Recherche Lexique canonial

S. Abdi, « Les cochanoines réguliers dans les cathédrales et collégiales séculières. Détachements institutionnels et transversalités canoniales dans les diocèses du sud de la province de Reims (XIe-XVIe siècles) », dans Ph. Racinet, J. Colaye et K. Lemé-Hébuterne (dir.), Les monastères de chanoines réguliers en France du XIe au XVIIIe siècle, Actes de la sixième Journée d'étude du 26 mai 2018 à Saint-Martin-aux-Bois (Oise)Histoire médiévale et archéologie (Publication du CAHMER), vol. 32, Compiègne, 2019, p. 17-38.

Ce lexique est une initiative d’Yves Esquieu, en lien avec les dépouillements menés par toute l’équipe des Fasti Ecclesiae Gallicanae. Il fonctionne de manière collaborative et collective et mobilise tous ses membres. Son propos est le vocabulaire lié aux chapitres cathédraux, à leurs dignités, personnats, offices, à leur administration, liturgie, mobilier, cadre architectural, etc. Pour toute question ou remarque, ou pour se joindre à ce travail collectif, prière de contacter le comité des Fasti.

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Consulter

Vernissage d’une exposition « Miroir du prince. La commande artistique des hauts fonctionnaires bourguignons (1425-1510) ».
 

Exposition organisée conjointement par le musée Vivant Denon de Chalon-sur-Saône et le musée Rolin d’Autun, en collaboration avec le musée du Louvre et présentée du 05 juin 2021 au 19 septembre 2021 dans les deux musées.

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Abritée depuis 2018 par la bibliothèque du CERCOR, elle se compose notamment d’ouvrages concernant les évêques et les chapitres cathédraux, de monographies sur des cathédrales ou des chapitres, d’actes de colloques, de travaux universitaires (mémoires, thèses), d’éditions de sources, de tirés-à-part. Elle a été constituée entre 1991 et 2012 par Hélène Millet, sur fonds propres des GDR successifs auxquels les Fasti ont participé au cours de leur histoire. La bibliothèque était hébergée par le laboratoire LAMOP jusqu’en avril 2018.

Les livres sont librement consultables. Le CERCOR accueillera les personnes intéressées par la consultation des ouvrages aux horaires d’ouverture de sa bibliothèque (contact). Les étudiants souhaitant se rendre sur place peuvent solliciter une aide financière auprès de l’Association de soutien du CERCOR, dans la mesure de ses possibilités, en prenant contact avec son Président, Sylvain Excoffon.

 

Catalogue

 

Pour plus d'information voir le portail Ressources Fasti.

 

[Ce catalogue a été composé en 2020 par Morgane Laffilé dans le cadre d’un stage du Master « Métiers de l’Historien », Université Jean Monnet (Saint-Étienne).]

 

Charles Vulliez, membre de l’équipe des Fasti Ecclesiae Gallicanae, nous a quittés le jeudi 13 mai 2021.

CVulliez

Né le 1er mars 1938, il passe son enfance à Alger où, élève au lycée Bugeaud (aujourd’hui, lycée Émir-Abdelkader), un enseignant lui fait prendre conscience de sa vocation pour l’histoire, médiévale bien sûr, mais aussi celle de la civilisation grecque pour laquelle il conservera toute sa vie un profond attachement. Rapatrié en France dans le contexte de la guerre d’Algérie, ce brutal retour au pays devait être pour lui une deuxième naissance en tant qu’historien. Après une jeunesse marquée par des difficultés matérielles et familiales, il devient étudiant à la Sorbonne. Titulaire du CAPES (il enseigne quelque temps dans un lycée technique à Beauvais) puis de l’agrégation en 1967, il est appelé en 1969 par Pierre Riché à l’Université de Paris-Nanterre où il passe une grande partie de sa carrière, d’abord comme assistant d’histoire du Moyen Âge puis maître de conférences. C’est sous la direction du professeur Riché qu’il engage une recherche de longue haleine (et qu’il n’a jamais abandonnée) sur les écoles d’Orléans et l’histoire de l’éducation. En 1994, il soutient sa thèse d’État intitulée Des écoles de l’Orléanais à l’université d’Orléans (Xe-début de XIVe siècle). Lors de sa soutenance, le professeur Louis Holtz déclare qu’il y a « matière à au moins trois livres », l’invitant de ce fait à poursuivre ses travaux dans trois grandes directions : l’étude des institutions scolaires et universitaires, des méthodes et en particulier du dictamen, des personnels ecclésiastiques et universitaires.

