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Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 2 juillet 1999

Informations générales

Des nouvelles des volumes :

Le volume sur Besançon est prêt, sa sortie est prévue à l'automne. M. Hours a pris le parti, dans son volume, de rassembler tous les cas incertains dans un fichier complémentaire. Son exemple pourra être repris, à condition que cela ne retarde pas l'avancée du travail d'ensemble, évidemment.

Le projet de CD-ROM avance ; le cumul des bases a fait l'objet d'études préparatoires, et nécessite encore quelques aménagements.

Le volume sur Sées (F. Loddé), quant à lui, est en attente. Les diocèses d’Agen (F. Ryckebusch) et d’Angers (F. Comte et J.-M. Matz) ont pris rang pour l’an 2000.

Le diocèse de Mende a trouvé un chercheur en la personne de M. Philippe Maurice qui a écrit une thèse sur la société en Gévaudan aux XIVe et XVe siècles. Étant incarcéré, M. Maurice est dans l’impossibilité de se déplacer ; il vous saura gré de lui communiquer toutes les informations dont vous disposez sur le diocèse de Mende, que ce soit sous forme de notes, photocopies, livres prêtés ou microfilms.

La caisse des monuments historiques met sur pied pour la fin de l'année 2001 une exposition sur les cathédrales (essentiellement sur l'architecture).

Un colloque d'histoire diocésaine sera organisé à l'automne 2000 par la Fundazione Ambroziana : Mme Millet participera à la réunion préparatoire et pourra donc nous apporter des détails ultérieurement sur son contenu.

A propos de Lyon ... et de Jeanne d’Arc : toute personne susceptible de fournir des informations sur des assemblées du clergé de la fin du XVe siècle, notamment sur une assemblée qui se serait tenue à Lyon en 1477, peut les communiquer à Hélène Millet.

Toute personne comptant des juges de Jeanne d'Arc dans " ses " chanoines a tout intérêt à les signaler au Centre Jeanne d'Arc d'Orléans qui échangera ses informations sur ces personnages en retour : de fructueux échanges pourront donc s'instaurer...

Outils de travail

Le fichier bibliographique, recensant les ouvrages et articles susceptibles d'intéresser les collaborateurs est en fin de réalisation. Afin de pouvoir mettre à la disposition des collaborateurs un tirage actualisé lors de la prochaine réunion, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous faire parvenir les références bibliographiques dont vous disposez. Nous vous rappelons aussi qu'un certain nombre de ces ouvrages peuvent être empruntés au G.D.R. à Orléans ou en salle 317 à la Sorbonne. Il vous suffit pour cela de vous adresser à Mme Martin.

Il est par ailleurs prévu, en plus de la bibliographie générale, une bibliographie destinée à servir de fonds commun pour tous les diocèses est en cours de constitution. Elle rassemble tous les ouvrages susceptibles d'être utiles à une prosopographie des chanoines et est classée par grandes rubriques : les chanoines dans les grandes institutions de la monarchie, les chanoines et l'Université, les chanoines dans les institutions ecclésiastiques, etc...

Après consultation des collaborateurs des Fasti, il a été décidé que cette bibliographie serait mise à disposition sur ce site puisqu'elle ne rassemble que des ouvrages édités. Une version papier sera néanmoins distribuée lors de la prochaine réunion.

La base répertoriant les archidiaconés (avec leurs abréviations) a également été distribuées aux collaborateurs. Là encore, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous adresser vos compléments éventuels, en particulier s'il s'agit des diocèses bretons, sur lesquels nous n'avons que très peu d'informations.

La boîte s’étoffe peu à peu et il semble qu’elle soit, elle aussi, visitée. Elle s’est beaucoup enrichie des renseignements apportés par Amandine Le Roux et Juliette Bontemps qui ont travaillé pour leur maîtrise, l’une sur les collecteurs pontificaux, l’autre sur le clergé cathédral de Provence.

Enfin, nous avons hérité de dossiers constitués par un vétéran de la généalogie, M. Bertin, qui a rassemblé durant de longues années, listes d’évêques, de dignitaires, de chanoines, cartes de diocèses, articles photocopiés, etc... et classé le tout par diocèse dans des chemises que chacun peut consulter. Ces consultations sont surtout utiles à ceux qui débutent leur travail, car M. Bertin n’a pas travaillé sur les sources elles-mêmes.

Notices institutionnelles

Proposition pour toutes les notices institutionnelles : il serait bon dans les notices, de dater, autant que faire se peut, les différents éléments qui les composent. Quand une information vient d’une source (attestation de tel nombre d’enfants de chœur par exemple), ne pas négliger d’en donner la date. A fortiori, quand on connaît la date d’apparition ou de disparition de telle dignité, de telle institution.

Cambrai, par Monique Maillard

Le diocèse de Cambrai a la particularité de se situer en terre d’Empire et de relever d’une métropole française, Reims. Il comprend une partie du département du Nord mais s’étend aussi sur les provinces belges de Hainaut, de Flandre orientale, de Brabant wallon, de Brabant flamand et d’Anvers. On y parle le français mais aussi le flamand. C’est une région très urbanisée qui compte plus de 1000 paroisses, beaucoup d’établissements réguliers et 23 collégiales dont une " mixte ", Sainte-Waudru de Mons. Le diocèse est divisé en 6 archidiaconés et 18 doyennés. Le plus peuplé de tous est l’archidiaconé de Brabant. L’évêque de Cambrai est un patron modeste face aux abbayes et aux chapitres qui sont tous exempts de sa juridiction. En revanche, du point de vue du temporel, il est comte de Cambrai et grand seigneur. De même, l’évêché est fort riche. Sa cathédrale n’existe plus et l’on est bien en peine de savoir même où elle se trouvait exactement. Soumis à beaucoup d’influences étrangères dont celle du comte de Flandre, le siège épiscopal de Cambrai connaît des déchirements entre différents prétendants, surtout pendant le Grand Schisme, avant de se rallier au camp bourguignon au XVe siècle.

L’official de l’évêque de Cambrai est à la fois juge ecclésiastique du diocèse et juge civil ordinaire de la principauté de Cambrésis, ce qui peut paraître contradictoire. Le chapitre cathédral a laissé, comme l’évêque de Cambrai, de très belles et très nombreuses sources. Il compte 50 prébendes et 47 chanoines au XIVe siècle. Deux tiers des prébendes sont à la collation de l’évêque, le reste à celle du chapitre lui-même. Les chanoines nomment aussi aux 6 offices du chapitre entre lesquels se répartit la gestion du groupe. Pas plus que la cathédrale, le quartier canonial ne subsiste ou même la salle capitulaire, sous laquelle se trouvaient 250 " fours" : s’agit-il d’enfeux ? Les dignitaires les plus notables sont les archidiacres, souvent des personnages de la Curie sous les papes d’Avignon (donc souvent absents).

On remarque une parenté forte de Cambrai avec le chapitre de Reims : cela vient peut-être de l’existence d’une institution commune, la fédération des chapitres cathédraux de la province de Reims.

Coutances, par Gilles Désiré

L’ancien diocèse de Coutances correspondait grosso modo à l’assiette de l’actuel département de la Manche, non compris la région située au sud de Granville qui formait le diocèse d’Avranches et une petite enclave de cinq paroisses autour de Sainte-Mère-Église (Il faut aussi y ajouter les îles anglo-normandes jusqu'en 1568). Il était divisé en quatre archidiaconés et vingt-quatre doyennés. Après les ravages causés par les Vikings au IXe siècle, le diocèse doit sa réorganisation à l’évêque Geoffroy de Montbray (1048-1093) dont les Gesta sont une source essentielle pour connaître la période 836-1093.

Le diocèse comptait trois officialités épiscopales.

Les sources de l’histoire du chapitre sont principalement conservées aux archives diocésaines de Coutances : délibérations capitulaires (depuis 1464), comptes (depuis 1435). Les cartulaires ne sont plus connus que par des copies qui sont en cours d’édition par Julie Fontanel.

Le chapitre était résolument dans la main de l’évêque. Les prébendes étaient à la collation épiscopale et aucune fonction n’était élective. Quatorze chanoines depuis la réorganisation du XIe siècle (1048), puis vingt-six (dont trois dignitaires) au XIVe siècle se partageaient les prébendes. Celles-ci étaient territoriales et apportaient des revenus très inégaux, ce qui menait certains chanoines à en changer au cours de leur carrière capitulaire.

Le chantre était le premier dignitaire du chapitre, ce qui représente une exception par rapport aux autres chapitres normands. Les autres dignitaires étaient le trésorier et le pénitencier. Par ailleurs les quatre archidiacres et le scholastique, pouvaient être en même temps chanoines et prenaient alors place immédiatement après le chantre mais ils pouvaient aussi ne pas faire partie du corps capitulaire. A Coutances enfin, quatre abbés normands (Évreux, Troarn, Lessay, Saint-Lô de Rouen) étaient chanoines de droit et avaient place au chœur. Parmi le bas-clergé de la cathédrale se trouve celui que les sources nomme l'horoscopus : serait-ce celui qui doit surveiller l'heure ?

Nice et Vence, par Alain Venturini

Ce sont deux diocèses de la province d’Embrun qui se distinguent par leur petitesse. On ne compte guère plus de 25 paroisses dans le diocèse de Vence avant les crises du bas Moyen Age. Aussi dresser la carte précise de chaque diocèse oblige t-il à préciser le contour des paroisses. Les sources sont rares : trois cartulaires à signaler pour le chapitre cathédral de Nice et des sources notariales pour celui de Vence, dont quelques archives se trouvent aujourd’hui à Turin. Le diocèse de Nice, pas plus que celui de Vence, n’est divisé en archidiaconés mais il faut relever l’existence d’un archiprêtre dans le Nord du diocèse, difficilement accessible. Il ne reste presque rien de la cathédrale de Nice mais celle de Vence existe toujours. Dans les deux cas, on connaît mal et la localisation précise et l’importance du palais épiscopal et du quartier canonial. L’évêque de Nice pouvait compter sur la rentrée de 250 florins par an, celui de Vence sur 140 florins. L’évêque de Nice eut un rôle politique dans la ville durant la première moitié du XIIe siècle, mais dut ensuite d’effacer devant le consulat, puis les comtes de Provence. A l’inverse, l’évêque de Vence, qui n’avait à l’origine aucune possession dans la ville, n’étant seigneur que du petit village de Courségoules, parvint progressivement à en partager la seigneurie avec la famille de Villeneuve.

 

Le chapitre de Nice fut régulier jusqu’à l’époque moderne et comptait une vingtaine de chanoines au XIVe siècle. Celui de Vence était composé de douze chanoines dont un prévôt et un sacriste. En 1428, l’évêque Louis de Glandevès créa un archidiaconé, mais l’archidiacre fut longtemps contesté par les chanoines car sa fonction était jugée inutile et coûteuse. Il fut néanmoins maintenu. Enfin, le recrutement des chanoines de ces cathédrales était local, même sous les papes d’Avignon.

Les chanoines et la musique : la liturgie, par Olivier Diard

La principale occupation des chanoines était la récitation des heures, de jour et de nuit. A la différence de la liturgie du monde régulier, celle des chanoines se faisait selon le cursus appelé romain ou canonial. Celui-ci varie selon que l’on se trouve en semaine ou un dimanche, dans le temps ordinaire ou dans un temps liturgique exceptionnel (le Carême ou l’Avent par exemple).

Olivier Diard nous a distribué un tableau détaillant la structure de l’office canonial. Pour chaque heure est précisé le détail des textes chantés et des textes lus, celui qui lit ou qui chante, dans quel style il le fait et quel livre liturgique il utilise pour cela.

Nous avons ainsi appris que lors d’une " fête double ", le chœur chante intégralement une antienne au début et à la fin des psaumes qui composent les différents offices de la journée. De même, nous savons à présent ce qu’est un sacramentaire (livre liturgique qui contient tout ce que doit dire le célébrant), un antiphonaire (livre qui contient toutes les pièces à chanter pendant l’office), un lectionnaire (pièces à lire) et que le bréviaire rassemble en un même ouvrage, l’antiphonaire et le lectionnaire.

Étant donnée la complexité de la liturgie, on comprend qu’il faille un stage de plusieurs mois dans une église pour en apprendre toutes les coutumes. Il semble cependant que ce fut surtout la tâche des chapelains de réciter la liturgie et qu’ils la connaissaient intégralement par cœur.

Olivier Diard nous a donc proposé un exposé fort éclairant et nous a même fait le plaisir d’interpréter devant nous répons et hymnes, souvent fort difficiles à chanter.

Comment remplir les champs relatifs à la collation ?, par Pierre Desportes

collation apostolique : elle est très fréquente au XIVe siècle, encore que cela varie selon les diocèses. A Reims, elle touche 75% des collations.

Si le pape confère directement à un individu une prébende vacante dans tel chapitre, noter la date de la lettre, suivie d’un " c ". Exemple : 1347c 10 26 ( = collation de la prébende le 26 octobre 1347).

La date de réception en chapitre est suivie d’un " r ". Exemple : 1348r 02 04.

En revanche, si le pape confère à un individu un canonicat avec expectative de prébende, c’est à dire la promesse d’obtenir la première prébende venant à vaquer, noter la date de l’expectative dans le champ ENTSORT . Exemple : expectative du 10-03-1326.

On compte 48 réceptions de chanoines à Reims pendant le pontificat d’Urbain V. 36 réceptions ont pour origine une collation apostolique, la moitié par collation directe d’une prébende vacante et la moitié par expectative.

Quand quelqu’un obtenait la collation d’un canonicat avec expectative de prébende, il allait se faire recevoir dans le chapitre concerné et noter sur le registre du chapitre, ce qui créait de véritables listes d’attente. En général, l’ordre de réception en chapitre respectait l’ordre de délivrance des lettres apostoliques. De ce fait, on pouvait rester très longtemps chanoine en attente (honorifique ?) avant d’être chanoine prébendé. A Reims, seules les grâces expectatives délivrées durant la première année du pontificat d’Urbain V ont été honorées. Pour se donner plus de chances de parvenir à leurs fins, les candidats avaient intérêt à obtenir des expectatives pour plusieurs chapitres en même temps.

A noter aussi l’existence d’une collation apostolique démembrée : le pape concède à tel personnage (le roi, la reine, un évêque) le droit de conférer un certain nombre de canonicats aux personnes de leur choix. Noter alors dans le champ ENTSORT, collation " ad nominationem regis (ou episcopi) ".

Quand un pape meurt enfin, les expectatives accordées par lui ne sont plus valables, ce qui explique quelquefois la multiplication des actes pour le même individu et le même bénéfice.

collation ordinaire : dans le mode de collation ordinaire, on appelle " ordinaire " celui qui possède le droit de collation. C’est le plus souvent l’évêque du diocèse, mais pas toujours. A Besançon par exemple, ce n’est pas l’évêque qui confère les canonicats ordinairement, mais le chapitre lui-même : on peut ici parler de cooptation. La cooptation n’est donc qu’une sous catégorie de la collation ordinaire.

Il est évidemment très important de préciser dans la notice institutionnelle quel est le mode ordinaire de collation. On sait grâce à elle qui est cet ord mentionné dans le champ collateur. Le seul cas où l’identité de l’ordinaire est précisé est précisément la cooptation : lorsque l’on sait qu’il y a eu décision collective du chapitre pour conférer un canonicat à quelqu’un.

collation en régale : le roi de France possède (dès le XIVe siècle) le droit de régale spirituelle sur un certain nombre d’évêchés du royaume (" ancien domaine capétien "). Cela veut dire que lorsque le siège épiscopal est vacant, le roi a le droit de conférer à qui il veut tous les bénéfices à la collation de l’évêque qui viennent à vaquer pendant cette période, de facto et/ou de jure. Il faut donc bien distinguer la collation faite par le roi pleno jure, qui n’a rien à voir avec la régale et qui s’exerce par exemple dans certaines collégiales royales comme Saint-Martin de Tours ou Saint-Quentin en Vermandois, de la régale proprement dite. Pour mentionner une régale dans le champ COLLATEUR, il faut donc avoir la certitude que le roi n’est pas intervenu à un autre titre (par exemple lorsqu’on relève dans une source la mention " virtute regalie ".)

A Reims, on constate que le roi a pu, comme parfois le pape, conférer la même prébende à deux ou plusieurs candidats ; ce qui fait que 75% des candidats régalistes ont eu un adversaire et que moins de la moitié d’entre eux sont parvenus à obtenir canonicat et prébende. Le droit de régale est imprescriptible : le roi peut l’exercer plusieurs années après la vacance s’il se rend compte qu’une prébende aurait pu être conférée pendant la vacance du siège.

Permutation : lorsque, pour permuter son bénéfice avec quelqu’un d’autre, un chanoine le résigne dans les mains du pape ou d’un cardinal, il s’agit juridiquement d’une collation apostolique, à noter " perma ".

Quand il s’agit d’une permutation dans les mains, non du pape, mais de l’ordinaire, noter " permo ".

Et quand on ne sait s’il s’agit de l’une ou de l’autre, s’en tenir à " perm ".

De manière générale, il n’y a que 10% environ des cas de collation qui posent problème. Lorsqu’on a une source difficile, ne pas hésiter à prendre conseil, en stockant provisoirement les cas litigieux.

Ce compte rendu a été rédigé par Anne Hubert.

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 11 janvier 2002

 

Informations générales :

La relève de l'ancien GDR GERSON est assurée, avec la création de SALVE (Sources, acteurs et lieux de la vie religieuse à l’époque médiévale) GDR 2513.

Les journées du colloque d'Orléans en septembre dernier sur "Histoire et christianisme" ont été un succès. Le débat-forum du samedi 29 septembre, destiné au grand public, sera publié grâce aux transcriptions qu'en fait actuellement Laurent Vallière et les six ou sept exposés du vendredi 28 concernant l'entreprise des Fasti feront l'objet d'un article dans la Revue d'Histoire de l'Église de France.

Nous avons eu la joie de voir le volume consacré au diocèse d'Agen, écrit par Fabrice Ryckebusch, sortir pour le colloque d'Orléans. Sachez qu'il est disponible pour les membres des Fasti, avec une remise de 40 % sur le prix d'achat, ce qui fixe celui-ci à 25 euros. Si vous êtes intéressé, veuillez libeller votre chèque à l'ordre d'Hélène Millet.

Le diocèse d’Angers attend que François Comte comble son retard.

Le volume sur Rodez avance très vite et celui sur Mende sera prêt dans le courant de l’été. Quant à Tours, diocèse sur lequel Philippe Maurice a passé un an grâce à une bourse de la Région Centre, il compte un répertoire de 800 noms.

Jean-Pierre Loddé a légué aux Fasti tout le fonds de documentation rassemblé par sa défunte épouse pour le volume sur Sées. A Paris, dans la salle de prosopographie, se trouve en photocopie tout le registre du Parlement contenant les testaments enregistré au parlement de Paris sous le règne de Charles VI étudiés par Fr. Loddé dans sa thèse de doctorat, ainsi que les deux volumes de la collection Moreau de la BNF, qui en sont des copies du XVIIIe siècle et les dossiers de renseignements biographiques constitués sur plusieurs individus. A Orléans se trouve tout ce qui concerne le diocèse Sées et Laurent Vallière s’emploie actuellement à rédiger les notices liminaires après avoir achevé la saisie des enregistrements. Un appel est lancé à chacun pour apporter les compléments d’information nécessaires à la finition.

Lors d'un colloque à Milan sur l'histoire des diocèses, Hélène Millet a pu présenter le travail de l'équipe des Fasti. Bernard Andenmatten, responsable du dernier volume paru dans la collection de l'Helvetia Sacra (sur les diocèses de Tarentaise et de Sion) viendra la présenter à l'été.

