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Compte-rendu de la réunion des Fasti Ecclesiae Gallicanae du 25 juin 2010.
Date de la prochaine réunion : vendredi 7 janvier 2011
C'est devant près d'une trentaine de personnes que s'est ouverte cette réunion estivale des Fasti. Les mobilisations sociales de la veille nous ont cependant privé de la présence de Véronique Julerot, Jean-Michel Matz et Jacques Madignier.
Avant d'évoquer les interventions qui ont rythmé cette journée, il nous semble logique de commencer par le temps fort qui a marqué le traditionnel buffet du midi, dressé dans le jardin de l'ancienne demeure de fonction des directeurs des Archives nationales. C'est dans ce cadre verdoyant et ensoleillé qu'Hélène Millet reçut, en forme d'hommage et de remerciement pour son action à la tête des Fasti, le maître-ouvrage d'Édouard Perroy – L'Angleterre et le Grand Schisme, paru en 1935 – exemplaire dédicacé par l'auteur à Jeanne Vieillard, archiviste paléographe qui a donné son nom à la salle de l'IRHT dans laquelle Hélène Millet et d'autres ont fondé les Fasti. Ce livre est désormais protégé par une reliure en cuir ornée d'un chanoine ; un bel objet qui réunit symboliquement les différents thèmes de recherche qui ont attiré Mme Millet. Autre jeune retraitée, Irmine Martin fut également chaleureusement congratulée par l'assistance et reçut divers cadeaux. Ce fut l'occasion pour Vincent Tabbagh, en rendant hommage à l'une et à l'autre, d'évoquer le temps glorieux des pionniers, à la fin du siècle dernier !
Informations générales
• La parution des volumes se poursuit à un rythme satisfaisant. Celle du volume 12 sur Autun réalisé par Jacques Madignier, initialement prévue en juin, a été repoussée jusqu'en septembre 2010. La préparation du volume sur Châlons-en-Champagne par Sylvette Guilbert est en bonne voie tandis que la base de données sur le diocèse de Tarentaise pourrait être achevée à la fin de cette année.
Pascal Montaubin, avant de faire circuler un exemplaire du volume sur Sens – dernière publication en date – a tenu à rappeler que les membres des Fasti bénéficient d'un rabais de 40 % sur les ouvrages de la collection par rapport au tarif normal.
Contact : pascal.montaubin@laposte.net.
• Un colloque organisé par l'équipe Collégiales aura lieu les 29-30-31 octobre à Montpezat de Quercy sur le thème : Les interventions de la curie pontificale dans l'histoire des églises collégiales en France au Moyen Âge.
Le nécrologe-obituaire du chapitre cathédral d'Aix, par Thierry Pécout
Le nécrologe-obituaire de Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence a récemment fait l'objet d'une édition critique par Thierry Pécout et Anne Chiama, avec la collaboration de Noël Coulet, dans la collection Recueil des historiens de la France.
Cette intervention vise à dévoiler l'intérêt que peuvent avoir les obituaires pour la connaissance des chapitres cathédraux en général, et plus particulièrement ici pour celle des chanoines aixois. Jusqu'à présent, les travaux sur ce type de source ont été les parents pauvres de la recherche sur la mort au Moyen Âge. Pourtant, le rôle de média entre les vivants et les morts joué par les communautés religieuses ne se limite pas aux seuls Mendiants. Il est aussi le fait des chapitres cathédraux. En outre, ces sources permettraient d'aborder la question des revenus tirés des fondations pieuses, chantier qui reste à entamer.
Le manuscrit 14 de la bibliothèque Méjanes comporte 179 folios en y intégrant le martyrologe d'Adon. L'appellation que l'on donne à ce manuscrit – nécrologe-obituaire – s'est imposée par l'observation de changements dans la manière de rédiger les notices, tributaires de l'évolution des rapports avec le sacré. L'importance accrue accordée à la rédaction de ces notices justifie l'idée du passage progressif d'un nécrologe, livre où l'on inscrit simplement les noms des morts, à un obituaire, registre où l'on écrit leurs noms, le jour de leur sépulture et la fondation des obits. Ces fondations sont évidemment une source de financement importante mais leur dimension première est spirituelle. Le nécrologe-obituaire porte en effet une memoria et forme la base de la concorde qui permet à la communauté canoniale d'exister.
Ce livre appartenant au chapitre d'Aix, une brève présentation de cette communauté s'impose. En 1318, date de la réalisation du nécrologe, le chapitre est une institution riche et puissante. Son existence est attestée depuis le début du XIe s. À la fin de ce même siècle, son temporel semble se développer. Les liens avec le pouvoir comtal sont étroits : on rencontre de nombreux chanoines parmi les familiers des comtes de Provence. On distingue alors deux catégories de clercs : les chanoines prébendés qui desservent la cathédrale et un groupe qui prend en charge l'oratoire du Sauveur. La régularisation du chapitre se produit au début du XIIe s. et perdure jusqu'au siècle suivant où, dans des circonstances qui restent largement obscures, le statut de la communauté évolue. Le chapitre cathédral cesse alors d'être régulier pour entrer dans le siècle. En 1223, on y dénombre vingt prébendes. Le chapitre est à la tête d'une véritable seigneurie urbaine, fruit d'une politique d'acquisitions judicieuse dans le bourg d'Aix et de la mise sous tutelle d’églises paroissiales (dont une à Aix). Le rôle mortuaire de la communauté s'inscrit dans ce paysage à travers le cimetière Saint-Sauveur qui accueille des sépultures étrangères au chapitre.
L'opération menée en 1318 semble relever de la volonté du prévôt Guillaume Agarini. Elle consiste d'abord en un travail de transcription opérée à partir d'un livre plus ancien ; le manuscrit se trouve en usage dès l'année suivante, comme l'atteste les premières additions dont il est l'objet. Les notices datées, qui s'étalent de 1209 à 1317, permettent de supposer que l'ancien nécrologe était utilisé depuis la fin du XIIe s. et qu'il connaît un développement certain à la fin du XIIIe s. lorsqu'il s'ouvre davantage aux laïcs. Par ailleurs, les notices datées du nécrologe-obituaire permettent de percevoir l'intensité de son utilisation après la phase de transcription : on en dénombre 498 au XIVe s., 124 au XVe s. et seulement une quinzaine entre 1500 et 1587. Ainsi, on peut supposer que cette forme de fondation pieuse a lentement décliné à la fin du Moyen Âge pour prendre d’autres formes à l'aube des temps modernes.
Les revenus issus de ces obits ont notamment financé un programme de rénovation architectural : la nef Saint-Maximin et diverses chapelles funéraires sont là pour en attester.
Sacré collège et chapitre de Châlons, par Sylvette Guilbert
Cette intervention propose de se pencher sur les cas de chanoines châlonnais qui sont devenus cardinaux. Dix-neuf individus sont actuellement recensés : 3 au XIIIe s., 13 au XIVe s. et 3 autres au XVe s. La place particulière du XIVe s. illustre la politique bénéficiale avignonnaise. De fait, si les cardinaux du XIIIe s. ont été chanoines d’abord, ceux des siècles suivants ont souvent intégré le chapitre de Châlons après leur incardination. Ils y ont reçu canonicat, prébende et souvent une dignité, en particulier l’archidiaconat. Lorsqu’un bénéfice du fait d’une vacance à la cour pontificale, passe sous collation pontificale, il circule dès lors entre les familiae cardinalices.
