Recherche Lexique canonial

Il s’agit d’une édition numérique publiée par les Presses Universitaires de Caen et accessible en suivant ce lien : https://www.unicaen.fr/puc/sources/ecartae/evreux/. Ce corpus numérique se distingue d’une base de données textuelles et constitue une véritable édition, aux deux sens que le terme peut avoir en français pour les spécialistes des sources anciennes : il a fait l’objet non seulement d’un traitement critique complet, pour garantir la fiabilité et la normalisation des textes, mais aussi d’un protocole éditorial classique aux Presses Universitaires de Caen. Les Actes des évêques d’Évreux (XIe siècle-1223) constituent le premier volume de la collection « e-Cartae ». Celle-ci est destinée à rassembler d’autres volumes d’actes épiscopaux (ensemble « Actépi », issu du projet ANR homonyme actuellement en cours) ainsi que d’autres corpus d’actes diplomatiques.

L’édition des Actes des évêques d’Évreux (XIe siècle-1223) a été réalisée dans e-Cartae, outil d’édition critique en XML-TEI, de publication et de consultation en ligne des corpus de chartes médiévales. Les actes ébroïciens constituent le corpus expérimental qui a permis la mise au point de cet outil. E-Cartae repose sur un environnement de travail pour l’édition des sources diplomatiques en XML, créé par le Pôle Document Numérique de la MRSH de Caen et moi-même, et optimisé pour la version 8.3 du logiciel XMLmind-XMLeditor. Cet environnement et la méthodologie d’encodage sont désormais librement téléchargeables sur le site du Pôle Document numérique : http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/document_numerique/outils/diplomatique.actes Evreux64fa3156-3b91-40e2-8eb8-a57d2df33e3c" src="/sites/default/files/inline-images/Actes_Evreux.png" />

 

 

 

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Groupes de recherches proches ou associés


 

Fasti Ecclesiae Portugaliae. Prosopografia do clero catedralício português (1071-1325)

Fasti Ecclesiae Hungaricae

 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 8 janvier 2010

Informations diverses

Hélène Millet ouvre, à 10 h, cette réunion par un traditionnel mot d'accueil : l'émotion est palpable, c'est l'heure de la passation des pouvoirs. H. M. revient aux sources de l'aventure FEG, appuyant ses remerciements à l'égard notamment de M. Pierre Desportes. Elle présente le nouveau directoire (voir ci-dessous). A la suite de très chaleureux remerciements, H. M. rejoint son nouveau fauteuil parmi les collaborateurs FEG venus en nombre lui témoigner leur reconnaissance.

Comité de direction des Fasti :

  • Vincent Tabbagh (président)
  • Jean-Michel Matz
  • Christine Barralis
  • Fabrice Delivré
  • Pascal Montaubin
  • Thierry Pécout

Répartition des responsabilités

Administrateur base de données : assistance aux utilisateurs, gestion des identifications
  • Vincent Tabbagh
Responsable des Fasti au sein du LAMOP : gestion, organisation des réunions
  • Christine Barralis
Information et documentation : site Fasti
  • Fabrice Delivré
  • Willy Morice
  • Hugues Labarthe (coordination cartographique)
Edition des volumes : liens avec Brepols
  • Irmine Martin, puis la secrétaire du CERHIO
  • Jean-Michel Matz
  • Thierry Pécout
  • Pascal Montaubin

S'ensuivent diverses informations :

Etat d'avancement des volumes : Sens est sous presse ; Autun sera prêt en juin ; Châlons-en-Champagne sortira en 2010 ; Le Mans est en bonne voie.

C'est désormais Pascal Montaubin (pascal.montaubin@laposte.net, mail) qui centralise les commandes de volumes Fasti pour les membres du groupe (qui bénéficient de 40% de réduction sur le prix public).

De nouveaux collaborateurs nous rejoignent : Hugo Meunier, qui fait actuellement un M2 sur le chapitre du Mans et Sofiane Abdi, qui prépare une thèse sur les chapitres d'Amiens et de Beauvais.

Un colloque pour la célébration du 9e centenaire de la cathédrale de Paris aura lieu en 2013. Le comité d'organisation est en cours de constitution.

Le GDRE "Aux fondements de la modernité étatique en Europe, l’héritage des clercs médiévaux" a été créé au 1er janvier (pour plus d'informations).

Atelier cartographique des FEG

Hugues Labarthe fait le point sur l'atelier cartographique FEG. A la suite de sa présentation en juin dernier, H. L. rappelle les trois objectifs de l'atelier : parvenir à une sémiologie unifiée des cartes de la collection des FEG ; construire une application permettant d'explorer les données géographiques de la base FEG ; jeter les fondements d'un Atlas en ligne de l'Eglise en France de 1200 à 1500. Les collaborateurs sont appelés à lui indiquer, pour leur diocèse, les ressources bibliographiques indispensables à la reconstitution des cadres juridictionnels médiévaux, ecclésiastiques et/ou civils. Rendez-vous est pris avec Jacques Madinier et Sylvette Guibert pour la réalisation des atlas diocésains d'Autun et Châlons-en-Champagne. Hugo Meunier signale ses travaux cartographiques sur le diocèse du Mans. H. L. contactera les collaborateurs selon les avancées de l'Atelier.

Présentation du centre onomastique des Archives Nationales

Sébastien Nadiras poursuit avec la présentation du Centre d'onomastique des Archives nationales. Ce Centre conserve et met à disposition une importante documentation relative aux noms de lieux et aux noms de personnes. Créé en 1961, le Centre d’onomastique était à l’origine conçu comme un outil au service des archivistes rédigeant des inventaires, afin de leur permettre d’identifier les formes anciennes des noms de lieux que mentionnaient les pièces d’archives dont ils analysaient la teneur. En fait, il engloba rapidement dans son champ d’activité non seulement la toponymie mais aussi l'anthroponymie, suivant ainsi l’exemple donné par le Centre international des sciences onomastiques, fondé à Louvain en 1949. Sébastien Nadiras nous convie dans la suite de son exposé à visiter le Centre d'onomastique, qui est avant tout une bibliothèque de recherche.

Le diocèse de Narbonne

Les travaux reprennent à 14 heures pour une séance entièrement consacrée au diocèse de Narbonne.

Benoît Brouns présente la notice institutionnelle de Narbonne, métropole de la Narbonaise première, province amputée en 1317 de la province de Toulouse créée par Jean XXII. Le diocèse compte 203 paroisses distribuées en six archiprêtrés et quatre archidiaconés. Il existe trois collégiales : Saint-Paul, au bourg de Narbonne ; Saint-Etienne, hors de la cité ; Saint-Etienne de Capestang. Les travaux de l'actuelle cathédrale sont initiés par l'archevêque Gui Foulques (1259-1263). L'archevêque est doté d'un temporel considérable, le troisième du royaume de France, organisé autour de dix-huit châteaux et quelques fortifications de moindre importance. Seul il possède des officialités, à Narbonne, Limoux et Villerouge-Termenès. Il est encore difficile de préciser les conditions de sécularisation du chapitre à la fin du XIIe siècle. Les assemblées capitulaires se tiennent trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis après prime. Les chapitres généraux ont lieu deux fois l'an à la Toussaint et au premier mai, et du début du XIVe s. à 1449 un troisième chapitre a lieu au lendemain de la fête des Saints Just et Pasteur. B. B. présente ensuite les distributions au sein du chapitre métropolitain : les conditions de versement de la Grosse, des distributions quotidiennes et extraordinaires à Noël, le mercredi des Cendres, à Pâques, à la Pentecôte. Vient enfin la présentation des sept dignitaires du chapitre (le grand archidiacre élu en corps nomme seul l'archidiacre de Corbière, le préchantre, le sacriste, les archidiacres du Razès, du Fenouillède et le sous-chantre). Le nombre des chanoines a varié de dix-huit à vingt-quatre. Les clercs du bas chœur, désignés par le terme d'intitulés, se partagent entre conduchers, bénéficiers et habitués, enfants de choeur, chantres, sous-sacriste, chapelains et aumônier.

Cet exposé s'accompagne d'une notice rédigée, d'un dossier de cinq cartes ayant trait à la géographie ecclésiastique, aux interventions seigneuriales de l'archevêque Maurin (1263-1272), d'une planche de l'ordonnancement du chœur en 1335 et 1352 et d'une hypothétique pointe du XVe siècle.

Yves Esquieu intervient à sa suite pour présenter ses travaux sur le quartier canonial de Narbonne. Il revient sur ses travaux édités, notamment l'article intitulé « Les bâtiments de la vie commune des chanoines, les maisons canoniales, Arles, Avignon, Carpentras, Béziers, Narbonne, Valence, Viviers », publié dans Les chanoines dans la ville. Recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, sous la direction de J. C. PICARD, Paris, 1995, dont il fournit plusieurs planches. Il revient sur la régularité du chapitre attestée de la fin du XIe siècle jusque vers 1145. Dans la suite, le dortoir est abandonné au profit des maisons canoniales. Ne comptent plus au titre des espaces communs du XIIIe au XVe siècle, que le cellier, les greniers, le vestiaire, la salle capitulaire. L'existence d'une clôture est douteuse : dans la trame viaire c'est la rue Droite à l'est et le chemin de la porte épiscopale au nord qui délimitent le quartier canonial. L'alternance entre chanoines et laïcs dans la possession des maisons du quartier laisse présager qu'il n'y a pas de règles établies. La mainmise des consuls sur le passage de l'ancre en 1361 confirme que le cloître, le quartier canonial, n'était pas fermé. A la suite de la reconstruction de l'édifice aux XIVe et XVe siècles, le cloître est déplacé du flanc nord au flanc sud de la cathédrale.

Monique Bourrin clôt la séance consacrée au siège de Narbonne par la présentation d’un projet de recherche sur les châteaux de l'archevêque. Ce travail est à la jonction des préoccupations des historiens, archéologues et des opérations de valorisation patrimoniale. Les sources sont profuses : Livre vert de Pierre de la Jugie, comptabilités romaines (1338-1347), visite de Jean Corsier en 1404, dénombrements de 1547 et 1690, visites de vérification du XVIIIe siècle, séquestres de la Révolution, études monumentales. Aux marges du domaine royal, la seigneurie s'insère dans la vicomté de Narbonne et se démarque de celle de Fontfroide. Les difficultés sont multiples : textuelles (qu'est-ce-qu'un castrum ?) et archéologiques (la porte du castrum d'Auriac ouvre-t-elle sur le château ou le village ?). Ce projet a pour objectif d'élucider la chronologie des premiers éléments fortifiés de ces châteaux, la fonction de ces sièges de pouvoir et les modalités de gestion de la seigneurie.

Le site internet et le blog des Fasti

Willy Morice présente les évolutions du site (http://fasti.univ-paris1.fr/). Il signale notamment l’apparition d’un lien vers le Blog des Fasti, accessible à l’adresse: http://lamop-intranet.univ-paris1.fr/fastiblog/ conçu par Hugues Labarthe, avec l’intervention de Georges Xavier Blary.

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La séance est levée vers 17h.

Attention: pour l'organisation des journées Fasti, tous les courriers sont à adresser à Christine Barralis (christine.barralis@wanadoo.fr, mail); 10 rue Pierre Perrat, 57000 Metz)

Ce compte rendu a été rédigé par Hugues Labarthe.

Pour commander le volume.

Contenu du volume :

  • 194 pages.
  • 253 notices prosopographiques.
  • 22 biographies d'évêques.

Ce volume contient en outre une carte du diocèse, un plan de l'enclos canonial, six illustrations et une notice institutionnelle avec éclaircissements sur l’appartenance du chapitre à l’ordre canonial, ainsi qu'une étude sur l’enclos canonial.

Dans ce volume consacré au diocèse de Sées, où le chapitre de la cathédrale appartenait à l'ordre canonial de saint Augustin, il n'est pas question de chanoines prébendés mais de chanoines profès. On trouvera des éclaircissements sur cette singularité dans la notice institutionnelle. L'enclos, où vivait la communauté, a fait l'objet d'un article particulier. Les recherches sur les individus ont été prolongées jusqu'en 1547, année de la sécularisation.

  • Note liminaire, par Hélène Millet, directeur du programme
  • Extrait du volume : "Un éveché régulier", pages 8-11.
 

Diocèse de Sées : note liminaire, par Hélène Millet

Qui n'est pas versé dans l'histoire canoniale ne verra rien d'extraordinaire à ce que le neuvième volume des Fasti Ecclesiae Gallicanae soit consacré au diocèse de Sées. Et pourtant ! Dans la province de Rouen et dans la France du Nord tout entière, le chapitre de Sées représente une exception institutionnelle de taille. Devenus réguliers par la volonté de leur évêque en 1131, les chanoines sont restés attachés à la règle de saint Augustin jusqu'en 1547, date tardive s'il en est puisque les seuls à pouvoir leur être comparés dans la région sont les chanoines de Saint-Malo, sécularisés quant à eux en 1319.

La singularité sagienne est une énigme historique qui aurait présenté un attrait certain pour les chercheurs s'ils avaient eu à leur disposition des archives susceptibles de les renseigner. Mais, comme toutes les communautés régulières, le chapitre de Sées est resté marginal par rapport au système bénéficial, et l'inflation bureaucratique générée par celui-ci ne l'a donc pas touché. Cette règle, que l'observation des nombreux chapitres méridionaux, plus tard venus à la sécularisation que leurs homologues nordiques, a permis d'établir, s'est encore trouvée renforcée, à Sées, ville de plat pays, par les destructions dues aux guerres.