Ana Maria Rodriguez a obtenu un financement pour la réalisation de Fasti portugais.

La "boîte" était encore à la disposition de chacun. Elle s'est enrichie du dépouillement onomastique (par chanoine) d'un article d'E. Anheim sur la cour de Clément VI. F. Ryckebsuch a bien voulu faire de même pour l'article d'H. Gilles sur les auditeurs en cour de Rote.

P. Jugie a signalé l'édition, munie d'un index très fourni, de l'inventaire qu'il avait naguère dressé du fonds des collégiales parisiennes (AN, L 600-617). Il est disponible en salle de lecture au CARAN (fermé pour l'instant). Hélène Millet a enfin demandé de signaler au maximum les adresses électroniques dont chacun peut disposer.

Bénéfices et simonie, le point de vue du droit canonique, par C. Leveleux

Malgré son titre, cet exposé concernait peu les bénéfices mais bien l'histoire de la conception de la simonie, immense question très complexe. La manière qu'ont eu les canonistes de l'appréhender a beaucoup évolué aux XIIe et XIIIe siècles et ce changement de perception est à l'origine du débat sur la question du bénéfice. Chez les théologiens comme chez les juristes, il a fallu concilier la maîtrise qu'avait l'Église du sacré, par définition séparé du monde, et son engagement de plus en plus marqué dans les affaires temporelles. Les simoniaques, à l'image du serviteur d'Elisée, guérisseur de Naâman dans l'Ancien Testament ou des marchands du Temple et de Simon le Magicien dans le Nouveau, sont ceux qui veulent brouiller les limites entre le sacré et le profane, lier ce qui est temporel à ce qui est spirituel. Il faut donc établir des distinctions mais ce projet évolue dans la période qui s'ouvre avec le Décret de Gratien (vers 1140). Pour ce dernier, la simonie – dont il ne donne aucune définition – n'est traitée que comme un péché, une question d'ordre dogmatique. Gratien insiste sur l'intention de la personne simoniaque et renvoie à un traitement pénitentiel de ce qu'il assimile à une hérésie. Dans les Décrétales de Grégoire IX, la simonie est considérée désormais comme un crime pouvant faire l’objet d’une procédure pénale. Elle présuppose un contrat entre deux personnes. On assiste donc dans le courant du XIIIe siècle à une objectivation et une judiciarisation de la question. Hostiensis (mort en 1271) dans sa Summa Aurea insiste sur le fait que pour le juge d'Église, la définition de Gratien n'est pas suffisante, qu'il faut une extériorisation de l'intention, un pacte simoniaque qui la caractérise. Cela amena à relativiser le traitement de la question, en distinguant différentes situations où sacré et profane pouvaient se mêler ou non, et à intégrer dans le champ de la licité des pratiques auparavant condamnées. Tout en criminalisant les abus les plus manifestes, la pensée canonistes institutionnalisait la gestion de la simonie « ordinaire » et légitimait largement l’opportunisme dont l’église ont fait preuve dans l’utilisation des bénéfices.

Les bibliothèques des chanoines et des chapitres d'Aix, Arles et Marseille, par C. Giordano

De différentes études qui ont été menées en France, il ressort que les bibliothèques des chanoines sont généralement modestes et que le nombre de volumes possédés excède rarement la dizaine. Les bibliothèques des cathédrales étaient là pour pallier les carences de celles des chanoines ; de plus, les chanoines étaient les principaux utilisateurs des bibliothèques capitulaires, leur contenu avait donc une influence sur la culture, la formation intellectuelle de ces hommes.

Pour la cathédrale d’Arles nous avons un inventaire du trésor de 1336 mentionnant 11 volumes ; pour Aix, en plus de diverses mentions dans des registres capitulaires et dans des livres de comptes, nous avons des inventaires du trésor de 1380, 1404, et 1407. L’étude de ce dernier, nous apprend que la cathédrale possédait près de 200 manuscrits et qu’ils étaient entreposés dans différents lieux. La plupart était dans la sacristie, mais il y en avait également dans l’armoire eucharistique, dans la salle capitulaire et dans le chœur (dont une dizaine y était enchaînée). Cette bibliothèque qui s’est enrichie en partie grâce à des legs de chanoines et d’archevêques ou par le sauvetage de livres provenant d’autres églises aixoises, était constituée à 75 % de livres liturgiques. En ce qui concerne la cathédrale de Marseille, les inventaires du trésor sont plus tardifs (le plus ancien, de 1600, mentionne 14 livres liturgiques dont 2 en parchemin) ; nous avons également pour cette cathédrale une quittance de 1472 mentionnant près de 80 ouvrages.

Les bibliothèques des chanoines de ces chapitres sont essentiellement connues grâce à des testaments et des inventaires après décès. A l’exception de celui d’un chanoine marseillais (qui était également sacristain et professeur de droit canon et de théologie) qui mentionne 60 livres, les testaments mentionnant des bibliothèques citent au maximum 3 ouvrages, tandis que les inventaires après décès en comptent en moyenne 26. Le contenu de ces bibliothèques est peu varié. Les livres que l’on retrouve le plus souvent sont les livres liturgiques ou de droit. L’une des bibliothèques les plus variées est sans doute celle d’un prévôt d’Arles : l’inventaire après décès dressé en 1472 mentionne une quarantaine d’ouvrages dont des livres de fable, un roman et, rangée dans un studio de sa demeure, une collection d’une dizaine de livres liés à sa fonction de prévôt (dont des livres des statuts de la cathédrale).

Cartographier un quartier canonial, par Y. Esquieu

Dès que l'on a mention d'un quartier canonial dans les sources, il faut tenter de le localiser, situer ses différents éléments sur un plan, le plus précisément possible. Il faut préférer l'établissement d'un plan à une époque donnée à un plan synthétique, concentrant les données de différentes époques, mais qui n'exista jamais comme tel, quitte à ne donner qu'un plan du XVIIe siècle, par exemple.

Attention à bien distinguer la clôture, théoriquement obligatoire, quelquefois mentionnée dans les textes mais qui n'existe pas toujours, qui signifie le grand cloître ou le quartier canonial, et le petit cloître qui est un cloître architectural, à galeries. Quand le quartier est situé à la limite de l'ancienne cité, contre le rempart, sa délimitation est simple, au moins d'un côté. On peut seulement n'avoir qu'un front continu de maisons. Il faut bien distinguer aussi les maisons canoniales qui appartiennent au chapitre (même si les chanoines peuvent en "vendre" l'usufruit) des maisons de chanoines, simplement habitées par eux, quelquefois de génération en génération. Quand la communauté est régulière, il n'y a pas de maisons individuelles sauf pour les dignitaires. Attention à la commensalité qui veut qu'un chanoine héberge d'autres clercs si bien qu'il y a forcément moins de maisons que de clercs du chœur.

On peut ensuite placer sur le plan, dans la mesure de nos connaissances, le palais de l'évêque, le réfectoire, le dortoir (pour les communautés régulières), la salle du chapitre, les selliers, la grange, le four, l'hôpital et/ou l'aumône et le ou les cimetières.

Comment procéder ?

Utiliser :

  • Le cadastre actuel, sauf si tout a été démoli depuis le Moyen âge, qui donne le tracé des rues et des parcelles, à la différence d'un plan de ville ordinaire.
  • Le cadastre napoléonien, qui date quelquefois des années 1830-1840.
  • Aux Archives Départementales, la vente des biens nationaux (séries Q ou L) et les devis estimatifs, très précis pour les dimensions et les confronts.
  • Les cadastres modernes, les registres capitulaires, les visites épiscopales sur les bâtiments communs, les plans anciens (on peut s'y fier pour la forme générale du quartier, pas pour le nombre des maisons), la documentation judiciaire sur les réparations des maisons de chanoines, les descriptions anciennes et les voyages pittoresques d'avant la Révolution Industrielle.
  • Les renseignements disponibles à la Direction générale des affaires culturelles, qui chapeaute plusieurs services : Service régional d'archéologie, Service de l'inventaire général, Centre de documentation du patrimoine, Conservation des monuments historiques.

Jean de Cardalhac, un ou deux personnages ?, par F. Ryckebusch, M. Fournié et E. Bouyé

Dans la notice rédigée par Matthieu Desachy à propos de ce personnage, administrateur du siège de Rodez de 1371 à 1379, plusieurs obscurités restaient à lever à cause desquelles une vaste enquête a été lancée par Michèle Fournié. Plusieurs généalogies de sa famille ont été dressées, à partir des archives du Lot et Garonne, du Lot (qui contiennent le testament de Bertrand, le père de Jean et le procès mené par Ermengarde sa mère à propos de la succession à partir de 1336), du Tarn et Garonne (tableau généalogique des feudistes et acte de 1348 par Hugues, le frère aîné de Jean qui lui délivre un leg). A noter pour les incertitudes concernant Jean, qu'un deuxième Jean de Cardalhac est attesté comme chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1369. Ensuite, Jean ne fut jamais évêque de Rodez, encore moins prieur de Saint-Caprais d'Agen (Eubel) mais bien administrateur et patriarche d’Alexandrie. Ce n'est pas lui qui a consacré la chapelle axiale de la cathédrale de Narbonne en 1381, il était donc bien à Toulouse à cette date.

Autre querelle aussi sur la paternité de ses sermons. S. Puyo a transcrit ceux conservés à la BNF sur le Grand Schisme et sur les obsèques de Bertrand, son frère, évêque de Montauban. Mais Mgr Mollat a rejeté l'authenticité d'un volume de sermons de la Bibliothèque Municipale de Toulouse, est-ce à revoir ? Il semble bien que Jean ait été un agent de la royauté dans le Midi dans les années 1378-1390. En 1385, il préside avec Jean de Berry, contre lequel les Toulousains se sont révoltés les années précédentes, la cérémonie d'ostension des reliques de Jacques le Majeur, ce qui doit être compris comme l'apaisement après la tempête.

Enfin, les armoiries traditionnellement attribuées à Jean, représentées sur une clef de voûte des Cordeliers de Toulouse, ne sont pas les siennes (elles comportent le chapeau cardinalice alors que Jean n'a jamais été cardinal), mais celles du cardinal de Montfavet.

Biographies de cardinaux, par P. Jugie, P. Montaubin, E. Bouyé, A.-L. Rey-Courtel.

Ces biographies nécessitent un travail de coordination d'un volume à l'autre afin de ne pas se répéter. 62 cardinaux ont déjà été répertoriés dans les volumes parus. Le problème vient du fait que les biographies de cardinaux contenues dans divers ouvrages, sauf dans un dictionnaire des cardinaux qui n'existe pas, concentrent beaucoup d'erreurs copiées à l'envie, qu'il est déjà très long à corriger une par une. Une proposition est faite : un volume exclusivement consacré aux cardinaux ayant eu un bénéfice en France à un moment donné de leur carrière, dans la mesure où les cardinaux ont que rarement eu un rôle important au sein des chapitres où ils étaient chanoines. Ce volume contiendrait les informations données par les sources locales sur leur carrière bénéficiale ce que les ouvrages généraux sur eux négligent forcément. Une affaire à suivre et à étudier de près.

Pour tout renseignement à communiquer sur ces personnages, contacter

  • pour le XIIIe siècle, Pascal Montaubin : montaubi@caramail.com ( mail)
  • pour le XIVe siècle, P. Jugie : Pierrejugie@aol.com ( mail)
  • pour le XVe siècle, E. Bouyé : bouye@tiscalinet.it ( mail)

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 8 janvier 2010

Informations diverses

Hélène Millet ouvre, à 10 h, cette réunion par un traditionnel mot d'accueil : l'émotion est palpable, c'est l'heure de la passation des pouvoirs. H. M. revient aux sources de l'aventure FEG, appuyant ses remerciements à l'égard notamment de M. Pierre Desportes. Elle présente le nouveau directoire (voir ci-dessous). A la suite de très chaleureux remerciements, H. M. rejoint son nouveau fauteuil parmi les collaborateurs FEG venus en nombre lui témoigner leur reconnaissance.

Comité de direction des Fasti :

  • Vincent Tabbagh (président)
  • Jean-Michel Matz
  • Christine Barralis
  • Fabrice Delivré
  • Pascal Montaubin
  • Thierry Pécout

Répartition des responsabilités

Administrateur base de données : assistance aux utilisateurs, gestion des identifications
  • Vincent Tabbagh
Responsable des Fasti au sein du LAMOP : gestion, organisation des réunions
  • Christine Barralis
Information et documentation : site Fasti
  • Fabrice Delivré
  • Willy Morice
  • Hugues Labarthe (coordination cartographique)
Edition des volumes : liens avec Brepols
  • Irmine Martin, puis la secrétaire du CERHIO
  • Jean-Michel Matz
  • Thierry Pécout
  • Pascal Montaubin

S'ensuivent diverses informations :

Etat d'avancement des volumes : Sens est sous presse ; Autun sera prêt en juin ; Châlons-en-Champagne sortira en 2010 ; Le Mans est en bonne voie.

C'est désormais Pascal Montaubin (pascal.montaubin@laposte.net, mail) qui centralise les commandes de volumes Fasti pour les membres du groupe (qui bénéficient de 40% de réduction sur le prix public).

De nouveaux collaborateurs nous rejoignent : Hugo Meunier, qui fait actuellement un M2 sur le chapitre du Mans et Sofiane Abdi, qui prépare une thèse sur les chapitres d'Amiens et de Beauvais.

Un colloque pour la célébration du 9e centenaire de la cathédrale de Paris aura lieu en 2013. Le comité d'organisation est en cours de constitution.

Le GDRE "Aux fondements de la modernité étatique en Europe, l’héritage des clercs médiévaux" a été créé au 1er janvier (pour plus d'informations).

Atelier cartographique des FEG

Hugues Labarthe fait le point sur l'atelier cartographique FEG. A la suite de sa présentation en juin dernier, H. L. rappelle les trois objectifs de l'atelier : parvenir à une sémiologie unifiée des cartes de la collection des FEG ; construire une application permettant d'explorer les données géographiques de la base FEG ; jeter les fondements d'un Atlas en ligne de l'Eglise en France de 1200 à 1500. Les collaborateurs sont appelés à lui indiquer, pour leur diocèse, les ressources bibliographiques indispensables à la reconstitution des cadres juridictionnels médiévaux, ecclésiastiques et/ou civils. Rendez-vous est pris avec Jacques Madinier et Sylvette Guibert pour la réalisation des atlas diocésains d'Autun et Châlons-en-Champagne. Hugo Meunier signale ses travaux cartographiques sur le diocèse du Mans. H. L. contactera les collaborateurs selon les avancées de l'Atelier.

Présentation du centre onomastique des Archives Nationales

Sébastien Nadiras poursuit avec la présentation du Centre d'onomastique des Archives nationales. Ce Centre conserve et met à disposition une importante documentation relative aux noms de lieux et aux noms de personnes. Créé en 1961, le Centre d’onomastique était à l’origine conçu comme un outil au service des archivistes rédigeant des inventaires, afin de leur permettre d’identifier les formes anciennes des noms de lieux que mentionnaient les pièces d’archives dont ils analysaient la teneur. En fait, il engloba rapidement dans son champ d’activité non seulement la toponymie mais aussi l'anthroponymie, suivant ainsi l’exemple donné par le Centre international des sciences onomastiques, fondé à Louvain en 1949. Sébastien Nadiras nous convie dans la suite de son exposé à visiter le Centre d'onomastique, qui est avant tout une bibliothèque de recherche.

Le diocèse de Narbonne

Les travaux reprennent à 14 heures pour une séance entièrement consacrée au diocèse de Narbonne.

Benoît Brouns présente la notice institutionnelle de Narbonne, métropole de la Narbonaise première, province amputée en 1317 de la province de Toulouse créée par Jean XXII. Le diocèse compte 203 paroisses distribuées en six archiprêtrés et quatre archidiaconés. Il existe trois collégiales : Saint-Paul, au bourg de Narbonne ; Saint-Etienne, hors de la cité ; Saint-Etienne de Capestang. Les travaux de l'actuelle cathédrale sont initiés par l'archevêque Gui Foulques (1259-1263). L'archevêque est doté d'un temporel considérable, le troisième du royaume de France, organisé autour de dix-huit châteaux et quelques fortifications de moindre importance. Seul il possède des officialités, à Narbonne, Limoux et Villerouge-Termenès. Il est encore difficile de préciser les conditions de sécularisation du chapitre à la fin du XIIe siècle. Les assemblées capitulaires se tiennent trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis après prime. Les chapitres généraux ont lieu deux fois l'an à la Toussaint et au premier mai, et du début du XIVe s. à 1449 un troisième chapitre a lieu au lendemain de la fête des Saints Just et Pasteur. B. B. présente ensuite les distributions au sein du chapitre métropolitain : les conditions de versement de la Grosse, des distributions quotidiennes et extraordinaires à Noël, le mercredi des Cendres, à Pâques, à la Pentecôte. Vient enfin la présentation des sept dignitaires du chapitre (le grand archidiacre élu en corps nomme seul l'archidiacre de Corbière, le préchantre, le sacriste, les archidiacres du Razès, du Fenouillède et le sous-chantre). Le nombre des chanoines a varié de dix-huit à vingt-quatre. Les clercs du bas chœur, désignés par le terme d'intitulés, se partagent entre conduchers, bénéficiers et habitués, enfants de choeur, chantres, sous-sacriste, chapelains et aumônier.

Cet exposé s'accompagne d'une notice rédigée, d'un dossier de cinq cartes ayant trait à la géographie ecclésiastique, aux interventions seigneuriales de l'archevêque Maurin (1263-1272), d'une planche de l'ordonnancement du chœur en 1335 et 1352 et d'une hypothétique pointe du XVe siècle.

Yves Esquieu intervient à sa suite pour présenter ses travaux sur le quartier canonial de Narbonne. Il revient sur ses travaux édités, notamment l'article intitulé « Les bâtiments de la vie commune des chanoines, les maisons canoniales, Arles, Avignon, Carpentras, Béziers, Narbonne, Valence, Viviers », publié dans Les chanoines dans la ville. Recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, sous la direction de J. C. PICARD, Paris, 1995, dont il fournit plusieurs planches. Il revient sur la régularité du chapitre attestée de la fin du XIe siècle jusque vers 1145. Dans la suite, le dortoir est abandonné au profit des maisons canoniales. Ne comptent plus au titre des espaces communs du XIIIe au XVe siècle, que le cellier, les greniers, le vestiaire, la salle capitulaire. L'existence d'une clôture est douteuse : dans la trame viaire c'est la rue Droite à l'est et le chemin de la porte épiscopale au nord qui délimitent le quartier canonial. L'alternance entre chanoines et laïcs dans la possession des maisons du quartier laisse présager qu'il n'y a pas de règles établies. La mainmise des consuls sur le passage de l'ancre en 1361 confirme que le cloître, le quartier canonial, n'était pas fermé. A la suite de la reconstruction de l'édifice aux XIVe et XVe siècles, le cloître est déplacé du flanc nord au flanc sud de la cathédrale.