À l'aide d'un tableau récapitulatif, Mme Guilbert a présenté les uns après les autres, suivant un ordre chronologique, ces 19 chanoines incardinés. Nous le reproduisons ici :
Noms |
N° Fasti |
Sacré Collège |
57">
Études, carrière |
Chapitre de Châlons |
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Entrées |
Papes |
Rangs |
Titres |
Dates |
Rangs |
Morts |
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Barthélemy |
46 |
1227 |
Grégoire VII |
cprêtre |
Ste Pudentienne |
57">
m théologie |
1220-28 |
Can + prb élu évêque |
1230/1 |
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Jacques SAVELLI |
611 |
1261 |
Urbain IV |
cdiacre |
Ste M. In cosmedin |
57">
- |
1285 |
Can + prb |
1281 |
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1285 |
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pp Honorius IV |
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Benedetto CAETANI jr |
110 |
1295 |
Boniface VIII (son oncle) |
id |
Ss Côme-Damien |
57">
- |
1286 |
Can + prb |
1296 |
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Étienne de SUIZY |
645 |
1305 |
Clément V |
cprêtre |
St Cyriaque |
57">
m d can chancelier |
1297-1306 |
Can + prb |
1311 |
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Raymond de GOTH |
312 |
id |
id (son oncle) |
cdiacre |
Ste M. nouvelle |
57">
- |
1310 |
Can + prb trésorier |
1310 |
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Arnauld de PELLEGRUE |
548 |
id |
id |
id |
Ste M in Porticu |
57">
- |
1305-1332 |
Can + prb |
1332 |
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1314-1332 |
Archd CT |
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Bertrand de MONFAVET |
477 |
1306 |
Jean XXII |
id |
Ste M in aquiro |
57">
d civ |
1313-1320 |
Can + prb |
1342 |
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Pierre de CHAPPES (de Chartres) |
175 |
1327 |
id |
cprêtre |
Ss Silvestre-Mart. |
57">
d civ chancelier |
1316-1328 |
Can + prb |
1336 |
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Jean COLONNA |
185 |
id |
id |
cdiacre |
St Angelo in pescheria |
57">
m arts not apost |
1316-1332 |
Can + prb |
1348 |
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1332 |
Archd CT |
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Pierre ROGER de BEAUFORT (de Beaufort) |
579 |
1348 |
Clément VI |
cdiacre |
Ste M nouvelle |
57">
2 droits |
1366 |
Can + prb |
1378 |
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1370 |
pp Grégoire XI |
1357 |
Trésorier pp Grég XI |
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57e colloque de Fanjeaux, Gui Foucois, pape Clément IV, et le Midi 4-7 juillet 2022 Kérim Berclaz, Les voies de l'éternité. Les testaments des évêques de Lausanne et la construction d'une mémoire épiscopale (XIVe-XVe s.), Lausanne (Cahiers lausannois d'histoire médiévale, 57), 2017, 391p. Il s’agit d’une édition numérique publiée par les Presses Universitaires de Caen et accessible en suivant ce lien : https://www.unicaen.fr/puc/sources/ecartae/evreux/. Ce corpus numérique se distingue d’une base de données textuelles et constitue une véritable édition, aux deux sens que le terme peut avoir en français pour les spécialistes des sources anciennes : il a fait l’objet non seulement d’un traitement critique complet, pour garantir la fiabilité et la normalisation des textes, mais aussi d’un protocole éditorial classique aux Presses Universitaires de Caen. Les Actes des évêques d’Évreux (XIe siècle-1223) constituent le premier volume de la collection « e-Cartae ». Celle-ci est destinée à rassembler d’autres volumes d’actes épiscopaux (ensemble « Actépi », issu du projet ANR homonyme actuellement en cours) ainsi que d’autres corpus d’actes diplomatiques. L’édition des Actes des évêques d’Évreux (XIe siècle-1223) a été réalisée dans e-Cartae, outil d’édition critique en XML-TEI, de publication et de consultation en ligne des corpus de chartes médiévales. Les actes ébroïciens constituent le corpus expérimental qui a permis la mise au point de cet outil. E-Cartae repose sur un environnement de travail pour l’édition des sources diplomatiques en XML, créé par le Pôle Document Numérique de la MRSH de Caen et moi-même, et optimisé pour la version 8.3 du logiciel XMLmind-XMLeditor. Cet environnement et la méthodologie d’encodage sont désormais librement téléchargeables sur le site du Pôle Document numérique : http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/document_numerique/outils/diplomatique.57d2df33e3c" src="/sites/default/files/inline-images/Actes_Evreux.png" />
Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 16 janvier 2004
Informations généralesLe volume 7 sur Angers (F. Comte, J.-M. Matz) est paru. Il faisait partie du dossier d’habilitation, présenté avec succès, par Jean-Michel Matz. Les nouvelles procédures d’édition des notices : Elles sont désormais bien avancées et ont été prévues de manière à permettre la poursuite de la saisie des données sous DBase et 4D. Ceux qui travaillent en 4D devront communiquer un fichier enregistré en TXT. Il sera désormais possible de travailler en ACCESS. Demander un replica de la structure à Hélène Millet (disponible début mars). La rapidité d’exécution des procédures permettra de répondre à de fréquentes demandes d’édition. Celles-ci ainsi que la transmission des résultats pourront s’effectuer par courrier électronique. A la faveur de ce changement, quelques champs ont été allongés. Le « Petit Guide » devra être mis en révision. Deux colloques sont à signaler : l’un qui se tiendra du 4 au 8 octobre à Rome sur « Le clergé du Portugal dans une dimension européenne », l’autre à Tournai les 19 et 20 mars 2004 sur le thème « De Pise à Trente. La réforme de l’Eglise en gestation ». Le programme de ce dernier se trouve sur le site des Fasti. Antoni Rougeaux, étudiant en maîtrise, a pour sujet de reprendre les travaux d’année post-doctorale réalisés par Philippe Maurice sur le diocèse de Tours. Il a complété, au format Access, la base de données sur les chanoines de Tours, et a établi une liste alphabétique et par diocèse des divers chanoines qu’il a rencontrés. Ces listes ont circulé dans l’assemblée. Amandine Le Roux poursuit ses travaux sur les collecteurs pontificaux, notamment au XVe siècle, elle en a établi une liste alphabétique, et une liste par diocèse qui ont été distribuées et vont alimenter la « Boîte ».En retour, ils attendent naturellement des renseignements sur ces individus. Les notices de Mende sont mises en circulation pour un contrôle rapide par chacun avant l’édition du volume qui devrait avoir lieu dans le 1er trimestre de l’année 2004. Un nouvel Ingénieur d'études arrive au LAMOP en la personne de Willy Morice, affecté spécialement à « l'Opération Charles VI », laquelle va donc pouvoir reprendre. Une passerelle sera prévue entre celle-ci et les Fasti. Le bureau de Willy Morice est la salle G 687 de la Sorbonne (téléphone: 01 40 46 31 73); c’est dans cette salle qu’est située la bibliothèque des Fasti et qu’on peut consulter le cédérom Ut per litteras apostolicas. Elle sera donc plus facilement accessible. Une « Boîte » électronique va entrer en service. Elle doublera la « Boîte » papier sans la remplacer totalement.C’est Jean-François Cauche qui gérera cette nouvelle forme de la « Boîte ». Tous les collaborateurs sont donc invités à lui envoyer un courriel, en précisant clairement leur nom, leur prénom, leur adresse électronique et le diocèse sur lequel ils travaillent. La solution envisagée pour l’instant est la suivante : chaque personne trouvant des informations utiles enverra un courriel à Jean-François Cauche (chaque courriel devant concerner un diocèse, il faudra découper les informations par autant de fichiers qu’il y aura de diocèses concernés), tandis qu’une copie conforme sera envoyée à Irmine Martin pour archive. Le point sera fait sur cette Boîte informatisée au mois de juin. Sur le site, une liste rappelant les noms de toutes les personnes ayant travaillé sur un diocèse depuis la création du programme est en ligne. Le site va comporter de nouvelles pages, une pour chacun des diocèses dont les volumes sont parus. Elles seront gérées par les auteurs qui pourront notamment y signaler les corrections à apporter aux notices publiées. La bibliographie canoniale est d’ores et déjà en ligne. Le site reçoit environ 15 000 visites par an. Début février, un spécialiste de l’histoire de la musique au XVème siècle, Alejandro Enrique Planchart, professeur émérite à l’université de Santa Barbara, a fait parvenir des compléments fort riches pour les notices des musiciens des chapitres d’Amiens Besançon et Rouen. D’autres vont arriver pour Reims et une intéressante collaboration s’annonce pour Cambrai. Laurent Vallière a mis à notre disposition son portable pour accéder au fichier Lesellier, riche désormais de 16 000 fiches. Les candidats à une bourse de l’EFR peuvent demander à y travailler. I. Les suppliques de la Pénitencerie, par Monique MAILLARDMonique Maillard vient d’éditer Les suppliques de la Pénitencerie apostolique pour les diocèses de Cambrai, Liège, Thérouanne et Tournai (1410-1411). (A.S.V. Penitenzieria Ap., Reg. Matrim. et Div., 1), Bruxelles-Rome, 2003 (Analecta Vaticano-Belgica, 34). Son travail « complète » en quelque sorte le « Repertorium Poenitentiariae Germanicum », dont les volumes paraissent à un rythme soutenu depuis 1996. Apparue dans la deuxième moitié du XIIe siècle, la Pénitencerie est l’un des quatre grands offices de l’administration pontificale. Elle est tout à la fois un tribunal et, depuis le milieu du XIIIe siècle environ, un office bureaucratique. Son travail s’appuie sur le droit canon. Elle est compétente pour toutes les questions dépendant du for interne, sacramentel et non sacramentel ; elle trouve dans l’Audience (Rote) son correspondant pour le for externe. Agissant en mandataire du pape, le cardinal pénitencier, appelé « grand pénitencier », entend les confessions et peut donc absoudre, concéder des dispenses, accorder des « licences » spéciales et des « déclarations » d’innocence. Il est compétent en de nombreuses matières, bien au-delà des « cas réservés » : illégitimité et autres irrégularités, empêchements matrimoniaux, faits de violence physique, de simonie, falsifications de lettres pontificales, agressions contre les pèlerins, vœux de pèlerinage, rapports avec les juifs et les musulmans… La publication de Monique Maillard vise le tout premier registre de la série (délaissé jusqu’ici par l’Institut historique allemand de Rome), soit la période d’avril 1410 à mai 1411 (Alexandre V et Jean XXIII). Les suppliques sont adressées obligatoirement au pape, mais leur signature revient au cardinal pénitencier. Trois remarques importantes : l’enregistrement des suppliques n’était pas systématique ; ce « premier registre » ne représente sans doute qu’une faible partie de la production des deux pontificats ; ce registre ne regarde pas le for interne sacramentel, en d’autres termes il ne fournit aucune information relative au secret de la confession. On trouvera dans le volume ici présenté 156 suppliques relatives aux diocèses de Cambrai, Liège, Thérouanne et Tournai. On notera que les diocèses français sont peu représentés (Paris, Chartres…), au contraire des allemands et des italiens. Ce sont les questions relatives aux carrières ecclésiastiques qui reçoivent ici la meilleure part. Les requêtes de clercs de naissance illégitime, désireux de ne pas être écartés d’une promotion aux ordres majeurs et de la possession de deux ou plusieurs bénéfices compatibles, remplissent à peu près les 2/3 du volume. Les impétrants qui s’adressent à la Pénitencerie, plutôt qu’à la Chancellerie, ont reçu les ordres mineurs et obtenu un bénéfice sans cure de l’autorité ordinaire ; ils demandent la promotion aux ordres majeurs et l’obtention d’un autre bénéfice, de préférence avec la « cura animarum ». Si aucun chanoine de chapitre cathédral n’apparaît dans ces 156 suppliques, il s’en trouve probablement « en devenir »… II. Du monde de Besançon à celui de Clermont : deux chapitres, deux fonds d’archives, par Henri HOURSHenri Hours compare les sources - et leur répartition chronologique - des deux diocèses en sa charge (Besancon volume 4 des Fasti, Clermont-Ferrand). Besançon comprend deux chapitres jusqu’en 1253 (22 et 20 prébendes) puis 45 prébendes (1253-1387 dont neuf dignités) et 42 ensuite. Clermont a 40 prébendes (1207, 1216, 1280, 1438), 36 prébendes à partir de 1438 (dont quatre dignités). Les archives sont classées et inventoriées pour Besançon, après avoir été épurées méthodiquement à la Révolution de la quasi-totalité des titres féodaux et seigneuriaux). Pour Clermont, le classement est imparfait, avec d’importantes disparitions avant la Révolution. Dans les deux diocèse, les documents comptables ont tous disparu, il ne reste que quelques épaves. Les délibérations capitulaires à Besançon couvrent les années 1412-1448 et 1452-1500 tandis qu’à Clermont ne subsiste qu’une épave. Si les testaments canoniaux sont rarissimes, il en subsiste à Clermont une belle série pour la seconde moitié du XIIIe siècle ; les quelques registres de notaires qui subsistent pour les années 1345-1375 ne contiennent aucun testament (ils étaient enregistrés à part). Le chapitre de Besançon étant dans la sphère d’influence des ducs de Bourgogne, les archives ducales devraient livrer de précieux renseignements sur la carrière (non bénéficiale, surtout) d’un certain nombre de chanoines bisontins. Celui de Clermont se trouvait au XIIIe siècle et jusqu’en 1350 dans l’orbite royale, et à partir de 1375 dans celle du duc de Berry : leurs archives devront être prospectées pour mettre en lumière les recommandations royales/ducales et les liens avec le milieu des officiers royaux et ducaux. Point commun : les bibliothèques canoniales sont pratiquement absentes de sources, à l’exception de celle du clermontois Roger Benoîton éditée par Anne-Marie Chagny. Le quartier canonial de Besançon se situe infra septa capituli (l’enceinte gallo-romaine), mais la notion de maison canoniale ou quartier canonial est absente des deux cités. Clermont offre pour le XIIIe siècle une belle série de sceaux de chanoines sceaux canoniaux (une vingtaine) et de seings manuels. Enfin les fresques de la cathédrale de Clermont offre une belle galerie de