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Le 7 mars 2020, l’équipe des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ apprenait avec douleur la disparition de Jean-Michel Matz qui en était l’un des membres les plus actifs et qui la présida entre 2012 et 2017.

Cathédrale de Nantes, façade. cl. Jean-Michel Matz 2018.63-ae0d-38f23ea0a83d" height="286" src="/sites/default/files/inline-images/Cath%C3%A9drale%20Nantes%20Fa%C3%A7ade.jpg" width="275" />

Né à Strasbourg le 8 janvier 1963, agrégé d’histoire en 1986, Jean-Michel Matz soutient une thèse en 1993 sous la direction d’André Vauchez à l’Université de Paris X-Nanterre, intitulée Les miracles de l’évêque Jean Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370-v. 1560), en trois volumes – le tome 3 comporte l’édition critique des Gesta et miracula reverendissimi Johannis Michaelis Andegavorum episcopi. Il présente une Habilitation à diriger les recherches en 2003 proposant une édition critique de la Vie en français de la bienheureuse Véronique de Binasco. Il exerce comme professeur agrégé dans l’enseignement secondaire de 1987 à 1994. Il devient maître de conférences (1994) puis professeur (2004) en histoire du Moyen Âge à l’Université d’Angers. Il dirige l’équipe angevine du laboratoire CERHIO entre 2008 et 2016 (Centre de Recherches Historiques de l’Ouest, regroupant les Universités d’Angers, Le Mans, Lorient et Rennes II, recomposé en UMR 9016 TEMOS (Temps Mondes, Sociétés). Il pilote également la collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ aux éditions Brepols (Turnhout) à partir de 2012 et préside de 2012 à 2017 le comité de direction de l’équipe de ces mêmes Fasti. Il est associé de l’UMR LEM-CERCOR en 2017 et Membre de l’Institut européen en sciences des religions (IESR, EPHE).

Jean-Michel Matz est un spécialiste d’hagiographie du Moyen Âge tardif (XIIIe - début XVIe siècle), du culte des saints et de l’anthropologie du miracle, mais il devient aussi celui de l’histoire comparée des territoires contrôlées par les deux maisons d’Anjou-Provence-Sicile. Il mène de nombreux travaux sur l’histoire religieuse et culturelle des derniers siècles du Moyen Âge, l’histoire sociale et culturelle des évêques et de la sainteté épiscopale (XVe siècle - début XVIe siècle) et des milieux canoniaux. Il s’attache aux institutions ecclésiastiques, à l’économie ecclésiale et au clergé des cités épiscopales de la province de Tours (XIIe - début XVIe siècle), en particulier les évêques, les chanoines des chapitres cathédraux, le clergé paroissial et les ordres mendiants. Il ménage une attention spéciale aux bibliothèques capitulaires, à l’histoire du livre manuscrit et des bibliothèques ecclésiastiques à partir des manuscrits conservés et des inventaires de bibliothèques institutionnelles et privées entre le XIe et le début du XVIe siècle. Avec son collègue contemporanéiste Yves Denéchère, il dirige un ouvrage sur l’histoire de l’université d’Angers du Moyen Âge à nos jours, paru en 2012. Depuis son habilitation, il avait également multiplié les recherches sur la spiritualité féminine.

Sollicité par Hélène Millet, il s’avère rapidement un pilier du groupe de recherches Fasti Ecclesiæ Gallicanæ, d’abord aux côtés de ses directeurs successifs Hélène Millet (CNRS) puis Vincent Tabbagh (Université de Bourgogne), puis en tant que directeur de la collection aux Éditions Brepols, superviseur de la base de données correspondante. Il publie les volumes d’Angers (2003) et du Mans (2018). Il préside le comité de direction des Fasti de 2012 à 2017, alors un axe du laboratoire LAMOP (Université de Paris I, UMR 8589). Son énergie étant accaparée par la lutte contre la maladie, c’est lui qui préconise le rattachement des Fasti au laboratoire CERCOR en 2018 (Université Jean Monnet, Saint-Étienne, UMR 8584 LEM). Mais il demeure directeur de la collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ jusqu’à sa disparition. Il réalise la Lettre annuelle des Fasti dont il publie les deux premiers numéros en 2018 et 2019 avec Ahmad Fliti. À la veille de nous quitter, il travaille sur les volumes à paraître des diocèses d’Évreux, Clermont et Verdun et s’engage à publier celui de Tours.

Le colloque d’Angers tenu les 3-6 juin 1998 sur « La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge » marque pour sa carrière un tournant fondateur. Il s’implique dès lors aussi dans le renouveau des études angevines, à l’échelle internationale. Avec sa collègue Marie Madeleine de Cevins, il organise le colloque angevin suivant, sur un thème qui lui est cher, « Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins », les 15-16 novembre 2002. Il se rallie tout naturellement au programme EUROPANGE, financé par l’Agence nationale de la recherche et portant sur « Les processus de rassemblements politiques. L’exemple de l’Europe angevine (XIIIe-XVe siècle) », entre 2014 et 2018, aux côtés d’une vingtaine de chercheurs de France, Italie, Hongrie et Canada. Son ouvrage sur L’Anjou des princes, écrit avec Noël-Yves Tonnerre, est primé par l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 2018. Sa dernière œuvre scientifique d’ampleur est l’édition du Journal de Jean Le Fèvre, le chancelier du roi et de la reine de Sicile, qu’il a conduite conjointement avec Michel Hébert (Université du Québec à Montréal) et qui paraît en 2020.

Les nombreuses collaborations scientifiques de Jean-Michel le portent principalement vers l’Italie et la Hongrie, avec lesquelles son université a fondé des liens durables. Vers le milieu des années 2000, il crée autour de lui un solide réseau d’amitiés intellectuelles, entretenu par des échanges pédagogiques réguliers avec ses collègues de l’Université de Pécs et de l’Université de Salerno. Il entretient également avec les Universités d’Aix-en-Provence et de Lorraine des relations scientifiques nourries, ponctuées par les « colloques angevins » dont il est ainsi l’un des plus ardents promoteurs. Il demeure une référence pour tous les chercheurs et conservateurs travaillant sur la France de l’Ouest au Moyen Âge. En Anjou et Maine, il a noué les contacts les plus étroits avec les collègues du patrimoine, des bibliothèques et des archives. Depuis 2017, il s’investit dans le montage du dossier de candidature à l’inscription de la Tapisserie de l’Apocalypse au registre de l’UNESCO « Mémoire du monde ». Les nombreuses expositions auxquelles il a participé comme commissaire attestent le soin qu’il apporte à la diffusion des savoirs. Il donne régulièrement des conférences auprès du public.

Jean-Michel Matz s’implique également dans plusieurs sociétés savantes. Il est l’un des piliers de l’association Mémoire des princes angevins, fondée en 1999 et éditant la revue annuelle du même nom, devenue publication électronique depuis 2017. Il est également membre du conseil d’administration de l’Association des Amis des archives d’Anjou (Les 4A). Il est inscrit à la Société d’histoire religieuse de la France. Lorsque les Fasti Ecclesiæ Gallicanæ deviennent une association en 2019, il intègre son bureau en qualité de vice-président.

L’œuvre scientifique de Jean-Michel Matz

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Contenu du volume :

  • 678 pages.
  • 1546 notices prosopographiques.
  • 27 biographies d'évêques.

Ce volume contient en outre une carte du diocèse, un chapitre sur la bibliothèque fondée par l'archevêque Guy de Roye (+ 1409), une étude sur les vitraux du XIIIe siècle, ainsi qu'une notice (avec plan) du quartier canonial.

  • Extraits du volume : "extrait d'une notice" page 423, "chanoines non prébendés" pages 551-552, "cas incertains" page 567.

 

 

Extrait de la notice de Johannes Amadeus de SALUCIIS (page 423)

352 Johannes Amadeus de SALUCIIS

archidiacre de Reims, 1384r 04 01-1419 06 28, décédé

chanoine prébende 47, collation apostolique 1388r Il 04-x, résigne sans doute

chanoine prébende 63, collation apostolique 1394r 12 17-1395a 07 30, résignation probable

chanoine prébende 35, 1399r 06 07-x, résignation

chanoine prébende 26, collation apostolique 1400r 07 05-1404a 04 05, résignation.

a. Né circa 1362-† 1419, service 29 juin à Reims.

b. Diacre.

c. Noble ; Italie.

d. Neveu de Clément VII ; fils de Frédéric marquis de Saluces.

e. Bayeux doyen / Lyon archidiacre 01-11-1378/ Liège archidiacre Campine 11-08-1381/ Rouen chanoine 1385-86 et archidiacre Rouen 1403-1419/ Valence évêque le 04-11-1383.

f. Licencié droit civil.

g. Cardinal le 23-12-1383 , dignitaire dépourvu de prébende à partir de 1404.

R0461 ; Grandmottet, 89 ; AVB, 12, 1 ; 13, L274 ; VLS, 118 ; Eubel I, 513 ; Weyen d'après Cart. A.

(...)

 

Chanoines non prébendés (pages 551-552)

Ce fichier recense des clercs qui ont été reçus au Chapitre mais qui l'ont ensuite rapidement quitté et qui de ce fait n'ont pas été mis en possession de la prébende promise.

  • Les uns parce qu'ils ont été évincés par un compétiteur reçu en même temps qu'eux. La durée moyenne d'un procès était de 18 mois à 2 ans mais le Chapitre attendait dans ce cas le règlement du litige pour délivrer la prébende. Certains candidats ont été ainsi rejetés plusieurs fois de suite (jusqu'à quatre fois dans le cas du n° 462), sans jamais être définitivement admis.
  • Les autres parce qu'ils ont permuté avant la fin de leur stage (rappelons que tout nouveau chanoine ne percevait les fruits de sa prébende qu'après avoir effectué 28 semaines de stage). La pratique des permutations connaît un grand développement au XVe siècle, dès le moment où elle cesse d'être soumise au contrôle de la papauté. Il était permis à un chanoine de permuter dans l'heure qui suivait sa réception. On peut même trouver dans notre fichier quelques exemples d'ecclésiastiques ayant permuté sans s'être faits recevoir préalablement.
  • D'autres enfin parce qu'ils ont résigné pour des raisons diverses dans les mois suivant leur réception. Les papes de la période avignonnaise par exemple assortissaient souvent la collation d'un nouveau bénéfice de l'obligation pour le récipiendiaire de renoncer à quelques-uns de ceux de moindre valeur qu'il possédait déjà. De même les cardinaux à la même époque se faisaient conférer par le souverain pontife des prébendes dans les grands chapitres avec faculté de pouvoir les céder, plus ou moins rapidement, à des personnes de leur choix.

Les noms de ces non-prébendés ont néanmoins été tous reportés sur les tables chronologiques car leur présence nous a paru indispensable pour la continuité de succession dans chaque prébende.

1017 Adam OLIVERIUS

chanoine prébende 11, collation apostolique 1385r 04 05-x, évincé.

f. Maître.

Ne figure que dans Cart. A, f° 42 ; non repris par Weyen.

121 Ambrosius de la BURNACHE

chanoine prébende 10, collation ordinaire 1452r 1006-1452 10 14, permutation avec 122.

Weyen.

784 Andreas LE VIELS

chanoine prébende 58, régale 1473r 12 01-x, permutation à réception avec 785.

b. Clerc.

e. Reims chapelain N-D, chapelain Saint-Symphorien et S. Ladre-aux-Femmes 1473d.

f. Chapelain ordinaire du roi.

Weyen.

718 Aymericus ALEXANDRI

chanoine prébende 13, collation apostolique 1372 06 00-1372 07 03, permutation avec 161 avant réception.

e. Avignon chapelain à Avignon 1372d/ Vabres cure de Montlaur ante 1372.

gr. 18261.

723 Balduinus le WAIDIER (de BEAUMONT)

chanoine prébende 54, collation apostolique 1438r 07 23-x, évincé par 724 sur décision du 20-10-1438.

b. Clerc.

c. Reims diocèse.

f. Doit sa nomination à Jean, comte d'Étampes.

Weyen.

606 Bernardus de MOTA

chanoine prébende 46, collation apostolique 1343-x, évincé.

Weyen.

462 Bernardus de QUINTANIA

chanoine prébende 60, 1345r 10 07-x, évincé ? 1e tentative

(...)

 

Cas incertains (page 567)

Ce fichier regroupe plusieurs types de cas :

  • des chanoines attestés dans les années 1190 qui peuvent avoir vécu jusqu'aux premières années du XIIIe siècle.
  • des bénéficiaires d'expectatives antérieures à Jean XXII qui ne sont connus que par ces expectatives.
  • des clercs ayant quitté le Chapitre dans les mois suivant immédiatement leur réception et pour lesquels nous ne disposons d'aucune information sur la cause de ce départ. Plutôt que de les classer parmi les non-prébendés, nous leur avons accordé le bénéfice du doute, d'autant que les chanoines dont le stage a été interrompu avant son terme par une mort prématurée, ont été systématiquement rangés avec les prébendés.
  • des cas individuels très particuliers, notamment de possibles doublons.

Des explications sur la situation de chacun sont généralement données en ligne g.

(...)

 
diocèse Reims

 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 17 janvier 2003

 

Informations générales

Le volume des Fasti sur Rodez (par Matthieu Desachy) est paru. Pour l'obtenir au tarif préférentiel réservé aux membres du groupe, merci de faire parvenir à Hélène Millet un chèque de 25 € libellé à son nom. Le volume sur Mende paraîtra d'ici la prochaine réunion. Sées et Angers sont les suivants sur la liste.

Soutenances : Véronique Julerot (Les élections épiscopales à la fin du XVe siècle) et Emmanuelle Vernin (Le quartier canonial du Puy), membres du groupe des Fasti, viennent de soutenir leur thèse de doctorat.

Le CD-Rom Ut per litteras apostolicas (analyses des bulles du XIVe siècle) est consultable en trois lieux par les membres des Fasti : à l'IRHT à Paris et Orléans, et en Sorbonne, salle G 687 (contacter Hélène Millet ou Christine Barralis pour y avoir accès).

N.B. : l'IRHT met aussi à disposition (à Orléans seulement), les reproductions sous forme de CD-Rom des registres pontificaux de la série du Vatican. Pour l'instant l'IRHT possède tous les registres jusqu'à Urbain V exclu. Les registres du pontificat d'Urbain V et de la période du Grand Schisme devraient être achetés cette année.

Grâce à une subvention du LAMOP (Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris-I), la refonte des traitements informatiques appliqués à nos bases de données (pour en faire soit des livres soit un élément d’une base cumulée) est en cours, sous la direction d’un informaticien de chez Brepols. Le logiciel–clé n’en sera plus Dbase mais Access. De nouvelles informations seront données à ce sujet lors de la prochaine réunion.

L'informatisation du fichier Lesellier progresse : une base Access a été créée dans le cadre d'un contrat alliant le GDR SALVÉ, l'IRHT et l'EFR. Laurent Vallière a déjà saisi presque 4 000 fiches. Il est possible pour les membres du groupe de solliciter une bourse de l'EFR pour aller à Rome participer à ce projet (le temps de bourse se répartissant entre l'informatisation 3h / jour et les recherches personnelles).

Dans la dernière livraison de la Revue Mabillon, deux articles peuvent intéresser les membres des Fasti : celui de F. Délivré, « La visite du primat d’Aquitaine Simon de Beaulieu, archevêque de Bourges, dans la province ecclésiastique de Bordeaux (1284) » et celui de X. Hermand, « Les relations de l’abbaye cistercienne du Jardinet avec des clercs réformateurs des diocèses de Cambrai et de Tournai (seconde moitié du XVe s.) ».

Un nouveau venu parmi les Fasti, Yann Dahhaoui, prépare un DEA sous la direction de Claude Gauvard sur les figures de l'évêque des Innocents et de l'évêque des Fous (qui sont élus pour une journée par les enfants de chœur, lors de cérémonies satiriques). Si vous avez mention de tels personnages dans vos sources, merci de le contacter (10 rue Barbette, 75003 Paris ; mail: yann.dahhaoui@wanadoo.fr).