Monique Bourrin clôt la séance consacrée au siège de Narbonne par la présentation d’un projet de recherche sur les châteaux de l'archevêque. Ce travail est à la jonction des préoccupations des historiens, archéologues et des opérations de valorisation patrimoniale. Les sources sont profuses : Livre vert de Pierre de la Jugie, comptabilités romaines (1338-1347), visite de Jean Corsier en 1404, dénombrements de 1547 et 1690, visites de vérification du XVIIIe siècle, séquestres de la Révolution, études monumentales. Aux marges du domaine royal, la seigneurie s'insère dans la vicomté de Narbonne et se démarque de celle de Fontfroide. Les difficultés sont multiples : textuelles (qu'est-ce-qu'un castrum ?) et archéologiques (la porte du castrum d'Auriac ouvre-t-elle sur le château ou le village ?). Ce projet a pour objectif d'élucider la chronologie des premiers éléments fortifiés de ces châteaux, la fonction de ces sièges de pouvoir et les modalités de gestion de la seigneurie.

Le site internet et le blog des Fasti

Willy Morice présente les évolutions du site (http://fasti.univ-paris1.fr/). Il signale notamment l’apparition d’un lien vers le Blog des Fasti, accessible à l’adresse: http://lamop-intranet.univ-paris1.fr/fastiblog/ conçu par Hugues Labarthe, avec l’intervention de Georges Xavier Blary.

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La séance est levée vers 17h.

Attention: pour l'organisation des journées Fasti, tous les courriers sont à adresser à Christine Barralis (christine.barralis@wanadoo.fr, mail); 10 rue Pierre Perrat, 57000 Metz)

Ce compte rendu a été rédigé par Hugues Labarthe.

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 25 juin 2004

 

Informations générales

Mathieu Desachy vient de soutenir sa thèse à Paris I : « Cité des hommes. Le chapitre cathédral Notre-Dame de Rodez (1215-1562) ».

Le séminaire de Jacques Verger et Hélène Millet (6 vendredis par an, 10h-12h à l’ENS rue d’Ulm) change de thème. Après la problématique de la réforme, ce sera désormais « L’Église et les églises ». Les différentes équipes du GDR Salvé seront invitées à y présenter leurs travaux à tour de rôle. Programme envoyé sur demande par Mme Martin. Les Fasti seront sollicités l’an prochain pour traiter de la place du chapitre cathédral dans l’Église d’un diocèse et son rôle auprès des autres églises.

Un cycle de formation à la liturgie comportant des sessions sur le calendrier, la messe et le bréviaire a été donné en 2003-2004 à l’IRHT par Jean-Baptiste Lebigue. Ce dernier serait prêt à le répéter pour l’équipe des Fasti, en l’adaptant à ses problèmes. Comme 24 personnes ont manifesté leur intérêt, un stage jumelé à l’une de nos journées, celle de l’été 2005, pourrait être envisagé à Orléans. La question est à l’étude avec le service formation du CNRS pour trouver un financement. Benoît Jordan se propose également pour présenter une typologie des objets et vêtements liturgiques au Musée d’art religieux de Dijon. Les personnes intéressées par tous ces projets sont priées de se manifester auprès de Mme Martin (en remplissant le bulletin prévu à cet effet).

I. La place du canonicat beaunois dans la carrière des chanoines de cathédrale, par J.-P. Brelaud

Le chapitre collégial de Notre-Dame de Beaune, au diocèse d’Autun, est une communauté numériquement importante, dotée d’un temporel étendu, et surpassant en richesse et en prestige plusieurs chapitres cathédraux des alentours. Les chanoines de cathédrales se sont-ils intéressés à Beaune en raison de son prestige, ou ont-ils eu tendance à être écartés par un recrutement avant tout local favorisé par la pratique de la cooptation ? Une dichotomie dans la documentation, fondée sur des sources locales pour le XVe siècle, et essentiellement pontificales (sondages dans les éditions de lettres communes de quelques papes) pour le XIVe, conduit à ne formuler que des hypothèses provisoires.

L’examen des carrières bénéficiales des chanoines de Beaune conduit à identifier 116 chanoines ou dignitaires de cathédrales parmi les 488 chanoines beaunois actuellement recensés. Ces 116 individus ont en général détenu un canonicat dans une cathédrale voisine, Autun pour 55 d’entre eux, Besançon, Chalon, Mâcon, Langres… Certains sont chanoines dans des diocèses septentrionaux (Thérouanne, Cambrai…), leur carrière devant profiter de l’influence ducale sur ces régions.

La place du canonicat beaunois dans la carrière des chanoines de cathédrales est difficile à déterminer, en raison de dépouillements lacunaires. Dans 15 cas, le canonicat de cathédrale est détenu plus ou moins vite après un passage à Beaune, qui apparaîtrait alors comme un début de carrière. Dans près de 75 % des cas, le canonicat de cathédrale est cumulé avec un canonicat beaunois. Ce cumul entraîne un désintérêt pour les affaires du chapitre de Notre-Dame ; même un doyen comme Jean Ogier parvient à être dispensé de résidence à Beaune. Le canonicat beaunois constitue pour ces individus, qui ont tendance à être plus instruits que leurs collègues « locaux », une étape modeste dans une riche carrière. À l’inverse, certains ecclésiastiques privilégient leur canonicat beaunois en faisant des fondations à Beaune ou en nommant leur neveu à des bénéfices beaunois.

La valeur relative d’un canonicat beaunois par rapport à d’autres canonicats est difficile à déterminer. D’après la taxation pour les décimes, ils sont aussi prestigieux sinon plus que les canonicats de sièges épiscopaux environnants. En outre, la collégiale est l’une des plus touchées par les collations pontificales, avec ou sans expectative, sous Jean XXII. Cependant, les permutations réalisées consistent rarement en un échange pur et simple de canonicat beaunois contre un canonicat de cathédrale (ou l’inverse). Soit le canonicat beaunois est accompagné d’un lot de bénéfices divers (cures, chapellenies…), soit l’individu concerne son canonicat de cathédrale et échange son canonicat beaunois avec un ou plusieurs bénéfices mineurs. En outre, les individus qui obtiennent du pape un canonicat et, parfois, une prébende à Beaune ne sont que très rarement titulaires d’un canonicat dans une cathédrale. Enfin, peu de chanoines beaunois sollicitent un canonicat de cathédrale, en particulier sous Urbain V : sont-ils satisfaits de leur sort, ou contraints par la discipline du chapitre, ou bien sentent-ils qu’ils ne peuvent obtenir autre chose ?

Ainsi, la place modeste du canonicat beaunois dans la carrière des chanoines de cathédrales est malgré tout réelle, et les détails fournis par des sources beaunoises d’une grande richesse peuvent intéresser les études sur plusieurs diocèses.

Question/Réponse : À la suite de cette communication, Véronique Julerot se demande si les exemptions n’arrivent pas à Beaune assez tardivement. Vincent Tabbagh ajoute qu’elles concernent tôt les cathédrales mais de manière plus variable les collégiales. Hélène Millet demande si, par leur cursus, certains chanoines se distinguent. Jean-Pierre Brelaud répond qu’il s’avère difficile de le déterminer et que, globalement, leur niveau intellectuel semble surtout meilleur au XVe siècle.

II. Les transformations du recrutement canonial autunois du XIe au XIVe siècle, par Jacques Madignier

C’est au IIIe siècle que l’organisation épiscopale s’établit dans la confédération éduenne qui fut rapidement assimilée au diocèse d’Autun (episcopus civitatis eduensis). Les contours de la communauté cléricale vivant dans l’entourage de l’évêque se dessinèrent à partir du VIIe : en 677, elle comptait une quarantaine de membres ; au milieu du IXe, une cinquantaine, ce qui la situait au niveau de celles de Langres (48), de Paris (50), d’Auxerre (59). Aux XIIe-XIIIe siècles, le chapitre autunois regroupait 48 prébendes, avec prébendes doubles pour le doyen et le chantre. Parmi ces 48 prébendes, 10 étaient réservées aux dignitaires. Durant les XIe et XIIe, le rôle et la place de chacun de ces dignitaires se transformèrent en particulier lors de la séparation de la mense épiscopale et la mense canoniale : doyen et chantre furent portés à la tête du chapitre ; les deux prévôts de Sussey et de Bligny, les quatre archidiacres d’Autun, d’Avallon, de Beaune et de Flavigny rétrogradèrent, ce qui occasionna de multiples conflits de prérogatives entre les uns et les autres ; les deux ultimes dignités étaient confiées aux abbés de deux abbayes sécularisées, celles de Saint-Étienne et de Saint-Pierre l’Étrier ; le sénéchal fut exclu du rang des dignitaires pour n’être que le majordome de l’évêque.

Les travaux conduits par Jacques Madignier, dans le cadre d’une thèse de doctorat sous la direction de Vincent Tabbagh ont permis d’établir une liste de 760 chanoines (54 pour le XIe ; 141 pour le XIIe ; 215 pour le XIIIe et plus de 240 pour le XIVe) et de mettre en évidence les structures et les transformations du recrutement canonial autunois.

1. La cohérence du recrutement du XIe siècle au XIIIe siècle : durant ces trois siècles, le recrutement du chapitre cathédral resta presque immuable ; cela s’expliquait par la collation de l’ordinaire, partagée entre le chapitre et l’évêque : au chapitre revenait le droit de nommer le doyen, le chantre et les chanoines ; à l’évêque, le droit de choisir les 8 autres dignitaires. Les chanoines autunois étaient très majoritairement issus des lignages nobles de Bourgogne (85 % des chanoines à l’origine sociale connue), ce qui n’excluait pas qu’il y ait eu quelques chanoines d’origine urbaine, venus des cités d’Autun, de Beaune, de Semur… Aux XIe-XIIe siècles, le recrutement des dignitaires se faisait dans les familles ducales et comtales ou chez leurs alliés les plus proches (les lignages de Bagé, de Mont-Saint-Jean…) ; les simples chanoines se recrutaient dans la petite noblesse proche de la cité autunoise. Au XIIIe siècle, le recrutement s’élargit aux clans familiaux qui tenaient châteaux sur l’arrière côte bourguignonne et en Auxois : les lignages de Vergy, Corrabuef, Châteauneuf, Sully, Marigny, Arcy, Pouilly… fournirent nombre de dignitaires ; le moindre cadet de miles tenant maison forte dans le diocèse pouvait devenir chanoine. Durant ces trois siècles, une dizaine de familles assurèrent leur mainmise sur le chapitre et en particulier sur les dignités ; l’ouverture sociale restait limitée, car tout chanoine avait le constant souci de pérenniser la présence de sa famille (la moitié des membres du chapitre d’origine connue avait un parent au chapitre). Par conséquent le recrutement géographique était étroit (85 % des chanoines à l’origine connue étaient issus du diocèse) ; les rares « étrangers » venaient des diocèses voisins, prioritairement des diocèses de Chalon sur Saône, de Mâcon, de Langres, de Besançon. La formation tant religieuse qu’intellectuelle était faible. La plupart des chanoines d’Autun étaient de simples clercs et ce n’est que sous la pression des papes (Alexandre IV) que leur niveau s’éleva, que la part des prêtres tendit à s’accroître. Au final, les carrières canoniales autunoises réservées aux cadets des clans aristocratiques bourguignons, étaient très stéréotypées. Les plus hauts dignitaires aspiraient à briguer le siège épiscopal (au XIe, 100 % des évêques étaient issus du chapitre ; au XIIe siècle, 60 % ; au XIIIe siècle, 50 %). L’ambition des autres chanoines était très réduite : les cumuls étaient rares et l’aventure au service des puissants ne les tentait guère.

2. Les bouleversements du recrutement au XIVe siècle : à partir de la fin du XIIIe, la rupture de conjoncture, la montée en puissance des pouvoirs laïc et pontifical, l’émergence d’une élite urbaine formée dans les universités firent voler en éclats le modèle autunois. L’irruption de la collation pontificale fut brutale et décisive. Elle s’imposa d’abord à l’occasion d’élections épiscopales litigieuses (1283, 1298), puis s’attaqua aux dignités et canonicats. Les interventions furent massives sous Jean XXII (moyenne de 5,5 par an) et sous Grégoire XI (moyenne de 4,5 par an). Cela conduisit à un glissement des aires de recrutement : le recrutement local déclina (43 % au XIVe) et se redéploya à travers le diocèse ; le recrutement s’ouvrit aux diocèses voisins, aux provinces ecclésiastiques du Sud et à l’Italie d’où étaient originaires les protégés des papes. Le recrutement social resta majoritairement aristocratique même si on devine une poussée du recrutement urbain venu des villes méridionales mais aussi des villes du diocèse. Formation religieuse et formation intellectuelle progressèrent rapidement, à la fois sous l’influence des clercs étrangers au diocèse et la volonté d’adaptation et de survie des clercs locaux (28 % des chanoines désormais dans les ordres sacrés, 41 % de chanoines diplômés). Les carrières au service des grands devinrent courantes (cela concernait 41 % des chanoines autunois, 22 % occupant des postes d’officiers, 19 % ayant le statut de familiers). De nouveaux profils de carrières se dessinèrent, largement influencés par la pratique du cumul. On assista à la montée en puissances des carrières protégées, qui concernaient les étrangers à Autun mais aussi les Autunois : en premier lieu, les serviteurs de l’Église : cardinaux (11), serviteurs et officiers du pape (40), serviteurs des cardinaux (20) ; puis les serviteurs des puissances laïques : serviteurs du roi de France (15), du duc de Bourgogne (22). Tout cela n’excluait pas la persistance importante de carrières canoniales locales, aux ambitions réduites au cumul de prébendes de collégiales, de cures, de chapellenies… Alors que l’attraction de la cour bourguignonne et des riches collégiales tarissait quelque peu le recrutement venu de la côte et de l’arrière côte bourguignonne, les chanoines autunois provenaient désormais de l’Auxois, du Morvan et du val d’Arroux… et par leur présence régulière assurait une sorte de stabilité au chapitre. La soustraction d’obédience de 1398 rétablit le système de collation de l’ordinaire et marqua le retour d’un recrutement presque exclusivement local, laissant ainsi le champ libre à l’influence grandissante des ducs de Bourgogne.

III. Quelles sources pour étudier les chapitres de Digne et Riez ?, par Thirry Pécout

Digne et Riez sont deux petits diocèses des Pré-alpes du sud, supérieurs en superficie au diocèse de Vence. Ces diocèses abritent une cinquantaine de paroisses et, à la fin du XIIIe siècle, leur taxation pour la décime est assez basse.

Ces dernières années ont vu un renouveau de la recherche, notamment archéologique. Dans les zones basses se trouvent les vestiges antiques, tandis que la cathédrale médiévale se situe plutôt en hauteur. Pour celle-ci, des travaux de fouilles ont été entrepris à Digne. À Riez, un programme est en cours : principalement axé sur l’Antiquité, il permettra malgré tout d’approfondir notre connaissance de la cathédrale antique et notamment du baptistère entretenus par le chapitre à partir du XIIe siècle.

Les fonds documentaires de ces deux diocèses sont extrêmement pauvres, les érudits modernes et contemporains se révèlent donc tout à fait précieux. À Digne, Pierre Gassendi, précurseur de l’historiographie provençale au XVIIe siècle, a effectivement transmis les archives du chapitre à l’occasion de son installation comme prévôt. Son prédécesseur ayant entrepris de les brûler (certains manuscrits portent sans doute encore les traces de cette tentative), il entreprend un sauvetage ainsi qu’un inventaire des transcriptions de confirmations pontificales du XIIe siècle. Son travail s’avère d’une grande fiabilité. Pour Riez, c’est un prêtre bénéficié qui, avant 1758, s’attelle à cette tâche mais réalise simplement un inventaire de titres récemment découverts et jusqu’alors conservés dans des archives privées, base de sa publication concernant la succession des évêques de Riez. À cette source s’ajoutent également quelques titres dispersés, dans les archives comtales ou dans le fonds des ordres militaires par exemple. Au XIXe siècle, le chanoine Albanès (1897) débute des recherches dans le cadre d’un procès en canonisation d’Urbain V : il mêle foi en l’apostolicité des Églises provençales, légendes magdaléniennes mais aussi une méthode rigoureuse. Les archives départementales des Bouches du Rhône (26 F, fonds Albanès) conservent des liasses de ses notes, dont certaines ont été publiées dans sa Gallia Christiana Novissima ; beaucoup restent toutefois inédites. Il a collecté des actes, des bulles de nominations, toutes ces informations étant présentées sous forme de petites fiches. L’historien dispose donc de sources très éparses, d’autant plus particulières qu’elles ne comprennent pas d’obituaire (perdu, celui-ci a tout de même été consulté par les rédacteurs de la Gallia ; l’obituaire d’Aix peut aussi pallier cette absence ; l’obituaire de Digne a été copié au début du XVIIe siècle). Il reste encore à dépouiller les sources non-locales.

En fait, ces archives locales permettent essentiellement une histoire du temporel. Pour Digne, Thierry Pécout dispose de nombreux statuts provinciaux et capitulaires (de 1214 à la fin du XVe siècle), auxquels s’ajoutent une ordonnance et un registre des sentences du prévôt pour la période 1337-1338, un curieux cartulaire commençant en 1320 par une délibération capitulaire et par une constitution de Jean XXII partiellement retranscrite (Suscepti regiminis). Les actes notariés qui sont assez fournis pour la deuxième moitié du XVe siècle offrent des informations complémentaires. En revanche, il n’existe pas de délibérations capitulaires et, bien que le registre des anniversaires soit actuellement conservé, celui-ci couvre une courte période, mi XVe siècle– mi XVIe siècle. À Digne comme à Riez, le chapitre comporte douze membres au XIIIe siècle avec, le plus couramment, huit présents. Les dignités sont difficiles à déterminer. Le prévôt, qui possède un double suffrage est attesté à la fin du XIe siècle pour Riez et au XIIe siècle pour Digne. Pour cette dernière, un archiprêtre est mentionné vers 1250, mais à une seule occasion. En revanche, des archidiacres sont attestés dans les deux chapitres au XIIIe siècle. À Riez, l’archidiacre apparaît toujours avec les chanoines, comme un membre parmi d’autres. À la fin du XVe siècle, se note la présence d’un sacriste qui tient aussi la fonction d’official (dont la première occurrence se trouve en 1320). Dès le XIIIe siècle, le chantre est présenté comme un personnage à la formation de qualité.

Le temporel est de constitution récente (à l’instar d’autres diocèses provençaux), beaucoup plus structuré à partir du XIIIe siècle. C’est au cours de cette période que semble s’opérer un véritable tournant en la matière : l’évêque procède à des évictions, sous la protection comtale, à la captation d’héritage, notamment par le biais de chanoines, uniques dépositaires de petites fortunes familiales et locales. Un temporel rural, qui tend particulièrement à se constituer le long d’un axe antique, nécessite par ailleurs, en 1340, une réorganisation.

Thierry Pécout termine son exposé en signalant le renouveau du culte de l’évêque et confesseur fondateur du siège épiscopal de Riez 1230, avec l’acquisition d’un reliquaire de saint Maxime.

Question/Réponse: Cette communication suscite une question méthodologique : quel est l’intérêt d’avoir choisi deux diocèses appartenants à des provinces ecclésiastiques différentes. Thierry Pécout répond qu’il y a, en réalité, peu d’échanges entre les deux, qu’il s’agit davantage d’un choix d’ordre pratique, et que les sources disponibles différentes pour les deux sièges en éclairent les structures de manière complémentaire.

IV. Calendriers liturgiques et inventaires de reliques. Comment les traiter ? L'exemple d'Angers, par Jean-Michel Matz

Il s’agit de déterminer comment le chapitre cathédral peut jouer un rôle dans la vie liturgique. Les manuscrits liturgiques qui constituent évidemment des sources principales posent deux problèmes :

  • un problème d’attribution
  • un problème de datation

Lorsqu’un manuscrit porte un ex-libris, l’attribution à une église particulière est plus évidente, de même que l’étude d’un calendrier peut permettre une telle attribution (exemple à Angers avec la collégiale Saint-Jean-Baptiste).