chanoines donateurs en prière, certains représentés avec l’aumusse. Dans les années 1325, M. Hours s’aperçoit qu’il a trop de chanoines de Clermont pour le nombre de prébende car les registres pontificaux ne se préoccupent pas de savoir si les chanoines sont prébendés ou non (si les autres sources contemporaines le permettent, les mentions des registres pontificaux doivent donc être soumises à une critique très attentive) ; le même phénomène ne se produit pas pour le chapitre de Besançon, qui est beaucoup moins présent dans les registres pontificaux. Il pose le problème des entrées, des sorties et des retours de chanoines au chapitre de Clermont : a-t-on le droit de considérer qu’un chanoine mentionné en 1300 puis seulement en 1330, a bien été chanoine du même chapitre entre ces deux dates ? Les prébendes clermontoises ne paraissent pas avoir bénéficié de revenus propres (sous réserve de l’identification de ce que les sources – terriers surtout - appellent « pans » ou « petits pans » de tel ou tel chanoine). III. Les 120 témoins de Jean Simon, évêque à la fin du XVème siècle, par Véronique JULEROTCette communication relate un conflit survenu entre deux compétiteurs pour le siège épiscopal de Paris en 1492, Gérard Gobaille et Jean Simon. Elle est l'occasion de mieux cerner les réseaux d'alliance ou de sociabilité qui pouvaient exister dans nos communautés canoniales. Gérard Gobaille a été élu de justesse le 8 août 1492 par le chapitre de Notre-Dame au bout de 6 scrutins. C'est un avocat au Châtelet, originaire de Soissons, qui est surtout lié au groupe des officiers royaux de Soissons et Laon et commence à l'être au Parlement de Paris. Dès le lendemain, le chanoine de Paris Jean Simon, conseiller du roi au Parlement de Paris, s'oppose à l'élection en chapitre. Un procès en confirmation s'ouvre alors devant l'archevêque de Sens, qui mène une enquête sur la personnalité de l'élu. C’est donc à une recherche de témoignages sur son concurrent que se livre Jean Simon en janvier 1493. Il a entre temps été pourvu de l'évêché de Paris par le pape (le 29 octobre 1492). Trois campagnes de collecte de témoignages sont menées, dont une à Sens de juin à août 1493, condensée dans un volume de 690 pages et présentant les dépositions de 120 témoins. Ces témoignages, transcrits en latin à l'exception des injures et des blasphèmes, donnent de larges informations sur l'identité de chaque témoin, dont la solidité des relations sociales et professionnelles garantit la validité de son témoignage. Grâce à ces indications, la sociologie des témoins peut être retracée. Ce sont d'abord des hommes : seules deux femmes témoignent, l'une appartenant à la famille de Jean Simon, l'autre qui se plaint de l'emprisonnement de son fils dans les prisons du chapitre par Gérard Gobaille. Les points communs des 118 hommes sont l'âge (beaucoup entre 40 et 50 ans), l'origine parisienne (80 sur 118, mais aussi une vingtaine de Soissonnais : Gobaille et Simon appartiennent au chapitre de la cathédrale), les études juridiques (un bon tiers de civilistes ou de canonistes) et l'appartenance au monde clérical. On compte notamment 5 évêques et 41 chanoines, surtout bénéficiés à Paris, et aussi à Soissons. 90 % déclarent résider dans le siège de leur canonicat. Ces témoins appartiennent tous au parti de Jean Simon. Ils déclarent, pour une grande majorité, bien connaître celui-ci, par le biais des études, de la carrière judiciaire ou bien depuis l'enfance. Le fait d'être chanoine de Notre-Dame ne signifie pourtant pas qu'on a une connaissance meilleure d'un de ses voisins de stalle ! En retour, moins de témoins connaissent Gérard Gobaille. Certains l'ont rencontré quand il est arrivé à Notre-Dame de Paris, d'autres sont en procès avec lui. Pour autant, le fait de connaître Jean Simon n'implique pas un soutien à celui-ci : sur ses 19 collègues chanoines témoins, la moitié n'a pas voté pour lui lors de l'élection, mais pour un autre conseiller au Parlement : l'existence d'un parti parlementaire au chapitre de Notre-Dame de Paris est ainsi mise en évidence, mais pas celle d'un parti pro-Simon. Ces 120 témoins constituent une machine de guerre contre Gobaille. Des irréguralités pendant le scrutin, des pressions diverses sont mises en évidence. Par témoins interposés, Simon et Gobaille se renvoient à la face diverses injures. Aucune haine directe contre Gobaille ne peut être décelée (les témoins ont juré d'être impartiaux) mais le registre révèle des attitudes peu canoniques. Dans l'ensemble cependant, pas de tableau manichéen des deux candidats à l'évêché parisien. En effet, les témoignages, de manière directe ou non, laissent percevoir des attitudes semblables du côté de Simon aussi. Si l'élu apparaît peu conforme à l'idéal réformateur du prélat, il est donc loin d'être le seul mais il appartient pleinement à cette société cléricale toujours en quête de bénéfices, et à cette société judiciarisée de la fin du Moyen Age. Cette étude permet de montrer l'existence de réseaux solides mais dont certains semblent quand même avoir été constitués pour la circonstance. On peut distinguer cinq groupes de témoins : les chanoines de Notre-Dame de Paris, ceux de Soissons, le personnel judiciaire, les adversaires de Gobaille en justice et aussi les voisins. Aucune sentence n'est connue. On sait que Gobaille meurt deux ans après et que Jean Simon, pourvu de l'évêché, parvient à se faire élire par le chapitre en novembre 1494. IV. Le point sur la recherche pour les diocèses bourguignons à l’Université de DijonIntroduction, par Vincent TABBAGHLes sept diocèses qui s’étendent sur le territoire de la Bourgogne actuelle présentent une situation contrastée quant à la conservation des sources sur les chanoines. Le diocèse de Sens est pourvu d’une esquisse de notice institutionnelle (présentée sur le site des Fasti). Les petits diocèses de Mâcon et Chalon ne sont guère documentés ; il semble que le diocèse de Chalon constitue une annexe pour le duc de Bourgogne qui y plaçait ses hommes. Nevers n’a conservé que peu de sources suite aux bombardements de la 2e guerre mondiale. Le fonds du chapitre d’Autun, dont Jacques Madignier étudie l’histoire du XIe au XIVe siècle, présente peu de sources sur la fin du Moyen Age, possède des archives riches mais mal classées, et surtout sans la moindre délibération capitulaire. Les archives de la collégiale de Beaune permettraient de combler une partie des lacunes. Les chapitres les mieux lotis sont encore ceux d’Auxerre et de Sens, pour lesquels les fonds d’archives assez riches montrent l’intégration dans l’orbite parisienne. Lectures canoniales dans le diocèse de Langres, par Jean-Vincent JOURD’HEUILLe diocèse de Langres, qui n’a pas encore fait l’objet d’une notice institutionnelle, dispose de sources remarquables sur un gros chapitre de 48 puis 46 chanoines (après 1440). Celles-ci permettent d’étudier la bibliothèque du chapitre et les bibliothèques langrois des chanoines langrois du XIIIe au XVe siècle. Cette étude se limite aux seuls chanoines ayant résidé à Langres et y étant morts, afin de ne pas comptabiliser des personnes qui n’ont fait que passer. La présence de livres est