La prochaine réunion est fixée au Vendredi 27 juin 2003.

Communications sur les chapitres O.S.A.

La règle de saint Augustin en usage dans le chapitre de Mende, par Philippe Maurice, avec des précisions de Jean-Loup Lemaitre

Le chapitre de Mende a décidé l'abandon de la règle O.S.A. au tout début du XIIIe siècle. Les AD de Lozère conservent un manuscrit intitulé Martyrologium, du XIIe siècle, qui contient entre autres la règle suivie par le chapitre. La règle est souvent conservée dans le martyrologe du chapitre (c'est le cas à Béziers, Carcassonne, etc.). Pour avoir des descriptions précises de ces ouvrages, il faut se reporter au répertoire des obituaires établi par J.-L. Lemaitre. A Mende, ce ms. était le symbole de la charge de l'archidiacre et servait à recevoir les serments d'entrée en charge des clercs de la cathédrale.

D'après J.-L. Lemaitre, la règle appliquée est la même partout, les variantes entre manuscrits de chapitres différents ne portant que sur la forme et non sur le fond. On peut se reporter à l'édition critique du Præceptum faite par Luc Verheijen (La règle de saint Augustin, Paris, Etudes augustiniennes, 1967). Il serait intéressant de faire un répertoire des livres liturgiques de chaque cathédrale, en identifiant les livres réellement utilisés par le chapitre. Mgr Martimort a déjà fait un tel travail pour le midi, dans le n° 17 des Cahiers de Fanjeaux sur Liturgie et musique (« Répertoire des livres liturgiques du Languedoc antérieurs au concile de Trente », p. 52-80). Il faudrait ensuite étudier les ajouts et aménagements apportés par nos chanoines à ces textes (par ex. pour celui de Mende : y a-t-il des ajouts au martyrologe d'Usuard ? Des homélies spécifiques à Mende ?).

Les statuts réformateurs de l'évêque Jean de Vissec pour le chapitre de Maguelone (1331), par Jean-Loup Lemaitre

Maguelone est un chapitre régulier jusqu'au début du XVIe siècle. Sur ce chapitre, on peut consulter Germain (A.), Maguelone sous ses évêques et ses chanoines, Montpellier, 1869 ; et le Cartulaire de Maguelone, éd. J. Rouquette et A. Villemagne, Montpellier (la B.N.F. et la Sorbonne n'ont que des exemplaires incomplets. Seul l'évêché de Maguelone a une version complète).

Jean de Vissec, originaire du diocèse de Nîmes, est chanoine puis prévôt du chapitre avant d'être élu évêque en 1328. Son premier acte en tant que prélat est de nommer des vicaires généraux, qui sont tous d'anciens chanoines, et de procéder à toute une série de nominations au sein du chapitre. Lors du chapitre général de la Toussaint 1331, il promulgue des « declarationes, ordinationes et statuta » qui traitent en détail de l'ensemble des offices tenus par les chanoines (mais pas des dignités) : prévôt, cuisinier, vestiaire, etc. Ce texte très long règle la gestion quotidienne de la vie et des biens du chapitre. Il est en fait plus proche d'un coutumier monastique que d'une collection de statuts synodaux (il faut souligner qu'au XIIe siècle, la collection du Liber ordinis de Saint-Victor de Paris a beaucoup circulé en France, mais ce document n'en est pas directement inspiré). La raison d'être de ces statuts est difficile à cerner, faute d'une étude approfondie de la situation du chapitre au début du XIVe siècle (pour une fois c'est l'abondance, et non la pénurie, d'archives sur cette période qui a freiné la réalisation d'une telle étude). La question de leur application réelle se pose aussi. Le texte a été manifestement pensé en langue d'oc, avant d'être écrit en latin : la structure des phrases s'en ressent, et beaucoup de mots de langue d'oc ont été conservés ou sommairement latinisés.

Le préambule du texte contient la liste de tous les chanoines, au nombre de 63. Il faut souligner que dans les chapitres OSA, il n'y a pas de prébendes, puisque les chanoines vivent en communauté. Par conséquent il n'y a pas forcément un nombre fixe de chanoines (bien que ce soit le cas à Auch), d'autant plus que se pose le problème du décompte des novices appelés à devenir chanoines : non seulement ils doivent faire un certain temps de noviciat, mais en plus, une fois qu'ils ont pris l'habit, il s'écoule un certain délai avant qu'ils n'aient voix au chapitre. La liste des chanoines fait apparaître qu'environ la moitié d'entre eux sont en charge d'un « prieuré ». Deux problèmes se posent à ce sujet : résident-ils dans les « prieurés » ? A Mende, la plupart des chanoines titulaires de prieurés s'y font remplacer par des vicaires. Et que sont ces « prieurés » ? Dans le diocèse de Maguelone, le mot parrochia n'existe pas, on emploie seulement celui de prioratus. Par conséquent, il s'agit sans doute ici de cures à desservir. Ces prieurés-cures, qui sont à la collation ordinaire du chapitre, entrent au XIVe siècle dans le champ de la collation apostolique : il faut prêter une attention particulière au terme employé par les lettres apostoliques pour les désigner. Soulignons enfin que les trois archidiacres n'appartiennent pas au chapitre.

Notice institutionnelle du chapitre d'Auch, par Françoise Merlet-Bagnéris

Il s'agit d'un très gros diocèse (environ 500 cures d'âmes, réparties en 14 archidiaconés) et le siège archiépiscopal est très riche au XVe siècle. Entre 1410 et 1414, le diocèse fut temporairement démembré par la création de l'éphémère évêché de Mirande. Les collégiales sont nombreuses. Un premier groupe d'entre elles, les plus importantes, ont été instituées dans l'élan du mouvement canonial de la fin du XIe siècle, en liaison avec le développement du pèlerinage de Saint-Jacques. Cinq de ces collégiales sont étroitement liées au chapitre cathédral. Les membres des huit autres sont nommés en partie par le chapitre, en partie par l'archevêque et en partie par les consuls de la ville. Beaucoup sont sécularisées vers 1548, au moment où le chapitre cathédral négocie sa propre sécularisation.

Le soin des pauvres est particulièrement développé puisque la cérémonie du Mandat, inaugurée en 1175, se transforme ensuite en une distribution quotidienne de nourriture (à Maguelone, par ex., la distribution est hebdomadaire). Bien qu'il s'agisse d'un chapitre OSA, les chanoines vivent à la fin du MA dans des maisons individuelles, dans et hors le cloître. Le dortoir n'est plus occupé que par certains des prébendés des communautés de la cathédrale, qui y dorment dans des chambres individuelles, avant d'être désaffecté en 1444 et de servir d'asile de nuit pour les pauvres. La majeure partie des bâtiments actuels est postérieure au MA : le palais archiépiscopal date du XVIIIe siècle, et la cathédrale, commencée au XVe siècle, date essentiellement du XVIe siècle. Le chapitre suit officiellement la règle OSA jusqu'à sa sécularisation en 1548, mais dès le XIIe siècle au moins, il a des coutumes particulières, connues sous le nom de statuta antiqua. Normalement, il n'y a pas d'autre rang que celui de l'ancienneté d'entrée, comme dans toutes les églises soumises à la règle de saint Augustin, mais cela reste à vérifier dans la pratique. Les chanoines, initialement au nombre de 25, sont ramenés à 20 par une ordonnance épiscopale de 1331. A côté du haut-chœur des chanoines, apparaissent 34 prébendés, répartis en plusieurs communautés avec leurs règles propres.

Le volume sur Sées : une suite de problèmes à résoudre, par Pierre Desportes

Pourquoi, malgré le gros travail fourni par Françoise Loddé (†), a-t-on obtenu si peu de résultats pour Sées ? Quelles ont été les solutions adoptées pour compenser cette pénurie d'informations ?

a) Le problème de la chronologie : Sées est devenu un chapitre régulier en 1131 et a été sécularisé en 1547. Entre ces deux dates, nous connaissons très peu de noms de chanoines. Un universitaire américain, D. Spear, prépare un ouvrage sur les dignitaires de la province de Rouen avant 1200 = il existe une petite période de chevauchement, avec, souvent, une marge d’incertitude. Le volume des Fasti intégrera une liste complémentaire des chanoines pour la période 1500-1547.

b) Le patrimoine du chapitre : il est beaucoup mieux connu que les hommes. Etant donné le lien très fort existant entre l'état des revenus et la vie du chapitre, il a été décidé de remettre dans le volume des Fasti l'article publié précédemment par F. Loddé sur le temporel.

c) L'identification des individus : au total on aura environ 180 noms (+ une quarantaine pour le début du XVIe siècle et une vingtaine d'incertains à cheval sur les XIIe et XIIIe siècles). On ne connaît bien que les dignitaires, surtout les archidiacres, et les chanoines remarqués pour leur irrégularité. Cela pose le problème de la représentativité du fichier prosopographique.

d) La régularité de la vie : pourquoi le chapitre ne s'est-il pas sécularisé, malgré les pressions des rois anglo-normands au XIIe siècle, et les difficultés des siècles précédents (notamment la guerre, qui gêne la vie régulière) ? Probablement parce que les chanoines voulaient éviter la concurrence de candidats étrangers, et parce que le patrimoine n'était pas suffisant pour être découpé en prébendes « viables ». La règle n'est pourtant pas appliquée strictement : en 1520, une tentative de restauration de celle-ci, par l'arrivée de 8 nouveaux chanoines réformés, aboutit à un échec.

Notice Institutionnelle de Sens, par Vincent Tabbagh

Diocèse partagé en 5 archidiaconés et 12 doyennés, comprenant au total 715 paroisses séculières, sans compter les prieurés-cures. Sur les 19 collégiales, 3 sont d'origine immémoriale, 2 datent du XIe siècle, 11 de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, et une du XIVe siècle. La cathédrale actuelle, dont la reconstruction commence au XIIe siècle, conserve la trace des deux églises disparues du groupe primitif, sous la forme de deux chapelles. Le développement des chapelles a par ailleurs été très modeste dans ce bâtiment. L'autorité de l'archevêque sur le diocèse est très étendue : il nomme à la grande majorité des canonicats et détient en patronage les deux tiers des cures séculières. Avec une taxe de 6 000 florins, le siège est au XIVe siècle le 5e plus riche de France. L'officialité de Sens est doublée dès le XIIIe siècle d'officialités foraines dans les seigneuries archiépiscopales. La question de l'existence d'une officialité métropolitaine n'est pas encore résolue. Le chapitre de Sens est marqué par l'indécision de ses contours : beaucoup de personnages sont alternativement appelés chanoines ou chapelains, ce qui semble être une caractéristique bourguignonne. L'histoire de la formation du chapitre cathédral, qui intègre progressivement différentes communautés ou groupes de chanoines, est très complexe. Il y a 48 chanoines, mais seulement 40 prébendes (certaines sont divisées en quarts de prébende). Les maisons du quartier canonial sont la propriété du chapitre, qui les confie aux chanoines à titre viager. Cependant, à la fin du XVe siècle une certaine liberté de transaction des maisons semble s'être installée et les chanoines ou leurs héritiers peuvent les vendre. L'archevêque-légat Guillaume de Champagne a imposé une importante réforme des dignités au XIIe siècle. Leur ordre s'est stabilisé au début du XIVe siècle : le doyen tient la première place, les archidiacres (sauf celui de Sens) viennent après tous les autres dignitaires. Trois dignités (doyen, précentre et cellerier) sur 9 sont électives, les autres sont à la nomination de l'archevêque. Quatre officiers sont nommés annuellement par le chapitre pour administrer ses revenus. En vue d'égaliser les revenus de chacun, les prébendes font l'objet d'une partition régulière (normalement tous les 7 ans), et l'office de la Chambre perçoit sur les prébendés des recompensationes, redistribuées ensuite. Le bas-chœur de Sens se caractérise par sa modestie : il compte peu de chapelains, auxquels les archevêques préfèrent les vicaires, nommés annuellement et qui ne peuvent détenir aucun autre bénéfice.

L'évêque, le chapitre, l'hôpital : projet d'enquête, par Pascal Montaubin

P. Montaubin nous propose de nous intéresser à la manière dont évêque et chapitre répondent à l'injonction du Christ d'apporter de l'aide aux pauvres. Il serait intéressant notamment de vérifier la thèse soutenant que les clercs séculiers ont progressivement perdu le contrôle des institutions caritatives. Voici quelques questions à poser :

  • sur les aspects institutionnels : nos élites participent-elles à la fondation ? Où se fait cette fondation (dans le groupe cathédral) ? Font-elles des dons ? Qui a la tutelle de ces établissements ? (= qui nomme les administrateurs ? qui vérifie les comptes ?) Qui a la juridiction sur ces établissements ? Pourquoi les pouvoirs laïcs reprennent-ils ces institutions à partir du XIVe siècle ? (s'agit-il d'une dynamique propre à ces pouvoirs ou d'une conséquence de la détérioration de la situation des hôpitaux ?).
  • sur les rapports spirituels entre les évêques/chanoines et les institutions caritatives : ces élites recherchent-elles la prière des pauvres et des malades ? (voir les legs, obituaires, etc.) Ont-elles laissé des textes traitant des devoirs caritatifs du clergé ? En somme, évêques et chanoines s'inscrivent-ils dans une pastorale de la charité ? Considèrent-ils ces œuvres d'assistance comme une légitimation de leur place dans la société ?

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Contact

Gergely Kiss, Université de Pècs

 

 
Programme voisin : les légats pontificaux en Hongrie au XIVe siècle, avec une base de données prosopographique, Delegat.
 
Les Fasti de la Hongrie médiévale : bilan des travaux (2018)*
 

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Contenu du volume :

  • 194 pages.
  • 253 notices prosopographiques.
  • 22 biographies d'évêques.

Ce volume contient en outre une carte du diocèse, un plan de l'enclos canonial, six illustrations et une notice institutionnelle avec éclaircissements sur l’appartenance du chapitre à l’ordre canonial, ainsi qu'une étude sur l’enclos canonial.

Dans ce volume consacré au diocèse de Sées, où le chapitre de la cathédrale appartenait à l'ordre canonial de saint Augustin, il n'est pas question de chanoines prébendés mais de chanoines profès. On trouvera des éclaircissements sur cette singularité dans la notice institutionnelle. L'enclos, où vivait la communauté, a fait l'objet d'un article particulier. Les recherches sur les individus ont été prolongées jusqu'en 1547, année de la sécularisation.

  • Note liminaire, par Hélène Millet, directeur du programme
  • Extrait du volume : "Un éveché régulier", pages 8-11.
 

Diocèse de Sées : note liminaire, par Hélène Millet

Qui n'est pas versé dans l'histoire canoniale ne verra rien d'extraordinaire à ce que le neuvième volume des Fasti Ecclesiae Gallicanae soit consacré au diocèse de Sées. Et pourtant ! Dans la province de Rouen et dans la France du Nord tout entière, le chapitre de Sées représente une exception institutionnelle de taille. Devenus réguliers par la volonté de leur évêque en 1131, les chanoines sont restés attachés à la règle de saint Augustin jusqu'en 1547, date tardive s'il en est puisque les seuls à pouvoir leur être comparés dans la région sont les chanoines de Saint-Malo, sécularisés quant à eux en 1319.

La singularité sagienne est une énigme historique qui aurait présenté un attrait certain pour les chercheurs s'ils avaient eu à leur disposition des archives susceptibles de les renseigner. Mais, comme toutes les communautés régulières, le chapitre de Sées est resté marginal par rapport au système bénéficial, et l'inflation bureaucratique générée par celui-ci ne l'a donc pas touché. Cette règle, que l'observation des nombreux chapitres méridionaux, plus tard venus à la sécularisation que leurs homologues nordiques, a permis d'établir, s'est encore trouvée renforcée, à Sées, ville de plat pays, par les destructions dues aux guerres.