La présence, l’absence d’un saint récent ou canonisé facilitent par ailleurs la datation d’un manuscrit, que la mention soit d’une première ou d’une seconde main. L’introduction des saints mendiants, des fêtes de saint Louis, de saint Yves (canonisé en 1347), ou encore la translation de saints (ex. : 16 août 1239, translation de saint Maurille) sont également de bons indicateurs.

L’étude de ces manuscrits amène quelques constatations. Jean-Michel Matz observe tout d’abord une augmentation du nombre des fêtes du XIIIe au XVIe siècle : une centaine au XIIIe siècle, environ 250 au début du XVIe siècle. Les fêtes du Christ, de la Vierge (à l’exception de celle de la Visitation car Urbain VI l’institue au cours du Grand Schisme), ainsi que les fêtes des martyrs, ne présentent pas d’intérêt au plan local. Il faut, en revanche, relever les fêtes des évêques angevins : dix sont célébrés, dont saint René qui n’a jamais existé. Importe ensuite le degré de solennité de ces fêtes, dont la hiérarchisation passe par plusieurs procédés à partir du XIIe siècle :

L’utilisation d’une encre de couleur (rouge par exemple), la rubrication indiquant seulement une solennité mais non son degré.

L’introduction plus ou moins tardive des vigiles, la veille, ou d’octaves (ex. : saint Maurice, saint René), pouvant intervenir dans un délai de 5 à 8 jours après la fête.

Les inventaires de reliques sont, avec ces manuscrits, des sources essentielles. À chaque changement d’officier, un nouveau document est réalisé, qui ne pose donc généralement pas de problème de datation et d’attribution (Jean-Michel Matz exclut ici un document de 1211 : cet acte est davantage un procès-verbal ; très incomplet, il suggère une considérable augmentation entre 1300 et 1500, donnant une image fausse de l’état du trésor au début du XIIIe siècle). Ces actes ne reflètent pas, cependant, l’état matériel des reliques : alors que les comptes de la fabrique consignent des réparations faites aux reliquaires, les inventaires n’en font pas mention. Le seul saint récent dans les sources angevines est saint Yves.

Ces reliques nécessitent, par la suite, de déterminer leurs origines (ce sont essentiellement des laïcs qui en font présent, surtout des nobles telle Marguerite d’Anjou, morte en 1482) et d’en dresser la typologie : reliques du Christ, de la Vierge, des saints de l’Ancien Testament, des apôtres, des papes, des évêques, des moines, des femmes, des saints locaux et / ou récents. Jean-Michel Matz constate alors l’archaïsme du trésor de la cathédrale d’Angers, peu riche en reliques et en saints (contrairement aux 250 reliques du Mont-Saint-Michel). Le nombre de saints est toujours inférieur au nombre de reliques ; plus généralement, la part prise par les saints évêques dans un trésor de cathédrale est toujours très variable (20 % à Sens, 14 % à Bayeux).

Questions/Réponses : Les réactions à l’intervention de Jean-Michel Matz sont nombreuses. Les premières interrogations portent sur les chapes et le droit de chape. Dans les chapitres, cet élément vestimentaire très important peut être porté par les seuls chanoines. Vincent Tabbagh souligne qu’à Rouen, il peut être de couleurs très différentes, parfois même aux armes des familles ou selon le goût des chanoines. Cette constatation est confirmée à Angers par Jean-Michel Matz. Les participants remarquent aussi l’existence des fêtes à trois chapes, c’est-à-dire de fêtes où trois chanoines célébrants, en chape, se trouvent au chœur. À Rouen, Reims et à Sens, on ne connaît pas d’expression similaire. À Amiens, au contraire, les sources mentionnent ces fêtes. L’absence de fêtes doubles ou triples des calendriers angevins est surprenante. Certains se demandent également si la cathédrale initie des fêtes ? S’il y a émulation et concurrence avec les collégiales ? Jean-Michel Matz répond qu’il faudrait mettre en évidence une prééminence de la cathédrale et savoir si sa dédicace est fêtée par toutes les églises du diocèse. On remarque l’obligation faite à tous les diocésains de faire un pèlerinage au moins une fois à la cathédrale, rappelée par l’évêque au XIIIe siècle et certainement déjà passée dans les faits. Toutes les processions angevines partent et reviennent à la cathédrale, sans jamais passer par les couvents mendiants, les frères étant même absents des collèges requis. Vincent Tabbagh demande s’il n’y aurait pas un rapport entre les statuts synodaux et le calendrier liturgique de la cathédrale ? À Angers, les fêtes chômées décidées par l’évêque ne semblent pas induire de nouvelles fêtes dans le calendrier.

V. Ebauche de notice institutionnelle pour le diocèse de Tours, par Antoni Rougeaux

Pour sa maîtrise (soutenue la veille) sous la direction d’Hélène Millet et Jean-Philippe Genet, Antoni Rougeaux a repris le dossier des chanoines de Tours commencé par Philippe Maurice dans le cadre d’une bourse post-doctorale. Il présente les problèmes auxquels il a été confronté. La principale difficulté a été de déterminer qui était ou non dignitaire, notamment les archiprêtres. À Tours, le chapitre semble comporter huit dignitaires. Pour établir la liste des dignitaires (8 ?), Antoni Rougeaux avait des sources contradictoires. Il semble que quatre archiprêtres aient été officiers mais non dignitaires, à la différence du grand archiprêtre de Tours qui était quant à lui un dignitaire.

Question/Réponse: Vincent Tabbagh remarque que les archiprêtres sont assez rares en France du Nord. À Tours, les sources ne mentionnant jamais les doyens ruraux, les archiprêtres occupaient probablement aussi cette fonction.

Compte rendu établi par Delphine Lannaud et Jean-Pierre Brelaud, relu pour ce qui les concernait par Jacques Madignier, Jean-Michel Matz et Thierry Pécout.

 

Bibliographie HAL-SHS

Bibliographie Regesta Imperii

Bibliographie Idref

 

Activités scientifiques diverses

 

• Société nationale des antiquaires de France : correspondant national pour le département de Paris, 1982 ; membre résidant, 2009.

• Directeur du Centre d’études champenoises, Université de Reims Champagne-Ardenne, 1997.

 

 

Bibliographie

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de DEA

Léon (Christophe), Aspects d’un office du chapitre de Notre-Dame de Paris : les chanceliers de l’Université de Paris du milieu du XIIau XVe siècle, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Ntsiantou (Richard), La discipline ecclésiastique à travers les conciles mérovingiens et wisigothiques des VIe-VIIe siècles, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thevenin (Erik), Lèpre, lépreux et léproseries dans le diocèse de Reims au Moyen Âge, mémoire de DEA en codirection avec Patrick Demouy, François-Olivier Touati, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996 [?].

Noizet (Anne), Mineurs, criminalité et rémission dans la société médiévale aux XIVet XVe siècles : une approche de deux “âges de la vie”, l’enfance et la jeunesse d’après les lettres de rémission, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Debruille (Claire), L’écriture de l’histoire : les Chroniques et Annales de France de Nicole Gilles (1525), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Dussart (Anne), Les femmes dans l’entourage de Philippe VI de Valois (1328-1350), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Legenvre (Angélique), Les Compagnies d’Aventure en Picardie pendant la guerre de Cent ans : seconde moitié du XIVe- première moitié du XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Merieux-Piccottin (Antonin), Justice ecclésiastique et société à Troyes : d’après un registre de l’officialité épiscopale 1423-1475, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Ounfana (Marie-Laurence), Violence et monde estudiantin à Orléans à travers les lettres de rémission (deuxième moitié du XVIe siècle),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Roméro (Sophie), Le Nil à travers les récits de voyageurs et pèlerins : IXe-XVe siècles, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thomas (Sébastien), La justice rémoise au XVe siècle, miroir d’une société : d’après un registre du bailliage de Reims (1432-1465), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Bouchereau Demaineville (Karine), Violence et chevalerie dans les chansons de geste des XIIe et XIIIe siècles : Raoul de Cambrai et la geste des Lorrains, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Guillard (Alexandra), La châtellenie de Sept-Saulx au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mangeot (Julie), La conception de la sainteté épiscopale chez Grégoire de Tours, 538-594,mémoire de maîtrise en codirection avec Patrick Demouy, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mérat (Sébastien), Troyes pendant la guerre de Cent Ans d’après les archives du Conseil de ville (1429-1433), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mouchet (Stéphanie), Les femmes dans l’entourage de Saint Louis, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Ramillon (Aline), Les femmes dans l’entourage de Philippe le Bel, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Chossenot (Sophie), Peuplement et occupation du sol dans le doyenné de Bussy-le-Château du Veau XVe siècle,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Forget (Émile), Philippe Auguste, les femmes et le pouvoir,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Guyot (Laurent), La féodalité dans le comté de Rethel (Xe-XIIe siècles),mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Neyraud (Anabelle), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés du Châtelet-sur-retourne et d’Attigny des origines au XVe sièclemémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Petitqueux (Céline), Recherche sur l’expression de l’identité bourguignonne à travers trois chroniqueurs : Georges Chastellain, Jean Molinet, Olivier de La Marche, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Sartelet (Karine), Liturgie et sainteté à l’abbaye bénédictine de Saint-Thierry d’après quatre de ses bréviaires du XIIet XIIIe siècles,mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Tamberi (Séverine), Les villes champenoises et leurs relations avec la monarchie des Valois de 1420 (1422) à 1498 à travers les relations épistolaires et les cérémonies du pouvoir, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Bergantz (Christian), Loup de Ferrières : un abbé du IXe siècle à travers sa correspondance, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Compant (Karine), Justice et société à Reims à la fin du XIVe, d’après un registre de bailliage : 1394-1399, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

De Gostowski (Grégory), La féodalité dans le comté de Porcien : Xe-XIIIe siècles, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Gauthrot (Virgile), Les ordres militaires en Champagne (XIIe-XIVe siècles),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Laluc (Frédéric), Les églises romanes de la vallée de l’Ardre XIe-XIIIe siècles (Les doyennés de Fismes et de Ville-en-Tardenois), mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Mayeur (Cathy), Les écoles de Troyes du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Milly (Xavier), Recherches sur l’habitat seigneurial dans le pays sedanais : Xe-XVIe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Deglise (Sophie), Étude d’un traité de toxicologie du début du XIVe siècle : le “Tractatus de Venenis” de Pierre d’Abanomémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Desbrosse (Vincent), Peuplement et occupation du sol dans trois cantons de la Brie champenoise des origines au XVe siècle (cantons d’Esternay, de Montmirail et de Sézanne), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Miguel (Sandra), Le rôle des abbayes dans le peuplement des campagnes en Brie des étangs et dans les marais de Saint-Gond du VIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Regnier (Benoît), Les Mémoires de Jehan Foulquart, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Schwiegelhofer (Samuel), Étude de deux abrégés de chroniques françaises de la fin du XVe siècle : “Les chroniques abrégées des rois de France” et “Les chroniques de France abrégées”, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Donot (Véronique), Le temporel de l’abbaye de Saint-Denis de Reims (1067-1227), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Hugonnier (Louis), Habitats désertés en Haute-Marne : Inventaire des villages et hameaux du Xeau XVIIIe siècle. Synthèse, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Monchot (Stéphanie), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés de Justine et de Saint-Germainmont, Ve-XVe siècles,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Paquet (Marie-Agnès), L’empoisonnement dans les premiers siècles du califat ‘abbassîde (745-943), aspects sociologique, médical, politique et juridique d’un meurtre particulier perçus à travers les récits de chroniqueurs et géographes de l’Islam classique, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Bécard (Magali), Société et mentalité d’après la correspondance d’Yves de Chartres, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1995.

 

Directions de thèses

Lamauvinière (Abel), De la cité comtale à la cité de Dieu : histoire et topographie des institutions religieuses à Troyes aux XIIe-XIIIe siècles, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2004.

Doyen (Bénédicte), Structuration d’un paysage : l’occupation du sol en Thiérache du XIau XVIe siècle, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Hany-Langespé (Nicole), Le trésor et les reliques majeures de la cathédrale de Troyes : de la quatrième croisade à nos jours, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Racinet (Sabine), Peuplement et christianisation dans la partie occidentale de la province ecclésiastique de Reims, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

 

Jurys de thèses

Beaulande-Barraud (Véronique), Excommunication et pratiques sociales dans la province ecclésiastique de Reims, du IVe concile de Latran au concile de Trente, sous la direction de Claude Gauvard, Université de Reims, 2000.

Demouy (Patrick), Les archevêques de Reims et leur Église aux XIet XIIe siècles (995-1210), sous la direction de Michel Bur, Université de Nancy II, 2000.

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Forme et réforme : le grégorianisme du Moyen Âge latin : essai d’interprétation du phénomène de la prose rimée aux XIeet XIIe siècles, sous la direction d’Alain Michel, Université de Paris IV, 1995.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Réseaux de transmission des textes et moyens de la communication écrite et orale (mémoire inédit : Le Liber artis omnigenum dictaminum de Bernard de Bologne et sa transmission. Destins croisés de l’ars dictandi et de l’ars versificatoria au XIIe siècle), sous la direction de François Dolbeau, ÉPHE – 4e section, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, 2007.

 

Ouvrages

Henwood (Annie), Michaud-Fréjaville (Françoise), Vulliez (Charles), 700 ans d’université à Orléans, Orléans, Conseil général du Loiret, 2006.

Vulliez (Charles), Des écoles de l’Orléanais à l’université d’Orléans (10e début 14e siècle), thèse d’État sous la direction de Pierre Riché, Paris Nanterre la Défense, 1994, 4 vol.

 

Direction d’ouvrages

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir., Vivre au village en Champagne à travers les siècles, Reims, Publication du centre d’études champenoises, 2000.

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir.,Compter les Champenois, Reims, Presses universitaires de Reims, 1998.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Vulliez (Charles), « Ars dictaminis “ligérienne” et chirographes », in Laurent Morelle, Chantal Senséby dir., Une mémoire partagée. Recherches sur les chirographes en milieu ecclésiastique (France et Lotharingie, Xe-mil. XIIIe siècle), Genève, Droz, 2019 (Hautes Études médiévales et modernes 114), p. 29-42.

Vulliez (Charles), « “Réseau de sainteté” et réseau cultuel d’une abbaye ligérienne, Saint-Mesmin de Micy, au Moyen Âge », in L’écrit monastique dans l’espace ligérien, 2018, p. 255-269.

Vulliez (Charles), « Autour de Jean de Meun, esquisse de bilan des données prosopographiques », in Jean-Patrice Boudet, Silvère Menegaldo, Philippe Haugeard, François Ploton-Nicollet dir., Jean de Meun et la culture médiévale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 23-46.

Vulliez (Charles), « Entre théorie et pratique de l’écrit : les maîtres en dictamen français des années centrales duXIIIe siècle et le traitement de la carta », in Pierre Chastang, Patrick Henriet, Max Soussen dir., Figures de l’autorité médiévale. Mélanges offerts à Michel Zimmermann, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2016, p. 153-167.

Vulliez (Charles), « De la théorie à la pratique. Les recueils de lettres rattachés au nom de Bernard de Meung », in Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk dir., Le dictamen dans tous ses états ? Perspectives de recherche sur la théorie et la pratique de l’ars dictaminis (XIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols, 2015, p. 145-160.

Vulliez (Charles), « Un grand dignitaire ecclésiastique de province au XVe siècle et ses livres : Jean II de Vailly, doyen de l’église cathédrale d’Orléans († 1475) », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2010, 2015, p. 101-114.

Vulliez (Charles), « Pierre de Mornay, évêque d’Orléans (1288-1296) : esquisse de regeste d’un épiscopat partagé entre le service de l’Église et celui de l’État », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippte Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne : actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par SAS et l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet,Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 485), 2014, p. 55-71.

Vulliez (Charles), « Un érudit Feuillant de Micy-Saint-Mesmin, correspondant de François Duchesne et secrétaire d’Alexandre Petau (?) : Jean de Saint Martin », in Jacques Elfassi, Cécile Lanéry, Anne-Marie Turkan-Verkerk, Amicorum Societas. Mélanges offerts à François Dolbeau pour son 65e anniversaire, Florence, Sismel (Millennio medievale 96), 2013, p. 895-916.

Vulliez (Charles), « Le catalogue des manuscrits médiévaux de la Bibliothèque municipale d’Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 21, 168 (2013), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « L’évêque de Paris Étienne Tempier (1268-1279) et son entourage ecclésiastique », in Cédric Giraud, Notre-Dame de Paris 1163-2013. Actes du colloque scientifique tenu au collège des Bernardins, à Paris, du 12 au 15 décembre 2012, Turnhout, Brepols, 2013, p. 217-234.

Vulliez (Charles), « Un “rhéteur médiéval” et son enseignement “parisien” : Pons le Provençal », in Jacques Verger, Olga Weijers, Les débuts de l’enseignement universitaire à Paris (1200-1245 environ), Turnhout, Brepols (Studia Artistarum. Études sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales 38), 2013, p. 351-358.

Vulliez (Charles), « Les Miracula sancti Maximini de Létald de Micy : prolégomènes à une nouvelle édition », in Magali Coumert, Marie-Céline Isaïa, Klaus Krönert, Sumi Shimahara dir.,Rerum gestarum scriptor. Histoire et historiographie au Moyen Âge. Mélanges Michel Sot, Paris, PUPS, 2012 (Cultures et civilisations médiévales), p. 623-636.

Vulliez (Charles), « Maîtres, étudiants et chanoines orléanais au temps du Grand Schisme d’Occident : l’apport des rôles de suppliques de l’université d’Orléans (1378-1403) », in La construction de la mémoire : de l’hommage posthume à la prosopographie. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques. « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, 2009, Paris, Éditions du CTHS, 2011, p. 39-54 (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques 134-5).

Vulliez (Charles), « Maîtres pour l’éternité. Étude biographique et iconographique à partir de quelques pierres tombales de maîtres enseignants du XIIIeau XVe siècle en France », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2004-2005, 2011, p. 191-193.

Vulliez (Charles), « Réquisition » notariale et usage de l’acte notarié à l’université d’Orléans : Autour d’un corpus documentaire (XIVe-XVIe siècles », in Cahiers de recherches médiévales et humanistes, t. 22 (2011), p. 419-429.

Vulliez (Charles), « Les notaires de l’université d’Orléans (XIVe siècle - premier tiers du XIVsiècle) : des officiarii spécifiques ? », in Mathieu Arnoux, Olivier Guyotjeannin dir., Tabellions et tabellionages de la France médiévale et moderne, Paris, École nationale des chartes, 2011, p. 305-324.

Vulliez (Charles), « Un hommage aux anciens maîtres de l’Université d’Orléans au milieu du XVIe siècle : la Monodie du scribe Claude Marchant », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 165 (2011) p. 67-86.

Vulliez (Charles), « La charte de coutumes de Lorris-en-Gâtinais », in Bulletin. Groupe d’Étude des Monuments et Œuvres d’Art de l’Oise et du Beauvais, t. 139 (2009), p. 13-19.

Vulliez (Charles), « Autour de quelques diplômes de l’université d’Orléans au Moyen Âge et dans ses prolongements : la "diplomatique" des diplômes universitaires », in Corinne Péneau dir., Itinéraires du savoir de l’Italie à la Scandinavie (Xe-XVIe siècle). Études offertes à ÉlisabethMornet, Paris, Édition de la Sorbonne, 2009, p. 255-278.