Élu professeur en 1994, il quitte Nanterre pour rejoindre l’Université de Reims où il occupe ses fonctions jusqu’à sa retraite en 2003. Une retraite active dont témoignent l’ampleur et la diversité de ses recherches au cours des dix-huit années suivantes et ce malgré une santé défaillante, en particulier des problèmes de vue aggravés avec le temps, mais qui n’ont jamais entamé sa vitalité intellectuelle.

Grand spécialiste de l’histoire de l’éducation, fin connaisseur des écoles orléanaises, il poursuit inlassablement ses investigations sur les techniques et programmes d’enseignement médiévaux, s’attachant avec ardeur à l’étude du dictamen, un thème de recherches dont il est un instigateur en France. À ce titre, il est aussi un historien confirmé des textes et des institutions religieuses. Ses nombreuses publications et interventions scientifiques témoignent de sa rigueur et de sa faculté à exploiter et éclairer aussi bien les sources diplomatiques ou encore hagiographiques. Toujours dans la continuité de ses sujets de prédilection, il écrit également beaucoup sur l’abbaye Saint-Mesmin de Micy avant de lancer l’idée d’une nouvelle édition et d’une traduction française des Miracula de Létald de Micy (Xe siècle). Ce projet donne lieu à la mise en place d’une équipe de travail constituée autour d’Anne-Marie Turcan-Verkerk et de Gisèle Besson et à laquelle Charles Vulliez apporte fidèlement et de manière assidue son expertise pendant près de quatre ans.

Sa constante implication dans la recherche s’exprime aussi bien à travers son insertion dans de nombreux réseaux scientifiques, autant de viviers qui nourrissent de solides amitiés. Ces contacts humains sont pour lui un précieux soutien moral, sa retraite exacerbant un sentiment croissant de solitude et les souvenirs douloureux de son passé. Membre résidant de la Société nationale des antiquaires de France, il est de même un membre actif de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public ainsi qu’un collaborateur régulier de la Société historique et archéologique de l’Orléanais (qui lui dédie son numéro de 2021). Son engagement en faveur des études orléanaises a naturellement justifié son association à l’équipe des Fastien vue de la rédaction du tome consacré au diocèse d’Orléans. Il a régulièrement assisté aux journées d’étude des Fastijusqu’en mars 2021. Lors de celle de 2000, il avait présenté la notice institutionnelle de son futur volume. Il y manifestait sa bienveillante attention en conseillant et épaulant ses collègues lors des débats. Enfin, de manière plus intime, il est un chrétien convaincu et participe étroitement à la Paroisse universitaire, ce qui le conduit à honorer de sa présence les week-ends du groupe de Nanterre à l’abbaye Notre-Dame du Bec-Hellouin.

Lors de ses dernières années, soucieux d’organiser la transmission de ses travaux, Charles Vulliez s’entoure de nouveaux collaborateurs qu’il associe étroitement à son environnement de travail. Il conserve précieusement avec lui des masses d’érudition éclairée qui sont le fruit de décennies de collectes documentaires (entre autres, reproductions de manuscrits réalisées aux quatre coins de l’Europe) et bibliographiques (plusieurs de ses ouvrages intéressant l’Orléanais et les pays ligériens sont difficilement trouvables ailleurs). Avec la dévotion intellectuelle, la minutie mais aussi une touchante discrétion qui ont marqué tous ceux qui l’ont côtoyé, Charles Vulliez s’emploie patiemment à constituer, en plus de ses liasses de copies de sources dont il reprend sans cesse la critique, une quantité impressionnante de dossiers monographiques (communautés religieuses de l’Orléanais) et prosopographiques relatifs au clergé d’Orléans (évêques, chanoines du chapitre cathédral Sainte-Croix d’Orléans et bien entendu maîtres et écoliers). Désireux de partager un tel trésor, il fait de son appartement de la rue des Pyrénées (20e arrondissement de Paris) un temple dédié à la recherche et un lieu d’accueil et d’études pour ses collègues. Ces derniers peuvent alors pleinement apprécier sa disponibilité, sa gentillesse, sa simplicité déroutante et charismatique, sans compter sa prodigieuse mémoire (par exemple, il est capable de décrire avec précision le contenu de nombreux microfilms en se repérant uniquement à leur cote). Savant de longue expérience, Charles Vulliez s’efforce enfin d’être un homme de son temps. Son bureau, un lieu incontournable pour qui est amené à travailler avec lui, est aussi un lieu d’expérimentations numériques et de mise à niveau informatique. Son intérêt pour les nouvelles technologies (qui convient tout autant à sa soif de connaissances) porte ses fruits ne serait-ce qu’au travers de la numérisation de sa thèse d’État : la mise en ligne complète de ce monument scientifique est en cours d’achèvement sur le site HAL.