Lorsque le programme Fasti Ecclesiae Gallicanae a été lancé, on savait certes que les chercheurs attirés, pour une raison ou pour une autre, par un diocèse dont la cathédrale abritait des chanoines réguliers se heurteraient au manque de documentation susceptible de nourrir un travail prosopographique. Mais les candidats n'ont alors pourtant pas manqué pour oser relever le défi. L'un d'eux était Françoise Loddé, dont le choix s'est porté sur Sées. Et, treize ans plus tard, Sées est le premier de ces diocèses « difficiles » à voir paraître « son » volume dans la collection. Ce ne sont pourtant pas les obstacles qui ont manqué sur le chemin de la recherche et de la publication !

Les attaches provinciales de Françoise Loddé se trouvaient à Saint-Béat en Comminges. En fait, rien ne la destinait particulièrement à travailler sur Sées, si ce n'est la sympathie qu'elle avait éprouvé pour Grégoire Langlois, l'un des cinq testateurs sur lesquels avait porté la thèse de troisième cycle qu'elle avait soutenue à l'Université de Paris-X Nanterre, en 1985, sous la direction de Philippe Contamine. Quelques années plus tard, on pouvait penser que les travaux menés sur les diocèses de la province de Rouen aboutiraient plus rapidement que les autres. En optant pour Sées, Françoise voulait tout simplement apporter sa pierre à l'édifice commun.

Elle avait enseigné en lycée avant de se former à la recherche historique. Celle-ci était pour elle une manière de lutter contre la perfide maladie qui devait l'emporter, le 14 avril 2001, à l'âge de 68 ans. Pour la seconder, Françoise pouvait compter sur la gentillesse et la prévenance de son époux, au bras duquel elle se rendait aux réunions de l'équipe. J'ai ainsi très présent à l'esprit le souvenir de ce 23 janvier 1998, où, dans la salle du bâtiment O à Villejuif, Françoise nous avait présenté les maigres sources dont elle disposait. Nous nous étions tous efforcés de trouver quelques éléments de réponse aux multiples interrogations soulevées par leur exploitation. Mais que de questions étaient — et restent toujours — mal résolues !

Tout de même un peu réconfortée par cette séance, Françoise avait présenté quelques-unes de ses observations à deux colloques d'histoire normande. Elle avait aussi préparé une première mouture de la base de données prosopographiques pour une centaine d'individus. Mais, quand elle s'est éteinte, elle avait surtout achevé de visiter les sources disponibles, préparé quelques-unes des notices et réuni tous les matériaux nécessaires à la rédaction des divers éléments constitutifs d'un volume de la collection. Bien conscient du trésor que cela représentait, Jean-Pierre Loddé a alors légué aux Fasti les caisses de papiers et de documents consacrés à Sées que son épouse avait amassés.

Pierre Desportes, un ami de longue date de la famille Loddé, m'avait accompagnée pour recueillir et inventorier cet héritage. Impressionné par le soin avec lequel Françoise tenait ses notes à jour, il s'est alors offert à reprendre le flambeau, à condition de n'être pas seul à le faire. Vers qui d'autre aller ? Jean-Pascal Foucher, directeur des Archives départementales de l'Orne, avait présenté un panorama imagé de son enquête sur les bâtiments capitulai-res sagiens à notre réunion de janvier 1999, mais il n'avait pas la disponibilité nécessaire. Il accepta cependant de pousser ses recherches jusqu'à rédiger la notice sur le « quartier canonial », notice d'autant plus attendue qu'elle allait mettre en valeur comment le chapitre de Sées avait donné une traduction architecturale de son originalité institutionnelle.

Une bienveillance du hasard me fit trouver un troisième homme. Au sortir de son doctorat sur la collégiale de Saint-Hilaire de Poitiers, Laurent Vallière cherchait à employer ses nouveaux talents. Nous avons donc fait affaire et partagé le travail sur la base suivante : Pierre Desportes allait terminer la notice institutionnelle et, avec la désormais traditionnelle collaboration de Vincent Tabbagh, rédiger les biographies des évêques, tandis qu'il reviendrait à Laurent Vallière de reprendre le fichier prosopographique et de préparer les notices concernant les sources et la bibliographie.

Cela est bien connu. Il est toujours difficile de terminer une recherche entamée par autrui, même lorsqu'elle a été menée avec l'esprit de méthode qui caractérisait Françoise Loddé. Le livre était donc encore loin d'être achevé lorsque Laurent Vallière eut l'opportunité d'aller travailler à Rome pour l'informatisation du « Fichier Lesellier ». Quelle heureuse coïncidence ! Comme Joseph Lesellier était d'origine normande, il avait relevé avec un soin tout particulier les données concernant Sées. Son fichier s'est ainsi avéré une source d'informations complémentaires inestimable pour les notices prosopographiques. Grâce à cet apport, le nombre des individus recensés — surtout les clercs titulaires de dignités, engagés par conséquent dans le jeu des collations apostoliques — a pu être multiplié par deux.

Mais ces découvertes tardives ont aussi compliqué le travail de coordina­tion et de finition entre les auteurs. De retouche en retouche, ce sont parfois des paragraphes entiers qui ont dû être réécrits. Non pas que les suppléments d'information aient toujours apporté une clarté décisive ! Sur les schismes épiscopaux — dont Sées semble s'être aussi fait une spécialité — l'émergence de nouvelles sources a d'abord révélé des incohérences. Il a fallu toute la ténacité de Pierre Desportes, après une attentive relecture par Heribert Müller, pour parvenir à restituer un enchaînement satisfaisant des faits à l'époque de la rivalité entre Jean Chevalier et Jean de Pérusse.

Dernier motif au retard de la publication, l'entorse que ce volume fait subir aux règles établies pour la collection. Il a en effet paru utile de prolon­ger le répertoire jusqu'à 1547, date de la sécularisation du chapitre. Les sources exceptionnellement précises engendrées par ce changement de statut donnaient en effet des aperçus plus que bienvenus sur son état antérieur. Il nous a en outre paru peu probable que nos collègues modernistes reviennent sur cette cinquantaine d'années, eu égard aux spécificités institutionnelle et documentaire de ce diocèse. En acceptant de relire les notices biographiques des évêques du temps de la Réforme, Nicole Lemaitre a permis que soit clos dans les meilleures conditions un dossier difficile à traiter. Mais pour garder son homogénéité au programme, il a été créé deux corpus distincts ; seules les listes présentées par ordre chronologique se prolongent sans rupture au-delà de 1500.

Il m'est particulièrement agréable de souligner combien ce nouveau volume de la collection doit à l'esprit d'entraide qui prévaut dans l'équipe des Fasti . Chacun a eu à cœur de signaler la ou les références qu'il avait pu glaner sur Sées durant son propre parcours de recherche. Le souvenir que nous avions tous de la gentillesse de Françoise Loddé a sans aucun doute donné une valeur supplémentaire à ces gestes. Je suis heureuse d'en offrir le résultat à sa mémoire et à son époux.

Voici donc le diocèse de Sées nanti, quasi miraculeusement, d'un fascicule qui dépasse de beaucoup les dimensions d'une plaquette. La modestie augustinienne — analogue à celle des moines — est effectivement parvenue à cacher les noms de l'immense majorité des simples chanoines : ils ne sont qu'une vingtaine à être sortis de l'anonymat. Mais elle n'a pas empêché les dignitaires de surgir de l'ombre, et, avec la complicité de quelques sources exceptionnelles, nous pouvons entrevoir, de façon certes sporadique, un peu de la physionomie de l'ensemble capitulaire. La notice institutionnelle, plus copieuse qu'il n'est d'usage, rend compte de ces aperçus, ainsi que les notices biographiques des évêques. C'est un pan du mystère des « diocèses réguliers » de France qui est ici soulevé.

Avec ce neuvième volume, le programme de publication des Fasti va connaître une pause. Plusieurs diocèses (Auch, Autun, Avignon, Châlons-en-Champagne, Clermont, Mâcon, Meaux, Poitiers, Riez…) sont dans un état d'avancement qui permet d'espérer un aboutissement prochain, mais il serait actuellement prématuré d'annoncer lequel verra le jour le premier. Ce répit sera mis à profit pour réaliser le projet, prévu dès le début de l'entreprise, de la réunion des fichiers prosopographiques déjà publiés en une seule base de données cumulées, et de sa mise à la disposition des lecteurs. Cette nouvelle phase s'accompagnera de la mise à jour (corrections et additions) des informations. Que tous veuillent bien se sentir concernés par cette opération : rien ne nous rendra plus service que de recevoir les observations des lecteurs. Merci à ceux qui nous ont déjà fait bénéficier de leurs critiques ou de leur savoir, et merci d'avance à tous ceux qui le feront ( mail, hmillet@cnrs-orleans.fr).

Orléans, le 3 décembre 2004, Hélène Millet, directeur du programme.

 

Extrait du volume concernant le diocèse de Sées

Un évéché régulier (pages 8-11)

La singularité de l'évêque de Sées tient au fait que depuis 1131 il se trouve à la tête d'un chapitre régulier. Il importe de bien mesurer la portée de la réforme intervenue. Ce ne sont pas seulement les chanoines qui ont été « régularisés » mais tout le personnel dirigeant du diocèse, à commencer par le pontife lui-même. Jean de Neuville revêtit personnellement l'habit régulier avant de le remettre aux clercs désireux de vivre selon la règle de saint Augustin. Le chapitre est certes dirigé par son prieur mais c'est incontestablement l'évêque qui tient la place du père abbé, présent derrière chaque paragraphe de la règle. Les réformateurs n'ont pas osé faire inscrire dans les textes de 1131 l'obligation pour l'évêque d'être lui-même un régulier. Le système sagien ne peut pourtant fonctionner correctement que si le prélat placé à sa tête possède l'expérience de la vie régulière. Le problème est que, dès le lendemain de la disparition de Jean de Neuville, réguliers et séculiers alternèrent sur le siège épiscopal. Quant aux archidiacres, auxquels incombait la lourde tâche de faire passer le souffle réformateur jusque dans les coins les plus reculés du diocèse, la réforme leur a imposé sans hésitation la vie commune.

L'événement en lui-même a été éclairé par un ensemble de publications récentes qui l'ont replacé dans son contexte tant politique que religieux, un contexte longtemps resté obscur. La principale de ces publications est assurément l'ouvrage collectif publié en 2000 sous la direction de Mathieu Arnoux, Des clercs au service de la réforme, Études et documents sur les chanoines réguliers de la province de Rouen , véritable étude d'ensemble sur le mouvement canonial en Normandie, que nous avons largement mis à contribution. La régularisation du chapitre de Sées en 1131 par son évêque apparaît comme le fruit de l'action conjuguée de la monarchie anglo-normande et de la puissance romaine. Seul leur double soutien permit au promoteur de la réforme de venir à bout des inévitables résistances rencontrées par celle-ci. L'intervention directe du roi Henri Ier Beauclerc a vraisemblablement précédé celle de la papauté. Durant les premières années du XIIe siècle, Robert de Bellême, profitant de la lutte entre Henri et son frère Robert Courteheuse, s'était encore plus mal conduit à l'égard de l'Église de Sées que ses devanciers un siècle plus tôt. Il avait mis la main sur l'évêché et ses possessions et contraint en 1104 l'évêque Serlon à se réfugier auprès du roi d'Angleterre. Les recherches de Gérard Louise sur la seigneurie de Bellême ont montré que dès 1106, après la reprise sur son frère du duché de Normandie, un des principaux objectifs du souverain anglo-normand avait été la réduction des velléités d'autonomie des sires de Bellême. L'action du roi, patiente et progressive, connaît une accélération après la prise du château de Bellême en 1113 et la destruction de cette seigneurie ; elle se traduit en 1124 par l'installation sur le siège épiscopal de Sées de l'archidiacre Jean de Neuville, un fidèle du duc en même temps qu'un clerc gagné aux idées réformatrices. C'est qu'en effet le spectacle du gâchis entretenu par les sires de Bellême avait provoqué l'amalgame sur place des uns et des autres. Nommer un évêque réformateur était une chose, le soutenir dans son action réformatrice et briser les oppositions suscitées par celle-ci en était une autre. Pour décider Henri Beauclerc à faire ce pas supplémentaire, il fallut l'intervention du pape : Honorius II lui fit comprendre que le soutien à la régularisation du chapitre de Sées était le prix à payer pour l'établissement de bonnes relations avec l'autorité romaine. L'installation à Sées d'une communauté de chanoines réguliers était de surcroît en elle-même une action pouvant parfaitement s'insérer dans « l'entreprise plus vaste, menée par le souverain, de restauration d'un ordre public et ecclésiastique régulier sur la frontière méridionale du duché ».

La politique pontificale est claire : il s'agit pour elle de faire enfin pénétrer la réforme grégorienne dans l'ensemble de l'Église et de la société du duché normand, un duché où les archevêques de Rouen ne sont pas parvenus à imposer d'en haut la réforme et où de nombreuses communautés de clercs séculiers, générées par un mouvement canonial spontané et multiforme, se sont révélées sur le terrain les meilleures propagatrices de celle-ci. La réforme du chapitre de Sées a constitué l'un des premiers succès de la réforme grégorienne dans l'État anglo-normand. Elle doit s'interpréter comme « la réinstauration de l'autorité pontificale sur un évêché conquis de haute lutte par le camp réformateur » et, semble t-il, destiné à servir à ce dernier de place forte à l'instar des sièges voisins de Chartres et du Mans. En effet, il existait alors au sein de l'épiscopat de l'Ouest une volonté commune de promouvoir la règle de saint Augustin dans les chapitres cathédraux. Sans parler de la tentative menée à Paris en 1127 ou 1128 par les chanoines de Saint-Victor à la demande de l'évêque Étienne de Senlis ou de celle, tout aussi vaine, faite à une date incertaine par Yves de Chartres (1090-1115) dans son propre diocèse, tentatives qui nous feraient sortir de la province de Rouen, on peut évoquer les inutiles efforts faits à Lisieux dans le même sens et au même moment par l'évêque Jean (1107-1141), oncle de Jean de Neuville. Dans les diocèses voisins, cette volonté se traduisit seulement par des donations en faveur des réguliers : en 1162, le chapitre cathédral de Bayeux céda la jouis­sance perpétuelle d'une de ses prébendes au prieuré augustin du Plessis-Grimoult à la fondation duquel il avait pris un peu plus tôt une part imporante, et à peu près au même moment l'évêque Achard d'Avranches avec l'accord de son chapitre attribua aux Prémontrés de la Lucerne une année du revenu des prébendes capitulaires vacantes. Enfin dans la lointaine Bretagne, l'évêque Jean de Châtillon, un ancien abbé de chanoines réguliers, réussit à soumettre à la discipline augustinienne le chapitre qu'il institua en 1152 à Saint-Malo, après avoir transféré en ce lieu le siège de son évêché.

Désignation des évêques : élection ou nomination, réguliers ou séculiers

L'établissement d'un centre réformateur à Sées, le plus éprouvé des sièges normands entre 990 et 1120, était un projet ambitieux. Il ne tarda pas à se heurter à de sérieux obstacles. En 1144, la succession de Jean de Neuville fut réglée par l'élection capitulaire mais celle-ci tourna au profit de Gérard qui faisait certes partie du chapitre mais à titre d'ancien chanoine séculier. Avant de confirmer son élection, le pape exigea de l'élu qu'il fasse person­nellement profession dans l'ordre de Saint Augustin et prête serment de maintenir de bonne foi cet ordre dans son Église. Par la suite les difficultés s'aggravèrent car, après la crise de la succession d'Henri Ier, les souverains anglo-normands oublièrent les bonnes résolutions un moment prises et revinrent sans tarder à leurs habitudes invétérées de désigner eux-mêmes les évêques. Henri II Plantagenêt imposa deux évêques successifs, Froger (1157-1186) et Lisiard (1188-1201), qui ne sortaient pas des rangs du chapitre, le premier notamment contre la candidature d'Achard, abbé de Saint-Victor ; les papes ratifièrent le choix royal sans plus poser de condition. Néanmoins les réformateurs tinrent bon et préservèrent la régularité du chapitre. En 1203, ils sortirent finalement vainqueurs de l'épreuve de force liée à la succession de Lisiard et imposèrent à Jean-sans-Terre la reconnaissance de Sylvestre, le candidat du chapitre, dont l'élection avait été confirmée par Innocent III en dépit de la violente opposition du roi. Le passage de la Normandie sous le contrôle direct des Capétiens régla peu après le problème de façon définitive.