Vulliez (Charles), « Autour du testament d’un ancien universitaire parisien devenu évêque d’Orléans, Bertaud de Saint-Denis, † 1307 », in Jean-Marie Martin, Bernadette Martin-Hisard, Agostino Paravicini Bagliani, Vaticana et medievalia.Études en l’honneur de Louis Duval-Arnould, Florence, SISMEL, Edizioni del Galluzzo (Millennio medievale 71), 2008, p. 488-504.

Vulliez (Charles), « Des concurrents sérieux aux hagiographes fleurisiens : culte des saints et productions hagiographiques à l’abbaye de Saint-Mesmin-de-Micy (fin Xe- début XIe siècle) », in Annie Dufour, Gillette Labory dir., Abbon, un abbé de l’an mil, Turnhout, Brepols, 2008 (Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge 6), p. 369-388.

Vulliez (Charles), Michaud-Fréjaville (Françoise), « Un rôle inédit d'étudiants et d’officiariide l’université d’Orléans imposés à la taille en 1411 », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 18, fasc. 150 (2006), p. 33-43.

Vulliez (Charles), « Un formulaire d’officialité Orléanais inconnu du début du XIIIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,2001, 2006, p. 82-88.

Vulliez (Charles), « “Tu es magister in eternum” : la représentation magistrale au Moyen Âge à travers quelques pierres tombales de “maîtres-enseignants” parisiens des XIVet XVsiècles », in Frédéric Gugelot, Bruno Maes dir., Passion de la découverte, culture de l’échange. Mélanges offerts àNicole Moine et Claire Prévotat, éditions Dominique Guéniot, Langres, 2006,p. 187-206.

Vulliez (Charles), « Les bulles “constitutives” de l’université d’Orléans du pape Clément V (27 janvier 1306) : un événement ? », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 18, 150 (2006), p. 5-32.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais et leur place dans la société (milieu XIIIe-début XVIe siècle », in Les universités en Europe du XIIIe siècle à nos jours. Espaces, modèles et fonctions, actes du colloque international d’Orléans, 16 et 17 octobre 2003,Paris, Éditions de la Sorbonne, 2005, p. 19-38.

Vulliez (Charles), « L’œuvre d’un pionnier du culte de saint Yves à Orléans : la Vita attribuée à Pierre de Dinteville », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2000, 2004, p. 96-105.

Vulliez (Charles), « Grands universitaires bretons dévots de saint Yves à Paris aux XIVe et XVe siècles », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 39-51.

Vulliez (Charles), « Un maître orléanais du XIVe siècle : Pierre de Dinteville et les origines du culte de Saint Yves à Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 17, fasc. 140 (2003-2004), p. 15-34.

Vulliez (Charles), « Calendriers universitaires et particularismes “nationaux” ? : l’exemple de l’université médiévale d’Orléans », in Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot et al. dir., Religion et mentalités au Moyen Âge : mélanges en l’honneur d’Hervé Martin, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 483-497.

Vulliez (Charles), « L’“ars dictaminis” et sa place dans la “préhistoire” médiévale de la requête écrite », in Hélène Millet dir., Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 89-102.

Vulliez (Charles), « Un rotulus original de la nation picarde de l’université de Paris au temps du pape Jean XXIII »,Hélène Millet dir.,Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 165-173.

Vulliez (Charles), s. v.« Jonas d’Orléans (av. 780-841/843) », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Le Cerf, 1997, t. 1, p. 835 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 784.

Vulliez (Charles), s. v.« Fleury-sur-Loire », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 1, p. 604-605 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 553).

Vulliez (Charles), s. v.« Orléans », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 2, p. 1118-1119 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 2 p. 1055-1056).

Vulliez (Charles), « Deux inventaires de la nation picarde de l’université de Paris du début du XVIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1999, 2002, p. 81-90.

Vulliez (Charles), « Un témoin inconnu de l’enseignement parisien (?) de Nicolas de Sicile à l’époque de Philippe le Bel », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1998, 2002, p. 195-200.

Vulliez (Charles), « Autour d’un rotulus adressé par l’Université de Paris à Benoît XII (1335) : le rôle des maîtresès arts de la nation picarde », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 114-1 (2002), p. 359-369.

Vulliez (Charles), « L’ars dictaminis, survivances et déclin, dans la moitié nord de l’espace français dans le Moyen Âge tardif (mil. XIIIe- mil. XVe siècles) », in Rhetorica, t. 19 (2001), p. 141-153.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais (doctores) au service de l’Université, de l’Église et des pouvoirs séculiers au temps de Charles VI », in Françoise Autrand, Claude Gauvard, Jean-Marie Moeglin dir., Saint-Denis et la royauté. Études offertes à Bernard Guenée, Paris, Publications de la Sorbonne (Histoire ancienne et médiévale 59), 1999, p. 77-90.

Vulliez (Charles), Goullet (Monique), « Étude littéraire de la correspondance », in Michel Parisse dir., La correspondance d’un évêque carolingien, Frothaire de Toul (ca. 813-847), Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, p. 41-55.

Vulliez (Charles),« L’abbaye de Micy-Saint-Mesmin et Clovis dans la tradition et l’histoire », in Michel Rouche dir., Clovis, histoire et mémoire, t. 2, Le baptême de Clovis. Son écho à travers les siècles, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 1997, p. 129-146.

Vulliez (Charles), « Textes statutaires et autres sources institutionnelles émanés de la Faculté des Arts de Paris : esquisse d’un bilan », dans Olga Wejers, Louis Holtz dir., L’enseignement des disciplines à la Faculté des Arts (Paris et Oxford, XIIIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols (Studia artistarum 4), 1997, p. 71-82.

Vulliez (Charles),« Le miracle et son approche dans les recueils de Miracula orléanais du IXe au XIIe siècle », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 25ᵉ congrès, Orléans, 1994(Miracles, prodiges et merveilles au Moyen Âge), Paris, Publications de la Sorbonne, 1995, p. 89-113.

Vulliez (Charles), « Lettres et société au temps de la Renaissance du XIIe siècle », in Daniel-Odon Hurel dir., Correspondance et sociabilité,Rouen, Publications de l’Université 201-1), 1994, p. 35-50.

Vulliez (Charles), « L’enseignement de l’art d’écrire, le dictamen, aux XIIe et XIIIe siècles à l’Université d’Orléans (résumé) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 13, 109 (1993-1995), p. 76-77.

Verger (Jacques), Vulliez (Charles), « Cartulaires universitaires français », in Olivier Guyotjeannin, Laurent Morelle, Michelle Parisse dir., Les cartulaires, Paris, École nationale des chartes (Mémoires et documents 39), 1993, p. 423-449.

Vulliez (Charles), « Les étudiants dans la ville : l’hébergement des scolares à Orléans au bas Moyen Âge », in Monique Bourin dir., Villes, bonnes villes, cités et capitales. Études d’histoire urbaine (XIIe-XVIIIe siècle) offertes à Bernard Chevalier, Caen, 1993 p. 25-35.

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Vulliez (Charles), « Études sur la correspondance et la carrière d’Étienne d’Orléans dit de Tournai († 1203) », in Jean Longère dir., L’abbaye parisienne de Saint-Victor au Moyen Âge, Paris, Turnhout, Brepols, 1991, p. 195-231.

Vulliez, Charles, « Le vocabulaire des écoles urbaines des XIIeet XIIIe siècles à travers les summae dictaminis », in Olga Weijers dir., Vocabulaire des écoles et des méthodes d’enseignement au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 1991,p. 86-101.

Vulliez (Charles), « L’apprentissage de la rédaction des documents diplomatiques à travers l’ars dictaminis français (et spécialement ligérien) du XIIe siècle », in Cancelleria e cultura nel Medio Evo : communicazioni presentate nelle giornate di studio della commissione, Stoccarda, 29-30 agosto 1985, XVI Congresso internazionale di scienze storiche / CISH-Commission internationale de diplomatique, Città del Vaticano, Archivio segreto Vaticano, 1990,p. 76-95.

Vulliez (Charles), « Les centres de culture de l’Orléanais. Fleury, Micy-Saint-Mesmin, Orléans et leur rayonnement aux alentours de l’an Mil », in Dominique Iogna-Prat, Jean-Charles Picard dir., Religion et culture autour de l’an Mil. Royaume capétien et Lotharingie, Paris, Picard, 1990 p. 125-134.

Vulliez (Charles), « Orléans, saint Gilles, et la légende du pardon de Charlemagne : présentation d’un dossier », in Michel Sot dir., Haut Moyen Âge : Culture, éducation et société. Études offertes à Pierre Riché, La Garenne-Colombes, Publidix-Éditions européennes-Érasme, 1990, p. 575-589.

Vulliez (Charles), « Aspects de la vie intellectuelle en Orléans sous les premiers Capétiens (1987-1989) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 10, fasc. 80 (1988), p. 52-57.

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Naissance de l’université », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 17-50.

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Enseignement et culture universitaires (jusque vers 1350) », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 51-75

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Universités et société en France à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 77-108.

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Crise et mutations des universités françaises à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 109-137.

Vulliez (Charles), « Étudiants, population et autorités à Orléans pendant le premier siècle de l’École de droit (1235-1320) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 9, fasc. 72 (1985-1986), p. 58-62.

Vulliez (Charles), « L’évêque au miroir de l’Ars dictaminis. L’exemple de la Maior compilatio de Bernard de Meung », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 70, fasc. 185 (1984), p. 277-304.

Vulliez (Charles), « Pouvoir royal, université et pouvoir municipal à Orléans dans les “années 80” du XIVe siècle », in Les pouvoirs de commandement jusqu’à 1610, 105e congrès national des Sociétés savantes, 1984, p. 187-200.

Vulliez (Charles), in Jacques Debal dir., Histoire d’Orléans et de son terroir, Horvath, Roanne, 3 vol., 1983 (participation au t. I, Des origines à la fin du XVIe siècle).

Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie. Le temps de études universitaires à travers l’exemple orléanais des derniers siècles de Moyen Âge » in Annales de l’Est, t. 34-1/2 (1982), p. 149-182.

Vulliez (Charles), « Le monde universitaire orléanais au temps de Jeanne d’Arc », in Jeanne d’Arc. Une époque, un rayonnement. Colloque d’histoire médiévale, Orléans, octobre 1979, Paris, éditions du CNRS, 1982 p. 123-137.

Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie : le temps des études universitaires à travers l’exemple Orléanais des derniers siècles du Moyen Âge », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 12ᵉ congrès, Nancy, 1981 (Les entrées dans la vie. Initiations et apprentissages), p. 149-181.

Vulliez (Charles), « Un nouveau manuscrit « parisien » de la Summa dictaminis de Bernard de Meung et sa place dans la tradition manuscrite du texte », in Revue d’histoire des textes, t. 7 (1977), p. 133-151.

 

Comptes rendus

Vulliez (Charles), « Serge Lusignan, “Vérité garde le Roy”. La construction d’une identité universitaire en France (XIIIe-XVe siècle) », in Revue historique, t. 303-1, fasc. 617 (2001), p. 191-192.

Vulliez (Charles), « Hilde De Ridder-Symoens éd., A History of the University in Europe, t. 1,Universities in the Middle Ages », in Histoire de l’éducation, t. 62 (1994), p. 131-134.

Vulliez (Charles), « Philippe Delhaye, Enseignement et morale au XIIe siècle », in Cahiers de civilisation médiévale, 35e année, t. 140 (octobre-décembre 1992), p. 373.

Vulliez (Charles), « Stephen C. Ferruolo, The Origins of the University. The Schools of Paris and Their Critics, 1100-1215 », in Cahiers de civilisation médiévale, 31e année, t. 123 (juillet-septembre 1988), p. 272-273.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger, Les Universités françaises au Moyen Âge », in Histoire de l’éducation, t. 77 (1998), p. 75-78.

Vulliez (Charles), « Astrik L. Gabriel, The University of Paris and its hungarian students and masters during the Reign of Louis XII and François Ier », in Histoire de l’éducation, t. 38 (1988), p. 152-153.

Vulliez            (Charles), « Olga Weijers éd., Les Questions de Craton et leurs commentaires », in Cahiers de civilisation médiévale, 27e année, t. 107 (juillet-septembre 1984), p. 276.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger & Jean Jolivet, Bernard-Abélard ou le cloître et l’école », in Histoire de l’éducation, t. 21 (1984), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « Simonne Guenée, Bibliographie de l’histoire des universités françaises des origines à la Révolution. Tome II : d’Aix-en-Provence à Valence et académies protestantes. Tome I, Généralités. Université de Paris », in Scriptorium, t. 37-1 (1983), p. 158-160.

 

 

 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 11 janvier 2008

 

Nouvelles

Le volume sur Poitiers paraîtra au printemps.

6 nouvelles abréviations sont utilisables dans la base FEG :

elles doivent être "collées" aux dates :

  • map = mort après
  • nap = né après
  • mav = mort avant
  • nav = né avant
  • mca = mort circa
  • nca = né circa

Que mettre dans la page "Informations du diocèse" ? Il faut indiquer les différences existant entre la base FEG et le volume papier. Par exemple, pour "Sources", vous devez cocher Oui ou Non : cela revient à dire si, oui ou non, la liste des sources (indiquée dans le volume papier) est disponible sur la base FEG.

"En-têtes de listes chronologiques" = si vous ne souhaitez pas reprendre les chapeaux de présentation insérés dans les volumes précédents pour chacune de ces listes, vous pouvez saisir un texte personnalisé.

Dans la future base Brepolis de consultation payante, on pourra étendre les recherches à la parenté. Il n’y aura pas identité entre elle et l’actuelle base FEG.

Deux thèses ont été soutenues avec succès :

  • Delphine Lannaud, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Age (1415-1515).
  • Marie-Laure Jalabert : Autour du Livre vert : idéal et réalités de la seigneurie des archevêques de Narbonne, de Gilles Aycelin à Pierre de La Jugie (1290-1375).

Entrée de 3 livres dans la bibliothèque :

  • Carreiras eclesiasticas no Occidente Cristao
  • Fasti Ecclesiae Scotticanae
  • Kristiane Lemé : Les stalles de la cathédrale d’Amiens

 

Projet européen

Il existe plusieurs programmes européens dans lesquels les « Fasti Ecclesiae Gallicanae »pourraient s’intégrer. Le premier objectif que l’équipe s’était fixé, consistait à postuler dans le programme Infrastructure. Mais les chances de sélection étaient très minces ; on a donc choisi de se tourner vers un autre projet intitulé eContenplus, géré à Luxembourg-Ville.

L’appel d’offres de ce dernier est attendu pour juin 2008, avec dépôt de dossier en octobre. Une réunion a eu lieu en septembre à Paris avec les futurs partenaires, portugais, hongrois et croate ainsi que notre éditeur, Brepols. Il est apparu nécessaire de ne pas se contenter de présenter un projet centré sur la prosopographie, mais d’inclure d’autres corpus documentaires fondés sur les textes et les images, voire le son. Notons que notre logiciel a été demandé par les équipes hongroise et croate. Dans le but de le transmettre avec plus de sécurité et de le protéger, Stéphane Raux a repris l’écriture du code source et un dossier de déclaration d’invention a été déposé en vue d’obtenir une licence Cecill.

Le désir de travailler ensemble, même en cas de rejet du projet européen, a conduit à explorer la voie des GDRE, Groupe de Recherche Européen.

 

Notice institutionnelle du diocèse de Strasbourg, par Benoît Jordan

(N.B. : ce qui suit n'est pas un compte-rendu mais la copie du document diffusé par B. Jordan lors de la réunion).

Historiographie

Sources

Le fonds du grand chapitre est divisé en deux parties, conservées l’une aux Archives de la Ville et de la Communauté Urbaine de Strasbourg, l’autre aux Archives départementales du Bas-Rhin. D’une manière générale, les décisions du chapitre n’ont pas fait l’objet de transcriptions avant la fin du XVe siècle. Il n’y a pas de série constituée avant 1521 ; un seul registre est antérieur à cette date. On ne dispose pas non plus de listes de présence pour le Moyen Age.

AVCUS
  • 117 Z 1 : acta capituli ecclesie argentinensis (1452-1463). Selon Ph. Lorentz, ce registre consignant les faits marquants de la vie capitulaire peut être considéré comme « l’ébauche d’un registre de délibérations capitulaires » : audition de comptes, réception de chanoines ou de chapelains, copies d’attestation d’hérédité…
  • 117 Z 76 : cartulaire du chapitre. (XIIIe-XVe s.). Les actes concernant des biens à Strasbourg ont été publiés dans l’Urkundenbuch. Le plus ancien acte transcrit date de 1281 ; la majorité des actes est du XIVe s.
  • 117 Z 82 : liber missivarum variarum (1466-1481). Le secrétaire se réfère aux décisions capitulaires.
  • 117 Z 164 : actes isolés antérieurs à 1500.
  • 117 Z 194 : liber presentationum beneficiorum sive prebendarum curie thesaurarii ecclesie argentinensis (1426-1521).
  • 117 Z 196 : liber investiturarum (1470-1511).
  • 117 Z 198 : pièces isolées relatives à des fondations et des bénéfices (six pièces antérieures à 1500, dont une invitation faite à Etienne, comte palatin, nommé chanoine, à venir prêter serment - 1456).
  • 117 Z 213-216 : pièces isolées concernant les propriétés, les fondations, les bénéfices.
  • 117 435-437 : Küchenbücher (libri coquinae), ou listes de distribution (1451). Le 117 Z 436 (1451) donne une liste des membres du chapitre ainsi qu’une esquisse d’arbre généalogique de Henri de Henneberg, avec cette particularité d’indiquer uniquement les femmes à partir de la deuxième génération. Le 117 Z 437 donne la liste des dignités avec les nominations à différentes prébendes ou fonctions réservées aux titulaires de chaque dignité.
ADBR
  • G 2733 : cartulaire dressé en 1347 sur ordre du doyen Jean de Lichtenberg. La seconde partie de ce cartulaire a disparu, mais a fait l’objet d’une table dressée en 1787 (par J. J. Oberlin), conservée à la BNF, ms lat. 10934.
  • G 3463-3466 : Antiqua registratura : transcription intégrale d’actes anciens, réalisée au XVIe s.
  • G 3467 : liber coquinae (XIVe s.).
BNUS

Ms 5213 : liber coquinae (1418) avec liste des distributions en argent et en nature ; texte des serments que les nouveaux chanoines et dignitaires doivent prêter ; liste des bénéfices à la collation de l’évêque et des dignitaires ; liste des cours domaniales.

 

Bibliothèque humaniste de Sélestat

Ms 91 : Manuscrit de Melk. Ce manuscrit écrit vers 1224-1227 tient son nom de l’abbaye autrichienne qui le possédait avant son rachat par la bibliothèque humaniste de Sélestat au début du XXe siècle. Il a été publié en plusieurs articles dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, t. IV/1. Il se compose d’un obituaire (dressé vers 1228 et complété jusque vers 1270) et d’un censier et registre de distributions pour la même époque. Y ont été ajoutées des actes divers, sans ordre, statuts capitulaires, fondations pieuses, transfert de cours claustrales, sur une période allant jusqu’au XVe s. Aussi porte-t-il le nom de liber regulae.