Lorsque le programme Fasti Ecclesiae Gallicanae a été lancé, on savait certes que les chercheurs attirés, pour une raison ou pour une autre, par un diocèse dont la cathédrale abritait des chanoines réguliers se heurteraient au manque de documentation susceptible de nourrir un travail prosopographique. Mais les candidats n'ont alors pourtant pas manqué pour oser relever le défi. L'un d'eux était Françoise Loddé, dont le choix s'est porté sur Sées. Et, treize ans plus tard, Sées est le premier de ces diocèses « difficiles » à voir paraître « son » volume dans la collection. Ce ne sont pourtant pas les obstacles qui ont manqué sur le chemin de la recherche et de la publication !

Les attaches provinciales de Françoise Loddé se trouvaient à Saint-Béat en Comminges. En fait, rien ne la destinait particulièrement à travailler sur Sées, si ce n'est la sympathie qu'elle avait éprouvé pour Grégoire Langlois, l'un des cinq testateurs sur lesquels avait porté la thèse de troisième cycle qu'elle avait soutenue à l'Université de Paris-X Nanterre, en 1985, sous la direction de Philippe Contamine. Quelques années plus tard, on pouvait penser que les travaux menés sur les diocèses de la province de Rouen aboutiraient plus rapidement que les autres. En optant pour Sées, Françoise voulait tout simplement apporter sa pierre à l'édifice commun.

Elle avait enseigné en lycée avant de se former à la recherche historique. Celle-ci était pour elle une manière de lutter contre la perfide maladie qui devait l'emporter, le 14 avril 2001, à l'âge de 68 ans. Pour la seconder, Françoise pouvait compter sur la gentillesse et la prévenance de son époux, au bras duquel elle se rendait aux réunions de l'équipe. J'ai ainsi très présent à l'esprit le souvenir de ce 23 janvier 1998, où, dans la salle du bâtiment O à Villejuif, Françoise nous avait présenté les maigres sources dont elle disposait. Nous nous étions tous efforcés de trouver quelques éléments de réponse aux multiples interrogations soulevées par leur exploitation. Mais que de questions étaient — et restent toujours — mal résolues !

Tout de même un peu réconfortée par cette séance, Françoise avait présenté quelques-unes de ses observations à deux colloques d'histoire normande. Elle avait aussi préparé une première mouture de la base de données prosopographiques pour une centaine d'individus. Mais, quand elle s'est éteinte, elle avait surtout achevé de visiter les sources disponibles, préparé quelques-unes des notices et réuni tous les matériaux nécessaires à la rédaction des divers éléments constitutifs d'un volume de la collection. Bien conscient du trésor que cela représentait, Jean-Pierre Loddé a alors légué aux Fasti les caisses de papiers et de documents consacrés à Sées que son épouse avait amassés.

Pierre Desportes, un ami de longue date de la famille Loddé, m'avait accompagnée pour recueillir et inventorier cet héritage. Impressionné par le soin avec lequel Françoise tenait ses notes à jour, il s'est alors offert à reprendre le flambeau, à condition de n'être pas seul à le faire. Vers qui d'autre aller ? Jean-Pascal Foucher, directeur des Archives départementales de l'Orne, avait présenté un panorama imagé de son enquête sur les bâtiments capitulai-res sagiens à notre réunion de janvier 1999, mais il n'avait pas la disponibilité nécessaire. Il accepta cependant de pousser ses recherches jusqu'à rédiger la notice sur le « quartier canonial », notice d'autant plus attendue qu'elle allait mettre en valeur comment le chapitre de Sées avait donné une traduction architecturale de son originalité institutionnelle.

Une bienveillance du hasard me fit trouver un troisième homme. Au sortir de son doctorat sur la collégiale de Saint-Hilaire de Poitiers, Laurent Vallière cherchait à employer ses nouveaux talents. Nous avons donc fait affaire et partagé le travail sur la base suivante : Pierre Desportes allait terminer la notice institutionnelle et, avec la désormais traditionnelle collaboration de Vincent Tabbagh, rédiger les biographies des évêques, tandis qu'il reviendrait à Laurent Vallière de reprendre le fichier prosopographique et de préparer les notices concernant les sources et la bibliographie.

Cela est bien connu. Il est toujours difficile de terminer une recherche entamée par autrui, même lorsqu'elle a été menée avec l'esprit de méthode qui caractérisait Françoise Loddé. Le livre était donc encore loin d'être achevé lorsque Laurent Vallière eut l'opportunité d'aller travailler à Rome pour l'informatisation du « Fichier Lesellier ». Quelle heureuse coïncidence ! Comme Joseph Lesellier était d'origine normande, il avait relevé avec un soin tout particulier les données concernant Sées. Son fichier s'est ainsi avéré une source d'informations complémentaires inestimable pour les notices prosopographiques. Grâce à cet apport, le nombre des individus recensés — surtout les clercs titulaires de dignités, engagés par conséquent dans le jeu des collations apostoliques — a pu être multiplié par deux.

Mais ces découvertes tardives ont aussi compliqué le travail de coordina­tion et de finition entre les auteurs. De retouche en retouche, ce sont parfois des paragraphes entiers qui ont dû être réécrits. Non pas que les suppléments d'information aient toujours apporté une clarté décisive ! Sur les schismes épiscopaux — dont Sées semble s'être aussi fait une spécialité — l'émergence de nouvelles sources a d'abord révélé des incohérences. Il a fallu toute la ténacité de Pierre Desportes, après une attentive relecture par Heribert Müller, pour parvenir à restituer un enchaînement satisfaisant des faits à l'époque de la rivalité entre Jean Chevalier et Jean de Pérusse.

Dernier motif au retard de la publication, l'entorse que ce volume fait subir aux règles établies pour la collection. Il a en effet paru utile de prolon­ger le répertoire jusqu'à 1547, date de la sécularisation du chapitre. Les sources exceptionnellement précises engendrées par ce changement de statut donnaient en effet des aperçus plus que bienvenus sur son état antérieur. Il nous a en outre paru peu probable que nos collègues modernistes reviennent sur cette cinquantaine d'années, eu égard aux spécificités institutionnelle et documentaire de ce diocèse. En acceptant de relire les notices biographiques des évêques du temps de la Réforme, Nicole Lemaitre a permis que soit clos dans les meilleures conditions un dossier difficile à traiter. Mais pour garder son homogénéité au programme, il a été créé deux corpus distincts ; seules les listes présentées par ordre chronologique se prolongent sans rupture au-delà de 1500.

Il m'est particulièrement agréable de souligner combien ce nouveau volume de la collection doit à l'esprit d'entraide qui prévaut dans l'équipe des Fasti . Chacun a eu à cœur de signaler la ou les références qu'il avait pu glaner sur Sées durant son propre parcours de recherche. Le souvenir que nous avions tous de la gentillesse de Françoise Loddé a sans aucun doute donné une valeur supplémentaire à ces gestes. Je suis heureuse d'en offrir le résultat à sa mémoire et à son époux.

Voici donc le diocèse de Sées nanti, quasi miraculeusement, d'un fascicule qui dépasse de beaucoup les dimensions d'une plaquette. La modestie augustinienne — analogue à celle des moines — est effectivement parvenue à cacher les noms de l'immense majorité des simples chanoines : ils ne sont qu'une vingtaine à être sortis de l'anonymat. Mais elle n'a pas empêché les dignitaires de surgir de l'ombre, et, avec la complicité de quelques sources exceptionnelles, nous pouvons entrevoir, de façon certes sporadique, un peu de la physionomie de l'ensemble capitulaire. La notice institutionnelle, plus copieuse qu'il n'est d'usage, rend compte de ces aperçus, ainsi que les notices biographiques des évêques. C'est un pan du mystère des « diocèses réguliers » de France qui est ici soulevé.

Avec ce neuvième volume, le programme de publication des Fasti va connaître une pause. Plusieurs diocèses (Auch, Autun, Avignon, Châlons-en-Champagne, Clermont, Mâcon, Meaux, Poitiers, Riez…) sont dans un état d'avancement qui permet d'espérer un aboutissement prochain, mais il serait actuellement prématuré d'annoncer lequel verra le jour le premier. Ce répit sera mis à profit pour réaliser le projet, prévu dès le début de l'entreprise, de la réunion des fichiers prosopographiques déjà publiés en une seule base de données cumulées, et de sa mise à la disposition des lecteurs. Cette nouvelle phase s'accompagnera de la mise à jour (corrections et additions) des informations. Que tous veuillent bien se sentir concernés par cette opération : rien ne nous rendra plus service que de recevoir les observations des lecteurs. Merci à ceux qui nous ont déjà fait bénéficier de leurs critiques ou de leur savoir, et merci d'avance à tous ceux qui le feront ( mail, hmillet@cnrs-orleans.fr).

Orléans, le 3 décembre 2004, Hélène Millet, directeur du programme.

 

Extrait du volume concernant le diocèse de Sées

Un évéché régulier (pages 8-11)

La singularité de l'évêque de Sées tient au fait que depuis 1131 il se trouve à la tête d'un chapitre régulier. Il importe de bien mesurer la portée de la réforme intervenue. Ce ne sont pas seulement les chanoines qui ont été « régularisés » mais tout le personnel dirigeant du diocèse, à commencer par le pontife lui-même. Jean de Neuville revêtit personnellement l'habit régulier avant de le remettre aux clercs désireux de vivre selon la règle de saint Augustin. Le chapitre est certes dirigé par son prieur mais c'est incontestablement l'évêque qui tient la place du père abbé, présent derrière chaque paragraphe de la règle. Les réformateurs n'ont pas osé faire inscrire dans les textes de 1131 l'obligation pour l'évêque d'être lui-même un régulier. Le système sagien ne peut pourtant fonctionner correctement que si le prélat placé à sa tête possède l'expérience de la vie régulière. Le problème est que, dès le lendemain de la disparition de Jean de Neuville, réguliers et séculiers alternèrent sur le siège épiscopal. Quant aux archidiacres, auxquels incombait la lourde tâche de faire passer le souffle réformateur jusque dans les coins les plus reculés du diocèse, la réforme leur a imposé sans hésitation la vie commune.

L'événement en lui-même a été éclairé par un ensemble de publications récentes qui l'ont replacé dans son contexte tant politique que religieux, un contexte longtemps resté obscur. La principale de ces publications est assurément l'ouvrage collectif publié en 2000 sous la direction de Mathieu Arnoux, Des clercs au service de la réforme, Études et documents sur les chanoines réguliers de la province de Rouen , véritable étude d'ensemble sur le mouvement canonial en Normandie, que nous avons largement mis à contribution. La régularisation du chapitre de Sées en 1131 par son évêque apparaît comme le fruit de l'action conjuguée de la monarchie anglo-normande et de la puissance romaine. Seul leur double soutien permit au promoteur de la réforme de venir à bout des inévitables résistances rencontrées par celle-ci. L'intervention directe du roi Henri Ier Beauclerc a vraisemblablement précédé celle de la papauté. Durant les premières années du XIIe siècle, Robert de Bellême, profitant de la lutte entre Henri et son frère Robert Courteheuse, s'était encore plus mal conduit à l'égard de l'Église de Sées que ses devanciers un siècle plus tôt. Il avait mis la main sur l'évêché et ses possessions et contraint en 1104 l'évêque Serlon à se réfugier auprès du roi d'Angleterre. Les recherches de Gérard Louise sur la seigneurie de Bellême ont montré que dès 1106, après la reprise sur son frère du duché de Normandie, un des principaux objectifs du souverain anglo-normand avait été la réduction des velléités d'autonomie des sires de Bellême. L'action du roi, patiente et progressive, connaît une accélération après la prise du château de Bellême en 1113 et la destruction de cette seigneurie ; elle se traduit en 1124 par l'installation sur le siège épiscopal de Sées de l'archidiacre Jean de Neuville, un fidèle du duc en même temps qu'un clerc gagné aux idées réformatrices. C'est qu'en effet le spectacle du gâchis entretenu par les sires de Bellême avait provoqué l'amalgame sur place des uns et des autres. Nommer un évêque réformateur était une chose, le soutenir dans son action réformatrice et briser les oppositions suscitées par celle-ci en était une autre. Pour décider Henri Beauclerc à faire ce pas supplémentaire, il fallut l'intervention du pape : Honorius II lui fit comprendre que le soutien à la régularisation du chapitre de Sées était le prix à payer pour l'établissement de bonnes relations avec l'autorité romaine. L'installation à Sées d'une communauté de chanoines réguliers était de surcroît en elle-même une action pouvant parfaitement s'insérer dans « l'entreprise plus vaste, menée par le souverain, de restauration d'un ordre public et ecclésiastique régulier sur la frontière méridionale du duché ».