attestée par une série de 125 testaments ou codicilles s’échelonnant de 1222 à 1510, quelques exécutions testamentaires, des inventaires après décès et deux inventaires de biens. En particulier, il n’existe aucun registre d’une librairie, ni de registre de prêt, ni même de catalogue des livres liturgiques déposés au Trésor. La bibliothèque du chapitre semble avoir été constituée très tôt. L’archidiacre Gui s’occupe de 9 volumes au tournant de l’an mil, tandis que des manuscrits langrois ont servi à Hugues de Breteuil pour rédiger son traité contre Béranger de Tours. Du XIIe siècle au XVe siècle, des mentions de dons suggèrent un accroissement rapide mais ponctuel du nombre des volumes de la bibliothèque du chapitre. L’enrichissement des fonds provient aussi des achats de livres, semble-t-il assez rares. Enfin, des livres ont dû être donnés en gage au chapitre. A l’inverse, les sorties de livres sont assez nombreuses sans qu’on puisse précisément en mesurer l’ampleur. Des livres ont été vendus, comme des objets liturgiques d’ailleurs, pour payer les travaux de la cathédrale. Souvent, les acheteurs sont les chanoines. En fait, si les dons de chanoines permettent un accroissement de la bibliothèque, peu sont faits à l’occasion de la mort du chanoine, à Langres comme ailleurs. Et ce sont alors les inventaires qui livrent, de façon fortuite, les plus belles mentions de bibliothèques privées, comme celle de Jean de Saffres mort en 1365. Celui-ci, neveu d’un homonyme doyen, resté chanoine plus de 40 ans, devient sur le tard sacristain donc chargé des livres liturgiques. Son inventaire après décès évoque la richesse de son mobilier, mais dénombre surtout 145 volumes, dont un bon tiers est constitué de romans des XIIe et XIIIe siècles. On trouve aussi dans cette très riche bibliothèque des livres d’histoire, du droit et des auteurs antiques. Si des psautiers et un missel sont mentionnés, aucune Bible n’apparaît. Pourtant son testament, pas plus que ceux de ses oncles, ne mentionnaient le moindre livre. Ces belles collections personnelles de livres ne vont pas forcément enrichir la bibliothèque capitulaire à la mort de leur possesseur. Ainsi, au XIVe siècle, le doyen Jacques d’Audeloncourt (mort en 1359), professeur en lois, disperse sa soixantaine de volumes sans en donner un seul à son chapitre, privilégiant l’abbaye de Clairvaux dont un de ses parents était abbé. Il restitue aussi les ouvrages empruntés parfois fort loin. A part quelques brillantes exceptions, une grande majorité des chanoines de Langres n’a pas pu ou voulu réunir de bibliothèque privée, ce qui est surprenant pour des ecclésiastiques ayant accompli plusieurs années d’études universitaires. Au XIIIe siècle, la seule bibliothèque privée est celle d’un official qui détient 5 volumes. Entre 1359 et 1500, une dizaine de chanoines résidents seulement ont détenu au moins quelques livres. Les chanoines possèdent essentiellement des livres de droit, très peu de livres à caractère religieux, et à la fin du XVe siècle, peu d’ouvrages humanistes. Les livres les plus répandus sont des missels et des bréviaires, mais ceux-ci sont rarement légués à la cathédrale : ce sont les neveux ou la paroisse natale du chanoine qui profitent de ces livres très courants. Les évêques, eux, ont pu constituer de brillantes collections, comme Jean I d’Amboise pour qui l’on connaît 147 volumes. Celui-ci les lègue au chapitre à sa mort, ne souhaitant pas constituer une bibliothèque épiscopale ni en faire profiter son neveu ni la collégiale épiscopale de Mussy. Ainsi, le livre n’est pas l’objet le plus courant dans les testaments de chanoines langrois. Seul les missels et bréviaires sont répandues, mais ils circulent davantage dans la famille ou l’entourage du chanoine qu’ils ne l’accompagnent à sa stalle. L’imprimerie apparaît timidement à Langres. Ainsi donc, à l’exception de la bibliothèque de Jean de Saffres, le livre occupe une place modeste à l’Eglise de Langres. Le parcours canonial des promus aux sièges bourguignons, par Delphine LANNAUDEntre la fin du XIVe siècle et le début du XVIe siècle, 57 évêques peuvent être dénombrés dans les sept diocèses bourguignons (Bethléem, évêché in partibus établi à Clamecy, étant exclu) et 54 font l’objet de la communication (3 réguliers sont exclus du sujet). Des difficultés surgissent lorsqu’il s’agit de reconstituer la carrière canoniale de ces personnages. Cette carrière est d’autant plus longue que la plupart des évêques bourguignons n’accède à l’épiscopat que vers 30 ou 40 ans. Leur carrière est souvent faite de canonicats, même si, vers la fin du XVe siècle, certains réussissent à tenir des abbayes ou des prieurés en commende. Les premiers canonicats obtenus le sont indifféremment dans une cathédrale ou une collégiale. Ces premiers bénéfices sont souvent détenus près du lieu de naissance de ces futurs évêques, ce qui montre l’attachement à la région d’origine tout autant que l’appui de la famille dans le début de la carrière. Les canonicats sont souvent attribués très tôt, parfois dès 10 ans comme pour Jean Rolin que son père essaie de placer comme chanoine de Provins à cet âge. La suite de la carrière montre un attachement au même diocèse ou se poursuit dans un diocèse voisin. Les influences familiales sont encore perceptibles. En retour, les nouveaux chanoines peuvent constituer un réseau autour d’eux. Le cumul est important, il est rendu nécessaire par la faiblesse des revenus des canonicats, hormis ceux de Beaune, et il est facilité par la densité du réseau de plus en plus serré des collégiales bourguignonnes (nombreuses fondations aux XIVe et XVe siècles). Un tiers des évêques ont des carrières canoniales particulières, marquées par le cumul ou la succession de prébendes dispersées et de dignités importantes, hors du cadre bourguignon. En général, ce sont des individus dont le rayonnement s’étend sur le royaume de France, des gens de cour que l’on retrouve souvent comme évêques de Nevers et Auxerre. La protection royale dont ils jouissent permet de cumuler davantage. Des agents ducaux se construisent eux aussi une carrière canoniale d’ampleur géographique plus large, du fait de l’étendue des possessions bourguignonnes. Jean de Saulx comme Jean de Thoisy possèdent des bénéfices dans les terres de par-delà comme de par-deçà. La promotion à l’épiscopat peut, dans certains cas, avoir été facilitée par la possession d’un canonicat, et encore plus d’une dignité, dans le chapitre correspondant. C’est assez net à Mâcon : sur 11 évêques, 3 ont été doyens et 6 chanoines. A Autun, l’entrée au chapitre constitue parfois une étape avant l’épiscopat. Ailleurs, à Langres, à Nevers ou à Auxerre, la volonté royale s’impose davantage que l’appartenance préalable au chapitre du lieu. Note : Les interventions de Jean-Pierre Brelaud et Jacques Madignier ont été reportées à la prochaine séance. Compte rendu rédigé par Delphine Lannaud, Jean-Pierre Brelaud et Jean-Vincent Jourd’heuil, puis relu par les différents intervenants. . Contact Gergely Kiss, Université de Pècs
Programme voisin : les légats pontificaux en Hongrie au XIVe siècle, avec une base de données prosopographique, Delegat.