 

Folios Analyse (référence dans USS, IV/1)
54 Trois décisions du chapitre sur les fêtes à célébrer à la Sainte-Marguerite, à la Saint-Henri (empereur), et sur l’administration des prébendes vacantes (40).
54 Attribution de revenus au curé de Molsheim par l’évêque Berchtold – 1233 (45).
93-94 Etat des revenus en nature et en argent, au profit des chanoines (26).
94-95 Commutationes vel concambia quarundam oblationum, que selgerete nuncupantur, breviter statuimus annotare, ne anime fidelium in anniversariis earum debitis vigiliarum et missarum officiis privarentur et ne portarius negligentia vel alii canonici ejus arguerentur (27).
95-97 Descriptio quorundam arealium infra civitatem sitorum ad oblations, que vocantur Selgerete, pertinentium (25).
97 Descriptio arealeum et domorum infra civitatem partim ad communes usus fratrum partim ad cenam pertinencium, que ex parte inter arealea superius scripta descripsimus, que iterum propter specialem pertinentiam describemus (29).
98-99 Item descriptio allodiorum extra civitatem sitorum ad communes usus ad cenam pertinencium (30).
99 Hic continentur feoda, de quibus olim dabantur servicia, sed modo dantur denarii, qui dicuntur dienstphenninge (31).
99-100 Annotations sur des revenus en argent et en nature dus par des particuliers (32).
100-102 Nota. Hec sunt bona, que sita sunt extra civitatem, de quibus dantur denarii frumentum et vinum, que pertinent ad selgerete et portarius debet dividere fratribus (33).
102 Annotations sur les distributions en nature à effectuer pour l’entretien du réfectoire par le pincerna et le cellérier (34).
102-103 Annotations sur les distributions que doit faire le portier (35).
104-105 Hic continentur qui habent arealea de Selgerete intra civitatem sita et dant censum debitum (28).

Les actes émanant du chapitre ou reçus par lui ne donnent que rarement le nom des individus qui le composaient. Bien souvent, la mention des membres est globale, seul le nom d’un ou de deux dignitaires étant précisé. En revanche, un certain nombre d’actes conservés dans des fonds divers ont été publiés dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, pour la période antérieure à 1400 ; ils intéressent des chanoines à titre individuel. Les Regesten der Bischöfe von Straßburg dont le tome II porte sur la période 1202-1305, contiennent un certain nombre d’analyses intéressant le chapitre.

 

Bibliographie

Le sujet a été étudié dans ses grandes lignes à travers trois thèses :

  • Adam VETULANI, Le grand chapitre de Strasbourg des origines à la fin du XIIIe siècle, Strasbourg, 1927, X-108 p. (collection d’études sur l’histoire du droit et des institutions de l’Alsace, t. II).
  • Jean ROTT, Histoire du chapitre cathédral de Strasbourg au XIVe et au XVe siècle, dactyl., 1932, thèse d’école des Chartes.
  • Philippe LORENTZ, Les chanoines de la cathédrale de Strasbourg aux XVe et XVIe siècles, dactyl. 1988, thèse d’école des Chartes, la seule qui se place dans la perspective prosopographique.

Dans un article paru en 1970 (Archives de l’Eglise d’Alsace), René Levresse publie plusieurs listes de chanoines entre le XIe et la fin du XVIe siècle. Le même auteur a rapidement étudié les custodes de la cathédrale au XIIIe siècle : « Les custodes de la cathédrale de Strasbourg au XIIIe siècle » (AEA, 1985, p. 19-24).

  • Urkundenbuch der Stadt Straßburg (avant 1400), 7 t.
  • Regesten der Bischöfe von Straßburg, ed. Alfred Hessel und Manfred Krebs, Innsbruck, 1924-1928 (t. II : 1202-1305).
  • LEVRESSE, René, « les suffragants de Strasbourg », AEA, 1974, p. 13-19.
  • RAPP, Francis, Réformes et réformation à Strasbourg, Paris, 1974.
  • RAPP, Francis, « les évêques auxiliaires à la fin du Moyen-Âge dans les diocèses de Constance, Bâle, Strasbourg et Spire », ds Les prélats, l’Eglise et la Société, XIe-XVe siècle. Hommage à Bernard Guillemain, Bordeaux, 1994, p. 109-117.
  • LEVRESSE, René-Pierre, « Les origines de l'officialité épiscopale de Strasbourg, au XIIIe siècle », AEA, 1986, p. 1-54.
  • - Id., «L'évolution historique de l'officialité de Strasbourg, (XIIe-XVIe siècle), la rançon du succès », AEA, 1988, p. 67-86.
  • - Id., « Les causes internes de la ruine de l'officialité », AEA, 1992, p. 79-149.
  • - Id. « L'officialité épiscopale de Strasbourg : son organisation », AEA, 1993, p. 117-179.
  • WERCKMEISTER, Jean, « les capitulations des évêques de Strasbourg du XIIIe au milieu du XVe siècle », AEA, 1974, p. 21-45.
  • JORDAN, Benoît, « Le Bruderhof, les cours capitulaires et les chanoines de la cathédrale au Moyen Age », Bulletin de la cathédrale de Strasbourg, t. XXV, 2000, p. 165-177.

 

Géographie et histoire du diocèse

Le diocèse de Strasbourg s’étend sur une bonne partie de la Basse-Alsace, mais laisse le nord de la forêt de Haguenau, au-delà de la rivière du Seltzbach, au diocèse de Spire. Il possède une enclave dans le diocèse de Bâle qui couvre la Haute-Alsace : la région de Lautenbach, dans la vallée de Guebwiller, relève de sa juridiction. A partir du VIIe siècle, des localités sur la rive droite du Rhin, formant l’Ortenau, dépendent de l’évêque de Strasbourg. Du côté occidental, les limites avec les diocèses de Metz et de Toul ont connu des variations importantes, notamment à l’époque carolingienne : l’autorité du prélat messin s’étend alors jusqu’à Neuwiller-lès-Saverne. Plus tard, les limites varient dans la haute vallée de la Bruche et en Alsace bossue. C’est ainsi que le diocèse est voisin des diocèses de Spire, de Metz, de Bâle, de Constance. Il faut également rappeler que l’évêque, en tant que prince territorial, est propriétaire de la région de Rouffach, depuis Soultz jusqu’à Eguisheim, son voisin bâlois en étant le supérieur au spirituel. Enfin, le siège de Strasbourg est suffragant de l’archevêché de Mayence, dont l’autorité est théorique.

L’évêché de Strasbourg

Un siège épiscopal existe à Strasbourg (Argentoratum) au IVe siècle La ville reste jusqu’au XIIIe sous l’autorité seigneuriale de l’évêque. En 1262, au terme d’une guerre ouverte, les troupes de l’évêque Walther de Geroldseck sont battues à Hausbergen et la ville, par un accord scellé l’année suivante, se voit reconnaître une totale autonomie. Strasbourg est désormais ville de l’Empire. L’évêque n’apparaît plus qu’épisodiquement dans les murs de la ville. Cela se manifeste par l’absence de palais épiscopal. Le Fronhof (sur la place au sud de la cathédrale) apparaît au XIVe siècle comme un centre administratif plus que comme une résidence : l’évêque Jean de Dirpheim loue un hôtel comme résidence, le futur Luxhof. Les prélats résident plus volontiers à Saverne, à Molsheim ou au château du Haut-Barr.

La cathédrale

Une première cathédrale existait peut-être à l’époque mérovingienne. Le poète Ermold le Noir, exilé en Alsace par Louis le Pieux, donne dans un long poème une description d’un édifice en bois, sans doute celui qui est détruit en 1002 lorsque le duc de Souabe Hermann attaque la ville et l’incendie pendant la guerre liée à l’élection de l’empereur Henri II. L’évêque Werhinari ou Werner, membre de la famille appelée plus tard de Habsbourg, commence en 1015 la reconstruction d’un édifice aux dimensions exceptionnelles. Des travaux de consolidation de la tour nord du massif occidental ont permis, dans les années 1912-1925, d’identifier les fondations de 1015 : la cathédrale de Werhinari avait les dimensions de l’édifice actuel.

Cette cathédrale est reconstruite à partir des années 1160. Vers 1240, le chœur et le transept sont achevés. C’est à ce moment que l’art gothique fait irruption dans le monument avec les tympans du croisillon sud et le pilier des anges. La construction de la nef, entre les années 1240 et 1275 consacrent l’épanouissement du style gothique rayonnant. Entre 1277 et les années 1390, on élève en plusieurs étapes le massif occidental jusqu’à la plate-forme. La construction de la tour octogonale et de la flèche intervient entre 1399 et 1439.

 

Les collégiales

Les collégiales existant dans le diocèse recrutent leurs membres dans un milieu socialement différent de celui du chapitre cathédral. On les donne ici pour mémoire  :

À Strasbourg :

  • Saint-Thomas
  • Saint-Pierre-le-Vieux (déplacé de Honau à Rhinau, puis à Strasbourg en 1398)
  • Saint-Pierre-le-Jeune
  • L’oratoire de la Toussaint, plus modeste (fondé en 1327)

Hors de Strasbourg :

  • Saint-Adelphe à Neuwiller-lès-Saverne
  • Saint-Léonard à Boersch, dont le chef est le prévôt de la cathédrale
  • Saint-Florent de Niederhaslach
  • Saint-Arbogast de Surbourg

Un corps ecclésiastique, bien que n’étant pas défini comme un chapitre, intéresse de près les chanoines : le grand chœur, établi à la cathédrale, dont les membres dotés de prébendes sont chargés d’assumer un office délaissé par les chanoines. Une confraternitas est signalée à la fin du XIIIe siècle. En 1364, le grand chœur compte 64 membres qui obtiennent en 1414 le droit de porter l’aumusse et le bonnet en peau d’écureuil à l’instar des chapitres de Saint-Thomas, Saint-Pierre-le-Vieux et Saint-Pierre-le-Jeune. A la tête de cette institution figure le roi du chœur, une dignité qui aurait été créée par l’empereur Henri II en 1012. En 1437, le corps des prébendiers se dote de sept députés, chargés de représenter leur communauté auprès des chanoines qui conservent le contrôle de leur gestion. Jamais le grand chœur n’obtiendra une totale autonomie de la part des chanoines pour qui ses membres, malgré leurs qualités personnelles, restent de simples vicaires – voire de simples serviteurs. Les prébendiers fonctionnent d’une manière identique à celle d’un chapitre, avec répartition des revenus, tenue de comptes, biens communs et siège administratif (le Gürtlerhof).

L’organisation diocésaine

L’évêque s’entoure d’administrateurs qui forment son gouvernement au spirituel et au temporel. La part que les chanoines prennent à ce gouvernement entre 1250 et 1500 se résume le plus souvent à un exercice de contrôle et à des prétentions parfois assouvies, parfois agitées sans résultat. Notons que l’archevêque de Mayence n’intervient pas ou très peu dans le diocèse de Strasbourg. Il fait un essai d’imitions en 1300, mais il échoue face à un soulèvement de l’ensemble du diocèse.

 

Les suffragants

Les suffragants, évêques in partibus, ne sont jamais issus du chapitre cathédral, sauf une exception, en 1297. Avant 1450, on ne trouve guère que des religieux avec une prédominance pour les Mendiants, Dominicains ou Franciscains. Il faut dire que le couvent des Prêcheurs de Strasbourg est particulièrement brillant au long du Moyen Age, avec notamment la figure d’Albert le Grand.

La curia, le vicarius in spiritualibus ou vicarius in pontificalibus

La curia est dirigée par l’official, office cité à partir de 1230. Là encore, les chanoines en sont absents. Mais l’importance acquise progressivement par cet organe de gouvernement explique qu’en 1299, le chapitre tente de le placer sous leur contrôle. A cette date, l’évêque Frédéric de Lichtenberg, avant d’être élu, doit s’engager à nommer official un chanoine. A partir de 1346, l’évêque choisit un clerc hors du chapitre cathédral. Quant à la fonction notariale de l’officialité, incarnée par le sigillifer, elle passe progressivement sous le contrôle du gouvernement de la ville de Strasbourg : à la fin du XIVe siècle, le garde-scel peut être considéré comme un employé de la ville.

Les archidiacres

La première mention d’archidiacres figure dans un acte de 1109. Cette fonction a pu trouver son origine – ou bien être amalgamée – dans celle des Chorepiscopi, sortes d’évêques suffragants chargés d’administrer au spirituel un secteur déterminé du diocèse, voire même de seconder directement l’évêque titulaire. Les archidiaconats sont cités pour la première fois dans un acte de 1107. Au nombre de sept, ils sont détenus par des chanoines qui se partagent ainsi la juridiction épiscopale.

  • Infra Sornam et Matram : entre la Zorn et la Moder, archiprêtrés de Haut- et Bas-Haguenau (incorporé au doyenné en 1415)
  • Infra Rhenum et Matram : entre le Rhin et la Moder (incorporé au doyenné en 1415)
  • Ville de Strasbourg et sa banlieue, dit de Saint-Laurent (rattaché à l’office du trésorier)
  • Ultra Rhenum : Outre-Rhin, archiprêtrés de l’Ortenau : Lahr, Ottersweier, Offenburg
  • Per Marchiam : entre la Zorn et la Bruche, archiprêtrés de Bettbur et Molsheim
  • Entre l’Ill et le Rhin : doyennés de Benfeld et de Valf – ou Ill et Andlau (rattaché à la prévôté)
  • Archidiaconat cathédral : archiprêtrés d’Obernai et de Sélestat.

Alors que la fonction d’archidiacre reste active dans le diocèse de Bâle, il semble qu’elle soit réduite, pour le diocèse de Strasbourg au XVe siècle, à un complément de revenus au profit des chanoines.

Les chapitres ruraux

Ils se définissent comme des collèges ecclésiastiques territoriaux formés autour d’un doyen. C’est une sorte de confrérie dont l’assemblée capitulaire se dote de statuts sous l’autorité de l’archiprêtre, statuts approuvés par l’évêque ou son représentant, l’archidiacre. Cette organisation apparaît assez tardivement, au XVe siècle, généralement. Les membres du grand chapitre n’interviennent pas dans ce rouage ecclésiastique.

 

Le chapitre

Les origines

La première indication d’une communauté canoniale est donnée par les libri confraternitatium sancti Galli Augensis Fabiariensis, qui donnent une liste de quarante noms intitulée Nomina canonicorum de civitate Argentorata. L’évêque Bernold, qui règne de 822 à 840, y figure en première place.

En 976, l’empereur Otton II accorde aux clercs de la cathédrale des biens royaux pour leur usage. Cette donation est assortie d’une clause qui réserve aux chanoines la gestion de ces biens, à l’exclusion de toute autre autorité.

La vie commune a pu se maintenir pendant la période carolingienne et la période ottonienne. Une tradition encore reprise en 1789 affirme que la mense capitulaire fut divisée en 24 prébendes en 1019, par l’évêque Werhinari. D’autres thèses ont été agitées qui fixent cette division en 1031, en 1069, enfin durant la querelle des investitures. Toujours est-il qu’en 1129, la division est établie, puisque le prévôt indique dans un acte qu’il tenait une cour en bénéfice claustral.

Les statuts

Vers 1105-1106 sont rédigés deux faux attribués à Charlemagne et au pape Hadrien, attribuant au chapitre le droit d’élire l’évêque et consacrant son autonomie. A partir de 1299, sont promulgués plusieurs statuts touchant essentiellement à la gestion des prébendes et à la résidence, aux conditions de la désignation des chanoines.

Dignités

Le chapitre compte 24 chanoines, dont huit dignités :

  • le prévôt (prepositus, Domprobst)
  • le doyen (decanus, Dechan)
  • le trésorier (thesaurarius), également recteur de la paroisse Saint-Laurent
  • le chantre (cantor – il est également le garde-sceau du chapitre, selon Jean Rott)
  • l’écolâtre (scolasticus)
  • le chambrier (camerarius)
  • le cellérier (cellerarius)
  • le portier (portarius).

Seules les trois premières dignités ont encore un contenu réel au XVe siècle, les autres n’apportant guère qu’un surplus de revenus à leurs détenteurs.

 

Mode d’entrée au chapitre

En 1156, il apparaît qu’un nouveau chanoine est accueilli par le chapitre sans que l’évêque participe à cette réception, son rôle se bornant à remettre à l’impétrant sa prébende. Ce principe est réaffirmé en 1256 et en 1260. Dès le XIIIe siècle, un mode de cooptation est instauré : chaque chanoine désigne, à tour de rôle, son propre candidat à une prébende vacante, selon des listes d’ancienneté établies par le cellérier. Mais la désignation doit être confirmée par le chapitre lors d’une séance capitulaire, ce qui préserve la fiction de l’élection par la communauté. Quant aux provisions en cour pontificale, rares et mal acceptées, elles disparaissent après 1329.

Les évêques tentent également de nommer des chanoines. Mais après 1347, ils renoncent à toute tentative.

En 1318, l’évêque et les chanoines désignent 23 nouveaux chanoines, ce qui double le nombre des titulaires. Mais c’est la seule fois où apparaît ce mode d’organisation.

 

Noblesse

C’est bien le caractère noble du chapitre de Strasbourg qui constitue sa particularité. Seuls les Freiherren, les comtes et les barons, peuvent y prétendre, à l’exclusion des fils de chevaliers et de nobles ministériaux. Dans l’Empire, seul le chapitre de Cologne a de telles exigences. Vers 1383, on exige huit quartiers de noblesse, seize quartiers en 1479. Ce principe de recrutement va à l’encontre du droit canonique. La décrétale de Grégoire IX de 1227 (C. 37, X, 3. 5.) évoque une protestation du chapitre de Strasbourg contre la nomination par le pape d’un clerc au rang des chanoines. Les chanoines arguent de la naissance non noble de ce clerc, en contravention avec l’usage. Le pape repousse cette argumentation, mettant en avant les qualités personnelles qui doivent primer sur la naissance. Mais, bien qu’introduite dans le droit commun, cette sentence n’aura fait sourciller aucun des titulaires du chapitre.

Le recrutement des chanoines se trouve conditionné par cette obligation ainsi que par le jeu des influences et des réseaux familiaux. Les origines géographiques des chanoines évoluent entre 1250 et 1500 : jusque vers 1400, dominent les lignages alsaciens avec l’arrivée de familles de l’Empire ou de Suisse. La région mosane fournit également quelques noms, de même que la Lorraine. Au XVe siècle arrivent des hommes du diocèse de Constance, qui s’étend jusqu’au Rhin. Après 1450, on note l’arrivée de chanoines dont les familles sont implantées dans le diocèse de Wurzbourg. Vers 1500, les Allemands du Nord et les Rhénans dominent, une tendance qui s’affirme au XVIe siècle. Le dernier alsacien de souche à siéger dans une stalle strasbourgeois, Jean d’Ochsenstein, meurt en avril 1456. Un seul chanoine est originaire de la zone francophone, Olry (Ulrich) de Blamont (ou de Blankenberg), désigné avant 1434.

Avant le XVe siècle, il est difficile d’évaluer le niveau intellectuel des chanoines. A Strasbourg même, l’école capitulaire n’était guère brillante. En 1372, sa bibliothèque compte 91 livres, tous enchaînés. Cependant, avec l’humanisme, les jeunes chanoines ou les jeunes gens destinés à une carrière ecclésiastique fréquentent l’université (à Fribourg-en-Brisgau, Heidelberg, Erfurt).