La politique pontificale est claire : il s'agit pour elle de faire enfin pénétrer la réforme grégorienne dans l'ensemble de l'Église et de la société du duché normand, un duché où les archevêques de Rouen ne sont pas parvenus à imposer d'en haut la réforme et où de nombreuses communautés de clercs séculiers, générées par un mouvement canonial spontané et multiforme, se sont révélées sur le terrain les meilleures propagatrices de celle-ci. La réforme du chapitre de Sées a constitué l'un des premiers succès de la réforme grégorienne dans l'État anglo-normand. Elle doit s'interpréter comme « la réinstauration de l'autorité pontificale sur un évêché conquis de haute lutte par le camp réformateur » et, semble t-il, destiné à servir à ce dernier de place forte à l'instar des sièges voisins de Chartres et du Mans. En effet, il existait alors au sein de l'épiscopat de l'Ouest une volonté commune de promouvoir la règle de saint Augustin dans les chapitres cathédraux. Sans parler de la tentative menée à Paris en 1127 ou 1128 par les chanoines de Saint-Victor à la demande de l'évêque Étienne de Senlis ou de celle, tout aussi vaine, faite à une date incertaine par Yves de Chartres (1090-1115) dans son propre diocèse, tentatives qui nous feraient sortir de la province de Rouen, on peut évoquer les inutiles efforts faits à Lisieux dans le même sens et au même moment par l'évêque Jean (1107-1141), oncle de Jean de Neuville. Dans les diocèses voisins, cette volonté se traduisit seulement par des donations en faveur des réguliers : en 1162, le chapitre cathédral de Bayeux céda la jouis­sance perpétuelle d'une de ses prébendes au prieuré augustin du Plessis-Grimoult à la fondation duquel il avait pris un peu plus tôt une part imporante, et à peu près au même moment l'évêque Achard d'Avranches avec l'accord de son chapitre attribua aux Prémontrés de la Lucerne une année du revenu des prébendes capitulaires vacantes. Enfin dans la lointaine Bretagne, l'évêque Jean de Châtillon, un ancien abbé de chanoines réguliers, réussit à soumettre à la discipline augustinienne le chapitre qu'il institua en 1152 à Saint-Malo, après avoir transféré en ce lieu le siège de son évêché.

Désignation des évêques : élection ou nomination, réguliers ou séculiers

L'établissement d'un centre réformateur à Sées, le plus éprouvé des sièges normands entre 990 et 1120, était un projet ambitieux. Il ne tarda pas à se heurter à de sérieux obstacles. En 1144, la succession de Jean de Neuville fut réglée par l'élection capitulaire mais celle-ci tourna au profit de Gérard qui faisait certes partie du chapitre mais à titre d'ancien chanoine séculier. Avant de confirmer son élection, le pape exigea de l'élu qu'il fasse person­nellement profession dans l'ordre de Saint Augustin et prête serment de maintenir de bonne foi cet ordre dans son Église. Par la suite les difficultés s'aggravèrent car, après la crise de la succession d'Henri Ier, les souverains anglo-normands oublièrent les bonnes résolutions un moment prises et revinrent sans tarder à leurs habitudes invétérées de désigner eux-mêmes les évêques. Henri II Plantagenêt imposa deux évêques successifs, Froger (1157-1186) et Lisiard (1188-1201), qui ne sortaient pas des rangs du chapitre, le premier notamment contre la candidature d'Achard, abbé de Saint-Victor ; les papes ratifièrent le choix royal sans plus poser de condition. Néanmoins les réformateurs tinrent bon et préservèrent la régularité du chapitre. En 1203, ils sortirent finalement vainqueurs de l'épreuve de force liée à la succession de Lisiard et imposèrent à Jean-sans-Terre la reconnaissance de Sylvestre, le candidat du chapitre, dont l'élection avait été confirmée par Innocent III en dépit de la violente opposition du roi. Le passage de la Normandie sous le contrôle direct des Capétiens régla peu après le problème de façon définitive.

Une nouvelle menace commence alors à se faire jour, le rapide déclin de l'élan réformateur. En 1220, le pape Honorius III jugea bon de secouer les chanoines sagiens en leur donnant comme évêque l'abbé général des Prémontrés, Gervais, un homme remarquable qu'il avait eu l'occasion de voir à l'œuvre. L'effet fut positif mais seulement pour un temps. Après la disparition du successeur de Gervais, les chanoines portèrent successivement à leur tête trois clercs séculiers de formation juridique, bien incapables de ranimer la flamme de la régularité. Puis réguliers et séculiers alternent, ce qui montre bien que l'élection capitulaire pouvait tourner en faveur de l'une ou l'autre catégorie, observation tout aussi valable pour les nominations. L'élection proprement dite se fait par recours au système des grands électeurs. En 1258 comme en 1278 et 1295, les chanoines désignent quelques-uns d'entre eux auxquels ils remettent l'élection du futur abbé. Les papes respectent le choix du chapitre. C'est notamment le cas en 1295 alors que l'élection de Philippe Le Boulanger, un régulier pourtant, a suscité des oppositions au sein du chapitre, pouvant facilement justifier une intervention romaine. Le principe de l'élection capitulaire réussit ainsi à se maintenir jusqu'au milieu du XIVe siècle, soit un siècle plus longtemps qu'ailleurs.

Le dominicain Guillaume de Rancé, nommé par le pape très vraisemblablement à la demande du souverain, ouvre en 1363 la série des hommes du roi. Passée cette date, la relative indépendance du chapitre en matière électorale ne va plus de soi. Avec la guerre désormais permanente, le choix de l'évêque dans une province menacée est plus que jamais une affaire politique. Face au Grand Schisme, les évêques et le chapitre suivent la politique royale, loyauté qui se retrouve également face aux envahisseurs et occupants anglais. L'évêque de Sées, Jean III (1408-1422), est le seul prélat normand à ne pas fuir sa cité devant l'arrivée des troupes d'Henri V. Son successeur, Robert de Rouvres, est un fidèle de Charles VII auprès de qui il réside. La situation devient très compliquée lorsqu'en 1433 ce même Robert est transféré par le pape à l'évêché de Maguelonne. En 1435, deux personnages se présentent simultanément au concile de Bâle comme évêque de Sées : d'une part Jean Chevalier, lié aux Anglais et élu du chapitre, de l'autre Jean de Pérusse, partisan de Charles VII et nommé par le pape. La mort du premier met fin dès 1438 à ce conflit que le concile n'avait pas été capable de régler. Un schisme plus durable éclate à la fin du siècle lorsque Louis XI prétend en 1480 imposer comme évêque Gilles de Laval, malgré une première résignation en 1478 de l'évêque Robert Cornegrue en faveur d'Étienne Goupillon. Ce dernier proteste hautement tant à Paris qu'à Rome, repoussant toutes les propositions de transfert qui lui sont faites. En 1485, l'évêché est un moment placé sous séquestre. Le conflit perdure finalement pendant treize ans, ne s'arrêtant qu'avec la disparition d'Étienne Goupillon en 1493. Durant la majeure partie de ce temps, Gilles de Laval administre effectivement le diocèse, ce dont il s'acquitte de manière irréprochable. Dans toute cette déplorable affaire, la voix du chapitre ne s'est guère fait entendre, bien qu'il ait été plutôt favorable à Goupillon, au moins au début. Précisons également que les deux compétiteurs étaient l'un et l'autre des séculiers. Le concordat de 1516 confirme définitivement le droit du roi à choisir les évêques de son royaume.

 
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Contact

Gergely Kiss, Université de Pècs

 

 
Programme voisin : les légats pontificaux en Hongrie au XIVe siècle, avec une base de données prosopographique, Delegat.
 
Les Fasti de la Hongrie médiévale : bilan des travaux (2018)*
 
BM Le Mans ms. 188 Bréviaire fol.9v-10

 

Bibliographie Hal-SHS

Bibliographie Regesta Imperii Opac

Bibliographie IdRef

 

 

 

 

 

Activités scientifiques diverses

 

• « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clement VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », Journée d’études « Le istituzioni ecclesiastiche meridionali in una difficile congiuntura: Giovanna I d’Angiò, la crisi del Regno e lo Scisma d’Occidente », 30 avril 2014, Università degli Studi di Salerno.

• Organisation des journées « Mobilité des clercs et circulation culturelle en Europe (XIIe-XVe siècles) », Atelier du GDRE « Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux », 17-19 novembre 2011, avec une communication « La culture juridique des clercs en Anjou-Maine (XIVe-XVe siècles) ».

• Table ronde « Corpus électronique des lettres des papes des XIIIe et du XIVe siècles (CORELPA) », Rencontre d’Avignon(2), 19-20 juin 2011.

• Organisation de la Journée d’études Histoire comparée des élites ecclésiastiques en Occident (XIIe-XVe s.). Éléments de méthodologie, 14 juin 2010, Université d’Angers, en vue du GDRE« Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux ».

• « Présentation du projet Fasti Ecclesiæ Gallicanæ », Université de Szeged, 17 septembre 2007.

 

Comité éditorial de la revue Mémoire des princes angevins.

Comité scientifique de la collection « Andromeda » (Francesco D’Amato Editore), dirigée par Rosa Fiorillo et Alfredo M. Santoro, depuis 2019.

Comité scientifique de la collection « Schola Salernitana Studi e Testi » (Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Latinità e Medioevo).

Comité scientifique de la revue Schola Salernitana. Annali(Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Scienze del patrimonio culturale) depuis 2016.

Comité scientifique de TraverSCE, revue de l’École Doctorale 496 « Sociétés, Cultures, Échanges » de l’Université du Mans.

Comité scientifique du programme DeLegatOnline(Papal Delegates in Hungary in the 14th Century – online Database), Universités de Pècs, de Zagreb et de Paris I.

 

Comités scientifiques et d’organisation de colloques, outre ceux que J.-M. Matz a organisés :

Colloque « L’Europe centrale au seuil de la modernité. Mutations sociales, religieuses et culturelles. Autriche, Bohême, Hongrie et Pologne, fin du XIVe - milieu du XVIsiècle », abbaye de Fontevraud, 15-16 mai 2009.

 

 

 

Bibliographie de Jean-Michel Matz

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de master (nombre de ces travaux sont accessibles en ligne sur le site de dépôt de l’Université d’Angers)

 

Kasdan (William), Les femmes dans le Livre des Sentencesde Bernard Gui (1308-1323) : rôle et sociabilité en milieu hérétique, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Fleury (Adrien), La place des livres d’histoire dans la bibliothèque royale de Charles V, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Siao (Kévin), Marguerite d’Anjou (1430-1482) : « reine de paix », « reine guerrière », la pratique du pouvoir au féminin, mémoire de Master 1, 2015.

Maugin (Sarah), Les écoles talmudiques en Méditerranée occidentale chez Benjamin de Tudèle (1160-1173), mémoire de Master 1, 2015.

Moreno (Justine), Fabrique et paroissiens à Bourg (1449-1451), mémoire de Master 1, 2014.

James (Élise), Anne de Laval (1385-1466), une héritière au pouvoir, mémoire de Master 1, 2013.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis d’Anjou un puissant et influent mécène d’après son inventaire d’orfèvrerie et de ses joyaux de 1379-1380, mémoire de Master 1, 2012.

Tardivel (Chloé), Gertrude d’Helfta (1256-1301 ou 1302), héroïne du Héraut, Mémorial des largesses de l’amour divin (XIIIe siècle), mémoire de Master 1, 2012.

Vaudron (Gaëtan), Les désastres de la guerre de cent ans dans le Maine d’après l’étude du compte du receveur de l’évêque du Mans, mémoire de Master 1, 2010.

Freulon (Julie), Le recrutement des clercs majeurs en Anjou à la fin du XVe siècle, mémoire de Master 1, 2010.

Liger (Matthieu), Louis XI et l’Anjou, essai sur une reprise en main d’après les lettres du roi (1461-1483), mémoire de Master 1, 2010.

Guerreiro (Lucy), La noblesse en Anjou d’après les montres militaires de 1470, mémoire de Master 1, 2010.

Vallais (Pierre), Médiation et paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle d’après la chronique du franciscain Salimbene de Adam, mémoire de Master 1, 2009.

Cadot (Fabien), Les abbés de l’abbaye Saint-Serge et Saint-Bach d’Angers aux XIe-XIIe siècles, mémoire de Master 1, 2009.

Minetto (Julie), La justice ecclésiastique au XIIIe siècle en Anjou, mémoire de Master 1, 2009.

Bretaudeau (Angélique), La représentation de Marie-Madeleine dans leMystère de la Passionde Jean-Michel (Angers, 1486), mémoire de Master 1, 2009.

Juhel (Enora), Le couvent de la Baumette à Angers. Martyrologe et culte des saints (seconde moitié du XVe siècle), master Histoire et métiers des archives et des bibliothèques, 2009.

Lorin (Fabrice), Les abbés de Saint-Florent de Saumur au XIVe siècle (1309-1404), mémoire de Master 1, 2008.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des évêques du Mans XIIIe siècle (1190-1309). Étude biographique d’un corps social, mémoire de Master 1, 2008.

Bailliard (Swanny), La misogynie dans les récits de prédicateurs au XIVe siècle à travers l’étude du recueil d’exempla La Scala coeli de Jean Gobi junior, mémoire de Master 1, 2008.

Cottin (Samuel), Peurs et représentations dans le Journal d’un Bourgeois de Paris, sous le règne de Charles VI, de 1405 à 1422, mémoire de Master 1, 2008.

Renault (Élise), La littérature dans les bibliothèques privées d’ecclésiastiques en France et en Provence sous la papauté d’Avignon (1305-1378), mémoire de Master 1, 2008.

Ledoux (Justine), Les chanoines de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers à la fin du Moyen Âge d’après leurs testaments, mémoire de Master 1, 2008.

Bouchet (Aurélien), Les représentations de la luxure au XVe siècle à travers l’étude de miniatures de deux manuscrits du Livre de Bonnes Meursde Jacques Legrand, mémoire de Master 1, 2008.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge : le viol à travers les lettres de rémission (France, 1463-1473), mémoire de Master 1, 2008.

Bedel (Louis), Le rôle du clergé aux États généraux de Tours en 1484 d’après le Journal de Jean Masselin. L’exemple de Jean Masselin, mémoire de Master 1, 2007.

Bretault (Marie), La bienheureuse Colombe de Rieti (1467-1501), mémoire de Master 1, 2007.

Vasseur (Carine), L’exploitation du domaine de Thierry d’Hireçon à Bonnières (1311-1328), mémoire de Master 1, 2007.

Fremondière (Suzanne), Les femmes dans la société angevine à la fin du Moyen Âge à travers les actes de Jean Cousturier, mémoire de Master 1, 2006.