Une nouvelle menace commence alors à se faire jour, le rapide déclin de l'élan réformateur. En 1220, le pape Honorius III jugea bon de secouer les chanoines sagiens en leur donnant comme évêque l'abbé général des Prémontrés, Gervais, un homme remarquable qu'il avait eu l'occasion de voir à l'œuvre. L'effet fut positif mais seulement pour un temps. Après la disparition du successeur de Gervais, les chanoines portèrent successivement à leur tête trois clercs séculiers de formation juridique, bien incapables de ranimer la flamme de la régularité. Puis réguliers et séculiers alternent, ce qui montre bien que l'élection capitulaire pouvait tourner en faveur de l'une ou l'autre catégorie, observation tout aussi valable pour les nominations. L'élection proprement dite se fait par recours au système des grands électeurs. En 1258 comme en 1278 et 1295, les chanoines désignent quelques-uns d'entre eux auxquels ils remettent l'élection du futur abbé. Les papes respectent le choix du chapitre. C'est notamment le cas en 1295 alors que l'élection de Philippe Le Boulanger, un régulier pourtant, a suscité des oppositions au sein du chapitre, pouvant facilement justifier une intervention romaine. Le principe de l'élection capitulaire réussit ainsi à se maintenir jusqu'au milieu du XIVe siècle, soit un siècle plus longtemps qu'ailleurs.

Le dominicain Guillaume de Rancé, nommé par le pape très vraisemblablement à la demande du souverain, ouvre en 1363 la série des hommes du roi. Passée cette date, la relative indépendance du chapitre en matière électorale ne va plus de soi. Avec la guerre désormais permanente, le choix de l'évêque dans une province menacée est plus que jamais une affaire politique. Face au Grand Schisme, les évêques et le chapitre suivent la politique royale, loyauté qui se retrouve également face aux envahisseurs et occupants anglais. L'évêque de Sées, Jean III (1408-1422), est le seul prélat normand à ne pas fuir sa cité devant l'arrivée des troupes d'Henri V. Son successeur, Robert de Rouvres, est un fidèle de Charles VII auprès de qui il réside. La situation devient très compliquée lorsqu'en 1433 ce même Robert est transféré par le pape à l'évêché de Maguelonne. En 1435, deux personnages se présentent simultanément au concile de Bâle comme évêque de Sées : d'une part Jean Chevalier, lié aux Anglais et élu du chapitre, de l'autre Jean de Pérusse, partisan de Charles VII et nommé par le pape. La mort du premier met fin dès 1438 à ce conflit que le concile n'avait pas été capable de régler. Un schisme plus durable éclate à la fin du siècle lorsque Louis XI prétend en 1480 imposer comme évêque Gilles de Laval, malgré une première résignation en 1478 de l'évêque Robert Cornegrue en faveur d'Étienne Goupillon. Ce dernier proteste hautement tant à Paris qu'à Rome, repoussant toutes les propositions de transfert qui lui sont faites. En 1485, l'évêché est un moment placé sous séquestre. Le conflit perdure finalement pendant treize ans, ne s'arrêtant qu'avec la disparition d'Étienne Goupillon en 1493. Durant la majeure partie de ce temps, Gilles de Laval administre effectivement le diocèse, ce dont il s'acquitte de manière irréprochable. Dans toute cette déplorable affaire, la voix du chapitre ne s'est guère fait entendre, bien qu'il ait été plutôt favorable à Goupillon, au moins au début. Précisons également que les deux compétiteurs étaient l'un et l'autre des séculiers. Le concordat de 1516 confirme définitivement le droit du roi à choisir les évêques de son royaume.

 
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Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 26 juin 2009

 

Informations diverses

Date de la prochaine réunion: vendredi 8 janvier 2010.

Adresse du site Fasti: http://fasti.univ-paris1.fr/: Site internet des Fasti

Dans la compétition entre Autun et Sens pour être le prochain diocèse publié, Autun était en tête en juin, mais il a été distancé par Sens pendant l’été. Nous espérons donc que le Diocèse de Sens, tome 11 de la collection, sera paru lors de la prochaine réunion. Autun suivra certainement de peu.

Les organisateurs des colloques de Fanjeaux rappellent que des bourses existent pour permettre aux étudiants (à partir du M2) d'assister au colloque. Ces bourses couvrent tous les frais (transport, hébergement, inscription) et étaient au nombre de 6 pour cette année. N'hésitez pas à faire passer l'information à ceux que cela pourrait intéresser.

Du 18 au 20 juin se sont tenus en parallèle deux colloques d'histoire religieuse :

  • un colloque du CERCOR à Strasbourg, sur "Les personnes d'autorité en milieu régulier (des origines de la vie régulière au XVIIIe siècle)" ;
  • un colloque organisé à Limoges, Saint-Yrieix et Poitiers par Claude Andrault-Schmitt et Philippe Depreux sur "Chapitres séculiers et production artistique au XIIe siècle. Vie canoniale, art et musique à Saint-Yrieix", dont le sujet dépassait largement la collégiale de Saint-Yrieix, puisque des interventions ont été faites notamment sur les collégiales des provinces d'Aix et d'Embrun (T. Pécout), sur le chapitre de Saint-Sernin de Toulouse (Catherine Saint-Martin), les chanoines en Normandie (V. Gazeau) ou dans l'Empire (H. Seibert) aux Xe-XIIe siècles, etc.

Du 3 au 5 juillet se tient à Beauvais un colloque organisé par l'équipe "Collégiales", et plus précisément par Anne Massoni, Roselyne Le Bourgeois et Pascal Montaubin, sur "Les collégiales et la ville dans la province ecclésiastique de Reims, IXe-XVIe siècles".

Toujours sur les collégiales : la thèse d'Anne Massoni vient de paraître, dans une version remaniée, aux Pulim (Presses universitaires de Limoges), sous le titre La collégiale Saint-Germain l'Auxerrois de Paris (1380-1510) (2009, 685 p., 30 €).

E. Lalou a retrouvé et confié à Hélène Millet la liste qu'elle avait établie des clercs de la curia de Philippe le Bel qui ont aussi été chanoines d'une cathédrale ou d'une collégiale. Cette liste, établie par ordre alphabétique des noms, est disponible sous forme électronique.

Anne-Marie Turcan-Verkerk, nouvelle responsable de la section de codicologie de l'IRHT, souhaite relancer les travaux sur les bibliothèques capitulaires. Une séance du séminaire "Histoire des bibliothèques anciennes" a ainsi été consacrée, le 12 juin dernier, aux bibliothèques capitulaires, avec des interventions de Marie-Hélène Jullien, sur les inventaires de la cathédrale de Nevers, et de Guy Lanoë, sur les manuscrits de la cathédrale de Beauvais. Elle a également transmis à H. Millet une version électronique du catalogue, désormais épuisé, des Bibliothèques de manuscrits médiévaux en France datant de 1987. Ce document ne peut être mis sur notre site internet, car il n'est pas libre de droit, mais il peut être consulté auprès d'Hélène. Il devrait être remplacé en 2010 par une version mise à jour : Bibliothèques médiévales de France. Répertoire des catalogues, inventaires, listes diverses de manuscrits médiévaux (VIIIe-XVIIIe s.).

Willy Morice va mettre en ligne en juillet le nouveau site internet des Fasti (Site internet des Fasti). Merci de lui envoyer vos remarques, suggestions et commentaires à : willy.morice@univ-paris1.fr. Ce site a vocation à accueillir des outils mis à la disposition des membres du groupe. N'hésitez pas à dire ce que vous souhaiteriez y trouver !

La revue Medieval Prosopography chercher à se relancer. Elle est preneuse d'articles de prosopographie française. Vous pourrez trouver les informations concernant les envois d'articles à l'adresse : http://www.wmich.edu/medieval/mip/journals/prosopogsub.htm

La chapelle de Jean Sauvage et Jean Faber, chanoines noyonnais du début du XIVe siècle, par Géraldine Victoir

Prologue : informations générales sur Noyon données par des membres du groupe.

Il existe aux AN un répertoire manuscrit des chanoines de Noyon. A.-M. Legras avait commencé à travailler dessus et une thèse d'École des Chartes a été réalisée il y a une quinzaine d'années, par Pierre Marchand, sur les chanoines (XIe-début XIVe s.), mais elle est en fait très lacunaire à partir des années 1270.

La chapelle, dédiée à saint Pierre et saint Paul et fondée en mai 1309 par ces deux chanoines pour abriter leur sépulture, est située au nord de la nef de la cathédrale. C’est la dernière d’un groupe de six, cinq autres ayant été fondées par la famille de Clermont-Nesle dont Raoul II était alors connétable et Simon, son frère, évêque de Noyon. A la différence des autres chapelles, celles des deux chanoines est de construction très irrégulière. On les reconnaît représentés chacun sur l’un des culots supportant les arcs de la voûte. Ils auraient été enterrés ensemble, il y a en effet un seul enfeu dans le fond de cette chapelle, mais la pierre tombale n’a pas été conservée. L’élément le plus intéressant du décor reste la peinture murale qui orne la chapelle. Elle est aujourd’hui en très mauvais état. Recouverte aux XVIe-XVIIe siècles, elle a été mal dégagée ensuite et surtout mutilée par la mise en place d’une statue de Sainte Godeberthe au XIXe s.

Au registre supérieur figure un Christ en croix, souffrant, représentation classique au XIVe s., entouré d’anges thuriféraires. Outre la Vierge et saint Jean, deux saints situés de part et d’autre peuvent être identifiés comme étant saint Eloi, représenté en évêque, et sainte Godeberthe, reconnaissable à l’anneau qu’elle semble désigner. Leur dévotion est alors classique à Noyon.

Au registre inférieur figurent des niches encadrant l’autel. Au centre est figurée une église dont seul le toit et le haut des fenêtres ont été préservés. Il semble que cette représentation puisse être assimilée à une châsse. Elle aurait alors un lien avec les deux saints représentés au-dessus.

Peu de temps avant la réalisation de cette peinture, les deux chanoines ont pu assister à la translation des reliques de saint Eloi (1306), qui a profondément marqué les Noyonnais, dans une nouvelle châsse en forme d'église. Bien que peu éloignés des véritables reliques conservées dans le chœur de la cathédrale, les chanoines semblent avoir voulu être enterrés au plus près de leur image, capable, à leurs yeux, de favoriser l’intercession des deux saints en leur faveur.

Cette peinture illustre donc le rôle grandissant de l’image dans le culte des saints à la fin du Moyen Age et la façon dont les chanoines utilisent ces images dans l’espoir d’obtenir une place au paradis.

N.B. : G. Victoir nous conseille la consultation du catalogue de l'exposition en cours au Louvre (jusqu'au 6 juillet) sur Les premiers retables (XIIe-début du XVe s.). Une mise en scène du sacré, qui est extrêmement bien fait et inclut de nombreux retables mal connus.

Les comptes capitulaires de Cambrai, par Monique Maillard-Luypaert

L’étude du chapitre de Cambrai se heurte à l’importance des sources disponibles, tant à Cambrai qu’à Lille. Parmi celles-ci figurent deux séries de registres des comptes : ceux de la Fabrique et ceux de l’office du Grand métier. Les comptes sont établis annuellement, de la Saint Jean-Baptiste à la Saint Jean-Baptiste suivante. Ces registres donnent de multiples informations sur les évêques. On y découvre ainsi des détails sur leur élection, leur entrée, leur présence aux cérémonies, la réception d’évêques étrangers ou les dépenses consenties pour les ornements liturgiques. Ils nous renseignent également sur la tenue des chapitres généraux, la représentation du chapitre aux conciles provinciaux ou encore les dépenses effectuées pour l’achat du pain et du vin mais aussi des livres. Les chanoines y apparaissent aussi par la mention des fondations de messes ou d’obits qu’ils demandent mais aussi par les dépenses liées à leur décès ou encore à travers leurs maisons canoniales. Enfin, ces registres sont précieux pour la compréhension du fonctionnement de la cathédrale, les évènements locaux ou étrangers y sont signalés nous renseignant ainsi sur la façon dont les nouvelles sont transmises. Des coutumes plus insolites y sont recensées comme l’élection chaque année d’un évêque des innocents et d’un abbé des fous.

Dans les registres des délibérations capitulaires apparaissent à la fin du XVe s. plusieurs roues indiquant les noms des chanoines, l’un d’entre eux étant désigné par une main avec l’index tendu. Il s’agirait d’un moyen pour le chapitre de savoir à quel chanoine revient le tour de conférer les bénéfices. Toutefois le nombre de chanoines cités est très inférieur à celui des prébendes de la cathédrale et varie d’une roue à l’autre : s’agirait-il uniquement des chanoines résidants, les autres étant exclus de ce privilège de conférer les bénéfices ? En tout cas, le critère de sélection des chanoines n'est pas celui du rang dans les ordres sacrés.

Informations données lors des discussions :

  • à Verdun, il existe des "cartes" de tournaires, seulement pour les résidants, qui sont classés par ordre d'ancienneté puis par ordre de rang dans les ordres sacrés. La dignité ne rentre pas en ligne de compte.
  • à Châlons, sur 35 chanoines il y a de 12 à 16 résidants. À Cambrai, il y en a de 18 à 25 sur 45.

L’apport d’Ut per Litteras Apostolicas aux Fasti, par Laurent Vallière

(communication présentée auparavant au congrès du CTHS à Bordeaux en 2009)

La base Ut per Litteras Apostolicas qui est la version numérisée des lettres pontificales publiées par l’Ecole Française de Rome depuis le XIXe siècle compte actuellement 220 000 lettres pontificales et suppliques. Toutes celles du XIVe siècle y ont été intégrées et une partie des lettres du XIIIe. L’aboutissement du projet est prévu pour 2010-2011. Cette base peut être particulièrement utile aux auteurs des Fasti. En effet, pour le diocèse de Poitiers, un tiers des fiches en sont issues. Les informations qui en sont tirées permettent de renseigner la quasi-totalité des champs de la base Fasti. Elle n’offre toutefois pas d’indication sur la présence des chanoines au chapitre ou sur la durée des vacances mais reste fondamentale pour connaître les chanoines non résidents, absents des sources locales. L’apport d’Ut per Litteras Apostolicas par rapport à la version papier réside dans sa facilité d’utilisation et sa disponibilité puisqu’il est difficile de trouver une bibliothèque regroupant tous les volumes de lettres publiées. De plus il est possible de croiser plusieurs critères d’interrogation, ce qui offre une grande souplesse d’utilisation. Cependant l’absence actuelle d’index reste une faiblesse qui rend difficile la distinction des homonymes ou des noms dont l’orthographe varie. Plusieurs précautions s’imposent à l’utilisateur. Il est effet nécessaire de distinguer les lettres retranscrites intégralement de celles seulement analysées. Certaines informations fournies par ces lettres restent aléatoires (vacances annoncées par erreur et surtout la question de l’effectivité de ces provisions apostoliques). Il est donc utile, lorsque cela est possible, de pouvoir mettre en relation ces informations avec les sources locales, voire de revenir aux lettres elles-mêmes. Une fois la numérisation achevée des volumes de lettres de l’Ecole Française, le chantier pourrait se poursuivre en direction des registres de la Chambre Apostolique ou plutôt vers les Lettres secrètes et curiales.