Les Fasti de la Hongrie médiévale : bilan des travaux (2018)*
**Établi par Gergely Kiss (Université de Pécs, Hongrie). Édition de sources
Orientation bibliographique
JOURNÉE FASTI ECCLESIAE GALLICANAE
Du 22 mars 2019 , 10h-17h Paris, Archives nationales, salle d’Albâtre, entrée CARAN
Compte rendu
rédigé par Élisabeth Lusset Présents : Sofiane Abdi, Christine Barralis, Maxime Blachon, Michèle Bois, Paolo Buffo, Anne Chiama, Hervé Chopin, Julia Conesa Soriano, Fabrice Delivré, Yves Esquieu, Martin de Framond, Guillaume Franztwa, Sébastien Fray, Stéphane Gomis, Jean-Vincent Jourd’heuil, Véronique Julerot, Kristiane Lemé-Hébuterne, Élisabeth Lusset, Jacques Madignier, Monique Maillard-Luypaert, Pascal Montaubin, Thierry Pécout, Fabien Roucole, Vincent Tabbagh, Laurent Vallière, Charles Vulliez.
Excusés : Marc Bouiron ; Marco Cassioli ; Éliane Carouge ; Sylvie Caucanas ; Noël Coulet ; Noëlle Deflou-Lecas ; Patrick Demouy ; Matthieu Desachy ; Michaël George ; Laurent Guitton ; Benoît Jordan ; Brigitte Kurmann ; Françoise Lainé ; Amandine Le Roux ; Sandrine Legendre ; Anne Lemonde ; Anne Massoni ; Janine Mathieu ; Jean-Michel Matz ; Gabrielle Michaux ; François Neveux ; Claudine Pailhès ; Yannick Veyrenche.
À L’ORDRE DU JOUR
– Évolution du groupe des Fasti – Actualités de la recherche sur les chanoines et évêques – Ateliers d’initiation à la saisie des fiches et d’échanges sur la base de données – La notice institutionnelle d’Évreux (Vincent Tabbagh) – Des évêques aux chapitres. Décrets d'élection et de postulation (XIIIe-XVe siècle) (Fabrice Delivré) – La cathédrale et la mort en Provence, XIIe-XIVe siècle (présentation de sa thèse par Anne Chiama) – Avancement du lexique canonial (Yves Esquieu)
Thierry Pécout - Informations générales sur le fonctionnement du groupe
Changements opérés cette année : La bibliothèque des Fasti a déménagé dans les locaux du CERCOR à Saint-Étienne. Un répertoire va en être fait, qui sera mis en ligne. La bibliothèque contient des mémoires avec beaucoup de documents en annexes. Par exemple, H. Millet a remis une thèse sur le chapitre cathédral de Laon faite par un jésuite portoricain (notices très détaillées sur les chanoines ; est numérisée, sera mise en ligne). Nous allons nous efforcer de mettre en ligne des outils inédits qui y sont conservés. Ces documents ne seront accessibles qu’aux membres des Fasti. Nouveauté : la lettre des Fasti qui paraît au mois de décembre. Responsable : Jean-Michel Matz. Elle ne peut exister que si elle est alimentée en informations par l’ensemble des collaborateurs (publications, colloques, etc.) : pensez à envoyer vos informations pour la lettre de décembre 2019 ! fasti-lettre@services.cnrs.fr
Préparation des volumes : Deux nouveautés :
Il faudra peut-être réfléchir à modifier l’ordre de présentation de la liste des sources dans les notices épiscopales, qui est complexe et dont la pertinence n’est pas toujours évidente.
Base de données : S’il y a des problèmes lors de la présentation des fiches, il faut d’abord vérifier par quel diocèse on est entré dans la base et sélectionner le bon. Il y a eu des améliorations sur les numérotations de listes lors de la phase de publication. Actuellement il est impossible d’accéder à la base en tant que visiteur (tout accès permet pour l’instant de modifier la base). Dans la base version 2, qui sera créée d’ici quelques années, il sera prévu de pouvoir la consulter. D’ici là, l’accès à la base reste limité. De façon exceptionnelle, quelques personnes de confiance qui ne sont pas rédacteurs mais avec qui nous pouvons avoir des échanges fructueux y ont accès.
Vie du groupe : La liste des collaborateurs en ligne a été entièrement mise à jour (la dernière MAJ datait de 2009). Quand une liste de collaborateurs pour un diocèse commence par un point-virgule, cela signifie que nous avons des collaborateurs sur des points précis (archéologie…) et pas sur le cœur du volume. L’objectif est de mener le projet à terme en réalisant les 130 volumes prévus, même si individuellement nous n’en voyons pas la fin. Cela implique de nous organiser pour une transmission des données, du travail, des méthodes, et d’organiser un renouvellement actif du groupe. La prochaine réunion aura lieu le 20 mars 2020. Attention à prévenir en amont (dès janvier) de votre venue, des dates et heures des billets pour la prise en charge des frais par le CNRS. Notre groupe fonctionne de façon un peu informelle et rayonne au-delà des cercles universitaires, même si nous sommes rattachés à un laboratoire. Ce fonctionnement nous permet aussi de survivre à ces structures à la vie courte que sont les laboratoires. Nous envisageons le passage à une association loi 1901, pour plus de souplesse sur le plan financier (la perception effective des royalties versés par Brepols au groupe pose problème car elle passe par l’université). Présentation rapide des projets de statuts, par ailleurs envoyés par courriel à tous les membres. Merci à tous d’envoyer vos éventuelles remarques ou propositions d’amendements à T. Pécout (thierry.pecout@univ-st-etienne.fr) Lors de la réunion, ont été pointés quelques changements à apporter ou des points sur lesquels il faut statuer :
Une fois l’association fondée, penser à faire signer une convention avec l’Univ. de Saint-Étienne pour préciser que la bibliothèque des Fasti déposée au Cercor appartient aux Fasti (il y a eu des problèmes pour d’autres bibliothèques de sociétés savantes hébergées dans des locaux universitaires). NB : à l’avenir il n’y aura qu’une caisse pour les Fasti. À l’heure actuelle, le Cercor-LEM ne donne pas de subvention aux Fasti, il gère seulement l’argent reçu de Brepols et affecté aux Fasti. Il est souhaitable si possible que les membres du groupe, surtout les membres du comité, demandent à être chercheurs associés du CERCOR. Cela valorise le CERCOR, qui consacre des ressources humaines à notre groupe (une ingénieure d’édition et un ingénieur informatique collaborent à nos travaux).