Portejoie (Charlotte), La ville musulmane et le rôle des fêtes publiques XIIe-XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Meurisse (Pauline), La noblesse et l’Église au Moyen Âge, l’exemple de la famille des seigneurs de Laval, mémoire de Master 1, 2006.

André (Christine), La bibliothèque du roi René d’Anjou au XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Lamy (Alice), La faculté de médecine d’Angers au XVe siècle, master Histoire et métiers des archives, 2006.

Leloup (Julien), Les Du Bellay, abbés de Saint-Florent de Saumur : 1404-1504 ; Index des noms de lieux et de personnes de « Formation et culture du clergé dans les territoires angevins au Moyen Âge, vers 1276- vers 1280 : actes du colloque d’Angers, 2002 (à paraître) », mémoire de maîtrise, 2005.

Audouin Thomas, Les conflits de dîmes dans le diocèse d’Angers dans la seconde moitié du XVesiècle, mémoire de maîtrise, 2005.

Loriau (Pierre), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers de 1481 à 1531, mémoire de maîtrise, 2004.

Billaud (Pierre), Les prieurés angevins de l’abbaye Saint-Florent de Saumur au XVe siècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Deguilly (Antonie), L’évolution de la bibliothèque de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers du XIau XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2004.

Goglio (Anne-Sophie), Le chapitre Saint-Jean-Baptiste d’Angers à la fin du Moyen Âge : XVe- début XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Madeleine (Cindy), La seconde maison apanagée d’Anjou de 1350 à 1434 vue par les chroniqueurs, mémoire de maîtrise, 2003.

Pesce (Frédéric), Catalogue des monuments funéraires des églises d’Angers (XIIIe siècle-début XVIe siècle), mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge : 1434-1500, mémoire de maîtrise, 2002.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou dans la seconde moitié du XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge (1434-1500), mémoire de maîtrise, 2002.

Rousseau (Aurélien), La troisième enceinte d’Angers d’après les comptes de la Cloison (1367-1447), mémoire de maîtrise, 2002.

Bonnebas (Katell), Les livres liturgiques dans la bibliothèque de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers (1297-1505), mémoire de maîtrise, 2001.

David (Sébastien), La pratique testamentaire des laïcs angevins : bien mourir à la fin du Moyen Âge : vers 1460-vers 1540, mémoire de maîtrise, 2001.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge (vers 1360-vers 1494), mémoire de maîtrise, 2001.

Merand (Anne-Claire), L’abbaye du Ronceray dans la ville d’Angers à la fin du Moyen Âge : vers 1380-1499 : affirmation d’une communauté de femmes en milieu urbain, mémoire de maîtrise, 2001 (Prix de la Société des études angevines 2001).

Péant (Nelly), Les prieurés angevins de l’abbaye St-Serge et St-Bach d’Angers : XVe- début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2001.

Prod’homme (Julien), Un notaire de la ville ou les paroisses Saint-Maurille et Saint-Michel-du-tertre vues à travers les actes de Jean Cousturier (1499-1515), mémoire de maîtrise, 2001.

Couet (Christine), Les comptes de la fabrique de Varennes de 1511 à 1542), mémoire de maîtrise, 2000.

Froger (Arnaud), La reconstruction d’une seigneurie du chapitre cathédral d’Angers : Saint-Denis d’Anjou et Chemiré-sur-Sarthe (1441-1516), mémoire de maîtrise, 2000.

Lemonnier (Frédéric), Fabrique et société à Soulaire de 1461 à 1550, mémoire de maîtrise, 2000.

Matthieu (Isabelle), La justice seigneuriale dans les campagnes angevines (fin XIVe- milieu XVIsiècle), mémoire de maîtrise, 2000 (prix de la Société des études angevines 2000).

Tixier (Céline), Montreuil-Bellay. Une petite ville frontière à la fin du Moyen Âge (milieu XIVe- fin XVe siècle), mémoire de maîtrise, 2000.

Vanbalberghe (Agnès), Attitudes de la noblesse angevine face à la mort : v. 1390-v. 1560, mémoire de maîtrise, 2000.

Guillet (Alexandra), Les chanoines et le chapitre Saint-Pierre d’Angers (1389-1526), mémoire de maîtrise, 1999.

Brochet (Maureen), Les chanoines de la cathédrale St-Maurice d’Angers, 1396-1419, mémoire de maîtrise, 1998.

Duris (Anne-Sophie), Gée à la fin du Moyen Âge : sa fabrique et ses paroissiens (1478-1571), mémoire de maîtrise, 1998.

Gasnier (Pablo), La vie paroissiale à Juigné-sur-Loire de 1413 à 1521, mémoire de maîtrise, 1998.

Gastineau (Isabelle), La collégiale Saint-Maimbeuf d’Angers au XVsiècle, mémoire de maîtrise, 1998.

Bousquet (Claire), Jean de Bourdigné, vers 1480-1547, historien de son temps, mémoire de maîtrise, 1997.

Coicaud (Jérôme), Les évêques d’Angers au XIVsiècle : 1317-1374, mémoire de maîtrise, 1997.

De Brion (Isabelle), Les chanoines de la cathédrale d’Angers de 1356 à 1394, mémoire de maîtrise, 1997.

Masselin (Fabienne), La fondation de collégiales rurales dans le diocèse d’Angers (1455-1530), mémoire de maîtrise, 1997.

Voisin-Thiberge (Marie-Gabrielle), La vie religieuse à Saumur au XVsiècle : institutions, pratiques religieuses, économie, mémoire de maîtrise, 1997.

Chaumot (Frédéric), L’Hôpital Saint-Jean-l’Évangéliste d’Angers, vers 1440-vers 1505 : typologie d’une crise hospitalière de la fin de la Guerre de Cent ans aux débuts de la « communalisation », mémoire de maîtrise, 1996.

Gazon (Christophe), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers à l’époque du roi René : 1434-1481, mémoire de maîtrise, 1996.

Meslay Sylvie, Les métiers à Angers à la fin du Moyen Age : 1279-début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 1996.

Poitevineau (Hélène), La vie religieuse des femmes laïques en Anjou : 1371-1520, mémoire de maîtrise, 1996.

Moreno (Justine), Les officiers de la Chambre des comptes d’Angers (1397-1424) : étude prosopographique d’après le premier « Journal », de l’institution, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 2, 2015.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis Ierd’Anjou, 1339-1384, d’après les sources narratives de son temps, mémoire de Master 2, 2013.

Tardivel (Chloé), La confrérie Saint-Nicolas dite « des bourgeois d’Angers » d’après son cartulaire (1519-1560), mémoire de Master 2, 2013.

Véron (Teddy), Les seigneuries angevines XIe- début du XIIIe siècle, l’exemple de Beaupréau, mémoire de Master 2, 2012.

Berson (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1540, mémoire de Master 2, 2012.

Freulon (Julie), Les clauses religieuses dans les testaments à Saumur à la fin du Moyen Âge (1400-1560), mémoire de Master 2, 2011.

Guerreiro (Lucy), Pour une histoire du ban et de l’arrière-ban en Anjou de 1468 à 1568, mémoire de Master 2, 2011.

Minetto (Julie), La paroisse comme institution de régulation sociale, à travers les statuts synodaux du nord-ouest de la France au XIIIe siècle (anciennes provinces de Sens, Tours, Rouen et Reims), mémoire de Master 2, 2010.

Cadot (Fabien), Les abbés des abbayes Saint-Aubin, Saint-Serge-et-Saint-Bach et Saint-Nicolas d’Angers (milieu du Xe siècle - fin du XIIe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Vallais (Pierre), La paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle, analyse comparée des chroniques de Salimbene de Adam et de Rolandino de Padoue, mémoire de Master 2, 2010.

Roulet (Gaultier), Les livres d’heures dans le diocèse d’Angers de 1400 à 1519, mémoire de Master 2, 2010.

Bretaudeau (Angélique), La représentation des femmes dans les Mystères de la Passion d’Arnoul Gréban et de Jean Michel (XVe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des dignitaires et chanoines du chapitre cathédral Saint-Julien du Mans au XIIIe siècle (1192-1294). Étude biographique d’un groupe canonial, mémoire de Master 2, 2009.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge l’homicide à travers les lettres de rémission (France, 1464-1473), mémoire de Master 2, 2009.

Cottin (Samuel), Peurs, espoirs et représentations sociales dans le Journald’un bourgeois de Paris, 1405-1449, mémoire de Master 2, 2009.

Juhel (Enora), Le culte des saints dans le couvent franciscain observant de la Baumette à Angers (seconde moitié du XVe siècle), mémoire de Master 2, 2008.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : 1380-1530, mémoire de DEA, 2004.

Rousseau (Aurélien), Finances publiques et société à Angers au XVe siècle (v. 1420-v. 1485), mémoire de DEA, 2003.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine au bas Moyen Âge (milieu XIVe-milieu XVs.), mémoire de DEA, 2003.

Chaumot (Frédéric), Hôtels-Dieu, aumôneries et léproseries, Anjou, Maine, Touraine (1150-1550), mémoire de DEA, 2002.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge : v. 1360-v. 1494, mémoire de DEA, 2001.

 

Directions de thèses

Roman (Marion), Discours, pratiques, représentations de la stérilité en société chrétienne (XIIe-XVe siècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Chaudet (Élodie), Femmes, pouvoirs et parenté dans la Bretagne ducale (XIVe-XVsiècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Berson Gastineau (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1522,  en codirection avec Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2020.

Moreno (Justine), La Chambre des comptes d’Angers (XIVe-XVe siècle). Histoire de l’institution et prosopographie du personnel, en codirection avec Isabelle Mathieu, Université d’Angers, 2020.

Lécuyer (Paul-Henri), Pratiques et usages de l’écrit diplomatique à l’abbaye Saint-Florent de Saumur (ca. 950-1203), Université d’Angers, 2018.

Maléth (Agnes Katalin), Les relations de Charles Ier de Hongrie avec la papauté (1301-1342), en codirection avec Sandor Csernus, Université d’Angers et Université de Szeged, 2017.

George (Michaël), Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe - début XVIe siècle) : étude d’une communauté ecclésiastique séculière, en codirection avec Patrick Corbet, Université de Lorraine, 2016.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : institutions, acteurs et pratiques, Université d’Angers, 2009.

 

Jurys de thèses

Kré (Okpobé Henriette), L’anthroponymie à León : enjeux familiaux et culturels, sous la direction de Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2019.

Beaumon (Jérôme), Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes, 2016.

Ozenne (Élodie), Les sépultures dans les établissements religieux à Paris du XIIIau XVe siècle, sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2015.

Chaigne-Legouy (Marion), Femmes au « cœur d’homme » ou pouvoir au féminin ? Les duchesses de la seconde Maison d’Anjou (1360-1481), sous la direction d’Élisabeth Crouzet-Pavan, Université de Paris IV, 2014.

Guitton (Laurent), Pouvoir et société au miroir des vices : représentations des péchés, normes et identités dans la Bretagne médiévale (XIIe-début XVIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes II, 2014.

Durnecker (Laurent), Les corps saints inhumés dans les sanctuaires du diocèse de Langres : conservation, exposition, vénération (VIe-XVIe siècle), sous la direction de Vincent Tabbagh, Université de Dijon, 2007.

Frizet (Yannick), Munificence et stratégie de Louis XI dans l’aire Provençale (1440-1483), sous la direction d’Yves Esquieu, Université d’Aix-Marseille, 2011.

Legendre (Sandrine), « Nos decanus et capitulum Ecclesie Bisuntine ». Le chapitre cathédral de Besançon : un corps social et son insertion dans l’État bourguignon (1404-1477), sous la direction de Jacky Theurot, Université de Besançon, 2011.

Le Roux (Amandine), Servir le pape, le recrutement des collecteurs pontificaux dans le royaume de France et en Provence de la papauté d’Avignon à l’aube de la Renaissance (1316-1521), sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2010.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Catherine Guyon, Hagiographie, histoire religieuse, culturelle et sociale, Université de Lorraine, 2015.

Anne Massoni, La régularité. Histoire religieuse et monastique (XIe-XVs.), Université Jean Monnet (Saint-Étienne), 2015.

Thierry Pécout, Penser l’institution, Université de Paris I, 2011.

Laure Verdon, Les enquêtes dans la Provence médiévale, Université d’Aix-Marseille I, 2007.

Marie-Madeleine de Cevins, Aux marges de la chrétienté latine. Église et société en Hongrie médiévale, Université de Lyon II, 2007.

 

Ouvrages

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves), Histoire de l’Anjou, t. 2, L’Anjou des princes,fin IXe-fin XVe siècle, Picard, Paris, 2017 (Prix Augustin Thierry 2018de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

Helvétius (Anne-Marie), Matz (Jean-Michel),Église et société au Moyen Âge (Ve-XVe siècle), Hachette supérieur, Paris, 2008, 2e éd. 2014.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

Matz (Jean-Michel), Les miracles de l’évêque Jean Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370 - v. 1560), thèse d’histoire du Moyen Âge sous la direction d’André Vauchez, Université de Paris X-Nanterre, 1993 (dactylographié).

Matz (Jean-Michel), La Vraie-Croix de Saint-Laud. Dévotion, miracles de punition et prestations de serments à la fin du Moyen Âge, mémoire de maîtrise d’histoire, sous la direction de Jean de Viguerie, Université d’Angers, juin 1984 (dactylographié).

 

Directions d’ouvrages

Hébert (Michel), Matz (Jean-Michel) dir., Journal de Jean Le Fèvre, chancelier des ducs d’Anjou et comtes de Provence (1381-1388), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2020.