La poursuite de l’œuvre de Charles Vulliez est le plus bel hommage qui puisse lui être rendu. C’est dans cet esprit que les Archives départementales du Loiret et la Société archéologique et historique de l’Orléanais ont accepté de devenir dépositaires d’une grande partie de ses dossiers. Les notices institutionnelles qu’il a rédigées à propos du diocèse d’Orléans sont d’ores-et-déjà à intégrer au prochain volume orléanais des Fasti. La rédaction de cet ouvrage (auquel son nom sera évidemment associé) sera un autre moyen concret de cultiver le souvenir chaleureux de notre collègue et ami.

 

Paul Chaffenet, avec l’aide d’Amandine Le Roux

Isabelle Heullant-Donat, Charles Vulliez (1938-2021). In memoriam [en ligne].

Michel Sot, « Pour Charles Vulliez », in Lettre des Fasti, t. 4 (2021), p. 38-41.

 

 

L’œuvre scientifique de Charles Vulliez

 

Le 7 mars 2020, l’équipe des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ apprenait avec douleur la disparition de Jean-Michel Matz qui en était l’un des membres les plus actifs et qui la présida entre 2012 et 2017.

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Né à Strasbourg le 8 janvier 1963, agrégé d’histoire en 1986, Jean-Michel Matz soutient une thèse en 1993 sous la direction d’André Vauchez à l’Université de Paris X-Nanterre, intitulée Les miracles de l’évêque Jean Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370-v. 1560), en trois volumes – le tome 3 comporte l’édition critique des Gesta et miracula reverendissimi Johannis Michaelis Andegavorum episcopi. Il présente une Habilitation à diriger les recherches en 2003 proposant une édition critique de la Vie en français de la bienheureuse Véronique de Binasco. Il exerce comme professeur agrégé dans l’enseignement secondaire de 1987 à 1994. Il devient maître de conférences (1994) puis professeur (2004) en histoire du Moyen Âge à l’Université d’Angers. Il dirige l’équipe angevine du laboratoire CERHIO entre 2008 et 2016 (Centre de Recherches Historiques de l’Ouest, regroupant les Universités d’Angers, Le Mans, Lorient et Rennes II, recomposé en UMR 9016 TEMOS (Temps Mondes, Sociétés). Il pilote également la collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ aux éditions Brepols (Turnhout) à partir de 2012 et préside de 2012 à 2017 le comité de direction de l’équipe de ces mêmes Fasti. Il est associé de l’UMR LEM-CERCOR en 2017 et Membre de l’Institut européen en sciences des religions (IESR, EPHE).

Jean-Michel Matz est un spécialiste d’hagiographie du Moyen Âge tardif (XIIIe - début XVIe siècle), du culte des saints et de l’anthropologie du miracle, mais il devient aussi celui de l’histoire comparée des territoires contrôlées par les deux maisons d’Anjou-Provence-Sicile. Il mène de nombreux travaux sur l’histoire religieuse et culturelle des derniers siècles du Moyen Âge, l’histoire sociale et culturelle des évêques et de la sainteté épiscopale (XVe siècle - début XVIe siècle) et des milieux canoniaux. Il s’attache aux institutions ecclésiastiques, à l’économie ecclésiale et au clergé des cités épiscopales de la province de Tours (XIIe - début XVIe siècle), en particulier les évêques, les chanoines des chapitres cathédraux, le clergé paroissial et les ordres mendiants. Il ménage une attention spéciale aux bibliothèques capitulaires, à l’histoire du livre manuscrit et des bibliothèques ecclésiastiques à partir des manuscrits conservés et des inventaires de bibliothèques institutionnelles et privées entre le XIe et le début du XVIe siècle. Avec son collègue contemporanéiste Yves Denéchère, il dirige un ouvrage sur l’histoire de l’université d’Angers du Moyen Âge à nos jours, paru en 2012. Depuis son habilitation, il avait également multiplié les recherches sur la spiritualité féminine.