Ont été créées des listes de diffusion pour faciliter les échanges internes. Attention à ne pas répondre directement à la liste quand on veut répondre seulement à une personne en particulier.
Est posée la question de la création d’un système informatisé où on pourrait centraliser les informations sur des chanoines d’autres diocèses que l’on rencontre au fur et à mesure de nos recherches. Jadis, ces informations étaient centralisées dans une boîte contenant des chemises pour chaque diocèse : les documents papier qu’elle contient vont être numérisés et mis en ligne. Les informations seront accessibles via la page Outils / Corpus diocésains du site internet, avec accès par login aux pages des différents diocèses. Pensez à envoyer vos informations à Thierry Pécout (thierry.pecout@univ-st-etienne.fr). Cette question est liée à l’évolution future de la base, qui pourrait être entièrement collaborative : chacun pourrait saisir une information concernant un autre diocèse, sachant que chaque information serait précisément sourcée (on saurait qui a rentré quoi). Nous discuterons plus en détail des évolutions à apporter à la base l’an prochain.
Organisation des prochaines journées d’étude des Fasti Parution de la JE sur les chanoines et la mort dans revue Le Moyen Âge (en cours). En 2020, la journée portera sur les sceaux des évêques et des chanoines. Travail possible avec la base Sigilla, visite du fonds sigillographique des AN ? Faire une publication électronique pour pouvoir mettre bcp d’images ? Ou faire un numéro spécial dans une revue ? Pour 2021, Sébastien Fray propose d’organiser la journée autour du thème : « Les évêques, les chanoines et la guerre ». Comportements guerriers de certains évêques et de certains chanoines. Ceux de Langres, selon leurs testaments, possèdent des armes. Pour 2022, Thierry Pécout propose d’organiser une journée sur le thème : « Évêques et chapitres cathédraux : le modèle monastique/régulier », XIIe-XIIIe s. incluant largement la question des réguliers (présence au chapitre, chapitre suivant une règle…)
Volumes à venir :
Le planning est à peu près complet jusqu’en 2026
Atelier d’initiation à la saisie des fiches sur la base de données des Fasti
Actualité de la recherche
Appel à communications pour le colloque sur la cathédrale d’Amiens 6-8 février 2020 (figure sur le site des Fasti) Commémoration des 500 ans des stalles de la cathédrale d’Amiens. Appel à communications en préparation. Sans doute colloque en sept-oct 2020 25 mai 2019 : manifestation à Saint-Martin aux Bois sur les chanoines réguliers et leurs relations avec pouvoirs ecclésiastiques Début juin, colloque à Reims sur les doyens de chrétienté organisé par Véronique Beaulande-Barraud 13-14 juin 2019 à Metz, colloque du projet COSYN sur les législations synodales, programme sur le site à venir Le prochain colloque de Fanjeaux aura pour thème l’hérésie en hommage à Jean-Louis Biget Volume de Metz dans la collection La grâce d’une cathédrale paraîtra en novembre prochain À l’automne dernier, s’est tenu un colloque sur Jean Germain, conseiller du duc de Bourg, évêque de Chalon : les actes seront publiés sous peu par la société d’histoire et d’archéologie de Chalon sur Saône en 2019. Bientôt, exposition au musée de Chalon et série de conférences sur le mécénat des évêques bourguignons en s’appuyant sur Jean Germain et Rolin. Sera inauguré le cloître de Chalon restauré, découvertes archéologiques Le volume Grâce d’une cathédrale sur Autun est encore en chantier (depuis six ans) Un article de Jacques Madignier va paraître sous peu dans les Annales de Bourgogne : synthèse sur les 4 chapitres (Sens, Auxerre, Chalon et Autun) dont les volumes Fasti sont sortis (emprise des chanoines sur l’espace urbain, vie canoniale…) La ville de Viviers s’intéresse au 900e anniv de la consécration de la cathédrale. Y. Esquieu se demande si elle a vraiment eu lieu (les sources sont toutes tardives et contradictoires) Gros volume à paraître sur Tours aux Presses universitaires de Tours
Sur le diocèse d’Aoste, thèse à paraître sur le chapitre d’une collégiale.
Livres Buffo (Paolo), Charta Augustana. Chiesa, cancelleria e scriptorium ad Aosta nel secolo XI, Academie delle Scienze di Torino [Memorie dell’Academia delle Scienze di Torino. Classe di Scienze Morali, Storiche e Filologiche. Serie V, vol. 42/2], 2018 Berclaz (Kérim), Les voies de l’éternité. Les testaments des évêques de Lausanne et la construction d’une mémoire épiscopale (XIVe-XVe siècles), Lausanne, Université de Lausanne [Cahiers lausannois d’histoire médiévale, 57], 2017.
Anne Chiama – Les cathédrales et la mort en Provence (XIIe-XIVe siècles)
Anne Chiama présente la thèse qu’elle a soutenue sous la direction de T. Pécout. Elle s’interroge sur la place de la mort dans la vie des clercs en examinant les sources suivantes : testaments, nécrologes- obituaires, chartes diverses. Aix, Marseille, Arles, Toulon (comtat Venaissin exclu, cf. travaux de J. Chiffoleau) Le développement des anniversaires peut être mis en relation avec le développement des testaments et des pratiques notariées. Il ne faut pas exagérer le caractère individuel des anniversaires. La majorité sont des anniversaires mutualisés (pour une personne et ses parents). Les fondations de chapellenies sont rarissimes dans les nécrologes-obituaires Problématiques : Comment assurer la concrétisation de la promesse de donation financière faite dans le testament ou la charte de fondation ? Comment les évêques et les chanoines assurent la gestion de tout ce patrimoine ? Les études sur les revenus financiers des cathédrales (notamment sur constitution des ressources du casuel) sont encore rares. Les anniversaires sont une célébration monastique accompagnant la mémoire des défunts lors du chapitre, puis diffusion dans les milieux laïcs. Les fondations d’anniversaire et de chapellenies sont un investissement qui engage une partie du patrimoine mais aussi les héritiers en charge de l’entretien de l’anniversaire. AC n’a pas retrouvé d’attestations claires d’un prix des anniversaires. Écart entre les cathédrales en fonction de leur prestige. Les revenus des anniversaires sont généralement des sommes d’argent léguées directement ou des paiements sur des biens immobiliers (presque jamais versées directement au chapitre), « cens » (en nature ou en argent) pesant sur des biens n’appartenant pas au chapitre. Dès la 2e moitié du XIIIe siècle, la gestion de ces revenus semble rentrer dans une logique de « rentes ». Création de bureaux gérant ces droits et revenus. Prennent le nom « d’anniversaires ». Dirigés par des chanoines. Ont des délégués et sous-délégués (bayles et sous-bayles). Clercs tendent à organiser des structures d’organisation du funéraire dans leurs dimensions à la fois spirituelle et matérielle entre XIIIe et XVe siècle, qui participent d’une économie du salut.