Mathieu (Isabelle), Matz (Jean-Michel) dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019.

Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir.

Denéchère (Yves), Matz (Jean-Michel) dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves) dir.,René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010.

Matz (Jean-Michel), Verry (Élisabeth) dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine et Centre des monuments nationaux, Paris, 2009, réimpr. 2012.

Matz (Jean-Michel) dir., Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006) : Saint Martin et l’Anjou.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005.

Matz (Jean-Michel) dir., « Dossier : culture juridique et pratiques judiciaires en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 112-1 (2005), p. 63-169.

Coulet (Noël), Matz (Jean-Michel) dir., La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque international organisé par l’Université d’Angers, Angers-Saumur, 3-6 juin 1998, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2000.

 

La collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

Lettre des Fasti, t. 1 (2018) et t. 2 (2019).

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 20, Diocèse d’Évreux, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2020 [Jean-Michel Matz en a effectué la relecture comme directeur de la collection].

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, avec la collaboration de Philippe Masson, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2017.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, avec la collaboration de Jean-Michel Matz et al., Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2015.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Sandrine Lavaud, Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2012.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 12, Diocèse d’Autun, Jacques Madignier, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Claire Maître, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2010.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « Nicolas Houssemaine, médecin et notable d’Angers au début du XVIe siècle », in Marc-Édouard Gautier dir., Autour de la geste des comtes de Dammartin, Bibliothèque municipale, Angers (à paraître).

Matz (Jean-Michel), « Grandes manœuvres autour de la cathédrale (XIe-XIIIe siècle) », « La cathédrale, pilier de la dynastie angevine », « Les prélats du Moyen Âge » [avec Guy Jarousseau], « Les chanoines, vivre, prier, s'organiser », « Le Grand Sacre et les processions, du Moyen Âge à nos jours » [avec Guy Jarousseau et Étienne Vacquet], in La grâce d’une cathédrale, Angers, Éditions Place des Victoires, Paris, 2020, p. 43-44, 79-81, 325-330, 339-343, 389-397.

Matz (Jean-Michel), « Les orientations religieuses d’un officier angevin : Bertrand de Beauvau († 1474) », in Thierry Pécout dir., Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIIe-XVe siècle) : vers une culture politique ? Gli ufficiali e la cosa pubblica nei territori angioini (XIII-XV secolo) : verso una cultura politica ? [en ligne], Publications de l’École française de Rome, Rome, 2020, p. 503-526.

Matz (Jean-Michel), « Le chapitre cathédral d’Angers et le service du prince. Formation intellectuelle et pratiques culturelles des chanoines officiers des ducs d’Anjou (milieu XIVe-fin XVe siècle) », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 87-116.

Matz (Jean-Michel), Mathieu (Isabelle), Pécout (Thierry)» Introduction », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 1-7.

Matz (Jean-Michel), « La chancellerie d’Anjou-Provence d’après le journal de Jean Le Fèvre (1381) », in Olivier Guyotjeannin, Olivier Mattéoni dir., Jean de Berry et l’écrit : les pratiques documentaires d’un fils de roi de France. Actes des journées d’études d’études (Bourges, 16 et 17 juin 2016), Éditions de la Sorbonne et École nationale des chartes, Paris, 2019, p. 187-210.

Matz (Jean-Michel), « Le coût du salut. Les fondations religieuses des chanoines de la cathédrale d’Angers (milieu XIVe-début XVIe siècle) », in Le Moyen Âge, t. 124-3 (2018), p. 689-706.

Matz (Jean-Michel), « Le fonctionnement financier de la chancellerie d’Anjou-Provence d’après le Journal de Jean le Fèvre (1381-1388) », in Serena Morelli dir., Périphéries financières angevines. Institutions et pratiques de l’administration de territoires composites (XIIIe-XVe siècle) – Periferie finanziarie angioine. Istituzioni e pratiche di governo su territori compositi (sec. XIII-XV), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2018, p. 63-76.

De Cevins (Marie-Madeleine), Kiss (Gergely), Matz (Jean-Michel), « Propos introductif », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVesiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 263-264.

Matz (Jean-Michel), « Princesse au pouvoir, femme de pouvoir ? L’action politique de Marie de Blois d’après le Journal du chancelier Jean Le Fèvre (1383-1388) », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 379-391.

Matz (Jean-Michel), « La culture juridique des hommes d’Église en Anjou et dans le Maine (XIVe - début XVIe siècle) », in Belvedere Meridionale. History and Social sciences, t. 27 (2015), La culture juridique au Moyen Âge, p. 7-21.

Matz (Jean-Michel), « Politique et géopolitique en Anjou au XIIIe siècle », in Étienne Vacquet dir., Saint Louis et l’Anjou, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2014, p. 23-38.

Matz (Jean-Michel), « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clément VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », in Schola Salernitana. Annali, t. 19 (2014), p. 41-58.

Matz (Jean-Michel), « Formation universitaire et service de l’État dans les milieux canoniaux à la fin du Moyen Âge », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippe Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne, actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet, Publications de la Sorbonne, Paris, 2014, p. 141-144.

Matz (Jean-Michel), « Un grand officier des princes angevins : le chancelier Jean Le Fèvre d’après son journal (1381-1388) », in Provence historique, t. 64 (2014), p. 313-325.

Matz (Jean-Michel), « Pour une histoire des reliques à la fin du Moyen Âge : le diocèse d’Angers », in Hagiographica, t. 21 (2014), p. 197-233.

Matz (Jean-Michel), « Paroisses urbaines et polycentrisme religieux dans les cités épiscopales de la France de l’Ouest (XIe-XVe siècles). État de la question », in Anne Bonzon, Philippe Guignet, Marc Vénard dir., La paroisse urbaine. Du Moyen Âge à nos jours. Actes du colloque de de l’Université de Lille-3 (Villeneuve-d’Asq, 8-10 septembre 2009), Le Cerf, Paris, 2014, p. 67-96.

Matz (Jean-Michel), « Faire ripaille entre frères et sœurs ? Les banquets de confréries en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 16 (2013), L’Anjou à table !, p. 43-59.

Matz (Jean-Michel), « La cathédrale médiévale et son clergé, XIe-XVe siècle », in La grâce d’une cathédrale, Quimper, La Nuée Bleue, Strasbourg, 2013, p. 293-302.

Matz (Jean-Michel), « Couvents mendiants et polycentrisme religieux dans les cités épiscopales de la province ecclésiastique de Tours (XIIIe - début XVIe siècle). État de la question », in Dominique Rigaux, Daniel Russo, Catherine Vincent dir., Expériences religieuses et chemins de perfection dans l’Occident médiéval. Études offertes en l’honneur d’André Vauchez par ses élèves, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2012, p. 311-333.

Matz (Jean-Michel), « Introduction », « Le lent avènement de l’université (vers 1230 - vers 1398) », « Une université de plein exercice aux XVe siècle », « Les étudiants à la fin du Moyen Âge », in Yves Denéchère, Jean-Michel Matz dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012, p. 11-13, 32-45, 46-61, 62-75.

Matz (Jean-Michel), « Du Moyen Âge à la Révolution : l’immuable itinéraire du Grand Sacre d’Angers », in Guy Massin Le Goff dir., Dies Solemnis. Le Grand Sacre d’Angers,Conseil Général du Maine-et-Loire, Angers, 2011, p. 108-119.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel), « Introduction », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 9-12.

Bourel de La Roncière (Charles-Marie), Matz (Jean-Michel), « Le mouvement confraternel », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 243-258.

Matz (Jean-Michel), « La “bibliothèque” de René d’Anjou : un instrument de gouvernement ? », in Jean-Michel Matz, Noël-Yves Tonnerre dir., René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011, p. 339-354.

Matz (Jean-Michel), « Saints évêques et nouveaux pèlerinages cathédraux en France (XVe- début XVIe siècles) », in Catherine Vincent, Jacques Pycke dir., Cathédrale et pèlerinage aux époques médiévale et moderne. Actes du colloque international de Paris X-Nanterre (Nanterre, 2008), Louvain-la-Neuve, Collège Érasme, Louvain-la-Neuve, 2010, p. 199-217 (Bibliothèque d’histoire ecclésiastique, 92).

Matz (Jean-Michel), « Viticulture, vin et société en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 14 (2010), Histoire du végétal en Anjou, p. 7-22.

Matz (Jean-Michel), « La sainteté épiscopale en France (XVe- début XVIe siècle) », in Augustin Pic, Georges Provost dir., Yves Mahyeuc, 1462-1541. Rennes en Renaissance, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 311-329.

Matz (Jean-Michel), « Le duc en son apanage », « René, l’Église et la religion », « Chronologie », in Jean-Michel Matz, Élisabeth Verry dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine, Paris, 2009, p. 53-74, 125-148, 228-231.

Matz (Jean-Michel), « Chapelains et communautés de chapelains dans le diocèse d’Angers (XIVe-XVe siècles) », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 93 (2007), Les associations de prêtres en France du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Actes du colloque de Clermont-Ferrand (2005), p. 107-125.

Matz (Jean-Michel), « L’Anjou à la fin du Moyen Âge », in Christine Leduc dir., D’Intimité, d’Éternité. La peinture monumentale en Anjou au temps du roi René, Collégiale Saint-Martin, Angers, 2007, p. 11-17.

Matz (Jean-Michel), « Un même monde ? Élites municipales et élites ecclésiastiques à Angers (fin XVe-début XVIs.) », in Philippe Haudrère dir., Pour une histoire sociale des villes : mélanges offerts à Jacques Maillard, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2006, p. 17-30.

Matz (Jean-Michel), « La construction d’une identité : le culte des saints évêques d’Angers au Moyen Âge », in Hagiografica. Rivista di agiografia e biografia della Società Internazionale per lo Studio del Medioevo Latino, t. 13 (2006), p. 95-120.

Matz (Jean-Michel), « Le chapitre et les chanoines de Saint-Martin d’Angers à la fin du Moyen Âge », « Le culte de saint Martin dans le diocèse d’Angers (XIIe s.- début du XVIe s.) », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006),Saint Martin et l’Anjou, p. 22-41, p. 166-179.

Matz (Jean-Michel), « La bibliothèque du chapitre cathédral d’Angers d’après l’inventaire de 1472 », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 185-220.

Matz (Jean-Michel), « Introduction », « Les moines et le droit », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 112-1 (2005), Culture juridique et pratiques en Anjou à la fin du Moyen Âge, p. 63-64, p. 85-100.

Matz (Jean-Michel), « Les manuscrits hagiographiques des Églises d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Étienne Renard, Michel Trigalet, Xavier Hermand, Paul Bertrand dir., « Scribere sanctorum gesta » : recueil d’études d’hagiographie médiévale offert à Guy Philippart, Brepols, Turnhout, 2005, p. 261-281

Matz (Jean-Michel), « Les conflits de justice de l’évêque d’Angers : du comte au roi (fin du XIIIe siècle-milieu du XIVe siècle) », in Jean-Paul Boyer, Anne Mailloux, Laure Verdon dir., La justice temporelle dans les territoires angevins aux XIIIeet XIVe siècles : théories et pratiques, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 325-341.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel), « Introduction », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 1-7.

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « L’Anjou à la fin du Moyen Âge. Vingt-cinq années de recherches. Bilan et perspectives », in Mémoires des princes angevins, t. 4 (2004), p. 59-71.

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « Un chanoine angevin constructeur, Pierre Bonhomme le jeune († 1446) », inQuaderni di storia religiosa, t. 10 (2004), Une galerie de portraits de chanoines séculiers français entre 1250 et 1530, Hélène Millet dir., p. 266-271, p. 282-284.

Matz (Jean-Michel), « Construction et reconstruction du stéréotype de la prophétesse mystique : La Vitaet la Vie de Véronique de Binasco († 1497) », in Marcel Grandière, Michel Molin dir., Le stéréotype : outil de régulations sociales, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2004, p. 43-56.

Matz (Jean-Michel), « Saint Yves, patron de la nation de Bretagne de l’université d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2004, p. 27-38.

Matz (Jean-Michel), « Les ordres mendiants à Angers à la fin du Moyen Âge : état de la question », in Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot dir., Religion et mentalités au Moyen Âge : mélanges en l’honneur d’Hervé Martin, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2003, p. 159-166.

Matz (Jean-Michel), « Des stalles vides au chœur ? La résidence des chanoines d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Frédéric Billiet dir., Bible de bois du Moyen Âge. Bible et liturgie dans les stalles médiévales. Actes du colloque de l’UCO (Angers, 2002), L’Harmattan, Paris, 2003, p. 15-36.

Matz (Jean-Michel), « Contrôle et discipline du culte des saints au Moyen Âge », in Philippe Le Guern dir., Les cultes médiatiques : Culture fan et œuvres cultes, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2002, p. 39-52.

Matz (Jean-Michel), « La culture d’un groupe clérical : les chanoines de la cathédrale d’Angers (milieu XIVe- début XVIe siècle) », in Revue d’Histoire de l’Église de France, t. 88 (2002), p. 21-40.

Matz (Jean-Michel), « Les miracles de l’évêque d’Angers Jean Michel (1447-1545) », in M. Heinzelmann, K. Herbers, D. R. Bauer dir., Mirakel im Mittelalter. Konzeptionen, Erscheinungsformen, Deutungen, Stuttgart, 2002, p. 377-398 (Beiträge zur Hagiographie, 3).

Matz (Jean-Michel), « Collégiales urbaines et collégiales castrales dans le diocèse d’Angers au Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 108-3 (2001), p. 5-33.