La collection de sceaux des Archives Nationales, par Clément Blanc

Depuis le milieu des années 1830, les Archives nationales ont rassemblé une très importante collection de moulages pris dans un premier temps sur les sceaux originaux conservés aux Archives nationales elles-mêmes, puis, à partir des années 1860, dans certains dépôts départementaux ainsi qu’à la Bibliothèque nationale. À côté de ces ensembles, on compte aussi une collection de cires originales rassemblée de manière sporadique au gré d’acquisitions de diverses natures ainsi qu’une collection de près de 1 200 matrices. D’abord rassemblées dans le souci de préserver par la copie une source que l’on pensait condamnée, du fait, notamment, de la manipulation inhérente à la communication des archives, au milieu du xixe siècle, les collections de moulages ont été considérées avant tout pour le riche corpus iconographique dont les sceaux sont le support. C’est que ces objets possèdent l’énorme avantage de présenter des images précisément datées par les documents auxquels ils sont liés, et, de ce fait, permettent dans une optique purement archéologique de constituer ou du moins d’épauler à partir d’un matériau non textuel, l’histoire de pratiques aussi diverses que le costume, l’armement ou bien encore de l’architecture. Cette première approche qui plaçait la sigillographie dans la catégorie des sciences auxiliaires de l’Histoire, a été depuis lors largement dépassée. Il apparaît en effet désormais difficile d’établir comme on a pu le faire jadis, l’histoire de telle ou telle pratique à travers une source unique fut-elle abondante et variée ou bien de limiter son usage au seul établissement d’un étalonnage chronologique des images qui par comparaison permettrait de dater des formes erratiques. Depuis les années 1970, le corpus sigillographique a été pris en compte dans une optique plus large, liée notamment au développement de l’histoire des représentations et des mentalités, même si ce riche corpus demeure pour le diplomatiste une source très importante. La capacité juridique d’user d’un sceau se diffusant progressivement à l’ensemble de la société médiévale, le corpus sigillographique est immense. Mis au point dans les années 1850-1860, sa méthode de classement est organisée en fonction de l’appartenance du sigillant - personnes physiques et personnes morales incluses - à tel ou tel groupe social. Séparant dans un premier temps les laïcs des clercs, la division relativement complexe doit rendre compte de la large diffusion des sceaux. Chaque groupe reçoit un classement spécifique : alphabétique pour le large groupe des chevaliers et des dames ou bien encore géographique pour l’ensemble des clercs. Chaque collection possédant un inventaire particulier, le Service des sceaux met à la disposition des chercheurs un fichier indexant l’ensemble de ces collections.

L'état complet des inventaires sigillographiques est disponible à l'adresse suivante : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/notices/sceaux_fiche_recherchearachno.html

Les demandes de renseignements doivent être adressées à : Clément Blanc-Riehl / Archives Nationales – Site de Paris / Section ancienne – Service des sceaux / 60, rue des Francs-Bourgeois / 75141 Paris Cedex 03 ; clement.blanc@culture.gouv.fr

Si vous souhaitez travailler sur les collections conservées au Service des sceaux, il est préférable de prendre contact quelques jours avant votre passage au numéro suivant : 01 40 27 63 08 (secrétariat).

Le projet européen

Suite à l'échec automnal de notre candidature à un financement dans le cadre du programme européen e-content plus, il a été décidé qu'il ne fallait pas se décourager mais renforcer les liens noués à cette occasion avec nos partenaires étrangers. L'objectif est toujours, à terme, d’envisager l’histoire des élites diocésaines à l’échelle européenne et de postuler à un financement européen pour développer un/des sites Internet en commun, nourri(s) par une/des bases de données communes.

Afin de préparer ce projet dans de bonnes conditions, nous avons déposé auprès du CNRS une demande de création d'un GDRE (groupement de recherche européen), version européenne du GDR. Comme pour un GDR, cette structure permet d'associer différentes équipes de recherche sur un projet commun, qui reçoit un financement spécifique de la part du CNRS et des autres tutelles des différentes équipes. Ce financement nous permettrait notamment d'organiser des rencontres avec nos collègues étrangers. Nous saurons à l'automne si notre projet est retenu par le CNRS. Si c'est le cas, le GDRE sera mis en place au début de l'année 2010, pour une durée de quatre ans.

Le projet a été déposé sous la tutelle du LAMOP (UMR Paris 1-CNRS), qui sera le principal rattachement administratif du projet Fasti après la disparition du GDR SALVE, qui doit intervenir en décembre 2009. Hélène Millet devant partir en retraite au même moment, Dominique Iogna-Prat, qui lui succédera au sein du LAMOP à la direction de l'axe "L'Église, corps social", a accepté de porter ce projet, en collaboration avec toute l'équipe des Fasti. Son implication permettra d'ouvrir le projet à des questionnements anthropologiques et sociologiques, qui sont indispensables pour pouvoir répondre aux attentes des institutions européennes et donc avoir une chance d'obtenir un financement de l'U.E.

Ce projet, qui s'intitule "Aux fondements de la modernité étatique en Europe, l’héritage des clercs médiévaux", rassemble les partenaires suivants :

1) partenaires Nationaux

  • UMR 8589, LAMOP (Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris), Université de Paris 1 - CNRS
  • UMR 5594, Archéologie, cultures et sociétés, Université de Dijon – CNRS
  • UMR 6258, CERHIO (Centre de Recherches Historiques de l’Ouest), Universités d’Angers et Rennes – CNRSUMR 5205, LIRIS (Laboratoire d'InfoRmatique en Images et Systèmes d'information), CNRS / INSA de Lyon- Université Claude Bernard Lyon 1 - Université Lumière Lyon 2 - École Centrale de Lyon.
  • EA 3945, Centre Régional Universitaire Lorrain d’Histoire, Universités de Metz et Nancy 2
  • EA 3912, Laboratoire d’Archéologie et d’Histoire de Picardie, Université de Picardie

2) partenaires Internationaux

  • Portugal : Universidade Católica Portuguesa
  • Hongrie : Szegedi Tudományegyetem (University of Szeged) et Pécs Tudományegyetem (University of Pécs)
  • Croatie : Harvatski Institut za Povijest – Zagreb
  • Italie : Università degli Studi di Milano
  • Espagne : Universidad Autónoma de Madrid

Notez toutefois que le partenaire italien est susceptible de changer : le responsable de l'équipe milanaise est en effet Giorgio Chittolini, qui va partir en retraite et dont le successeur ne sera peut-être pas intéressé par notre projet. Si vous connaissez des collègues étrangers (italiens ou autres) susceptibles d'être intéressés par ce projet, n'hésitez donc pas à nous les signaler !

Atelier cartographie, par Hugues Labarthe

Cet atelier n'a malheureusement pas pu se dérouler comme prévu, pour des raisons techniques (la liaison au site internet ne fonctionnait pas correctement). Hugues Labarthe nous a cependant présenté les principes et objectifs d’un premier projet cartographique développé pour le site http://obediences.net ( http://obediences.net ) par des étudiants de DESS dirigés par Laurent Jégou (UTM). Il propose de développer une application similaire pour les Fasti.

Deux applications sur http://obediences.net (http://obediences.net) permettent de prendre la mesure du projet. Vous pouvez les consulter avec les navigateurs Firefox, Chrome ou Opéra mais pas avec Internet Explorer (bugs assurés).

L’atlas des établissements cultuels de Gascogne

http://obediences.net/affichEtablIntro.php ( http://obediences.net/affichEtablIntro.php)

vous permet d’accéder à la fiche d’information d’un établissement par simple clic sur la carte. Sur la carte à droite, le signe (+) vous permet d’afficher les diocèses. A petite échelle seules les abbayes sont affichées. A grande échelle tous les établissements connus sur les cartes des diocèses de Font-Réaulx, soit près de 4000 établissements.

L’atlas de l’Occident latin en 1400

http://obediences.net/MapFish-1.1/client/examples/php/fichier_lieux.php (http://obediences.net/MapFish-1.1/client/examples/php/fichier_lieux.php)

Première esquisse d’application à l’échelle de l’Occident latin. Le menu Gestion des couches à gauche de l’écran vous permet de composer votre carte.Les outils situés au dessus de la carte vous permettent de naviguer, de vous informer sur les couches et d’adapter la carte obtenue par l’ajout de légendes et de formes (points, lignes, polylignes). Ce travail est en cours de finalisation.

Pour les Fasti, le projet consiste à créer des applications cartographiques qui permettent, sur le site en accès restreint ou sur le site public, de visualiser, d’interroger, d’analyser les informations stockées dans la base de données.

1. Dans cette optique, il faut commencer par dresser un état des connaissances géo-historiques : rassembler toutes les cartes que vous jugez pertinentes pour établir les tracés des diocèses et ses subdivisions, mais aussi des comtés, des vicomtés, des seigneuries, etc.

2. Dans un second temps, ces données seront numérisées, légendées et géoréférencées c’est-à-dire enregistrées dans une base de données en fonction de leur positionnement spatial dans un système de projection (ici, nous utilisons le WGS 84).

3. Ensuite, une application permettra d’afficher sous forme de carte les requêtes effectuées sur la base prosopographique :

  • le nombre d’individus recensés par établissement
  • les établissements dans lesquels les chanoines de telle cathédrale cumulent
  • les établissements où les clercs de telle ou telle principauté cumulent
  • les diocèses dont le ressort dépend de différentes juridictions souveraines

La liste n’est pas limitative. Les données étant agrégées, l’affichage de ces cartes ne soulèverait guère de difficultés sur le plan juridique.

Ce projet repose en partie sur le travail collaboratif :

1. Vous adressez à Hugues d’ici la prochaine réunion vos cartes favorites vous permettant d’établir le plus précisément possible les cadres politiques et religieux de votre aire d’étude. Vous lui adressez ces cartes numérisées (scanner, photographie) sous format jpeg, gif, bmp, tiff ou png.

  • par mail : contact@obediences.net (mail).
  • par ftp, directement sur le site : http://obediences.net, site obediences . Dans l’onglet de droite, "Postez vos images", cliquez sur "Cartothèque".

Vous pouvez également lui envoyer des photocopies

  • par voie postale : Hugues Labarthe, 20 rue Taine, 75012 Paris.

2. Hugues s’engage, si vous en faites la demande, à vous remettre un fonds de carte numérisé, projeté et légendé que vous pourrez réutiliser à votre guise avec un logiciel de dessin (Adobe Illustrator, Gimp) ou de cartographie (Philcarto).

Atelier sur la base FEG

Si vous hésitez sur une formulation, utilisez l'« aide aux corrections » : vous tapez votre formulation dans le champ concerné (par exemple : « mort avant ») et le système vous affiche la liste des fiches qui contiennent cette même formule. Cela vous permet de vérifier si elle a déjà été utilisée ou pas dans un diocèse déjà publié (donc supposé conforme aux normes).

Menu cumuls :

  • Diocèses étrangers : on indique le nom français du diocèse, s'il existe (par exemple : "Londres", pas "London").
  • S'il y a plusieurs bénéfices du même diocèse, il faut indiquer en premier le canonicat dans la cathédrale (s'il y en a un) car, lors de l'édition, le logiciel n'indique qu'une seule fois le nom du diocèse (il ne le répète pas pour chaque bénéfice s'il est identique) et cela rend donc la fiche incompréhensible si le canonicat dans la cathédrale n'est pas indiqué en premier.
  • Le principe de publication est l’ordre alphabétique des diocèses, pas l’ordre de saisie ni l’ordre chronologique. Le système crée automatiquement cet ordre : il n’est donc pas nécessaire de faire se succéder les lignes concernant un même diocèse. En revanche, pour un même diocèse, l’ordre de publication est l’ordre de saisie. Il revient donc à l’auteur de vérifier que cet ordre mettra en premier ce qui concerne la cathédrale (voir point 2 ci-dessous) et, plus généralement, que les infos seront présentées de manière compréhensible (bien relire la notice dans le menu « enregistrer »).

dates : écrire de préférence « 1453 12 mars », plutôt que « 1453 03 12 », même si les deux formules sont autorisées.

page Parents : ne pas utiliser le champ Autre (résidu de l’époque des transferts de données à partir des bases personnelles).

Prénom : dans la base FEG, il doit toujours être en latin. Si vos sources ne vous donnent pas de prénom latin, vous faites une traduction depuis le vernaculaire.

Les expectants (chanoines connus seulement par une lettre pontificale leur donnant un canonicat sous expectative de prébende) doivent être mis dans les listes complémentaires (listes d'incertains et d'exclus). Un débat sera organisé lors de la prochaine réunion pour aboutir à une mise au point sur la définition de ces incertains et exclus.

Bibliographie et Sources :

  • toujours mettre "BNF", pas "BN".
  • on peut mettre "f°" pour folio.
  • les sources éditées sont à placer dans le champ Bibliographie.

NB : les "lettres collées" (-d, -a, …) ne sont développées lors de l'édition que lorsqu'elles se trouvent dans le champ Vie.

Quand on indique le numéro d'une personne entre parenthèses, ne pas rajouter de zéros au début du numéro.

Quand on met dans un champ une information qui provient d’une somme de connaissances faisant appel à une bibliographie trop vaste pour être signalée, mettre un astérisque à la fin de la mention.

Tables chronologiques :

Attention ! Le logiciel établit automatiquement des listes à partir des notices ; elles sont accessibles par la page "Tables chronologiques"-"Listes générées automatiquement", mais, pour l'édition, il est indispensable de les corriger manuellement, d’où la seconde option « Listes corrigées par les auteurs ».

L’option « Listes générées automatiquement » signale les erreurs qui ont perturbé cet automatisme par suite d’étourderies au moment de la saisie des successeurs et des prédécesseurs. Si le système persiste à signaler des erreurs qui demeurent inexpliquées, il se peut que la cause en soit l’introduction de caractères invisibles et parasites au cours d’une opération de copier/coller : donc, réécrire entièrement l’info. Mais ne pas aller trop vite avant de conclure qu’il s’agit de ce type d’erreur…

N’aborder l’étape « Listes corrigées par les auteurs » qu’en toute dernière phase du travail. En effet, à partir du moment où ces listes existent, elles ne sont plus mises à jour automatiquement à la suite d’une correction dans les notices.

Le système prend en compte tous les éléments nécessaires à l’édition automatique de ces listes : l’ordre de publication des listes (les listes des dignitaires du chapitre doivent être classés dans l’ordre hiérarchique ou « préséance »), les titres exacts à donner à chaque liste, le texte des divers « chapeaux » explicatifs (non obligatoires), la taille des caractères à utiliser pour chaque ligne.

Par suite d’un bug du système, il n’a pas été possible de mener la démonstration à son terme. Ce bug a été corrigé sur la version finale du logiciel, qui n’est pas encore accessible en ligne. En attendant, se mettre en relation avec Hélène Millet qui vous guidera pas à pas.

BM Le Mans ms. 188 Bréviaire fol.9v-10

 

Bibliographie Hal-SHS

Bibliographie Regesta Imperii Opac

Bibliographie IdRef

 

 

 

 

 

Activités scientifiques diverses

 

• « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clement VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », Journée d’études « Le istituzioni ecclesiastiche meridionali in una difficile congiuntura: Giovanna I d’Angiò, la crisi del Regno e lo Scisma d’Occidente », 30 avril 2014, Università degli Studi di Salerno.

• Organisation des journées « Mobilité des clercs et circulation culturelle en Europe (XIIe-XVe siècles) », Atelier du GDRE « Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux », 17-19 novembre 2011, avec une communication « La culture juridique des clercs en Anjou-Maine (XIVe-XVe siècles) ».

• Table ronde « Corpus électronique des lettres des papes des XIIIe et du XIVe siècles (CORELPA) », Rencontre d’Avignon(2), 19-20 juin 2011.

• Organisation de la Journée d’études Histoire comparée des élites ecclésiastiques en Occident (XIIe-XVe s.). Éléments de méthodologie, 14 juin 2010, Université d’Angers, en vue du GDRE« Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux ».

• « Présentation du projet Fasti Ecclesiæ Gallicanæ », Université de Szeged, 17 septembre 2007.