Sollicité par Hélène Millet, il s’avère rapidement un pilier du groupe de recherches Fasti Ecclesiæ Gallicanæ, d’abord aux côtés de ses directeurs successifs Hélène Millet (CNRS) puis Vincent Tabbagh (Université de Bourgogne), puis en tant que directeur de la collection aux Éditions Brepols, superviseur de la base de données correspondante. Il publie les volumes d’Angers (2003) et du Mans (2018). Il préside le comité de direction des Fasti de 2012 à 2017, alors un axe du laboratoire LAMOP (Université de Paris I, UMR 8589). Son énergie étant accaparée par la lutte contre la maladie, c’est lui qui préconise le rattachement des Fasti au laboratoire CERCOR en 2018 (Université Jean Monnet, Saint-Étienne, UMR 8584 LEM). Mais il demeure directeur de la collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ jusqu’à sa disparition. Il réalise la Lettre annuelle des Fasti dont il publie les deux premiers numéros en 2018 et 2019 avec Ahmad Fliti. À la veille de nous quitter, il travaille sur les volumes à paraître des diocèses d’Évreux, Clermont et Verdun et s’engage à publier celui de Tours.

Le colloque d’Angers tenu les 3-6 juin 1998 sur « La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge » marque pour sa carrière un tournant fondateur. Il s’implique dès lors aussi dans le renouveau des études angevines, à l’échelle internationale. Avec sa collègue Marie Madeleine de Cevins, il organise le colloque angevin suivant, sur un thème qui lui est cher, « Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins », les 15-16 novembre 2002. Il se rallie tout naturellement au programme EUROPANGE, financé par l’Agence nationale de la recherche et portant sur « Les processus de rassemblements politiques. L’exemple de l’Europe angevine (XIIIe-XVe siècle) », entre 2014 et 2018, aux côtés d’une vingtaine de chercheurs de France, Italie, Hongrie et Canada. Son ouvrage sur L’Anjou des princes, écrit avec Noël-Yves Tonnerre, est primé par l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 2018. Sa dernière œuvre scientifique d’ampleur est l’édition du Journal de Jean Le Fèvre, le chancelier du roi et de la reine de Sicile, qu’il a conduite conjointement avec Michel Hébert (Université du Québec à Montréal) et qui paraît en 2020.

Les nombreuses collaborations scientifiques de Jean-Michel le portent principalement vers l’Italie et la Hongrie, avec lesquelles son université a fondé des liens durables. Vers le milieu des années 2000, il crée autour de lui un solide réseau d’amitiés intellectuelles, entretenu par des échanges pédagogiques réguliers avec ses collègues de l’Université de Pécs et de l’Université de Salerno. Il entretient également avec les Universités d’Aix-en-Provence et de Lorraine des relations scientifiques nourries, ponctuées par les « colloques angevins » dont il est ainsi l’un des plus ardents promoteurs. Il demeure une référence pour tous les chercheurs et conservateurs travaillant sur la France de l’Ouest au Moyen Âge. En Anjou et Maine, il a noué les contacts les plus étroits avec les collègues du patrimoine, des bibliothèques et des archives. Depuis 2017, il s’investit dans le montage du dossier de candidature à l’inscription de la Tapisserie de l’Apocalypse au registre de l’UNESCO « Mémoire du monde ». Les nombreuses expositions auxquelles il a participé comme commissaire attestent le soin qu’il apporte à la diffusion des savoirs. Il donne régulièrement des conférences auprès du public.