Matz (Jean-Michel), « L’argent des fabriques dans l’Anjou et le Maine (XVe-mi XVIe siècle) », in Antoine Follain dir., L’argent des villages du XIIIeau XVIIIe siècle. Comptabilités paroissiales et communales, fiscalité locale : actes du colloque (Angers, 30-31 octobre 1998), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2000, p. 96-117.

Matz (Jean-Michel), « La noblesse Angevine et l’Église au temps de la seconde maison d’Anjou (vers 1356-vers 1480) », in Coulet (Noël), Matz (Jean-Michel) dir., La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque international organisé par l’Université d’Angers (Angers-Saumur, 3-6 juin 1998), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2000, p. 619-637.

Matz (Jean-Michel), « Chapitres et chanoines séculiers d’Angers à la fin du Moyen Âge (milieu XIVe - début XVIe siècle) », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 3 (1999), p. 33-49.

Matz (Jean-Michel), « Sources. L’affermage des cures dans les campagnes angevines au début du XVIe siècle », in Histoire et sociétés rurales, t. 12 (1999), p. 149-160.

Matz (Jean-Michel), « Les chanoines d’Angers au temps du roi René (1434-1480) : serviteurs de l’État ducal et de l’État royal », in Les serviteurs de l’État au Moyen Âge. Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 29e congrès(Pau, 1998), Publications de la Sorbonne, Paris, 1999, p. 105-116.

Matz (Jean-Michel), « La reconstruction des églises paroissiales après la guerre de Cent Ans : le témoignage des comptes des fabriques du diocèse d’Angers », in Daniel Prigent, Noël-Yves Tonnerre dir., La construction en Anjou au Moyen Âge, Presses universitaires d’Angers, Angers, 1998, p. 125-140.

Matz (Jean-Michel), s. v. « Anjou, Angers », « Croix (reliques de la) », in André Vauchez dir.,Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Le Cerf, Paris, 1997 (trad. anglaise et italienne, Chicago et Rome, 2000), p. 76-77, p. 422-423.

Matz (Jean-Michel), « La « Vie » en français de la bienheureuse Véronique de Binasco (? 1497). Sainteté, politique et dévotion au temps des guerres d’Italie », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 109-2 (1997), p. 603-631.

Matz (Jean-Michel), « Le culte de saint Lambert au Moyen Âge dans le diocèse d’Angers », in Bulletin de la Société royale Le Vieux-Liège, t. 13 (1997), p. 582-585.

Matz (Jean-Michel), « Chapellenies et chapelains dans le diocèse d’Angers (1350-1550). Éléments d’enquête », in Revue d’histoire ecclésiastique, t. 91-2 (1996), p. 371-397.

Matz (Jean-Michel), « Le calendrier et le culte des saints. L’abbaye Saint-Aubin d’Angers (XIIe - début XVIe siècle) », in Revue Mabillon, n. ser. t. 7 (= t. 68) (1996), p. 127-155.

Matz (Jean-Michel), « La confrérie des pèlerins de Saint-Jacques et le corps de saint Jacques à Angers au début du XVIe siècle », in Léon Pressouyre, dir., Pèlerinages et croisades, 118eCongrès national des sociétés historiques et scientifiques (Pau, 1993), Comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, 1995, p. 215-231.

Matz (Jean-Michel), « Le développement tardif d’une religion civique dans une ville épiscopale. Les processions à Angers (v. 1450-v. 1550) », in La religion civique à l’époque médiévale et moderne (chrétienté et islam). Actes du colloque organisé par le Centre de recherche « Histoire sociale et culturelle de l’Occident. XIIe-XVIIIe siècle » de l’Université de Paris X-Nanterre et l’Institut universitaire de France (Nanterre, 21-23 juin 1993), École française de Rome, Rome, 1995, p. 351-366 (Publications de l’École française de Rome, 213).

Comte (François), Juret (Laurence), Matz (Jean-Michel), « Le quartier de la collégiale Saint-Laud d’Angers », in Jean-Charles Picard dir., Les chanoines dans la ville : recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, De Boccard, Paris, 1994, p. 95-107.

Matz (Jean-Michel), « Jean Michel, évêque d’Angers (1439-1447) : un “saint” évêque réformateur ? », in Crises et réformes dans l’église de la réforme grégorienne à la Pré-réforme. Actes du 115econgrès national des Sociétés Savantes (Avignon, 1990), Paris, 1991, p. 335-356.

Matz (Jean-Michel), « La confrérie Saint-Nicolas dite “des bourgeois d’Angers” du XIVau XVIs. », in Cristianesimo nella storia, t. 12 (1991), p. 51-84.

Matz (Jean-Michel), « Les confréries dans le diocèse d’Angers (v. 1350 v. 1560) », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 98-4 (1991), p. 347-372.

Matz (Jean-Michel), « Rumeur publique et diffusion d’un nouveau culte : les miracles de Jean Michel, évêque d’Angers (1439-1447) », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 77 (1991), vol. 198, Église et vie religieuse en France au début de la Renaissance (1450-1530), p. 83-99.

Matz (Jean-Michel), « Religion et politique à la fin du Moyen Âge : la Vraie-Croix de Saint-Laud d’Angers », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 94-3 (1987), p. 241-263.

 

Préfaces

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018, p. VII-IX.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, Brepols, Turnhout, 2017, p. VII-X.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, Brepols, Turnhout, 2015, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, Brepols, Turnhout, 2012, p. VII-VIII.

Juhel (Enora), Le culte des saints à la Baumette à la fin du Moyen Âge, Société des Études Angevines, Angers, 2011, p. 7-11.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : institutions, acteurs et pratiques judiciaires, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011, p. 7-8.

Matz (Jean-Michel), Verry (Élisabeth), « Avant-Propos », in Jean-Michel Matz, Élisabeth Verry dir., Le roi René dans tous ses États, Paris, Éditions du Patrimoine, 2009, p. 7-14.

Matz (Jean-Michel), « Le roi René 1409-1480 », in Marc-Édouard Gautier dir., Splendeur de l’enluminure, le roi René et les livres, Actes Sud et Ville d’Angers, Arles-Angers, 2009, p. 13-17.

 

Comptes rendus

Matz (Jean-Michel), « Bernard Merdrignac (†), Daniel Pichot, Louisa Plouchart, et Georges Provost dir., La Paroisse, communauté et territoire. Constitution et recomposition du maillage paroissial », in Histoire et sociétés rurales, t. 41 (2014), p. 212-213.

Matz (Jean-Michel), « L’Évêché de Maguelone au Moyen Âge. Actes de la journée d’études du 13 décembre 2001 réunis par Daniel Le Blévec et Thomas Granier, Montpellier, 2005, Université Paul-Valéry - Montpellier III (Monspeliensia medievalia, 2) », in Le Moyen Âge, t. 114-2 (2008), p. 425-426.

Matz (Jean-Michel), « Véronique Beaulande. Le malheur d’être exclu ? Excommunication, réconciliation et société à la fin du Moyen Âge (Histoire ancienne et médiévale, 84) », in Revue historique, t. 310-1/ 645 (2008), p. 143-145.

Matz (Jean-Michel), « Véronique Julerot. “Y a ung grant desordre”. Élections épiscopales et schismes diocésains en France sous Charles VIII (Histoire ancienne et médiévale, 85) », in Revue historique, t. 310-1/ 645 (2008), p. 145-147.

Matz (Jean-Michel), « Gaude-Ferragu, Murielle, D’or et de cendres. La mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 173-175.

Matz (Jean-Michel), « Alain Gallicé, Guérande au Moyen Âge. Guérande, Le Croisic, le pays guérandais du milieu du XIVeau milieu du XVIe siècle », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 170-173.

Matz (Jean-Michel), « Marc Russon, Les côtes guerrières. Mer, guerre et pouvoirs au Moyen Âge. France-Façade océanique (XIIIe-XVe siècle) », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 170-171.

Matz (Jean-Michel), « Beaujard (Brigitte), Le Culte des saints en Gaule. Les premiers temps. D’Hilaire de Poitiers à la fin du VIe siècle, Paris, Cerf, 2000, 613 p. (préface d’André Vauchez) », in Archives de sciences sociales des religions, t. 112-4 (2000), p. 8.

Matz (Jean-Michel), « Kerrou (Mohamed). éd. L’Autorité des saints. Perspectives historiques et socio-anthropologiques en Méditerranée occidentale », in Archives de sciences sociales des religions, t. 108 (1999), p. 135-136.

Matz (Jean-Michel), « Vauchez (André). Sainthood in the Later Middle Ages », in Archives de sciences sociales des religions, t. 104 (1998), p. 167.

Matz (Jean-Michel), « Wandel (Lee Palmer). Voracious Idols and Violent Hands. Iconoclasm in Reformation. Zurich, Strasbourg, and Basel », in Archives de sciences sociales des religions, t. 102 (1998), p. 137.

Matz (Jean-Michel), « Lauwers (Michel) La Mémoire des ancêtres, le souci des morts. Morts, rites et société au Moyen Âge (Diocèse de Liège, XIe-XIIIe siècles) », in Archives de sciences sociales des religions, t. 102 (1998), p. 79-80.

Matz (Jean-Michel), « Iogna-Prat (Dominique) Palazzo (Éric) Russo (Daniel) éd., Marie. Le culte de la Vierge dans la société médiévale », in Archives de sciences sociales des religions, t. 102 (1998), p. 74-76.

Matz (Jean-Michel), « Saints. Studies in hagiography. Edited by Sandro Sticca. (Medieval Renaissance Texts Studies, 141.) Pp. xxi+353 incl. 39 figs. Binghamton, New York, Medieval Renaissance Texts Studies, 1996 », in The Journal of Ecclesiastical History, t. 49-2 (1998), p. 329-380.

Matz (Jean-Michel), « Massaut (Jean-Pierre) Henneau (Marie-Élisabeth) éds. La Christianisation des campagnes (Actes du colloque du CIHEC, 25-27 août 1994) », in Archives de sciences sociales des religions, t. 100 (1997), p. 157-158.

 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 11 janvier 2008

 

Nouvelles

Le volume sur Poitiers paraîtra au printemps.

6 nouvelles abréviations sont utilisables dans la base FEG :

elles doivent être "collées" aux dates :

  • map = mort après
  • nap = né après
  • mav = mort avant
  • nav = né avant
  • mca = mort circa
  • nca = né circa

Que mettre dans la page "Informations du diocèse" ? Il faut indiquer les différences existant entre la base FEG et le volume papier. Par exemple, pour "Sources", vous devez cocher Oui ou Non : cela revient à dire si, oui ou non, la liste des sources (indiquée dans le volume papier) est disponible sur la base FEG.

"En-têtes de listes chronologiques" = si vous ne souhaitez pas reprendre les chapeaux de présentation insérés dans les volumes précédents pour chacune de ces listes, vous pouvez saisir un texte personnalisé.

Dans la future base Brepolis de consultation payante, on pourra étendre les recherches à la parenté. Il n’y aura pas identité entre elle et l’actuelle base FEG.

Deux thèses ont été soutenues avec succès :

  • Delphine Lannaud, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Age (1415-1515).
  • Marie-Laure Jalabert : Autour du Livre vert : idéal et réalités de la seigneurie des archevêques de Narbonne, de Gilles Aycelin à Pierre de La Jugie (1290-1375).

Entrée de 3 livres dans la bibliothèque :

  • Carreiras eclesiasticas no Occidente Cristao
  • Fasti Ecclesiae Scotticanae
  • Kristiane Lemé : Les stalles de la cathédrale d’Amiens

 

Projet européen

Il existe plusieurs programmes européens dans lesquels les « Fasti Ecclesiae Gallicanae »pourraient s’intégrer. Le premier objectif que l’équipe s’était fixé, consistait à postuler dans le programme Infrastructure. Mais les chances de sélection étaient très minces ; on a donc choisi de se tourner vers un autre projet intitulé eContenplus, géré à Luxembourg-Ville.

L’appel d’offres de ce dernier est attendu pour juin 2008, avec dépôt de dossier en octobre. Une réunion a eu lieu en septembre à Paris avec les futurs partenaires, portugais, hongrois et croate ainsi que notre éditeur, Brepols. Il est apparu nécessaire de ne pas se contenter de présenter un projet centré sur la prosopographie, mais d’inclure d’autres corpus documentaires fondés sur les textes et les images, voire le son. Notons que notre logiciel a été demandé par les équipes hongroise et croate. Dans le but de le transmettre avec plus de sécurité et de le protéger, Stéphane Raux a repris l’écriture du code source et un dossier de déclaration d’invention a été déposé en vue d’obtenir une licence Cecill.

Le désir de travailler ensemble, même en cas de rejet du projet européen, a conduit à explorer la voie des GDRE, Groupe de Recherche Européen.

 

Notice institutionnelle du diocèse de Strasbourg, par Benoît Jordan

(N.B. : ce qui suit n'est pas un compte-rendu mais la copie du document diffusé par B. Jordan lors de la réunion).

Historiographie

Sources

Le fonds du grand chapitre est divisé en deux parties, conservées l’une aux Archives de la Ville et de la Communauté Urbaine de Strasbourg, l’autre aux Archives départementales du Bas-Rhin. D’une manière générale, les décisions du chapitre n’ont pas fait l’objet de transcriptions avant la fin du XVe siècle. Il n’y a pas de série constituée avant 1521 ; un seul registre est antérieur à cette date. On ne dispose pas non plus de listes de présence pour le Moyen Age.