 

Comité éditorial de la revue Mémoire des princes angevins.

Comité scientifique de la collection « Andromeda » (Francesco D’Amato Editore), dirigée par Rosa Fiorillo et Alfredo M. Santoro, depuis 2019.

Comité scientifique de la collection « Schola Salernitana Studi e Testi » (Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Latinità e Medioevo).

Comité scientifique de la revue Schola Salernitana. Annali(Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Scienze del patrimonio culturale) depuis 2016.

Comité scientifique de TraverSCE, revue de l’École Doctorale 496 « Sociétés, Cultures, Échanges » de l’Université du Mans.

Comité scientifique du programme DeLegatOnline(Papal Delegates in Hungary in the 14th Century – online Database), Universités de Pècs, de Zagreb et de Paris I.

 

Comités scientifiques et d’organisation de colloques, outre ceux que J.-M. Matz a organisés :

Colloque « L’Europe centrale au seuil de la modernité. Mutations sociales, religieuses et culturelles. Autriche, Bohême, Hongrie et Pologne, fin du XIVe - milieu du XVIsiècle », abbaye de Fontevraud, 15-16 mai 2009.

 

 

 

Bibliographie de Jean-Michel Matz

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de master (nombre de ces travaux sont accessibles en ligne sur le site de dépôt de l’Université d’Angers)

 

Kasdan (William), Les femmes dans le Livre des Sentencesde Bernard Gui (1308-1323) : rôle et sociabilité en milieu hérétique, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Fleury (Adrien), La place des livres d’histoire dans la bibliothèque royale de Charles V, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Siao (Kévin), Marguerite d’Anjou (1430-1482) : « reine de paix », « reine guerrière », la pratique du pouvoir au féminin, mémoire de Master 1, 2015.

Maugin (Sarah), Les écoles talmudiques en Méditerranée occidentale chez Benjamin de Tudèle (1160-1173), mémoire de Master 1, 2015.

Moreno (Justine), Fabrique et paroissiens à Bourg (1449-1451), mémoire de Master 1, 2014.

James (Élise), Anne de Laval (1385-1466), une héritière au pouvoir, mémoire de Master 1, 2013.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis d’Anjou un puissant et influent mécène d’après son inventaire d’orfèvrerie et de ses joyaux de 1379-1380, mémoire de Master 1, 2012.

Tardivel (Chloé), Gertrude d’Helfta (1256-1301 ou 1302), héroïne du Héraut, Mémorial des largesses de l’amour divin (XIIIe siècle), mémoire de Master 1, 2012.

Vaudron (Gaëtan), Les désastres de la guerre de cent ans dans le Maine d’après l’étude du compte du receveur de l’évêque du Mans, mémoire de Master 1, 2010.

Freulon (Julie), Le recrutement des clercs majeurs en Anjou à la fin du XVe siècle, mémoire de Master 1, 2010.

Liger (Matthieu), Louis XI et l’Anjou, essai sur une reprise en main d’après les lettres du roi (1461-1483), mémoire de Master 1, 2010.

Guerreiro (Lucy), La noblesse en Anjou d’après les montres militaires de 1470, mémoire de Master 1, 2010.

Vallais (Pierre), Médiation et paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle d’après la chronique du franciscain Salimbene de Adam, mémoire de Master 1, 2009.

Cadot (Fabien), Les abbés de l’abbaye Saint-Serge et Saint-Bach d’Angers aux XIe-XIIe siècles, mémoire de Master 1, 2009.

Minetto (Julie), La justice ecclésiastique au XIIIe siècle en Anjou, mémoire de Master 1, 2009.

Bretaudeau (Angélique), La représentation de Marie-Madeleine dans leMystère de la Passionde Jean-Michel (Angers, 1486), mémoire de Master 1, 2009.

Juhel (Enora), Le couvent de la Baumette à Angers. Martyrologe et culte des saints (seconde moitié du XVe siècle), master Histoire et métiers des archives et des bibliothèques, 2009.

Lorin (Fabrice), Les abbés de Saint-Florent de Saumur au XIVe siècle (1309-1404), mémoire de Master 1, 2008.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des évêques du Mans XIIIe siècle (1190-1309). Étude biographique d’un corps social, mémoire de Master 1, 2008.

Bailliard (Swanny), La misogynie dans les récits de prédicateurs au XIVe siècle à travers l’étude du recueil d’exempla La Scala coeli de Jean Gobi junior, mémoire de Master 1, 2008.

Cottin (Samuel), Peurs et représentations dans le Journal d’un Bourgeois de Paris, sous le règne de Charles VI, de 1405 à 1422, mémoire de Master 1, 2008.

Renault (Élise), La littérature dans les bibliothèques privées d’ecclésiastiques en France et en Provence sous la papauté d’Avignon (1305-1378), mémoire de Master 1, 2008.

Ledoux (Justine), Les chanoines de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers à la fin du Moyen Âge d’après leurs testaments, mémoire de Master 1, 2008.

Bouchet (Aurélien), Les représentations de la luxure au XVe siècle à travers l’étude de miniatures de deux manuscrits du Livre de Bonnes Meursde Jacques Legrand, mémoire de Master 1, 2008.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge : le viol à travers les lettres de rémission (France, 1463-1473), mémoire de Master 1, 2008.

Bedel (Louis), Le rôle du clergé aux États généraux de Tours en 1484 d’après le Journal de Jean Masselin. L’exemple de Jean Masselin, mémoire de Master 1, 2007.

Bretault (Marie), La bienheureuse Colombe de Rieti (1467-1501), mémoire de Master 1, 2007.

Vasseur (Carine), L’exploitation du domaine de Thierry d’Hireçon à Bonnières (1311-1328), mémoire de Master 1, 2007.

Fremondière (Suzanne), Les femmes dans la société angevine à la fin du Moyen Âge à travers les actes de Jean Cousturier, mémoire de Master 1, 2006.

Portejoie (Charlotte), La ville musulmane et le rôle des fêtes publiques XIIe-XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Meurisse (Pauline), La noblesse et l’Église au Moyen Âge, l’exemple de la famille des seigneurs de Laval, mémoire de Master 1, 2006.

André (Christine), La bibliothèque du roi René d’Anjou au XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Lamy (Alice), La faculté de médecine d’Angers au XVe siècle, master Histoire et métiers des archives, 2006.

Leloup (Julien), Les Du Bellay, abbés de Saint-Florent de Saumur : 1404-1504 ; Index des noms de lieux et de personnes de « Formation et culture du clergé dans les territoires angevins au Moyen Âge, vers 1276- vers 1280 : actes du colloque d’Angers, 2002 (à paraître) », mémoire de maîtrise, 2005.

Audouin Thomas, Les conflits de dîmes dans le diocèse d’Angers dans la seconde moitié du XVesiècle, mémoire de maîtrise, 2005.

Loriau (Pierre), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers de 1481 à 1531, mémoire de maîtrise, 2004.

Billaud (Pierre), Les prieurés angevins de l’abbaye Saint-Florent de Saumur au XVe siècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Deguilly (Antonie), L’évolution de la bibliothèque de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers du XIau XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2004.

Goglio (Anne-Sophie), Le chapitre Saint-Jean-Baptiste d’Angers à la fin du Moyen Âge : XVe- début XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Madeleine (Cindy), La seconde maison apanagée d’Anjou de 1350 à 1434 vue par les chroniqueurs, mémoire de maîtrise, 2003.

Pesce (Frédéric), Catalogue des monuments funéraires des églises d’Angers (XIIIe siècle-début XVIe siècle), mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge : 1434-1500, mémoire de maîtrise, 2002.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou dans la seconde moitié du XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge (1434-1500), mémoire de maîtrise, 2002.

Rousseau (Aurélien), La troisième enceinte d’Angers d’après les comptes de la Cloison (1367-1447), mémoire de maîtrise, 2002.

Bonnebas (Katell), Les livres liturgiques dans la bibliothèque de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers (1297-1505), mémoire de maîtrise, 2001.

David (Sébastien), La pratique testamentaire des laïcs angevins : bien mourir à la fin du Moyen Âge : vers 1460-vers 1540, mémoire de maîtrise, 2001.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge (vers 1360-vers 1494), mémoire de maîtrise, 2001.

Merand (Anne-Claire), L’abbaye du Ronceray dans la ville d’Angers à la fin du Moyen Âge : vers 1380-1499 : affirmation d’une communauté de femmes en milieu urbain, mémoire de maîtrise, 2001 (Prix de la Société des études angevines 2001).

Péant (Nelly), Les prieurés angevins de l’abbaye St-Serge et St-Bach d’Angers : XVe- début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2001.

Prod’homme (Julien), Un notaire de la ville ou les paroisses Saint-Maurille et Saint-Michel-du-tertre vues à travers les actes de Jean Cousturier (1499-1515), mémoire de maîtrise, 2001.

Couet (Christine), Les comptes de la fabrique de Varennes de 1511 à 1542), mémoire de maîtrise, 2000.

Froger (Arnaud), La reconstruction d’une seigneurie du chapitre cathédral d’Angers : Saint-Denis d’Anjou et Chemiré-sur-Sarthe (1441-1516), mémoire de maîtrise, 2000.

Lemonnier (Frédéric), Fabrique et société à Soulaire de 1461 à 1550, mémoire de maîtrise, 2000.

Matthieu (Isabelle), La justice seigneuriale dans les campagnes angevines (fin XIVe- milieu XVIsiècle), mémoire de maîtrise, 2000 (prix de la Société des études angevines 2000).

Tixier (Céline), Montreuil-Bellay. Une petite ville frontière à la fin du Moyen Âge (milieu XIVe- fin XVe siècle), mémoire de maîtrise, 2000.

Vanbalberghe (Agnès), Attitudes de la noblesse angevine face à la mort : v. 1390-v. 1560, mémoire de maîtrise, 2000.

Guillet (Alexandra), Les chanoines et le chapitre Saint-Pierre d’Angers (1389-1526), mémoire de maîtrise, 1999.

Brochet (Maureen), Les chanoines de la cathédrale St-Maurice d’Angers, 1396-1419, mémoire de maîtrise, 1998.

Duris (Anne-Sophie), Gée à la fin du Moyen Âge : sa fabrique et ses paroissiens (1478-1571), mémoire de maîtrise, 1998.

Gasnier (Pablo), La vie paroissiale à Juigné-sur-Loire de 1413 à 1521, mémoire de maîtrise, 1998.

Gastineau (Isabelle), La collégiale Saint-Maimbeuf d’Angers au XVsiècle, mémoire de maîtrise, 1998.

Bousquet (Claire), Jean de Bourdigné, vers 1480-1547, historien de son temps, mémoire de maîtrise, 1997.

Coicaud (Jérôme), Les évêques d’Angers au XIVsiècle : 1317-1374, mémoire de maîtrise, 1997.

De Brion (Isabelle), Les chanoines de la cathédrale d’Angers de 1356 à 1394, mémoire de maîtrise, 1997.

Masselin (Fabienne), La fondation de collégiales rurales dans le diocèse d’Angers (1455-1530), mémoire de maîtrise, 1997.

Voisin-Thiberge (Marie-Gabrielle), La vie religieuse à Saumur au XVsiècle : institutions, pratiques religieuses, économie, mémoire de maîtrise, 1997.

Chaumot (Frédéric), L’Hôpital Saint-Jean-l’Évangéliste d’Angers, vers 1440-vers 1505 : typologie d’une crise hospitalière de la fin de la Guerre de Cent ans aux débuts de la « communalisation », mémoire de maîtrise, 1996.

Gazon (Christophe), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers à l’époque du roi René : 1434-1481, mémoire de maîtrise, 1996.

Meslay Sylvie, Les métiers à Angers à la fin du Moyen Age : 1279-début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 1996.

Poitevineau (Hélène), La vie religieuse des femmes laïques en Anjou : 1371-1520, mémoire de maîtrise, 1996.

Moreno (Justine), Les officiers de la Chambre des comptes d’Angers (1397-1424) : étude prosopographique d’après le premier « Journal », de l’institution, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 2, 2015.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis Ierd’Anjou, 1339-1384, d’après les sources narratives de son temps, mémoire de Master 2, 2013.

Tardivel (Chloé), La confrérie Saint-Nicolas dite « des bourgeois d’Angers » d’après son cartulaire (1519-1560), mémoire de Master 2, 2013.

Véron (Teddy), Les seigneuries angevines XIe- début du XIIIe siècle, l’exemple de Beaupréau, mémoire de Master 2, 2012.

Berson (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1540, mémoire de Master 2, 2012.

Freulon (Julie), Les clauses religieuses dans les testaments à Saumur à la fin du Moyen Âge (1400-1560), mémoire de Master 2, 2011.

Guerreiro (Lucy), Pour une histoire du ban et de l’arrière-ban en Anjou de 1468 à 1568, mémoire de Master 2, 2011.

Minetto (Julie), La paroisse comme institution de régulation sociale, à travers les statuts synodaux du nord-ouest de la France au XIIIe siècle (anciennes provinces de Sens, Tours, Rouen et Reims), mémoire de Master 2, 2010.

Cadot (Fabien), Les abbés des abbayes Saint-Aubin, Saint-Serge-et-Saint-Bach et Saint-Nicolas d’Angers (milieu du Xe siècle - fin du XIIe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Vallais (Pierre), La paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle, analyse comparée des chroniques de Salimbene de Adam et de Rolandino de Padoue, mémoire de Master 2, 2010.

Roulet (Gaultier), Les livres d’heures dans le diocèse d’Angers de 1400 à 1519, mémoire de Master 2, 2010.

Bretaudeau (Angélique), La représentation des femmes dans les Mystères de la Passion d’Arnoul Gréban et de Jean Michel (XVe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des dignitaires et chanoines du chapitre cathédral Saint-Julien du Mans au XIIIe siècle (1192-1294). Étude biographique d’un groupe canonial, mémoire de Master 2, 2009.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge l’homicide à travers les lettres de rémission (France, 1464-1473), mémoire de Master 2, 2009.

Cottin (Samuel), Peurs, espoirs et représentations sociales dans le Journald’un bourgeois de Paris, 1405-1449, mémoire de Master 2, 2009.

Juhel (Enora), Le culte des saints dans le couvent franciscain observant de la Baumette à Angers (seconde moitié du XVe siècle), mémoire de Master 2, 2008.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : 1380-1530, mémoire de DEA, 2004.

Rousseau (Aurélien), Finances publiques et société à Angers au XVe siècle (v. 1420-v. 1485), mémoire de DEA, 2003.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine au bas Moyen Âge (milieu XIVe-milieu XVs.), mémoire de DEA, 2003.

Chaumot (Frédéric), Hôtels-Dieu, aumôneries et léproseries, Anjou, Maine, Touraine (1150-1550), mémoire de DEA, 2002.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge : v. 1360-v. 1494, mémoire de DEA, 2001.

 

Directions de thèses

Roman (Marion), Discours, pratiques, représentations de la stérilité en société chrétienne (XIIe-XVe siècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Chaudet (Élodie), Femmes, pouvoirs et parenté dans la Bretagne ducale (XIVe-XVsiècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Berson Gastineau (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1522,  en codirection avec Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2020.

Moreno (Justine), La Chambre des comptes d’Angers (XIVe-XVe siècle). Histoire de l’institution et prosopographie du personnel, en codirection avec Isabelle Mathieu, Université d’Angers, 2020.

Lécuyer (Paul-Henri), Pratiques et usages de l’écrit diplomatique à l’abbaye Saint-Florent de Saumur (ca. 950-1203), Université d’Angers, 2018.

Maléth (Agnes Katalin), Les relations de Charles Ier de Hongrie avec la papauté (1301-1342), en codirection avec Sandor Csernus, Université d’Angers et Université de Szeged, 2017.

George (Michaël), Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe - début XVIe siècle) : étude d’une communauté ecclésiastique séculière, en codirection avec Patrick Corbet, Université de Lorraine, 2016.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : institutions, acteurs et pratiques, Université d’Angers, 2009.