Jean-Michel Matz s’implique également dans plusieurs sociétés savantes. Il est l’un des piliers de l’association Mémoire des princes angevins, fondée en 1999 et éditant la revue annuelle du même nom, devenue publication électronique depuis 2017. Il est également membre du conseil d’administration de l’Association des Amis des archives d’Anjou (Les 4A). Il est inscrit à la Société d’histoire religieuse de la France. Lorsque les Fasti Ecclesiæ Gallicanæ deviennent une association en 2019, il intègre son bureau en qualité de vice-président.

L’œuvre scientifique de Jean-Michel Matz

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Contenu du volume :

  • 272 pages.
  • 890 notices prosopographiques.
  • 26 biographies d'évêques.

Ce volume contient en outre une carte du diocèse, ainsi qu'un chapitre sur les livres de la cathédrale et une notice accompagnée d’un plan pour les stalles et pour le quartier canonial.

  • Présentation de la collection, par Hélène Millet, directeur du programme
  • Présentation du volume.

 

présentation de la collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae, par Hélène Millet

Le présent volume ouvre une collection qui devrait, à son terme, compter 130 fascicules. Autant de fascicules que la France — considérée dans ses limites actuelles — recouvrait de diocèses après les créations de Jean XXII en 1316-1318. Dans chaque volume, le lecteur trouvera des tables chronologi­ques pour les évêques, leurs principaux auxiliaires et les dignitaires du chapitre cathédral ainsi que des notices biographiques pour eux-mêmes et tous les chanoines prébendés de la cathédrale de 1200 à 1500. Les notices consacrées aux évêques sont rédigées de façon traditionnelle ; les autres sont le résultat de l’édition automatique d’un fichier prosopographique informatisé. Cet ensemble est précédé par une copieuse introduction destinée à éclairer les cadres de la vie diocésaine et à faciliter la compréhension des renseigne­ments donnés dans les notices.

Sans le concours d’une équipe de chercheurs nombreux et motivés, il ne pouvait être question de lancer pareil programme. Un soutien financier du CNRS et le généreux accueil de l’IRHT lui ont permis de se réunir et de travailler depuis 1990. D’abord constituée en Groupement de recherche (GDR) tout entier occupé à travailler à la collection, elle est devenue partie d’un GDR plus vaste, voué à l’étude des sources religieuses, placé sous l’égide de Gerson et dirigé par André Vauchez. Actuellement forte d’une soixantaine de collaborateurs bénévoles, elle a mis en chantier les volumes de plus de trente diocèses.

Tandis que les Mauristes français élaboraient la Gallia christiana, John Le Neve dotait l’Angleterre de Fasti Ecclesiae Anglicanae. Par son titre et par ses ambitions, notre programme se rapproche davantage de l’entreprise anglaise que de la Française. Comme elle, il a laissé de côté les établisse­ments monastiques et il se contente de donner succinctement quelques informations biographiques ; mais il entend surtout l’imiter dans sa politique de révisions périodiques, que rend désormais plus facile le recours à l’informatique. Si nous n’avions pas été soutenus par l’espoir que nos listes et nos notices seraient un jour corrigées et améliorées, sans doute n’aurions-nous jamais osé les publier, car nous avons une conscience aiguë du caractère lacunaire de nos sources et de leurs difficultés d’interprétation. Mais nous avions aussi la conviction qu’il fallait lancer la recherche pour qu’elle puisse progresser.

Faire paraître au plus vite un premier fascicule nous a paru une tâche prioritaire. Beaucoup mieux que de longs discours, un exemple permet en effet d’expliciter les règles à suivre, aussi bien en matière de recherche que de présentation des résultats. Amiens nous a donc servi de banc d’essai. Durant les quatre années où nous avons travaillé à nos listes et à nos notices, nous nous sommes attachés, Pierre Desportes et moi-même, à définir une méthode. Au fur et à mesure, nous en avons discuté les points les plus délicats en comité de direction et en assemblée plénière. Certains tâtonne­ments ont, sans aucun doute, été préjudiciables à la cohérence du fichier. Mais nous sommes maintenant parvenus à définir un moule dans lequel tous les diocèses parviendront à se couler, sans que les ajustements parfois néces­saires ne viennent mettre en péril l’économie générale du projet.