AVCUS
  • 117 Z 1 : acta capituli ecclesie argentinensis (1452-1463). Selon Ph. Lorentz, ce registre consignant les faits marquants de la vie capitulaire peut être considéré comme « l’ébauche d’un registre de délibérations capitulaires » : audition de comptes, réception de chanoines ou de chapelains, copies d’attestation d’hérédité…
  • 117 Z 76 : cartulaire du chapitre. (XIIIe-XVe s.). Les actes concernant des biens à Strasbourg ont été publiés dans l’Urkundenbuch. Le plus ancien acte transcrit date de 1281 ; la majorité des actes est du XIVe s.
  • 117 Z 82 : liber missivarum variarum (1466-1481). Le secrétaire se réfère aux décisions capitulaires.
  • 117 Z 164 : actes isolés antérieurs à 1500.
  • 117 Z 194 : liber presentationum beneficiorum sive prebendarum curie thesaurarii ecclesie argentinensis (1426-1521).
  • 117 Z 196 : liber investiturarum (1470-1511).
  • 117 Z 198 : pièces isolées relatives à des fondations et des bénéfices (six pièces antérieures à 1500, dont une invitation faite à Etienne, comte palatin, nommé chanoine, à venir prêter serment - 1456).
  • 117 Z 213-216 : pièces isolées concernant les propriétés, les fondations, les bénéfices.
  • 117 435-437 : Küchenbücher (libri coquinae), ou listes de distribution (1451). Le 117 Z 436 (1451) donne une liste des membres du chapitre ainsi qu’une esquisse d’arbre généalogique de Henri de Henneberg, avec cette particularité d’indiquer uniquement les femmes à partir de la deuxième génération. Le 117 Z 437 donne la liste des dignités avec les nominations à différentes prébendes ou fonctions réservées aux titulaires de chaque dignité.
ADBR
  • G 2733 : cartulaire dressé en 1347 sur ordre du doyen Jean de Lichtenberg. La seconde partie de ce cartulaire a disparu, mais a fait l’objet d’une table dressée en 1787 (par J. J. Oberlin), conservée à la BNF, ms lat. 10934.
  • G 3463-3466 : Antiqua registratura : transcription intégrale d’actes anciens, réalisée au XVIe s.
  • G 3467 : liber coquinae (XIVe s.).
BNUS

Ms 5213 : liber coquinae (1418) avec liste des distributions en argent et en nature ; texte des serments que les nouveaux chanoines et dignitaires doivent prêter ; liste des bénéfices à la collation de l’évêque et des dignitaires ; liste des cours domaniales.

 

Bibliothèque humaniste de Sélestat

Ms 91 : Manuscrit de Melk. Ce manuscrit écrit vers 1224-1227 tient son nom de l’abbaye autrichienne qui le possédait avant son rachat par la bibliothèque humaniste de Sélestat au début du XXe siècle. Il a été publié en plusieurs articles dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, t. IV/1. Il se compose d’un obituaire (dressé vers 1228 et complété jusque vers 1270) et d’un censier et registre de distributions pour la même époque. Y ont été ajoutées des actes divers, sans ordre, statuts capitulaires, fondations pieuses, transfert de cours claustrales, sur une période allant jusqu’au XVe s. Aussi porte-t-il le nom de liber regulae.

 

  64" width="203">Période traitée 64" width="256">Date du dernier traitement
Diocèses
1.     Esztergom 1001-2003 2016
2.     Kalocsa-Bács 1009-1526 1991 ; 2015
3.     Pécs 1009-1543 2009 ; 2015
4.     Veszprém 997/1009-1387 1979 ; 2015
5.     Győr 1009-1526 1968, 2000, 2011 ; 2015
6.     Eger 1010-1596 1987 ; 2015
7.     Erdély/ Gyulafehérvár 1003-1526? 1922 ; 2015
8.     Csanád 1030-1526 1930/1947, 1941 ; 2014 ; 2015
9.     Bihar/ Várad XIe s. -1552 1885-1888 ; 2015
10.   Vác années 1070 -1541 ? 1983, 2015
11.   Nyitra 1111-1541 ? 1933 ; 2008, 2015
12.   Zágráb années 1080 1994 ; 2010, 2012, 2014, 2015
13.   Bosznia 1234-1526 ? 1994 ; 2015
14.   Szerém 1231-1526 ? 1987 ; 2011, 2013 ; 2015
Chapitres cathédraux
1.     Esztergom 1001-1901 1901, 2007, 2016
2.     Kalocsa-Bács 1009-1526 1992
3.     Pécs 1009-1543 2009
4.     Veszprém 997/1009-1387 1979, 1989
5.     Győr 1009-1526 1968, 1994, 2011
6.     Eger 1010-1596 1987
7.     Erdély/ Gyulafehérvár 1003-1387 1979, 2010
8.     Eger 1030-1526 1987
9.     Csanád 1239-1353 1941 ; 2010, 2014
10.   Bihar/ Várad années 1070-1541 ? 1983, 2008
11.   Vác vers 1111-1541 ? 1933, 2007, 2011
12.   Nyitra années 1080 1994 ; 2008
13.   Zágráb 1234-1526 ? 1994
14.   Bosznia 1231-1526 ? 1987
15.   Szerém 1226/1227/1279-XVe s. ? 1936 ; 2011, 2013
16.   Kő XIVe s. 2011
Chapitres collégiaux
1.     Esztergom-Zöldmező -1541 1971/1973, 2015
2.     Esztergom-Hegyfok -1541 1971/1973, 2015
3.     Esztergom-vár -1541 1971/1973, 2015
4.     Dömös XIIe s.-1541 1971/1973 ; 2012
5.     Pozsony XVe s. 1984/1987, 1994, 2008, 2013, 2014, 2015
6.     Szepes XIVe s. 1971/1973
7.     Győr XVe s. 1984/1987
8.     Vasvár XVe s. 1971/1973
9.     Pápóc XIVe s. 1971/1973
10.   Veszprém -1541 1971/1973
11.   Felsőörs XVe s. 1971/1973
12.   Hanta XIIIe s. 1971/1973
13.   Székesfehérvár (BMV) XVe s.-1543 1994, 1996, 2016
14.   Székesfehérvár (St-Nicolas) XIVe-XVe s. 1971/1973 ; 2017
15.   Székesfehérvár (St-Pierre) XIVe-XVe s. 1984/1987 ; 2017
16.   Óbuda XVe s. 1984/1987, 1994
17.   Budavár XVe s. 1971/1973 ; 2013, 2015
18.   Felhévíz XVe s. 1971/1973
19.   Pécs(vár) fin du XIVe s. ? 2007-2009
20.   Pozsega -1543 2007-2009
21.   Szenternye XIIIe s. 1971/1973
22.   Csázma 1232- 1971/1973
23.   Hájszentlőrinc-Bács XVe s. 1971/1973 ; 2014
24.   Titel XIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2013, 2015
25.   Csanád XIIIe-XVee s. 1971/1973 ; 2010, 2014
26.   Arad XIIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2012, 2016, 2017
27.   Ittebő XIIIe s. 1971/1973
28.   Gyulafehérvár  ? 1971/1973
29.   Szeben XIIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2012, 2013, 2015
30.   Várad (BMV) -1552 1971/1973
Folios Analyse (référence dans USS, IV/1)
54 Trois décisions du chapitre sur les fêtes à célébrer à la Sainte-Marguerite, à la Saint-Henri (empereur), et sur l’administration des prébendes vacantes (40).
54 Attribution de revenus au curé de Molsheim par l’évêque Berchtold – 1233 (45).
93-94 Etat des revenus en nature et en argent, au profit des chanoines (26).
94-95 Commutationes vel concambia quarundam oblationum, que selgerete nuncupantur, breviter statuimus annotare, ne anime fidelium in anniversariis earum debitis vigiliarum et missarum officiis privarentur et ne portarius negligentia vel alii canonici ejus arguerentur (27).
95-97 Descriptio quorundam arealium infra civitatem sitorum ad oblations, que vocantur Selgerete, pertinentium (25).
97 Descriptio arealeum et domorum infra civitatem partim ad communes usus fratrum partim ad cenam pertinencium, que ex parte inter arealea superius scripta descripsimus, que iterum propter specialem pertinentiam describemus (29).
98-99 Item descriptio allodiorum extra civitatem sitorum ad communes usus ad cenam pertinencium (30).
99 Hic continentur feoda, de quibus olim dabantur servicia, sed modo dantur denarii, qui dicuntur dienstphenninge (31).
99-100 Annotations sur des revenus en argent et en nature dus par des particuliers (32).
100-102 Nota. Hec sunt bona, que sita sunt extra civitatem, de quibus dantur denarii frumentum et vinum, que pertinent ad selgerete et portarius debet dividere fratribus (33).
102 Annotations sur les distributions en nature à effectuer pour l’entretien du réfectoire par le pincerna et le cellérier (34).
102-103 Annotations sur les distributions que doit faire le portier (35).
104-105 Hic continentur qui habent arealea de Selgerete intra civitatem sita et dant censum debitum (28).

Les actes émanant du chapitre ou reçus par lui ne donnent que rarement le nom des individus qui le composaient. Bien souvent, la mention des membres est globale, seul le nom d’un ou de deux dignitaires étant précisé. En revanche, un certain nombre d’actes conservés dans des fonds divers ont été publiés dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, pour la période antérieure à 1400 ; ils intéressent des chanoines à titre individuel. Les Regesten der Bischöfe von Straßburg dont le tome II porte sur la période 1202-1305, contiennent un certain nombre d’analyses intéressant le chapitre.

 

Bibliographie

Le sujet a été étudié dans ses grandes lignes à travers trois thèses :

  • Adam VETULANI, Le grand chapitre de Strasbourg des origines à la fin du XIIIe siècle, Strasbourg, 1927, X-108 p. (collection d’études sur l’histoire du droit et des institutions de l’Alsace, t. II).
  • Jean ROTT, Histoire du chapitre cathédral de Strasbourg au XIVe et au XVe siècle, dactyl., 1932, thèse d’école des Chartes.
  • Philippe LORENTZ, Les chanoines de la cathédrale de Strasbourg aux XVe et XVIe siècles, dactyl. 1988, thèse d’école des Chartes, la seule qui se place dans la perspective prosopographique.

Dans un article paru en 1970 (Archives de l’Eglise d’Alsace), René Levresse publie plusieurs listes de chanoines entre le XIe et la fin du XVIe siècle. Le même auteur a rapidement étudié les custodes de la cathédrale au XIIIe siècle : « Les custodes de la cathédrale de Strasbourg au XIIIe siècle » (AEA, 1985, p. 19-24).

  • Urkundenbuch der Stadt Straßburg (avant 1400), 7 t.
  • Regesten der Bischöfe von Straßburg, ed. Alfred Hessel und Manfred Krebs, Innsbruck, 1924-1928 (t. II : 1202-1305).
  • LEVRESSE, René, « les suffragants de Strasbourg », AEA, 1974, p. 13-19.
  • RAPP, Francis, Réformes et réformation à Strasbourg, Paris, 1974.
  • RAPP, Francis, « les évêques auxiliaires à la fin du Moyen-Âge dans les diocèses de Constance, Bâle, Strasbourg et Spire », ds Les prélats, l’Eglise et la Société, XIe-XVe siècle. Hommage à Bernard Guillemain, Bordeaux, 1994, p. 109-117.
  • LEVRESSE, René-Pierre, « Les origines de l'officialité épiscopale de Strasbourg, au XIIIe siècle », AEA, 1986, p. 1-54.
  • - Id., «L'évolution historique de l'officialité de Strasbourg, (XIIe-XVIe siècle), la rançon du succès », AEA, 1988, p. 67-86.
  • - Id., « Les causes internes de la ruine de l'officialité », AEA, 1992, p. 79-149.
  • - Id. « L'officialité épiscopale de Strasbourg : son organisation », AEA, 1993, p. 117-179.
  • WERCKMEISTER, Jean, « les capitulations des évêques de Strasbourg du XIIIe au milieu du XVe siècle », AEA, 1974, p. 21-45.
  • JORDAN, Benoît, « Le Bruderhof, les cours capitulaires et les chanoines de la cathédrale au Moyen Age », Bulletin de la cathédrale de Strasbourg, t. XXV, 2000, p. 165-177.

 

Géographie et histoire du diocèse

Le diocèse de Strasbourg s’étend sur une bonne partie de la Basse-Alsace, mais laisse le nord de la forêt de Haguenau, au-delà de la rivière du Seltzbach, au diocèse de Spire. Il possède une enclave dans le diocèse de Bâle qui couvre la Haute-Alsace : la région de Lautenbach, dans la vallée de Guebwiller, relève de sa juridiction. A partir du VIIe siècle, des localités sur la rive droite du Rhin, formant l’Ortenau, dépendent de l’évêque de Strasbourg. Du côté occidental, les limites avec les diocèses de Metz et de Toul ont connu des variations importantes, notamment à l’époque carolingienne : l’autorité du prélat messin s’étend alors jusqu’à Neuwiller-lès-Saverne. Plus tard, les limites varient dans la haute vallée de la Bruche et en Alsace bossue. C’est ainsi que le diocèse est voisin des diocèses de Spire, de Metz, de Bâle, de Constance. Il faut également rappeler que l’évêque, en tant que prince territorial, est propriétaire de la région de Rouffach, depuis Soultz jusqu’à Eguisheim, son voisin bâlois en étant le supérieur au spirituel. Enfin, le siège de Strasbourg est suffragant de l’archevêché de Mayence, dont l’autorité est théorique.