 

Jurys de thèses

Kré (Okpobé Henriette), L’anthroponymie à León : enjeux familiaux et culturels, sous la direction de Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2019.

Beaumon (Jérôme), Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes, 2016.

Ozenne (Élodie), Les sépultures dans les établissements religieux à Paris du XIIIau XVe siècle, sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2015.

Chaigne-Legouy (Marion), Femmes au « cœur d’homme » ou pouvoir au féminin ? Les duchesses de la seconde Maison d’Anjou (1360-1481), sous la direction d’Élisabeth Crouzet-Pavan, Université de Paris IV, 2014.

Guitton (Laurent), Pouvoir et société au miroir des vices : représentations des péchés, normes et identités dans la Bretagne médiévale (XIIe-début XVIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes II, 2014.

Durnecker (Laurent), Les corps saints inhumés dans les sanctuaires du diocèse de Langres : conservation, exposition, vénération (VIe-XVIe siècle), sous la direction de Vincent Tabbagh, Université de Dijon, 2007.

Frizet (Yannick), Munificence et stratégie de Louis XI dans l’aire Provençale (1440-1483), sous la direction d’Yves Esquieu, Université d’Aix-Marseille, 2011.

Legendre (Sandrine), « Nos decanus et capitulum Ecclesie Bisuntine ». Le chapitre cathédral de Besançon : un corps social et son insertion dans l’État bourguignon (1404-1477), sous la direction de Jacky Theurot, Université de Besançon, 2011.

Le Roux (Amandine), Servir le pape, le recrutement des collecteurs pontificaux dans le royaume de France et en Provence de la papauté d’Avignon à l’aube de la Renaissance (1316-1521), sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2010.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Catherine Guyon, Hagiographie, histoire religieuse, culturelle et sociale, Université de Lorraine, 2015.

Anne Massoni, La régularité. Histoire religieuse et monastique (XIe-XVs.), Université Jean Monnet (Saint-Étienne), 2015.

Thierry Pécout, Penser l’institution, Université de Paris I, 2011.

Laure Verdon, Les enquêtes dans la Provence médiévale, Université d’Aix-Marseille I, 2007.

Marie-Madeleine de Cevins, Aux marges de la chrétienté latine. Église et société en Hongrie médiévale, Université de Lyon II, 2007.

 

Ouvrages

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves), Histoire de l’Anjou, t. 2, L’Anjou des princes,fin IXe-fin XVe siècle, Picard, Paris, 2017 (Prix Augustin Thierry 2018de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

Helvétius (Anne-Marie), Matz (Jean-Michel),Église et société au Moyen Âge (Ve-XVe siècle), Hachette supérieur, Paris, 2008, 2e éd. 2014.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

Matz (Jean-Michel), Les miracles de l’évêque Jean Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370 - v. 1560), thèse d’histoire du Moyen Âge sous la direction d’André Vauchez, Université de Paris X-Nanterre, 1993 (dactylographié).

Matz (Jean-Michel), La Vraie-Croix de Saint-Laud. Dévotion, miracles de punition et prestations de serments à la fin du Moyen Âge, mémoire de maîtrise d’histoire, sous la direction de Jean de Viguerie, Université d’Angers, juin 1984 (dactylographié).

 

Directions d’ouvrages

Hébert (Michel), Matz (Jean-Michel) dir., Journal de Jean Le Fèvre, chancelier des ducs d’Anjou et comtes de Provence (1381-1388), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2020.

Mathieu (Isabelle), Matz (Jean-Michel) dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019.

Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir.

Denéchère (Yves), Matz (Jean-Michel) dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves) dir.,René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010.

Matz (Jean-Michel), Verry (Élisabeth) dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine et Centre des monuments nationaux, Paris, 2009, réimpr. 2012.

Matz (Jean-Michel) dir., Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006) : Saint Martin et l’Anjou.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005.

Matz (Jean-Michel) dir., « Dossier : culture juridique et pratiques judiciaires en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 112-1 (2005), p. 63-169.

Coulet (Noël), Matz (Jean-Michel) dir., La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque international organisé par l’Université d’Angers, Angers-Saumur, 3-6 juin 1998, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2000.

 

La collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

Lettre des Fasti, t. 1 (2018) et t. 2 (2019).

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 20, Diocèse d’Évreux, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2020 [Jean-Michel Matz en a effectué la relecture comme directeur de la collection].

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, avec la collaboration de Philippe Masson, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2017.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, avec la collaboration de Jean-Michel Matz et al., Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2015.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Sandrine Lavaud, Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2012.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 12, Diocèse d’Autun, Jacques Madignier, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Claire Maître, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2010.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « Nicolas Houssemaine, médecin et notable d’Angers au début du XVIe siècle », in Marc-Édouard Gautier dir., Autour de la geste des comtes de Dammartin, Bibliothèque municipale, Angers (à paraître).

Matz (Jean-Michel), « Grandes manœuvres autour de la cathédrale (XIe-XIIIe siècle) », « La cathédrale, pilier de la dynastie angevine », « Les prélats du Moyen Âge » [avec Guy Jarousseau], « Les chanoines, vivre, prier, s'organiser », « Le Grand Sacre et les processions, du Moyen Âge à nos jours » [avec Guy Jarousseau et Étienne Vacquet], in La grâce d’une cathédrale, Angers, Éditions Place des Victoires, Paris, 2020, p. 43-44, 79-81, 325-330, 339-343, 389-397.

Matz (Jean-Michel), « Les orientations religieuses d’un officier angevin : Bertrand de Beauvau († 1474) », in Thierry Pécout dir., Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIIe-XVe siècle) : vers une culture politique ? Gli ufficiali e la cosa pubblica nei territori angioini (XIII-XV secolo) : verso una cultura politica ? [en ligne], Publications de l’École française de Rome, Rome, 2020, p. 503-526.

Matz (Jean-Michel), « Le chapitre cathédral d’Angers et le service du prince. Formation intellectuelle et pratiques culturelles des chanoines officiers des ducs d’Anjou (milieu XIVe-fin XVe siècle) », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 87-116.

Matz (Jean-Michel), Mathieu (Isabelle), Pécout (Thierry)» Introduction », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 1-7.

Matz (Jean-Michel), « La chancellerie d’Anjou-Provence d’après le journal de Jean Le Fèvre (1381) », in Olivier Guyotjeannin, Olivier Mattéoni dir., Jean de Berry et l’écrit : les pratiques documentaires d’un fils de roi de France. Actes des journées d’études d’études (Bourges, 16 et 17 juin 2016), Éditions de la Sorbonne et École nationale des chartes, Paris, 2019, p. 187-210.

Matz (Jean-Michel), « Le coût du salut. Les fondations religieuses des chanoines de la cathédrale d’Angers (milieu XIVe-début XVIe siècle) », in Le Moyen Âge, t. 124-3 (2018), p. 689-706.

Matz (Jean-Michel), « Le fonctionnement financier de la chancellerie d’Anjou-Provence d’après le Journal de Jean le Fèvre (1381-1388) », in Serena Morelli dir., Périphéries financières angevines. Institutions et pratiques de l’administration de territoires composites (XIIIe-XVe siècle) – Periferie finanziarie angioine. Istituzioni e pratiche di governo su territori compositi (sec. XIII-XV), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2018, p. 63-76.

De Cevins (Marie-Madeleine), Kiss (Gergely), Matz (Jean-Michel), « Propos introductif », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVesiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 263-264.

Matz (Jean-Michel), « Princesse au pouvoir, femme de pouvoir ? L’action politique de Marie de Blois d’après le Journal du chancelier Jean Le Fèvre (1383-1388) », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 379-391.

Matz (Jean-Michel), « La culture juridique des hommes d’Église en Anjou et dans le Maine (XIVe - début XVIe siècle) », in Belvedere Meridionale. History and Social sciences, t. 27 (2015), La culture juridique au Moyen Âge, p. 7-21.

Matz (Jean-Michel), « Politique et géopolitique en Anjou au XIIIe siècle », in Étienne Vacquet dir., Saint Louis et l’Anjou, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2014, p. 23-38.

Matz (Jean-Michel), « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clément VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », in Schola Salernitana. Annali, t. 19 (2014), p. 41-58.

Matz (Jean-Michel), « Formation universitaire et service de l’État dans les milieux canoniaux à la fin du Moyen Âge », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippe Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne, actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet, Publications de la Sorbonne, Paris, 2014, p. 141-144.

Matz (Jean-Michel), « Un grand officier des princes angevins : le chancelier Jean Le Fèvre d’après son journal (1381-1388) », in Provence historique, t. 64 (2014), p. 313-325.

Matz (Jean-Michel), « Pour une histoire des reliques à la fin du Moyen Âge : le diocèse d’Angers », in Hagiographica, t. 21 (2014), p. 197-233.

Matz (Jean-Michel), « Paroisses urbaines et polycentrisme religieux dans les cités épiscopales de la France de l’Ouest (XIe-XVe siècles). État de la question », in Anne Bonzon, Philippe Guignet, Marc Vénard dir., La paroisse urbaine. Du Moyen Âge à nos jours. Actes du colloque de de l’Université de Lille-3 (Villeneuve-d’Asq, 8-10 septembre 2009), Le Cerf, Paris, 2014, p. 67-96.

Matz (Jean-Michel), « Faire ripaille entre frères et sœurs ? Les banquets de confréries en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 16 (2013), L’Anjou à table !, p. 43-59.

Matz (Jean-Michel), « La cathédrale médiévale et son clergé, XIe-XVe siècle », in La grâce d’une cathédrale, Quimper, La Nuée Bleue, Strasbourg, 2013, p. 293-302.

Matz (Jean-Michel), « Couvents mendiants et polycentrisme religieux dans les cités épiscopales de la province ecclésiastique de Tours (XIIIe - début XVIe siècle). État de la question », in Dominique Rigaux, Daniel Russo, Catherine Vincent dir., Expériences religieuses et chemins de perfection dans l’Occident médiéval. Études offertes en l’honneur d’André Vauchez par ses élèves, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2012, p. 311-333.

Matz (Jean-Michel), « Introduction », « Le lent avènement de l’université (vers 1230 - vers 1398) », « Une université de plein exercice aux XVe siècle », « Les étudiants à la fin du Moyen Âge », in Yves Denéchère, Jean-Michel Matz dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012, p. 11-13, 32-45, 46-61, 62-75.

Matz (Jean-Michel), « Du Moyen Âge à la Révolution : l’immuable itinéraire du Grand Sacre d’Angers », in Guy Massin Le Goff dir., Dies Solemnis. Le Grand Sacre d’Angers,Conseil Général du Maine-et-Loire, Angers, 2011, p. 108-119.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel), « Introduction », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 9-12.

Bourel de La Roncière (Charles-Marie), Matz (Jean-Michel), « Le mouvement confraternel », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 243-258.

Matz (Jean-Michel), « La “bibliothèque” de René d’Anjou : un instrument de gouvernement ? », in Jean-Michel Matz, Noël-Yves Tonnerre dir., René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011, p. 339-354.

Matz (Jean-Michel), « Saints évêques et nouveaux pèlerinages cathédraux en France (XVe- début XVIe siècles) », in Catherine Vincent, Jacques Pycke dir., Cathédrale et pèlerinage aux époques médiévale et moderne. Actes du colloque international de Paris X-Nanterre (Nanterre, 2008), Louvain-la-Neuve, Collège Érasme, Louvain-la-Neuve, 2010, p. 199-217 (Bibliothèque d’histoire ecclésiastique, 92).

Matz (Jean-Michel), « Viticulture, vin et société en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 14 (2010), Histoire du végétal en Anjou, p. 7-22.

Matz (Jean-Michel), « La sainteté épiscopale en France (XVe- début XVIe siècle) », in Augustin Pic, Georges Provost dir., Yves Mahyeuc, 1462-1541. Rennes en Renaissance, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 311-329.

Matz (Jean-Michel), « Le duc en son apanage », « René, l’Église et la religion », « Chronologie », in Jean-Michel Matz, Élisabeth Verry dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine, Paris, 2009, p. 53-74, 125-148, 228-231.

Matz (Jean-Michel), « Chapelains et communautés de chapelains dans le diocèse d’Angers (XIVe-XVe siècles) », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 93 (2007), Les associations de prêtres en France du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Actes du colloque de Clermont-Ferrand (2005), p. 107-125.

Matz (Jean-Michel), « L’Anjou à la fin du Moyen Âge », in Christine Leduc dir., D’Intimité, d’Éternité. La peinture monumentale en Anjou au temps du roi René, Collégiale Saint-Martin, Angers, 2007, p. 11-17.

Matz (Jean-Michel), « Un même monde ? Élites municipales et élites ecclésiastiques à Angers (fin XVe-début XVIs.) », in Philippe Haudrère dir., Pour une histoire sociale des villes : mélanges offerts à Jacques Maillard, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2006, p. 17-30.

Matz (Jean-Michel), « La construction d’une identité : le culte des saints évêques d’Angers au Moyen Âge », in Hagiografica. Rivista di agiografia e biografia della Società Internazionale per lo Studio del Medioevo Latino, t. 13 (2006), p. 95-120.

Matz (Jean-Michel), « Le chapitre et les chanoines de Saint-Martin d’Angers à la fin du Moyen Âge », « Le culte de saint Martin dans le diocèse d’Angers (XIIe s.- début du XVIe s.) », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006),Saint Martin et l’Anjou, p. 22-41, p. 166-179.

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Matz (Jean-Michel), « Introduction », « Les moines et le droit », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 112-1 (2005), Culture juridique et pratiques en Anjou à la fin du Moyen Âge, p. 63-64, p. 85-100.

Matz (Jean-Michel), « Les manuscrits hagiographiques des Églises d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Étienne Renard, Michel Trigalet, Xavier Hermand, Paul Bertrand dir., « Scribere sanctorum gesta » : recueil d’études d’hagiographie médiévale offert à Guy Philippart, Brepols, Turnhout, 2005, p. 261-281

Matz (Jean-Michel), « Les conflits de justice de l’évêque d’Angers : du comte au roi (fin du XIIIe siècle-milieu du XIVe siècle) », in Jean-Paul Boyer, Anne Mailloux, Laure Verdon dir., La justice temporelle dans les territoires angevins aux XIIIeet XIVe siècles : théories et pratiques, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 325-341.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel), « Introduction », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 1-7.

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « L’Anjou à la fin du Moyen Âge. Vingt-cinq années de recherches. Bilan et perspectives », in Mémoires des princes angevins, t. 4 (2004), p. 59-71.

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « Un chanoine angevin constructeur, Pierre Bonhomme le jeune († 1446) », inQuaderni di storia religiosa, t. 10 (2004), Une galerie de portraits de chanoines séculiers français entre 1250 et 1530, Hélène Millet dir., p. 266-271, p. 282-284.

Matz (Jean-Michel), « Construction et reconstruction du stéréotype de la prophétesse mystique : La Vitaet la Vie de Véronique de Binasco († 1497) », in Marcel Grandière, Michel Molin dir., Le stéréotype : outil de régulations sociales, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2004, p. 43-56.

Matz (Jean-Michel), « Saint Yves, patron de la nation de Bretagne de l’université d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2004, p. 27-38.

Matz (Jean-Michel), « Les ordres mendiants à Angers à la fin du Moyen Âge : état de la question », in Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot dir., Religion et mentalités au Moyen Âge : mélanges en l’honneur d’Hervé Martin, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2003, p. 159-166.

Matz (Jean-Michel), « Des stalles vides au chœur ? La résidence des chanoines d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Frédéric Billiet dir., Bible de bois du Moyen Âge. Bible et liturgie dans les stalles médiévales. Actes du colloque de l’UCO (Angers, 2002), L’Harmattan, Paris, 2003, p. 15-36.