 

  • Les familles :
  • Arberg
  • Bade
  • Barby-Muelingen
  • Bavière
  • Bechbourg
  • Blamont
  • Burgelen
  • Bussnang
  • Castell
  • Clèves
  • Créhange
  • Cremberg
  • Daun-Oberstein
  • Delmensingen
  • Deux-Ponts-Bitche
  • Dicke
  • Eberstein
  • Ehrenberg
  • Entringen
  • Feldkirch
  • Fénétrange
  • Ferrette
  • Florange
  • Frankenstein
  • Fribourg
  • Furstenberg
  • Geroldseck-Lahr
  • Geroldseck-Vosges
  • Gundelfingen
  • Habsbourg
  • Helfenstein
  • Henneberg
  • Hewen
  • Horbourg
  • Hurnheim
  • Kirchberg
  • Kirkel
  • Lichtenberg
  • Lierheim
  • Linange
  • Lupfen
  • Lützelstein (Petite-Pierre)
  • Nellenburg
  • Ochsentein
  • Ramstein
  • Reichenberg
  • Rhin (comte palatin)
  • Ribeaupierre
  • Rixingen
  • Sarrewerde
  • Schauenberg
  • Schwartzenberg
  • Stahleck
  • Stoeffel
  • Strahlenberg
  • Strassberg
  • Sulz
  • Sygnau
  • Teck
  • Tengen
  • Thiersberg
  • Thierstein
  • Usenberg
  • Veldentz
  • Wartenbourg
  • Wartstein
  • Wasserseltz
  • Wiltberg
  • Wolfach
  • Zollern

 

Le droit d’élection épiscopale

Le chapitre a pour principale prérogative d’élire l’évêque : ce droit qui lui est acquis après le concordat de Worms et confirmé en 1259 par Innocent IV. Or, Frédéric de Lichtenberg, élu en 1299, est le dernier avant longtemps (1439) à accéder au siège épiscopal par ce moyen. Il doit d’ailleurs signer une convention avec les chanoines (capitulation électorale). Ses successeurs sont désignés par le pape d’Avignon. Le concordat germanique, conclu en 1448, rétablit le droit d’élection pour les chapitres dans tout l’Empire.

Conflits avec l’évêque

Le chapitre n’est pas totalement indépendant de l’évêque. Le pontife nomme certains dignitaires (le trésorier, le chantre, l’écolâtre) et surtout confirme l’élection du prévôt. Il publie également les statuts et peut participer aux délibérations capitulaires. Enfin, l’évêque exerce sa juridiction sur le chapitre. Lui reviennent de droit les conflits entre chanoines ou prébendiers du chœur. Du point de vue domanial, chaque partie surveille la gestion des biens de l’autre mense.

Si le chapitre a également le pouvoir d’élire l’évêque - bien qu’au XIVe siècle (de 1306 à 1393) la papauté nomme les nouveaux titulaires - et s’il passe un accord avec l’élu garantissant ses droits, les occasions de conflit n’ont pas manqué : en 1337, Conrad de Kirkel se révolte contre Berthold de Bucheck ; en 1371, le doyen Jean d’Ochsenstein et l’écolâtre Georges de Veldentz se prétendent tous deux élus par le chapitre et guerroient contre l’évêque Lambert de Burne ; en 1393, on assiste à une double élection, celle de Burkard de Lützelstein contre celle de Guillaume de Diest. En 1415, ce dernier est séquestré par les chanoines affolés par la dispersion des biens épiscopaux.

 

Le fonctionnement du chapitre

Au XVe siècle, le chapitre se réunit le samedi, sans qu’il soit nécessaire de convoquer ses membres. Mais l’absentéisme oblige à instituer des chapitres généraux ordinaires à date fixe : le jour de la Saint-Georges (23 avril), et le lendemain de la Saint-Jacques (25 juillet). En cas de besoin, le doyen pouvait convoquer les chanoines en séance extraordinaire. La présence de tous les chanoines n’est pas nécessaire à la tenue des séances capitulaires. On ne peut mesurer l’absentéisme qu’à partir du moment où des registres de procès-verbaux sont tenus. Au XVe siècle, il n’y a guère que trois à cinq chanoines présents. Seul le doyen est tenu à la résidence, en tant que chef de l’institution. Il est secondé par des techniciens juristes, comptables ou greffiers, peu nombreux : le notaire juré, greffier du chapitre, le Schaffner, qui réside au Bruderhof et rend ses comptes au chapitre tous les ans, à la Saint-Jacques, le boulanger, le tonnelier (Zapfenambaht), les bedeaux (Stäbler) chargés de la police dans les bâtiments capitulaires. Cette administration n’est véritablement structurée que dans la seconde moitié du XVe siècle.

Les bâtiments des chanoines

Le chapitre dispose, au cœur de la ville, d’un ensemble de bâtiments appelé le Bruderhof. De même que la dénomination de la cathédrale (das Münster – du latin monasterium), la « cour des frères » rappelle le temps lointain où les chanoines vivaient en communauté. Après le XIIe siècle, le Bruderhof reste le siège administratif du chapitre. Accolé au chevet de la cathédrale, il forme un vaste rectangle composé de différents édifices.

Les chanoines disposent de résidences disséminées dans le secteur nord-est de la ville, plus précisément dans sa partie anciennement ceinte par le rempart romain. La rue Brûlée, la rue des Juifs, la rue du Dôme regroupaient ces hôtels qui étaient parfois des propriétés familiales : c’est le cas pour les Ochsenstein.

Le chapitre se réunit dans une salle située dans la cathédrale même, au nord du chœur, au-dessus de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, par le maître d’œuvre qui a élevé le pilier des anges dans le bras sud du transept, vers 1230-1240. Avant 1456, un nouveau lieu de réunion est aménagé dans le Bruderhof ; appelée Stuba majoris (la grande salle), elle avait l’avantage d’être chauffée par un poêle en faïence (Lorentz, p. 75). En définitive, il n’y a pas, à Strasbourg, de quartier cathédral.

Les cours capitulaires

Ce sont des hôtels particuliers assortis d’un ensemble de biens en campagne donnés en fiefs. Le manuscrit de Melk donne, pour les années 1224-1228, une liste de cours claustrales. Mais il n’y a pas autant de cours claustrales que de chanoines. Cela explique qu’entre 1318 et 1321, plusieurs chanoines s’entendent sur la transmission de ces cours.

 

Bilan (d'étape) du projet sur les collégiales, par Anne Massoni

Le projet que coordonne Anne Massoni sur les collégiales est né il y a maintenant huit ans. Son objectif est de fédérer les recherches sur les églises collégiales. Il est une composante de l’axe 6 du LAMOP et se réunit deux fois par an (été et hiver). Il travaille en collaboration avec les équipes d’accueil universitaires.

La première réalisation du groupe est un répertoire des collégiales séculières de France (même définition que pour les FEG), réalisé sous la forme d’une base de données. Par collégiale, il faut entendre tout établissement qui abrite au moins deux membres récitant l’office ensemble, qui dispose d’une autonomie physique et qui ne suit pas la règle de Saint-Augustin Des établissements n’ont répondu à cette définition que durant un temps de leur existence. D’autres en furent manifestement, sans jamais en porter le titre, par exemple les saintes chapelles.

Les bornes chronologiques choisies par l’équipe sont les dates de :

  • 816 : Concile d’Aix qui permet aux établissements de se rassembler sous le même nom.
  • 1530 : date qui se rapproche du pic numérique repéré par Philippe Loupès, 1550 et à laquelle les communautés de prêtres apparaissent et se distinguent des collégiales.

14 champs ont été définis qui dépeignent la situation institutionnelle de l’établissement. Aujourd’hui, 91 diocèses sont pris en charge et plus de 700 établissements ont été répertoriés. Il demeure quelques vides régionaux à combler : Bretagne, Lorraine, Alsace, Corse. A la fin du travail, on pense atteindre plus ou moins 1000 collégiales. Ce répertoire sera consultable en ligne dans le courant de l’année 2008 sur le site du LAMOP

Un article de synthèse est à paraître dans la RHE, numéro de juin-décembre 2007.

 

La collection Gaignères, par Anne Ritz-Guilbert

Les résultats de la recherche menée par Anne Ritz-Guilbert à la Bibliothèque nationale de France n’ont malheureusement pas été publiés. Ce que nous désignons par « collection Gaignères » - en général d’après la publication d’Adhémar - n’est que la partie visible (et peu fidèle) d’un iceberg. On peut consulter répertoire et table d’équivalences entre cotes anciennes et modernes auprès de Marie-France Damongeot, ou bien consulter directement Anne Ritz elle-même (anne.ritz-guilbert@neuf.fr, mail) pour se retrouver dans le dédale d’une collection qui comportait 2803 volumes de manuscrits, 2910 livres imprimés, des médailles, monnaies, jetons et 1048 tableaux, dont 355 portraits de chevaliers du Saint-Esprit, selon l’inventaire réalisé à la mort de Roger de Gaignères (1643-1715) par Clairembault (Clair. 1032). Malheureusement, la collection a été dispersée et les recueils eux-mêmes démantelés. Des dessins étrangers lui ont été ajoutés. Bref, ce n’est pas facile de s’y retrouver !

Gaignères avait amassé ses trésors avec l’aide de deux assistants, Barthélemy Rémy, paléographe, et Louis Boudan, dessinateur-graveur, qui ont suivi Gaignères dans tous ses déplacements et effectué des relevés in situ en Île de France, Haute-Normandie, Maine et Anjou. Pour Bordeaux et Narbonne, Gaignères a travaillé avec des correspondants. Ses intérêts étaient triples : généalogiques, héraldiques et visuels (goût pour la représentation des individus, qui l’a amené à privilégier la fin du Moyen Age).

Anne Ritz a recherché si les dessins pouvaient être considérés comme fidèles. La réponse n’est pas si simple à donner. De nombreux dessins existent en double ou en triple ; il y a des croquis préparatoires, des générations de dessins. Selon l’usage qui leur était assigné, ils avaient des légendes différentes ; parfois, c’était le costume et non le monument qui avait intéressé. Les croquis privilégiaient les épitaphes et l’héraldique ; ils pouvaient être plus approximatifs pour le décor.

Les tombeaux des évêques sont systématiquement en doubles. Au Cabinet des estampes, ils sont classés selon le lieu où se trouvait le tombeau. Au Département des manuscrits, des recueils sur les évêchés commencent par la liste des évêques et, à partir du 60ème environ, des pages sont prévues pour chacun, quel que soit le lieu d’inhumation.

 

Les fêtes des Innocents

En fin de séance, Yann Dahhaoui a rapidement évoqué ses recherches sur les « fêtes des Innocents ». Il s’interroge en particulier sur l’identité de ceux qui furent appelés episcopus innocentium ou scolarium ou puerorum. Dans l’Empire, il a aussi rencontré des évêques des prêtres ou des diacres. Que ceux qui disposent d’informations précises veuillent bien les lui transmettre.

BM Le Mans ms. 188 Bréviaire fol.9v-10

 

Bibliographie Hal-SHS

Bibliographie Regesta Imperii Opac

Bibliographie IdRef

 

 

 

 

 

Activités scientifiques diverses

 

• « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clement VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », Journée d’études « Le istituzioni ecclesiastiche meridionali in una difficile congiuntura: Giovanna I d’Angiò, la crisi del Regno e lo Scisma d’Occidente », 30 avril 2014, Università degli Studi di Salerno.

• Organisation des journées « Mobilité des clercs et circulation culturelle en Europe (XIIe-XVe siècles) », Atelier du GDRE « Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux », 17-19 novembre 2011, avec une communication « La culture juridique des clercs en Anjou-Maine (XIVe-XVe siècles) ».

• Table ronde « Corpus électronique des lettres des papes des XIIIe et du XIVe siècles (CORELPA) », Rencontre d’Avignon(2), 19-20 juin 2011.

• Organisation de la Journée d’études Histoire comparée des élites ecclésiastiques en Occident (XIIe-XVe s.). Éléments de méthodologie, 14 juin 2010, Université d’Angers, en vue du GDRE« Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux ».

• « Présentation du projet Fasti Ecclesiæ Gallicanæ », Université de Szeged, 17 septembre 2007.

 

Comité éditorial de la revue Mémoire des princes angevins.

Comité scientifique de la collection « Andromeda » (Francesco D’Amato Editore), dirigée par Rosa Fiorillo et Alfredo M. Santoro, depuis 2019.

Comité scientifique de la collection « Schola Salernitana Studi e Testi » (Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Latinità e Medioevo).

Comité scientifique de la revue Schola Salernitana. Annali(Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Scienze del patrimonio culturale) depuis 2016.

Comité scientifique de TraverSCE, revue de l’École Doctorale 496 « Sociétés, Cultures, Échanges » de l’Université du Mans.

Comité scientifique du programme DeLegatOnline(Papal Delegates in Hungary in the 14th Century – online Database), Universités de Pècs, de Zagreb et de Paris I.

 

Comités scientifiques et d’organisation de colloques, outre ceux que J.-M. Matz a organisés :

Colloque « L’Europe centrale au seuil de la modernité. Mutations sociales, religieuses et culturelles. Autriche, Bohême, Hongrie et Pologne, fin du XIVe - milieu du XVIsiècle », abbaye de Fontevraud, 15-16 mai 2009.

 

 

 

Bibliographie de Jean-Michel Matz

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de master (nombre de ces travaux sont accessibles en ligne sur le site de dépôt de l’Université d’Angers)

 

Kasdan (William), Les femmes dans le Livre des Sentencesde Bernard Gui (1308-1323) : rôle et sociabilité en milieu hérétique, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Fleury (Adrien), La place des livres d’histoire dans la bibliothèque royale de Charles V, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Siao (Kévin), Marguerite d’Anjou (1430-1482) : « reine de paix », « reine guerrière », la pratique du pouvoir au féminin, mémoire de Master 1, 2015.

Maugin (Sarah), Les écoles talmudiques en Méditerranée occidentale chez Benjamin de Tudèle (1160-1173), mémoire de Master 1, 2015.

Moreno (Justine), Fabrique et paroissiens à Bourg (1449-1451), mémoire de Master 1, 2014.

James (Élise), Anne de Laval (1385-1466), une héritière au pouvoir, mémoire de Master 1, 2013.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis d’Anjou un puissant et influent mécène d’après son inventaire d’orfèvrerie et de ses joyaux de 1379-1380, mémoire de Master 1, 2012.

Tardivel (Chloé), Gertrude d’Helfta (1256-1301 ou 1302), héroïne du Héraut, Mémorial des largesses de l’amour divin (XIIIe siècle), mémoire de Master 1, 2012.

Vaudron (Gaëtan), Les désastres de la guerre de cent ans dans le Maine d’après l’étude du compte du receveur de l’évêque du Mans, mémoire de Master 1, 2010.

Freulon (Julie), Le recrutement des clercs majeurs en Anjou à la fin du XVe siècle, mémoire de Master 1, 2010.

Liger (Matthieu), Louis XI et l’Anjou, essai sur une reprise en main d’après les lettres du roi (1461-1483), mémoire de Master 1, 2010.

Guerreiro (Lucy), La noblesse en Anjou d’après les montres militaires de 1470, mémoire de Master 1, 2010.

Vallais (Pierre), Médiation et paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle d’après la chronique du franciscain Salimbene de Adam, mémoire de Master 1, 2009.

Cadot (Fabien), Les abbés de l’abbaye Saint-Serge et Saint-Bach d’Angers aux XIe-XIIe siècles, mémoire de Master 1, 2009.

Minetto (Julie), La justice ecclésiastique au XIIIe siècle en Anjou, mémoire de Master 1, 2009.

Bretaudeau (Angélique), La représentation de Marie-Madeleine dans leMystère de la Passionde Jean-Michel (Angers, 1486), mémoire de Master 1, 2009.

Juhel (Enora), Le couvent de la Baumette à Angers. Martyrologe et culte des saints (seconde moitié du XVe siècle), master Histoire et métiers des archives et des bibliothèques, 2009.

Lorin (Fabrice), Les abbés de Saint-Florent de Saumur au XIVe siècle (1309-1404), mémoire de Master 1, 2008.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des évêques du Mans XIIIe siècle (1190-1309). Étude biographique d’un corps social, mémoire de Master 1, 2008.

Bailliard (Swanny), La misogynie dans les récits de prédicateurs au XIVe siècle à travers l’étude du recueil d’exempla La Scala coeli de Jean Gobi junior, mémoire de Master 1, 2008.

Cottin (Samuel), Peurs et représentations dans le Journal d’un Bourgeois de Paris, sous le règne de Charles VI, de 1405 à 1422, mémoire de Master 1, 2008.

Renault (Élise), La littérature dans les bibliothèques privées d’ecclésiastiques en France et en Provence sous la papauté d’Avignon (1305-1378), mémoire de Master 1, 2008.

Ledoux (Justine), Les chanoines de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers à la fin du Moyen Âge d’après leurs testaments, mémoire de Master 1, 2008.

Bouchet (Aurélien), Les représentations de la luxure au XVe siècle à travers l’étude de miniatures de deux manuscrits du Livre de Bonnes Meursde Jacques Legrand, mémoire de Master 1, 2008.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge : le viol à travers les lettres de rémission (France, 1463-1473), mémoire de Master 1, 2008.

Bedel (Louis), Le rôle du clergé aux États généraux de Tours en 1484 d’après le Journal de Jean Masselin. L’exemple de Jean Masselin, mémoire de Master 1, 2007.

Bretault (Marie), La bienheureuse Colombe de Rieti (1467-1501), mémoire de Master 1, 2007.

Vasseur (Carine), L’exploitation du domaine de Thierry d’Hireçon à Bonnières (1311-1328), mémoire de Master 1, 2007.

Fremondière (Suzanne), Les femmes dans la société angevine à la fin du Moyen Âge à travers les actes de Jean Cousturier, mémoire de Master 1, 2006.

Portejoie (Charlotte), La ville musulmane et le rôle des fêtes publiques XIIe-XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Meurisse (Pauline), La noblesse et l’Église au Moyen Âge, l’exemple de la famille des seigneurs de Laval, mémoire de Master 1, 2006.

André (Christine), La bibliothèque du roi René d’Anjou au XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Lamy (Alice), La faculté de médecine d’Angers au XVe siècle, master Histoire et métiers des archives, 2006.

Leloup (Julien), Les Du Bellay, abbés de Saint-Florent de Saumur : 1404-1504 ; Index des noms de lieux et de personnes de « Formation et culture du clergé dans les territoires angevins au Moyen Âge, vers 1276- vers 1280 : actes du colloque d’Angers, 2002 (à paraître) », mémoire de maîtrise, 2005.

Audouin Thomas, Les conflits de dîmes dans le diocèse d’Angers dans la seconde moitié du XVesiècle, mémoire de maîtrise, 2005.

Loriau (Pierre), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers de 1481 à 1531, mémoire de maîtrise, 2004.

Billaud (Pierre), Les prieurés angevins de l’abbaye Saint-Florent de Saumur au XVe siècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Deguilly (Antonie), L’évolution de la bibliothèque de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers du XIau XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2004.

Goglio (Anne-Sophie), Le chapitre Saint-Jean-Baptiste d’Angers à la fin du Moyen Âge : XVe- début XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Madeleine (Cindy), La seconde maison apanagée d’Anjou de 1350 à 1434 vue par les chroniqueurs, mémoire de maîtrise, 2003.

Pesce (Frédéric), Catalogue des monuments funéraires des églises d’Angers (XIIIe siècle-début XVIe siècle), mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge : 1434-1500, mémoire de maîtrise, 2002.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou dans la seconde moitié du XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge (1434-1500), mémoire de maîtrise, 2002.

Rousseau (Aurélien), La troisième enceinte d’Angers d’après les comptes de la Cloison (1367-1447), mémoire de maîtrise, 2002.

Bonnebas (Katell), Les livres liturgiques dans la bibliothèque de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers (1297-1505), mémoire de maîtrise, 2001.

David (Sébastien), La pratique testamentaire des laïcs angevins : bien mourir à la fin du Moyen Âge : vers 1460-vers 1540, mémoire de maîtrise, 2001.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge (vers 1360-vers 1494), mémoire de maîtrise, 2001.