L’évêché de Strasbourg

Un siège épiscopal existe à Strasbourg (Argentoratum) au IVe siècle La ville reste jusqu’au XIIIe sous l’autorité seigneuriale de l’évêque. En 1262, au terme d’une guerre ouverte, les troupes de l’évêque Walther de Geroldseck sont battues à Hausbergen et la ville, par un accord scellé l’année suivante, se voit reconnaître une totale autonomie. Strasbourg est désormais ville de l’Empire. L’évêque n’apparaît plus qu’épisodiquement dans les murs de la ville. Cela se manifeste par l’absence de palais épiscopal. Le Fronhof (sur la place au sud de la cathédrale) apparaît au XIVe siècle comme un centre administratif plus que comme une résidence : l’évêque Jean de Dirpheim loue un hôtel comme résidence, le futur Luxhof. Les prélats résident plus volontiers à Saverne, à Molsheim ou au château du Haut-Barr.

La cathédrale

Une première cathédrale existait peut-être à l’époque mérovingienne. Le poète Ermold le Noir, exilé en Alsace par Louis le Pieux, donne dans un long poème une description d’un édifice en bois, sans doute celui qui est détruit en 1002 lorsque le duc de Souabe Hermann attaque la ville et l’incendie pendant la guerre liée à l’élection de l’empereur Henri II. L’évêque Werhinari ou Werner, membre de la famille appelée plus tard de Habsbourg, commence en 1015 la reconstruction d’un édifice aux dimensions exceptionnelles. Des travaux de consolidation de la tour nord du massif occidental ont permis, dans les années 1912-1925, d’identifier les fondations de 1015 : la cathédrale de Werhinari avait les dimensions de l’édifice actuel.

Cette cathédrale est reconstruite à partir des années 1160. Vers 1240, le chœur et le transept sont achevés. C’est à ce moment que l’art gothique fait irruption dans le monument avec les tympans du croisillon sud et le pilier des anges. La construction de la nef, entre les années 1240 et 1275 consacrent l’épanouissement du style gothique rayonnant. Entre 1277 et les années 1390, on élève en plusieurs étapes le massif occidental jusqu’à la plate-forme. La construction de la tour octogonale et de la flèche intervient entre 1399 et 1439.

 

Les collégiales

Les collégiales existant dans le diocèse recrutent leurs membres dans un milieu socialement différent de celui du chapitre cathédral. On les donne ici pour mémoire  :

À Strasbourg :

  • Saint-Thomas
  • Saint-Pierre-le-Vieux (déplacé de Honau à Rhinau, puis à Strasbourg en 1398)
  • Saint-Pierre-le-Jeune
  • L’oratoire de la Toussaint, plus modeste (fondé en 1327)

Hors de Strasbourg :

  • Saint-Adelphe à Neuwiller-lès-Saverne
  • Saint-Léonard à Boersch, dont le chef est le prévôt de la cathédrale
  • Saint-Florent de Niederhaslach
  • Saint-Arbogast de Surbourg

Un corps ecclésiastique, bien que n’étant pas défini comme un chapitre, intéresse de près les chanoines : le grand chœur, établi à la cathédrale, dont les membres dotés de prébendes sont chargés d’assumer un office délaissé par les chanoines. Une confraternitas est signalée à la fin du XIIIe siècle. En 1364, le grand chœur compte 64 membres qui obtiennent en 1414 le droit de porter l’aumusse et le bonnet en peau d’écureuil à l’instar des chapitres de Saint-Thomas, Saint-Pierre-le-Vieux et Saint-Pierre-le-Jeune. A la tête de cette institution figure le roi du chœur, une dignité qui aurait été créée par l’empereur Henri II en 1012. En 1437, le corps des prébendiers se dote de sept députés, chargés de représenter leur communauté auprès des chanoines qui conservent le contrôle de leur gestion. Jamais le grand chœur n’obtiendra une totale autonomie de la part des chanoines pour qui ses membres, malgré leurs qualités personnelles, restent de simples vicaires – voire de simples serviteurs. Les prébendiers fonctionnent d’une manière identique à celle d’un chapitre, avec répartition des revenus, tenue de comptes, biens communs et siège administratif (le Gürtlerhof).

L’organisation diocésaine

L’évêque s’entoure d’administrateurs qui forment son gouvernement au spirituel et au temporel. La part que les chanoines prennent à ce gouvernement entre 1250 et 1500 se résume le plus souvent à un exercice de contrôle et à des prétentions parfois assouvies, parfois agitées sans résultat. Notons que l’archevêque de Mayence n’intervient pas ou très peu dans le diocèse de Strasbourg. Il fait un essai d’imitions en 1300, mais il échoue face à un soulèvement de l’ensemble du diocèse.

 

Les suffragants

Les suffragants, évêques in partibus, ne sont jamais issus du chapitre cathédral, sauf une exception, en 1297. Avant 1450, on ne trouve guère que des religieux avec une prédominance pour les Mendiants, Dominicains ou Franciscains. Il faut dire que le couvent des Prêcheurs de Strasbourg est particulièrement brillant au long du Moyen Age, avec notamment la figure d’Albert le Grand.

La curia, le vicarius in spiritualibus ou vicarius in pontificalibus

La curia est dirigée par l’official, office cité à partir de 1230. Là encore, les chanoines en sont absents. Mais l’importance acquise progressivement par cet organe de gouvernement explique qu’en 1299, le chapitre tente de le placer sous leur contrôle. A cette date, l’évêque Frédéric de Lichtenberg, avant d’être élu, doit s’engager à nommer official un chanoine. A partir de 1346, l’évêque choisit un clerc hors du chapitre cathédral. Quant à la fonction notariale de l’officialité, incarnée par le sigillifer, elle passe progressivement sous le contrôle du gouvernement de la ville de Strasbourg : à la fin du XIVe siècle, le garde-scel peut être considéré comme un employé de la ville.

Les archidiacres

La première mention d’archidiacres figure dans un acte de 1109. Cette fonction a pu trouver son origine – ou bien être amalgamée – dans celle des Chorepiscopi, sortes d’évêques suffragants chargés d’administrer au spirituel un secteur déterminé du diocèse, voire même de seconder directement l’évêque titulaire. Les archidiaconats sont cités pour la première fois dans un acte de 1107. Au nombre de sept, ils sont détenus par des chanoines qui se partagent ainsi la juridiction épiscopale.

  • Infra Sornam et Matram : entre la Zorn et la Moder, archiprêtrés de Haut- et Bas-Haguenau (incorporé au doyenné en 1415)
  • Infra Rhenum et Matram : entre le Rhin et la Moder (incorporé au doyenné en 1415)
  • Ville de Strasbourg et sa banlieue, dit de Saint-Laurent (rattaché à l’office du trésorier)
  • Ultra Rhenum : Outre-Rhin, archiprêtrés de l’Ortenau : Lahr, Ottersweier, Offenburg
  • Per Marchiam : entre la Zorn et la Bruche, archiprêtrés de Bettbur et Molsheim
  • Entre l’Ill et le Rhin : doyennés de Benfeld et de Valf – ou Ill et Andlau (rattaché à la prévôté)
  • Archidiaconat cathédral : archiprêtrés d’Obernai et de Sélestat.

Alors que la fonction d’archidiacre reste active dans le diocèse de Bâle, il semble qu’elle soit réduite, pour le diocèse de Strasbourg au XVe siècle, à un complément de revenus au profit des chanoines.


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Toute proposition de collaboration est bienvenue et sera examinée avec attention par le comité de direction des Fasti. Le nom apparaissant en premier dans le tableau ci-dessous est celui du ou de la responsable du volume.

La collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ prend pour cadre la carte diocésaine à la date de 1318. Quatre diocèses sont concernés par des modifications au XIIIsiècle : Grasse devient cité épiscopale aux dépens d’Antibes vers décembre 1244 (Innocent IV, bulle perdue), sans incidence sur les limites diocésaines ; Valence et Die sont unis le 25 septembre 1275 (Grégoire X, Valentinensem et Diensem) ; Pamiers est créé le 23 juillet 1295 par démembrement du diocèse de Toulouse (Boniface VIII, Romanus Pontifex).

Les recompositions ont été beaucoup plus importantes sous Jean XXII :

  • Toulouse est érigé en archevêché le 25 juin 1317 (Salvator Noster) ;
  • Castres est créé le 9 juillet 1317, par démembrement du diocèse d’Albi (Salvator Noster) ;
  • Saint-Flour le 9 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Clermont (Salvator Noster) ;
  • Lombez le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Salvator Noster) ;
  • Montauban le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Salvator Noster) ;
  • Saint-Papoul le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Salvator Noster) ;
  • Rieux le 11 juillet 1317, par démembrement du diocèse de Pamiers (Salvator Noster) ;
  • Condom est fondé le 13 août 1317, démembré de celui d’Agen (Salvator Noster) ;
  • Luçon est créé le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Poitiers (Salvator Noster) ;
  • Maillezais le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Poitiers (Salvator Noster) ;
  • Sarlat le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Périgueux (Salvator Noster) ;
  • Tulle le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Limoges (Salvator Noster) ;
  • Vabres le 13 août 1317, par démembrement du diocèse de Rodez (Salvator Noster) ;
  • Limoux est érigé le 20 août 1317, par démembrement du diocèse de Narbonne (Salvator Noster), mais aboli le 28 février 1318 (Alma Mater) ;
  • Mirepoix est créé le 26 septembre 1317, par démembrement du diocèse de Pamiers (Romana Mater Ecclesia) ;
  • Lavaur le 26 septembre 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse (Romana Mater Ecclesia) ;
  • Alet le 28 février 1318, après la suppression du diocèse de Limoux (Alma Mater) ;
  • Saint-Pons-de-Thomières le 28 février 1318, par démembrement du diocèse de Narbonne (Alma Mater).

La province d’Avignon est érigée le 21 novembre 1475 par Sixte IV aux dépens de celle d’Arles (AD84, 1G 7, fol. 64-70v ; Gallia Christiana novissima, t. 7, Avignon, col. 531-535, Etsi sancta et immaculata ; L.-H. Labande, Avignon au XVsiècle, légation de Charles de Bourbon et du cardinal Julien de La Rovère, Paris, 1920, p. 181-188 et n11, p. 575-576). La collection des Fastine tient pas compte de cette recomposition tardive.

 

J. Calmet, « L’abbaye de Vabres et son érection en évêché », dans Annales de Saint-Louis-des-Français, t. 2, 1897, p. 487-539.
A. Lury, « Documents pontificaux extraits des Archives vaticanes pour servir à l’histoire du diocèse de Montauban aux XIVet XVsiècles », Bulletin de la Société Archéologique de Tarn-et-Garonne, t. 27, 1899, p. 138-155 ; t. 30, 1902, p. 203-218.
J.-M. Vidal, « Les origines de la province ecclésiastique de Toulouse (1295-1318) », Annales du Midi, t. 15, 1903 p. 289-328 et p. 469-492.
J.-B. Gaignebet, « Création par le pape Jean XXII de seize évêchés dans la France méridionale », dans Bulletin de la Société d’études du Lot, 1978, p. 160-162.
J.-L. Gazzaniga, « La création de la province ecclésiastique de Toulouse par Jean XXII », dans Cahiers de Fanjeaux, t. 26, 1991, La papauté d’Avignon et le Languedoc (1316-1342), p. 143-155.
V. Ferras, « L’ancien diocèse de Castres. Vie monastique et canoniale des origines à la fin de l’Ancien Régime », Revue du Tarn, 3sér., t. 142, 1991, p. 249-274.
A. Dubreil-Arcin, M. Fournié, F. Ryckebusch, « Jean XXII et le remodelage de la carte ecclésiastiques du Midi de la France : une réforme discrète », dans Revue d’histoire ecclésiastique, t. 98, 2003, p. 29-60.
S. Radot, Les modifications pontificales de la province ecclésiastique de Narbonne au XIVsiècle et leurs conséquences (1317-1370), mémoire de Maîtrise d’Histoire, Université de Toulouse II, 2004 (dactylographié).
J.-N. Rondeau, « La création des diocèses de Maillezais et de Luçon au début du XIVsiècle », C. Treffort, M. Tranchant (dir.), L’abbaye de Maillezais : des moines du marais aux soldats huguenots, Rennes, 2005, p. 229-249.
M.-L. Jalabert, Le Livre Vert de Pierre de la Jugie : une image de la fortune des archevêques, Perpignan, 2009, p. 43-45.
M. Duval, « Jean XXII et Saint-Flour, premières bulles, premier évêque (1317-1319) ».
A. Massoni, « La création du diocèse de Tulle par le pape Jean XXII en 1317-1318 »,Archives en Limousin, t. 47, 2016, p. 26-33.
V. Flauraud, St. Gomis dir., Les nouveaux territoires diocésains de l’époque médiévale à nos jours. Colloque de Saint-Flour, 15-16 juin 2017, Clermont-Ferrand, 2021.

 

DIOCÈSES

AUTEURS ET COLLABORATEURS

Agde

 

Agen

Tome 5 par Fabrice Ryckebusch (2001)

Aire

 

Aix

Noël Coulet ; Yves Esquieu (quartier canonial), Sandrine Claude, Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale), Donatella Nebbiai

Albi

Sylvie Caucanas, Fabien Roucole

Alet

 

Amiens

Tome 1 par Pierre Desportes et Hélène Millet (1996)

Angers

Tome 7 par Jean-Michel Matz et François Comte (2003)

Angoulême

 

Apt

 ; Yann Codou (cathédrale)

Arles

 ; Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale)

Arras

Théo Leblond

Auch

 

Autun

Tome 12 par Jacques Madignier (2010)

Auxerre

Tome 16 par Vincent Tabbagh (2016)

Avignon

Laurent Vallière ; Andreas Hartmann-Virnich (cathédrale) [contribution à la saisie : Anne-Marie Hayez]