Fabrice Delivré, Des évêques aux chapitres. Décrets d’élection et de postulation (XIIIe-XVe siècles)
Quelques éléments sur la genèse du thème de recherche : enquête au long cours sur les Summae de electione, traités dédiés à l’élection des évêques entre XIIIe et XVe siècle. Dette envers livre The bishop-elect de Robert Benson, qui s’appuie surtout sur Décret de Gratien et les décrétistes. Dynamique des échanges entre doctrine et pratique. 3 facettes marquent la constitution de titres spécifiques sur les élections épiscopales dans les collections de décrétales : – vulgarisation du droit savant : le fait de consacrer un ouvrage à l’élection est indissociable du titre De electione dans les décrétales, qui comporte 60 chapitres. Est également indissociable des apparats de glose sur de electione et de postulatione. Les auteurs des summae s’efforcent de rendre accessible la pensée complexe des glossateurs. – procédure électorale : normalisation canonique des élections au cours du XIIIe siècle – évolution des pratiques de l’écrit : rédaction de formulaires (Practicae electionis…) à destination des chapitres cathédraux Le Decretum electionis est un document peu connu. FD présente des pistes pour étudier ce type de document. – du côté des pontificaux : La juridicisation des élections est incontestable dès le tournant des XIIe-XIIIe siècles. Dans le pontifical romano-germanique du Xe siècle, on a comme pièce liminaire de la consécration un décret d’élection ; dans pontificaux postérieurs, on trouve aussi des copies de décret d’élection (expliquant les vertus dont doit disposer l’élu). Il y a un modèle de décret dans le pontifical de Guillaume Durand, mais aussi dans son Speculum judiciale (qui est un arsenal de formules dérivant des Summae de electione) – les Summae de electione consacrent de nombreux développement à la confection du decretum: les glossateurs admettent qu’une élection puisse être valable même s’il n’y a pas de décret d’élection - Il y a un chantier ouvert : la recherche des décrets d’élection en pièce originale. Sont porteurs des souscriptions des chanoines et de leurs sceaux Question : est-ce que les Summae reprennent leurs modèles de Décrets d’élection de docs historiques ?
Yves Esquieu - Lexique canonial
Le lexique est collaboratif : appel à collaboration pour compléter les entrées, notamment sur les fonctions dans le domaine de la police (dans le quartier de la cathédrale) et de la justice. NB : au mois de juillet s’achèvera au CERCOR un programme de recherches sur la justice seigneuriale des religieux (incluant les chanoines). Il y aura un colloque conclusif en mai 2020. Au Puy, mention d’un groupe spécifique de « chanoines pauvres / de pauperi ». Cette formulation existe-t-elle ailleurs ? Il y a des questions sur ce que recouvre cette dénomination. Dans le lexique il serait aussi utile de rajouter la mention du terme d’« abbés » : au Puy, il y a 4 « abbés » qui sont en fait des chefs de collégiale et ont un rôle dans le chapitre
Vincent Tabbagh - Notice institutionnelle d’Évreux
Distribuée et commentée.
Activités scientifiques diverses
• Société nationale des antiquaires de France : correspondant national pour le département de Paris, 1982 ; membre résidant, 2009. • Directeur du Centre d’études champenoises, Université de Reims Champagne-Ardenne, 1997.
Bibliographie
Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de DEA Léon (Christophe), Aspects d’un office du chapitre de Notre-Dame de Paris : les chanceliers de l’Université de Paris du milieu du XIIe au XVe siècle, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003. Ntsiantou (Richard), La discipline ecclésiastique à travers les conciles mérovingiens et wisigothiques des VIe-VIIe siècles, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Thevenin (Erik), Lèpre, lépreux et léproseries dans le diocèse de Reims au Moyen Âge, mémoire de DEA en codirection avec Patrick Demouy, François-Olivier Touati, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996 [?]. Noizet (Anne), Mineurs, criminalité et rémission dans la société médiévale aux XIVe et XVe siècles : une approche de deux “âges de la vie”, l’enfance et la jeunesse d’après les lettres de rémission, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003. Debruille (Claire), L’écriture de l’histoire : les Chroniques et Annales de France de Nicole Gilles (1525), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Dussart (Anne), Les femmes dans l’entourage de Philippe VI de Valois (1328-1350), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Legenvre (Angélique), Les Compagnies d’Aventure en Picardie pendant la guerre de Cent ans : seconde moitié du XIVe- première moitié du XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Merieux-Piccottin (Antonin), Justice ecclésiastique et société à Troyes : d’après un registre de l’officialité épiscopale 1423-1475, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Ounfana (Marie-Laurence), Violence et monde estudiantin à Orléans à travers les lettres de rémission (deuxième moitié du XVIe siècle),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Roméro (Sophie), Le Nil à travers les récits de voyageurs et pèlerins : IXe-XVe siècles, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Thomas (Sébastien), La justice rémoise au XVe siècle, miroir d’une société : d’après un registre du bailliage de Reims (1432-1465), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002. Bouchereau Demaineville (Karine), Violence et chevalerie dans les chansons de geste des XIIe et XIIIe siècles : Raoul de Cambrai et la geste des Lorrains, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001. Guillard (Alexandra), La châtellenie de Sept-Saulx au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001. Mangeot (Julie), La conception de la sainteté épiscopale chez Grégoire de Tours, 538-594,mémoire de maîtrise en codirection avec Patrick Demouy, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001. Mérat (Sébastien), Troyes pendant la guerre de Cent Ans d’après les archives du Conseil de ville (1429-1433), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001. Mouchet (Stéphanie), Les femmes dans l’entourage de Saint Louis, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001. Ramillon (Aline), Les femmes dans l’entourage de Philippe le Bel, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001. Chossenot (Sophie), Peuplement et occupation du sol dans le doyenné de Bussy-le-Château du Veau XVe siècle,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000. Forget (Émile), Philippe Auguste, les femmes et le pouvoir,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000. Guyot (Laurent), La féodalité dans le comté de Rethel (Xe-XIIe siècles),mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000. Neyraud (Anabelle), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés du Châtelet-sur-retourne et d’Attigny des origines au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999. Petitqueux (Céline), Recherche sur l’expression de l’identité bourguignonne à travers trois chroniqueurs : Georges Chastellain, Jean Molinet, Olivier de La Marche, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999. Sartelet (Karine), Liturgie et sainteté à l’abbaye bénédictine de Saint-Thierry d’après quatre de ses bréviaires du XIIe et XIIIe siècles,mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999. Tamberi (Séverine), Les villes champenoises et leurs relations avec la monarchie des Valois de 1420 (1422) à 1498 à travers les relations épistolaires et les cérémonies du pouvoir, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999. 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