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Matz (Jean-Michel), « La culture d’un groupe clérical : les chanoines de la cathédrale d’Angers (milieu XIVe- début XVIe siècle) », in Revue d’Histoire de l’Église de France, t. 88 (2002), p. 21-40.

Matz (Jean-Michel), « Les miracles de l’évêque d’Angers Jean Michel (1447-1545) », in M. Heinzelmann, K. Herbers, D. R. Bauer dir., Mirakel im Mittelalter. Konzeptionen, Erscheinungsformen, Deutungen, Stuttgart, 2002, p. 377-398 (Beiträge zur Hagiographie, 3).

Matz (Jean-Michel), « Collégiales urbaines et collégiales castrales dans le diocèse d’Angers au Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 108-3 (2001), p. 5-33.

Matz (Jean-Michel), « L’argent des fabriques dans l’Anjou et le Maine (XVe-mi XVIe siècle) », in Antoine Follain dir., L’argent des villages du XIIIeau XVIIIe siècle. Comptabilités paroissiales et communales, fiscalité locale : actes du colloque (Angers, 30-31 octobre 1998), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2000, p. 96-117.

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Matz (Jean-Michel), « Chapitres et chanoines séculiers d’Angers à la fin du Moyen Âge (milieu XIVe - début XVIe siècle) », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 3 (1999), p. 33-49.

Matz (Jean-Michel), « Sources. L’affermage des cures dans les campagnes angevines au début du XVIe siècle », in Histoire et sociétés rurales, t. 12 (1999), p. 149-160.

Matz (Jean-Michel), « Les chanoines d’Angers au temps du roi René (1434-1480) : serviteurs de l’État ducal et de l’État royal », in Les serviteurs de l’État au Moyen Âge. Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 29e congrès(Pau, 1998), Publications de la Sorbonne, Paris, 1999, p. 105-116.

Matz (Jean-Michel), « La reconstruction des églises paroissiales après la guerre de Cent Ans : le témoignage des comptes des fabriques du diocèse d’Angers », in Daniel Prigent, Noël-Yves Tonnerre dir., La construction en Anjou au Moyen Âge, Presses universitaires d’Angers, Angers, 1998, p. 125-140.

Matz (Jean-Michel), s. v. « Anjou, Angers », « Croix (reliques de la) », in André Vauchez dir.,Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Le Cerf, Paris, 1997 (trad. anglaise et italienne, Chicago et Rome, 2000), p. 76-77, p. 422-423.

Matz (Jean-Michel), « La « Vie » en français de la bienheureuse Véronique de Binasco (? 1497). Sainteté, politique et dévotion au temps des guerres d’Italie », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 109-2 (1997), p. 603-631.

Matz (Jean-Michel), « Le culte de saint Lambert au Moyen Âge dans le diocèse d’Angers », in Bulletin de la Société royale Le Vieux-Liège, t. 13 (1997), p. 582-585.

Matz (Jean-Michel), « Chapellenies et chapelains dans le diocèse d’Angers (1350-1550). Éléments d’enquête », in Revue d’histoire ecclésiastique, t. 91-2 (1996), p. 371-397.

Matz (Jean-Michel), « Le calendrier et le culte des saints. L’abbaye Saint-Aubin d’Angers (XIIe - début XVIe siècle) », in Revue Mabillon, n. ser. t. 7 (= t. 68) (1996), p. 127-155.

Matz (Jean-Michel), « La confrérie des pèlerins de Saint-Jacques et le corps de saint Jacques à Angers au début du XVIe siècle », in Léon Pressouyre, dir., Pèlerinages et croisades, 118eCongrès national des sociétés historiques et scientifiques (Pau, 1993), Comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, 1995, p. 215-231.

Matz (Jean-Michel), « Le développement tardif d’une religion civique dans une ville épiscopale. Les processions à Angers (v. 1450-v. 1550) », in La religion civique à l’époque médiévale et moderne (chrétienté et islam). Actes du colloque organisé par le Centre de recherche « Histoire sociale et culturelle de l’Occident. XIIe-XVIIIe siècle » de l’Université de Paris X-Nanterre et l’Institut universitaire de France (Nanterre, 21-23 juin 1993), École française de Rome, Rome, 1995, p. 351-366 (Publications de l’École française de Rome, 213).

Comte (François), Juret (Laurence), Matz (Jean-Michel), « Le quartier de la collégiale Saint-Laud d’Angers », in Jean-Charles Picard dir., Les chanoines dans la ville : recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, De Boccard, Paris, 1994, p. 95-107.

Matz (Jean-Michel), « Jean Michel, évêque d’Angers (1439-1447) : un “saint” évêque réformateur ? », in Crises et réformes dans l’église de la réforme grégorienne à la Pré-réforme. Actes du 115econgrès national des Sociétés Savantes (Avignon, 1990), Paris, 1991, p. 335-356.

Matz (Jean-Michel), « La confrérie Saint-Nicolas dite “des bourgeois d’Angers” du XIVau XVIs. », in Cristianesimo nella storia, t. 12 (1991), p. 51-84.

Matz (Jean-Michel), « Les confréries dans le diocèse d’Angers (v. 1350 v. 1560) », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 98-4 (1991), p. 347-372.

Matz (Jean-Michel), « Rumeur publique et diffusion d’un nouveau culte : les miracles de Jean Michel, évêque d’Angers (1439-1447) », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 77 (1991), vol. 198, Église et vie religieuse en France au début de la Renaissance (1450-1530), p. 83-99.

Matz (Jean-Michel), « Religion et politique à la fin du Moyen Âge : la Vraie-Croix de Saint-Laud d’Angers », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 94-3 (1987), p. 241-263.

 

Préfaces

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018, p. VII-IX.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, Brepols, Turnhout, 2017, p. VII-X.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, Brepols, Turnhout, 2015, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), Tabbagh (Vincent), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, Brepols, Turnhout, 2012, p. VII-VIII.

Juhel (Enora), Le culte des saints à la Baumette à la fin du Moyen Âge, Société des Études Angevines, Angers, 2011, p. 7-11.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : institutions, acteurs et pratiques judiciaires, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011, p. 7-8.

Matz (Jean-Michel), Verry (Élisabeth), « Avant-Propos », in Jean-Michel Matz, Élisabeth Verry dir., Le roi René dans tous ses États, Paris, Éditions du Patrimoine, 2009, p. 7-14.

Matz (Jean-Michel), « Le roi René 1409-1480 », in Marc-Édouard Gautier dir., Splendeur de l’enluminure, le roi René et les livres, Actes Sud et Ville d’Angers, Arles-Angers, 2009, p. 13-17.

 

Comptes rendus

Matz (Jean-Michel), « Bernard Merdrignac (†), Daniel Pichot, Louisa Plouchart, et Georges Provost dir., La Paroisse, communauté et territoire. Constitution et recomposition du maillage paroissial », in Histoire et sociétés rurales, t. 41 (2014), p. 212-213.

Matz (Jean-Michel), « L’Évêché de Maguelone au Moyen Âge. Actes de la journée d’études du 13 décembre 2001 réunis par Daniel Le Blévec et Thomas Granier, Montpellier, 2005, Université Paul-Valéry - Montpellier III (Monspeliensia medievalia, 2) », in Le Moyen Âge, t. 114-2 (2008), p. 425-426.

Matz (Jean-Michel), « Véronique Beaulande. Le malheur d’être exclu ? Excommunication, réconciliation et société à la fin du Moyen Âge (Histoire ancienne et médiévale, 84) », in Revue historique, t. 310-1/ 645 (2008), p. 143-145.

Matz (Jean-Michel), « Véronique Julerot. “Y a ung grant desordre”. Élections épiscopales et schismes diocésains en France sous Charles VIII (Histoire ancienne et médiévale, 85) », in Revue historique, t. 310-1/ 645 (2008), p. 145-147.

Matz (Jean-Michel), « Gaude-Ferragu, Murielle, D’or et de cendres. La mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 173-175.

Matz (Jean-Michel), « Alain Gallicé, Guérande au Moyen Âge. Guérande, Le Croisic, le pays guérandais du milieu du XIVeau milieu du XVIe siècle », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 170-173.

Matz (Jean-Michel), « Marc Russon, Les côtes guerrières. Mer, guerre et pouvoirs au Moyen Âge. France-Façade océanique (XIIIe-XVe siècle) », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 113-1 (2006), p. 170-171.

Matz (Jean-Michel), « Beaujard (Brigitte), Le Culte des saints en Gaule. Les premiers temps. D’Hilaire de Poitiers à la fin du VIe siècle, Paris, Cerf, 2000, 613 p. (préface d’André Vauchez) », in Archives de sciences sociales des religions, t. 112-4 (2000), p. 8.

Matz (Jean-Michel), « Kerrou (Mohamed). éd. L’Autorité des saints. Perspectives historiques et socio-anthropologiques en Méditerranée occidentale », in Archives de sciences sociales des religions, t. 108 (1999), p. 135-136.

Matz (Jean-Michel), « Vauchez (André). Sainthood in the Later Middle Ages », in Archives de sciences sociales des religions, t. 104 (1998), p. 167.

Matz (Jean-Michel), « Wandel (Lee Palmer). Voracious Idols and Violent Hands. Iconoclasm in Reformation. Zurich, Strasbourg, and Basel », in Archives de sciences sociales des religions, t. 102 (1998), p. 137.

Matz (Jean-Michel), « Lauwers (Michel) La Mémoire des ancêtres, le souci des morts. Morts, rites et société au Moyen Âge (Diocèse de Liège, XIe-XIIIe siècles) », in Archives de sciences sociales des religions, t. 102 (1998), p. 79-80.

Matz (Jean-Michel), « Iogna-Prat (Dominique) Palazzo (Éric) Russo (Daniel) éd., Marie. Le culte de la Vierge dans la société médiévale », in Archives de sciences sociales des religions, t. 102 (1998), p. 74-76.

Matz (Jean-Michel), « Saints. Studies in hagiography. Edited by Sandro Sticca. (Medieval Renaissance Texts Studies, 141.) Pp. xxi+353 incl. 39 figs. Binghamton, New York, Medieval Renaissance Texts Studies, 1996 », in The Journal of Ecclesiastical History, t. 49-2 (1998), p. 329-380.

Matz (Jean-Michel), « Massaut (Jean-Pierre) Henneau (Marie-Élisabeth) éds. La Christianisation des campagnes (Actes du colloque du CIHEC, 25-27 août 1994) », in Archives de sciences sociales des religions, t. 100 (1997), p. 157-158.

 

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Lettre ornée, archevêque de Reims (AD Marne).

La collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae est dirigée depuis 2020 par Thierry Pécout, à la suite de Jean-Michel Matz (2017-2020) et d’Hélène Millet (1996-2016).

Elle est placée sous la responsabilité de Jirki Thibaut, Directrice éditoriale des Éditions Brepols.

 

Comité de rédaction : Martine Alet, Christine Barralis, Fabrice Delivré, Ahmad Fliti, Jacques Madignier, Thierry Pécout.

 

La collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae abritée par les Éditions Brepols constitue une série de volumes consacrés à un diocèse. Le premier est paru en 1996 : c’est un prototype à partir duquel des améliorations ont constamment été apportées à la présentation des résultats des recherches. Le rythme de parution dépend seulement de celui de la finition des travaux préparatoires ; aucun plan de publication a priori n’a été établi et le numéro affecté à chaque volume est celui de l’ordre de parution. La couleur du bandeau de couverture et des titres permet de reconnaître à quelle province ecclésiastique appartient le diocèse traité dans le volume. Ces couleurs sont :

 

63" height="48" width="241">  Période traitée Date du dernier traitement
Diocèses
1.     Esztergom 1001-2003 2016
2.     Kalocsa-Bács 1009-1526 1991 ; 2015
3.     Pécs 1009-1543 2009 ; 2015
4.     Veszprém 997/1009-1387 1979 ; 2015
5.     Győr 1009-1526 1968, 2000, 2011 ; 2015
6.     Eger 1010-1596 1987 ; 2015
7.     Erdély/ Gyulafehérvár 1003-1526? 1922 ; 2015
8.     Csanád 1030-1526 1930/1947, 1941 ; 2014 ; 2015
9.     Bihar/ Várad XIe s. -1552 1885-1888 ; 2015
10.   Vác années 1070 -1541 ? 1983, 2015
11.   Nyitra 1111-1541 ? 1933 ; 2008, 2015
12.   Zágráb années 1080 1994 ; 2010, 2012, 2014, 2015
13.   Bosznia 1234-1526 ? 1994 ; 2015
14.   Szerém 1231-1526 ? 1987 ; 2011, 2013 ; 2015
Chapitres cathédraux
1.     Esztergom 1001-1901 1901, 2007, 2016
2.     Kalocsa-Bács 1009-1526 1992
3.     Pécs 1009-1543 2009
4.     Veszprém 997/1009-1387 1979, 1989
5.     Győr 1009-1526 1968, 1994, 2011
6.     Eger 1010-1596 1987
7.     Erdély/ Gyulafehérvár 1003-1387 1979, 2010
8.     Eger 1030-1526 1987
9.     Csanád 1239-1353 1941 ; 2010, 2014
10.   Bihar/ Várad années 1070-1541 ? 1983, 2008
11.   Vác vers 1111-1541 ? 1933, 2007, 2011
12.   Nyitra années 1080 1994 ; 2008
13.   Zágráb 1234-1526 ? 1994
14.   Bosznia 1231-1526 ? 1987
15.   Szerém 1226/1227/1279-XVe s. ? 1936 ; 2011, 2013
16.   Kő XIVe s. 2011
Chapitres collégiaux
1.     Esztergom-Zöldmező -1541 1971/1973, 2015
2.     Esztergom-Hegyfok -1541 1971/1973, 2015
3.     Esztergom-vár -1541 1971/1973, 2015
4.     Dömös XIIe s.-1541 1971/1973 ; 2012
5.     Pozsony XVe s. 1984/1987, 1994, 2008, 2013, 2014, 2015
6.     Szepes XIVe s. 1971/1973
7.     Győr XVe s. 1984/1987
8.     Vasvár XVe s. 1971/1973
9.     Pápóc XIVe s. 1971/1973
10.   Veszprém -1541 1971/1973
11.   Felsőörs XVe s. 1971/1973
12.   Hanta XIIIe s. 1971/1973
13.   Székesfehérvár (BMV) XVe s.-1543 1994, 1996, 2016
14.   Székesfehérvár (St-Nicolas) XIVe-XVe s. 1971/1973 ; 2017
15.   Székesfehérvár (St-Pierre) XIVe-XVe s. 1984/1987 ; 2017
16.   Óbuda XVe s. 1984/1987, 1994
17.   Budavár XVe s. 1971/1973 ; 2013, 2015
18.   Felhévíz XVe s. 1971/1973
19.   Pécs(vár) fin du XIVe s. ? 2007-2009
20.   Pozsega -1543 2007-2009
21.   Szenternye XIIIe s. 1971/1973
22.   Csázma 1232- 1971/1973
23.   Hájszentlőrinc-Bács XVe s. 1971/1973 ; 2014
24.   Titel XIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2013, 2015
25.   Csanád XIIIe-XVee s. 1971/1973 ; 2010, 2014
26.   Arad XIIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2012, 2016, 2017
27.   Ittebő XIIIe s. 1971/1973
28.   Gyulafehérvár  ? 1971/1973
29.   Szeben XIIe-XVIe s. 1971/1973 ; 2012, 2013, 2015
30.   Várad (BMV) -1552 1971/1973

 

Provinces

Code couleur

Nombre de diocèses

Tomes parus

AX

AIX

 

6

 

AS

ARLES[1]

 

9

 

AH

AUCH

63f0; padding:0cm 7px; height:20px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none">

 

11

 

BS

BESANÇON

 

4

4

BO

BORDEAUX

 

10

5, 10, 13

BG

BOURGES

 

11

6, 8, 21

CG

COLOGNE

 

1

 

EB

EMBRUN

 

7

 

GE

GÊNES