Merand (Anne-Claire), L’abbaye du Ronceray dans la ville d’Angers à la fin du Moyen Âge : vers 1380-1499 : affirmation d’une communauté de femmes en milieu urbain, mémoire de maîtrise, 2001 (Prix de la Société des études angevines 2001).

Péant (Nelly), Les prieurés angevins de l’abbaye St-Serge et St-Bach d’Angers : XVe- début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2001.

Prod’homme (Julien), Un notaire de la ville ou les paroisses Saint-Maurille et Saint-Michel-du-tertre vues à travers les actes de Jean Cousturier (1499-1515), mémoire de maîtrise, 2001.

Couet (Christine), Les comptes de la fabrique de Varennes de 1511 à 1542), mémoire de maîtrise, 2000.

Froger (Arnaud), La reconstruction d’une seigneurie du chapitre cathédral d’Angers : Saint-Denis d’Anjou et Chemiré-sur-Sarthe (1441-1516), mémoire de maîtrise, 2000.

Lemonnier (Frédéric), Fabrique et société à Soulaire de 1461 à 1550, mémoire de maîtrise, 2000.

Matthieu (Isabelle), La justice seigneuriale dans les campagnes angevines (fin XIVe- milieu XVIsiècle), mémoire de maîtrise, 2000 (prix de la Société des études angevines 2000).

Tixier (Céline), Montreuil-Bellay. Une petite ville frontière à la fin du Moyen Âge (milieu XIVe- fin XVe siècle), mémoire de maîtrise, 2000.

Vanbalberghe (Agnès), Attitudes de la noblesse angevine face à la mort : v. 1390-v. 1560, mémoire de maîtrise, 2000.

Guillet (Alexandra), Les chanoines et le chapitre Saint-Pierre d’Angers (1389-1526), mémoire de maîtrise, 1999.

Brochet (Maureen), Les chanoines de la cathédrale St-Maurice d’Angers, 1396-1419, mémoire de maîtrise, 1998.

Duris (Anne-Sophie), Gée à la fin du Moyen Âge : sa fabrique et ses paroissiens (1478-1571), mémoire de maîtrise, 1998.

Gasnier (Pablo), La vie paroissiale à Juigné-sur-Loire de 1413 à 1521, mémoire de maîtrise, 1998.

Gastineau (Isabelle), La collégiale Saint-Maimbeuf d’Angers au XVsiècle, mémoire de maîtrise, 1998.

Bousquet (Claire), Jean de Bourdigné, vers 1480-1547, historien de son temps, mémoire de maîtrise, 1997.

Coicaud (Jérôme), Les évêques d’Angers au XIVsiècle : 1317-1374, mémoire de maîtrise, 1997.

De Brion (Isabelle), Les chanoines de la cathédrale d’Angers de 1356 à 1394, mémoire de maîtrise, 1997.

Masselin (Fabienne), La fondation de collégiales rurales dans le diocèse d’Angers (1455-1530), mémoire de maîtrise, 1997.

Voisin-Thiberge (Marie-Gabrielle), La vie religieuse à Saumur au XVsiècle : institutions, pratiques religieuses, économie, mémoire de maîtrise, 1997.

Chaumot (Frédéric), L’Hôpital Saint-Jean-l’Évangéliste d’Angers, vers 1440-vers 1505 : typologie d’une crise hospitalière de la fin de la Guerre de Cent ans aux débuts de la « communalisation », mémoire de maîtrise, 1996.

Gazon (Christophe), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers à l’époque du roi René : 1434-1481, mémoire de maîtrise, 1996.

Meslay Sylvie, Les métiers à Angers à la fin du Moyen Age : 1279-début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 1996.

Poitevineau (Hélène), La vie religieuse des femmes laïques en Anjou : 1371-1520, mémoire de maîtrise, 1996.

Moreno (Justine), Les officiers de la Chambre des comptes d’Angers (1397-1424) : étude prosopographique d’après le premier « Journal », de l’institution, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 2, 2015.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis Ierd’Anjou, 1339-1384, d’après les sources narratives de son temps, mémoire de Master 2, 2013.

Tardivel (Chloé), La confrérie Saint-Nicolas dite « des bourgeois d’Angers » d’après son cartulaire (1519-1560), mémoire de Master 2, 2013.

Véron (Teddy), Les seigneuries angevines XIe- début du XIIIe siècle, l’exemple de Beaupréau, mémoire de Master 2, 2012.

Berson (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1540, mémoire de Master 2, 2012.

Freulon (Julie), Les clauses religieuses dans les testaments à Saumur à la fin du Moyen Âge (1400-1560), mémoire de Master 2, 2011.

Guerreiro (Lucy), Pour une histoire du ban et de l’arrière-ban en Anjou de 1468 à 1568, mémoire de Master 2, 2011.

Minetto (Julie), La paroisse comme institution de régulation sociale, à travers les statuts synodaux du nord-ouest de la France au XIIIe siècle (anciennes provinces de Sens, Tours, Rouen et Reims), mémoire de Master 2, 2010.

Cadot (Fabien), Les abbés des abbayes Saint-Aubin, Saint-Serge-et-Saint-Bach et Saint-Nicolas d’Angers (milieu du Xe siècle - fin du XIIe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Vallais (Pierre), La paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle, analyse comparée des chroniques de Salimbene de Adam et de Rolandino de Padoue, mémoire de Master 2, 2010.

Roulet (Gaultier), Les livres d’heures dans le diocèse d’Angers de 1400 à 1519, mémoire de Master 2, 2010.

Bretaudeau (Angélique), La représentation des femmes dans les Mystères de la Passion d’Arnoul Gréban et de Jean Michel (XVe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des dignitaires et chanoines du chapitre cathédral Saint-Julien du Mans au XIIIe siècle (1192-1294). Étude biographique d’un groupe canonial, mémoire de Master 2, 2009.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge l’homicide à travers les lettres de rémission (France, 1464-1473), mémoire de Master 2, 2009.

Cottin (Samuel), Peurs, espoirs et représentations sociales dans le Journald’un bourgeois de Paris, 1405-1449, mémoire de Master 2, 2009.

Juhel (Enora), Le culte des saints dans le couvent franciscain observant de la Baumette à Angers (seconde moitié du XVe siècle), mémoire de Master 2, 2008.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : 1380-1530, mémoire de DEA, 2004.

Rousseau (Aurélien), Finances publiques et société à Angers au XVe siècle (v. 1420-v. 1485), mémoire de DEA, 2003.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine au bas Moyen Âge (milieu XIVe-milieu XVs.), mémoire de DEA, 2003.

Chaumot (Frédéric), Hôtels-Dieu, aumôneries et léproseries, Anjou, Maine, Touraine (1150-1550), mémoire de DEA, 2002.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge : v. 1360-v. 1494, mémoire de DEA, 2001.

 

Directions de thèses

Roman (Marion), Discours, pratiques, représentations de la stérilité en société chrétienne (XIIe-XVe siècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Chaudet (Élodie), Femmes, pouvoirs et parenté dans la Bretagne ducale (XIVe-XVsiècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Berson Gastineau (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1522,  en codirection avec Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2020.

Moreno (Justine), La Chambre des comptes d’Angers (XIVe-XVe siècle). Histoire de l’institution et prosopographie du personnel, en codirection avec Isabelle Mathieu, Université d’Angers, 2020.

Lécuyer (Paul-Henri), Pratiques et usages de l’écrit diplomatique à l’abbaye Saint-Florent de Saumur (ca. 950-1203), Université d’Angers, 2018.

Maléth (Agnes Katalin), Les relations de Charles Ier de Hongrie avec la papauté (1301-1342), en codirection avec Sandor Csernus, Université d’Angers et Université de Szeged, 2017.

George (Michaël), Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe - début XVIe siècle) : étude d’une communauté ecclésiastique séculière, en codirection avec Patrick Corbet, Université de Lorraine, 2016.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : institutions, acteurs et pratiques, Université d’Angers, 2009.

 

Jurys de thèses

Kré (Okpobé Henriette), L’anthroponymie à León : enjeux familiaux et culturels, sous la direction de Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2019.

Beaumon (Jérôme), Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes, 2016.

Ozenne (Élodie), Les sépultures dans les établissements religieux à Paris du XIIIau XVe siècle, sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2015.

Chaigne-Legouy (Marion), Femmes au « cœur d’homme » ou pouvoir au féminin ? Les duchesses de la seconde Maison d’Anjou (1360-1481), sous la direction d’Élisabeth Crouzet-Pavan, Université de Paris IV, 2014.

Guitton (Laurent), Pouvoir et société au miroir des vices : représentations des péchés, normes et identités dans la Bretagne médiévale (XIIe-début XVIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes II, 2014.

Durnecker (Laurent), Les corps saints inhumés dans les sanctuaires du diocèse de Langres : conservation, exposition, vénération (VIe-XVIe siècle), sous la direction de Vincent Tabbagh, Université de Dijon, 2007.

Frizet (Yannick), Munificence et stratégie de Louis XI dans l’aire Provençale (1440-1483), sous la direction d’Yves Esquieu, Université d’Aix-Marseille, 2011.

Legendre (Sandrine), « Nos decanus et capitulum Ecclesie Bisuntine ». Le chapitre cathédral de Besançon : un corps social et son insertion dans l’État bourguignon (1404-1477), sous la direction de Jacky Theurot, Université de Besançon, 2011.

Le Roux (Amandine), Servir le pape, le recrutement des collecteurs pontificaux dans le royaume de France et en Provence de la papauté d’Avignon à l’aube de la Renaissance (1316-1521), sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2010.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Catherine Guyon, Hagiographie, histoire religieuse, culturelle et sociale, Université de Lorraine, 2015.

Anne Massoni, La régularité. Histoire religieuse et monastique (XIe-XVs.), Université Jean Monnet (Saint-Étienne), 2015.

Thierry Pécout, Penser l’institution, Université de Paris I, 2011.

Laure Verdon, Les enquêtes dans la Provence médiévale, Université d’Aix-Marseille I, 2007.

Marie-Madeleine de Cevins, Aux marges de la chrétienté latine. Église et société en Hongrie médiévale, Université de Lyon II, 2007.

 

Ouvrages

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves), Histoire de l’Anjou, t. 2, L’Anjou des princes,fin IXe-fin XVe siècle, Picard, Paris, 2017 (Prix Augustin Thierry 2018de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

Helvétius (Anne-Marie), Matz (Jean-Michel),Église et société au Moyen Âge (Ve-XVe siècle), Hachette supérieur, Paris, 2008, 2e éd. 2014.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

Matz (Jean-Michel), Les miracles de l’évêque Jean Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370 - v. 1560), thèse d’histoire du Moyen Âge sous la direction d’André Vauchez, Université de Paris X-Nanterre, 1993 (dactylographié).

Matz (Jean-Michel), La Vraie-Croix de Saint-Laud. Dévotion, miracles de punition et prestations de serments à la fin du Moyen Âge, mémoire de maîtrise d’histoire, sous la direction de Jean de Viguerie, Université d’Angers, juin 1984 (dactylographié).

 

Directions d’ouvrages

Hébert (Michel), Matz (Jean-Michel) dir., Journal de Jean Le Fèvre, chancelier des ducs d’Anjou et comtes de Provence (1381-1388), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2020.

Mathieu (Isabelle), Matz (Jean-Michel) dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019.

Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir.

Denéchère (Yves), Matz (Jean-Michel) dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves) dir.,René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010.

Matz (Jean-Michel), Verry (Élisabeth) dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine et Centre des monuments nationaux, Paris, 2009, réimpr. 2012.

Matz (Jean-Michel) dir., Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006) : Saint Martin et l’Anjou.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005.

Matz (Jean-Michel) dir., « Dossier : culture juridique et pratiques judiciaires en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 112-1 (2005), p. 63-169.

Coulet (Noël), Matz (Jean-Michel) dir., La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque international organisé par l’Université d’Angers, Angers-Saumur, 3-6 juin 1998, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2000.

 

La collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

Lettre des Fasti, t. 1 (2018) et t. 2 (2019).

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 20, Diocèse d’Évreux, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2020 [Jean-Michel Matz en a effectué la relecture comme directeur de la collection].

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, avec la collaboration de Philippe Masson, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2017.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, avec la collaboration de Jean-Michel Matz et al., Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2015.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Sandrine Lavaud, Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2012.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 12, Diocèse d’Autun, Jacques Madignier, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Claire Maître, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2010.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « Nicolas Houssemaine, médecin et notable d’Angers au début du XVIe siècle », in Marc-Édouard Gautier dir., Autour de la geste des comtes de Dammartin, Bibliothèque municipale, Angers (à paraître).

Matz (Jean-Michel), « Grandes manœuvres autour de la cathédrale (XIe-XIIIe siècle) », « La cathédrale, pilier de la dynastie angevine », « Les prélats du Moyen Âge » [avec Guy Jarousseau], « Les chanoines, vivre, prier, s'organiser », « Le Grand Sacre et les processions, du Moyen Âge à nos jours » [avec Guy Jarousseau et Étienne Vacquet], in La grâce d’une cathédrale, Angers, Éditions Place des Victoires, Paris, 2020, p. 43-44, 79-81, 325-330, 339-343, 389-397.

Matz (Jean-Michel), « Les orientations religieuses d’un officier angevin : Bertrand de Beauvau († 1474) », in Thierry Pécout dir., Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIIe-XVe siècle) : vers une culture politique ? Gli ufficiali e la cosa pubblica nei territori angioini (XIII-XV secolo) : verso una cultura politica ? [en ligne], Publications de l’École française de Rome, Rome, 2020, p. 503-526.

Matz (Jean-Michel), « Le chapitre cathédral d’Angers et le service du prince. Formation intellectuelle et pratiques culturelles des chanoines officiers des ducs d’Anjou (milieu XIVe-fin XVe siècle) », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 87-116.

Matz (Jean-Michel), Mathieu (Isabelle), Pécout (Thierry)» Introduction », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 1-7.

Matz (Jean-Michel), « La chancellerie d’Anjou-Provence d’après le journal de Jean Le Fèvre (1381) », in Olivier Guyotjeannin, Olivier Mattéoni dir., Jean de Berry et l’écrit : les pratiques documentaires d’un fils de roi de France. Actes des journées d’études d’études (Bourges, 16 et 17 juin 2016), Éditions de la Sorbonne et École nationale des chartes, Paris, 2019, p. 187-210.

Matz (Jean-Michel), « Le coût du salut. Les fondations religieuses des chanoines de la cathédrale d’Angers (milieu XIVe-début XVIe siècle) », in Le Moyen Âge, t. 124-3 (2018), p. 689-706.

Matz (Jean-Michel), « Le fonctionnement financier de la chancellerie d’Anjou-Provence d’après le Journal de Jean le Fèvre (1381-1388) », in Serena Morelli dir., Périphéries financières angevines. Institutions et pratiques de l’administration de territoires composites (XIIIe-XVe siècle) – Periferie finanziarie angioine. Istituzioni e pratiche di governo su territori compositi (sec. XIII-XV), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2018, p. 63-76.

De Cevins (Marie-Madeleine), Kiss (Gergely), Matz (Jean-Michel), « Propos introductif », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVesiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 263-264.

Matz (Jean-Michel), « Princesse au pouvoir, femme de pouvoir ? L’action politique de Marie de Blois d’après le Journal du chancelier Jean Le Fèvre (1383-1388) », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 379-391.

Matz (Jean-Michel), « La culture juridique des hommes d’Église en Anjou et dans le Maine (XIVe - début XVIe siècle) », in Belvedere Meridionale. History and Social sciences, t. 27 (2015), La culture juridique au Moyen Âge, p. 7-21.

Matz (Jean-Michel), « Politique et géopolitique en Anjou au XIIIe siècle », in Étienne Vacquet dir., Saint Louis et l’Anjou, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2014, p. 23-38.

Matz (Jean-Michel), « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clément VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », in Schola Salernitana. Annali, t. 19 (2014), p. 41-58.

Matz (Jean-Michel), « Formation universitaire et service de l’État dans les milieux canoniaux à la fin du Moyen Âge », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippe Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne, actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet, Publications de la Sorbonne, Paris, 2014, p. 141-144.

Matz (Jean-Michel), « Un grand officier des princes angevins : le chancelier Jean Le Fèvre d’après son journal (1381-1388) », in Provence historique, t. 64 (2014), p. 313-325.

Matz (Jean-Michel), « Pour une histoire des reliques à la fin du Moyen Âge : le diocèse d’Angers », in Hagiographica, t. 21 (2014), p. 197-233.

Matz (Jean-Michel), « Paroisses urbaines et polycentrisme religieux dans les cités épiscopales de la France de l’Ouest (XIe-XVe siècles). État de la question », in Anne Bonzon, Philippe Guignet, Marc Vénard dir., La paroisse urbaine. Du Moyen Âge à nos jours. Actes du colloque de de l’Université de Lille-3 (Villeneuve-d’Asq, 8-10 septembre 2009), Le Cerf, Paris, 2014, p. 67-96.

Matz (Jean-Michel), « Faire ripaille entre frères et sœurs ? Les banquets de confréries en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 16 (2013), L’Anjou à table !, p. 43-59.

Matz (Jean-Michel), « La cathédrale médiévale et son clergé, XIe-XVe siècle », in La grâce d’une cathédrale, Quimper, La Nuée Bleue, Strasbourg, 2013, p. 293-302.

Matz (Jean-Michel), « Couvents mendiants et polycentrisme religieux dans les cités épiscopales de la province ecclésiastique de Tours (XIIIe - début XVIe siècle). État de la question », in Dominique Rigaux, Daniel Russo, Catherine Vincent dir., Expériences religieuses et chemins de perfection dans l’Occident médiéval. Études offertes en l’honneur d’André Vauchez par ses élèves, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2012, p. 311-333.

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Préfaces

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018, p. VII-IX.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, Brepols, Turnhout, 2017, p. VII-X.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, Brepols, Turnhout, 2015, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, Brepols, Turnhout, 2012, p. VII-VIII.

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Comptes rendus

Matz (Jean-Michel), « Bernard Merdrignac (†), Daniel Pichot, Louisa Plouchart, et Georges Provost dir., La Paroisse, communauté et territoire. Constitution et recomposition du maillage paroissial », in Histoire et sociétés rurales, t. 41 (2014), p. 212-213.

Matz (Jean-Michel), « L’Évêché de Maguelone au Moyen Âge. Actes de la journée d’études du 13 décembre 2001 réunis par Daniel Le Blévec et Thomas Granier, Montpellier, 2005, Université Paul-Valéry - Montpellier III (Monspeliensia medievalia, 2) », in Le Moyen Âge, t. 114-2 (2008), p. 425-426.

Matz (Jean-Michel), « Véronique Beaulande. Le malheur d’être exclu ? Excommunication, réconciliation et société à la fin du Moyen Âge (Histoire ancienne et médiévale, 84) », in Revue historique, t. 310-1/ 645 (2008), p. 143-145.

Matz (Jean-Michel), « Véronique Julerot. “Y a ung grant desordre”. Élections épiscopales et schismes diocésains en France sous Charles VIII (Histoire ancienne et médiévale, 85) », in Revue historique, t. 310-1/ 645 (2008), p. 145-147.

Matz (Jean-Michel), « Gaude-Ferragu, Murielle, D’or et de cendres. La mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 173-175.

Matz (Jean-Michel), « Alain Gallicé, Guérande au Moyen Âge. Guérande, Le Croisic, le pays guérandais du milieu du XIVeau milieu du XVIe siècle », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 170-173.

Matz (Jean-Michel), « Marc Russon, Les côtes guerrières. Mer, guerre et pouvoirs au Moyen Âge. France-Façade océanique (XIIIe-XVe siècle) », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 170-171.

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