lemé-Hébuterne (stalles), Élisabeth Sauze (quartier canonial) |
Évreux |
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Fréjus |
Michel Fixot, Germain Butaud |
Gap |
Thierry Pécout ; Mathias Dupuis (cathédrale) |
Glandèves |
Thierry Pécout ; Mathias Dupuis (cathédrale) |
Grasse/Antibes |
Philippe Jansen, Thibaud Podevin, Germain Butaud ; Yves Esquieu (cathédrale) |
Grenoble |
Noëlle Deflou-Leca, Sylvain Excoffon, Véronique Julerot, Anne Lemonde |
Langres |
Jean-Vincent Jourd’heuil |
Laon |
Hélène Millet |
Lavaur |
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Le Mans |
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Le Puy |
Sébastien Fray, Marie Charbonnel, Martin de Framond, Jean-Jacques Vidal, Sylvain Bruand |
Lectoure |
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Lescar |
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Limoges |
Anne Massoni-Hubert, Christian Rémy, Thomas Schneider, Stéphanie Delagnier |
Limoux |
voir Alet |
Lisieux |
[contribution à la saisie : Laura Vangone] |
Lodève |
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Lombez |
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Luçon |
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Lyon |
Hervé Chopin, Jacques Madignier ; Nicolas Reveyron (cathédrale), Charlotte Gaillard |
Mâcon |
Tome 22 par Jacques Madignier [contribution à la saisie : Denyse Riche] (2022) |
Maguelone |
Daniel Le Blévec |
Maillezais |
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Marseille |
; Marc Bouiron, Françoise Paone (cathédrale) |
Meaux |
Christine Barralis ; portail du programme PICRI et Chapimeaux |
Mende |
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Metz |
Christine Barralis, Guillaume Franztwa, Pierre-Édouard Wagner |
Mirepoix |
[contribution à la saisie : Hugues Labarthe] |
Montauban |
Emmanuel Moureau |
Nantes |
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Narbonne |
Tome 19 par Benoît Brouns (†), Jean-Michel Matz, Laurent Vallière (2019) |
Nevers |
Julien Théry |
Nice |
Alain Venturini ; Marc Bouiron (cathédrale) |
Nîmes |
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Noyon |
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Oloron |
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Orange |
Michèle Bois ; Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale) |
Orléans |
Amandine Le Roux, Paul Chaffenet, avec la collaboration de Charles Vulliez |
Pamiers |
Claudine Pailhès |
Paris |
Véronique Julerot, Pascal Montaubin, Éliane Carouge |
Périgueux |
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Poitiers |
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Quimper |
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Reims |
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Rennes |
[contribution aux notices : Laurent Guitton] |
Rieux |
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Riez |
Thierry Pécout ; Philippe Borgard (cathédrale) |
Rodez |
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Rouen |
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Saintes |
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Saint-Bertrand de Comminges |
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Saint-Brieuc |
[contribution à la saisie : Mathieu Glaz] |
Saint-Flour |
Stéphane Gomis, Hervé Chopin |
Saint-Jean de Maurienne |
Gabrielle Michaux |
Saint-Lizier du Couserans |
Claudine Pailhès |
Saint-Malo |
[contribution aux notices : Laurent Guitton] |
Saint-Papoul |
Fabrice Ryckebusch |
Saint-Paul-Tricastin |
Michèle Bois, Michel Ginet ; Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale) |
Saint-Pol de Léon |
Marjolaine Lémeillat |
Saint-Pons de Thomières |
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Sarlat |
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Sées |
Tome 9 par Pierre Desportes, Françoise Loddé, Jean-Pascal Foucher et Laurent Vallière (2005) |
Senez |
Thierry Pécout ; Mathias Dupuis (cathédrale) |
Senlis |
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Sens |
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Sisteron |
Mariacristina Varano ; Mathias Dupuis (cathédrale) |
Soissons |
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Strasbourg |
Benoît Jordan |
Tarbes |
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Tarentaise |
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Thérouanne |
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Toul |
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Toulon |
Thierry Pécout ; Nathalie Molina (cathédrale) |
Toulouse |
Fabrice Ryckebusch |
Tours |
[contribution à la saisie : Jean-Michel Matz ; Philippe Maurice, Anaïg Chatain, Antoni Rougeaux, Arnaud Lefebvre] |
Tréguier |
[contribution aux notices : Laurent Guitton] |
Troyes |
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Tulle |
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Uzès |
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Vabres |
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Vaison |
Yannick Veyrenche |
Valence |
Yannick Veyrenche |
Vannes |
|
Vence |
Alain Venturini, Germain Butaud ; Yann Codou (cathédrale), Kristiane Lemé-Hébuterne (stalles) |
Verdun |
Tome 25 par Michaël George, à paraître |
Vienne |
Maxime Blachon |
Viviers |
Daniel Le Blévec, Pierre-Yves Laffont ; Yves Esquieu (quartier canonial) |
DIOCÈSES LIMITROPHES |
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Aoste |
Paolo Buffo, Paolo Rosso, Francesco Cissello, Elena Corniolo |
Bâle |
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Genève |
Michel Fol, Philippe Genequand |
Lausanne |
|
Liège |
Alain Marchandisse |
Sion |
|
Tournai |
|
Trèves |
|
Vintimille |
Marco Cassioli |
CORSE |
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Aleria |
Damien Broc |
Ajaccio |
|
Sagona |
|
Accia |
Damien Broc
|
Mariana |
|
Nebbio |
D’autres collaborateurs proposent leur aide à tous les auteurs de volumes sur des points précis. Chacun peut nous contacter pour obtenir leurs coordonnées.
Karine Boulanger (vitraux)
Yves Esquieu (quartiers canoniaux)
Brigitte Kurmann-Schwarz (histoire de l’art)
Jean-Loup Lemaitre (livres du chapitre)
Kristiane Lemé-Hébuterne (stalles)
Amandine Le Roux (fiscalité pontificale)
Donnatella Nebbiai (livres et bibliothèques)
Émilie Rosenblieh (concile de Bâle)
Laurent Vallière (documentation pontificale : base Ut per litteras apostolicas – registres pontificaux édités par l’École française de Rome –, sources de l’Archivio Apostolico Vaticano, Fichier Lesellier de Saint-Louis-des-Français)