Car les fascicules des Fasti Ecclesiae Gallicanae, tout en s’efforçant de tenir compte du « génie » propre de chaque diocèse, sont d’abord conçus comme les éléments d’un ensemble et destinés à jouer le rôle d’outil de travail auprès de la communauté des historiens. Ils se veulent opérationnels non seulement à l’échelle du diocèse mais encore de la France entière puisque, durant les trois siècles couverts par l’entreprise, les notables ecclésiastiques séculiers ont eu tendance à former une société relativement homogène qui se jouait des limites diocésaines. A terme, c’est une tranche sociale cohérente que restituera la collection et que matérialisera un Cd-rom où seront cumulées, corrigées et complétées les informations contenues dans chaque volume.

Cette façon de travailler conduira les lecteurs — tel est du moins notre souhait — à coopérer à l’œuvre entreprise en nous signalant les erreurs qu’ils pourront repérer ainsi que les renseignements supplémentaires dont ils dispo­sent. La collaboration sera d’autant plus nécessaire que, pour certains diocèses particulièrement pauvres en sources locales, il conviendra d’élargir la documentation. De ce va-et-vient avec les lecteurs, nous attendons qu’il nous permette de combler peu à peu une lacune importante de l’historiographie française.

Orléans, le 1er avril 1996, Hélène Millet, directeur du programme.

Présentation du volume d'Amiens

La publication, en mai 1996, du premier volume de la collection Fasti Ecclesiae Gallicanae créée par la maison d'édition Brepols a marqué une étape, particulièrement importante, dans la progression des travaux de ce programme. Grâce à ce prototype, les objectifs à atteindre sont désormais clairs, non seulement pour les collaborateurs, mais encore pour la communauté internationale des médiévistes à qui s'adresse cet outil de travail : un recensement du personnel ecclésiastique diocésain (évêques, auxiliaires de l'évêque, dignitaires et membres du chapitre cathédral) de la France (dans ses limites actuelles) entre 1200 et 1500, accompagné de notices prosopographiques pour chacun des individus ainsi recensés.

Le prototype de la collection : le diocèse d’Amiens

Le premier volume de la collection porte sur le diocèse d'Amiens. Il a été réalisé par P. Desportes et H. Millet, avec l'aide de 8 collaborateurs, à partir d'une base de données comportant 1114 enregistrements et concernant 916 individus, la différence entre ces deux chiffres résultant de l'obligation d'effectuer pour un seul individu autant d'enregistrements qu'il a de titres à entrer dans la base.

Ce volume de 260 pages comporte cinq parties :

  • une introduction de 38 pages (avec une carte du diocèse et deux plans) comportant une notice institutionnelle, une étude sur les livres du trésor de la cathédrale, le résumé d'une thèse sur les stalles de la cathédrale, une esquisse sur le quartier du cloître, un répertoire des sources utilisées, et la bibliographie.
  • 12 tables chronologiques pour les évêques et les dignitaires du chapitre (8 pages).
  • des notices biographiques détaillées (34 pages) pour les 26 évêques qui se sont succédé de 1169 à 1501.
  • 916 notices prosopographiques issues de la base de données, rangées par ordre alphabétique des prénoms (132 pages)
  • 3 instruments pour repérer les individus (35 pages):
    • un index des différentes formes de leurs noms
    • un index des diocèses cités en matière bénéficiale
    • un index de leurs numéros d'identification
Carte diocèse d'Amiens

 

 

 

Bibliographie HAL-SHS

Bibliographie Regesta Imperii

Bibliographie Idref

 

Activités scientifiques diverses

 

• Société nationale des antiquaires de France : correspondant national pour le département de Paris, 1982 ; membre résidant, 2009.

• Directeur du Centre d’études champenoises, Université de Reims Champagne-Ardenne, 1997.

 

 

Bibliographie

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de DEA

Léon (Christophe), Aspects d’un office du chapitre de Notre-Dame de Paris : les chanceliers de l’Université de Paris du milieu du XIIau XVe siècle, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Ntsiantou (Richard), La discipline ecclésiastique à travers les conciles mérovingiens et wisigothiques des VIe-VIIe siècles, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thevenin (Erik), Lèpre, lépreux et léproseries dans le diocèse de Reims au Moyen Âge, mémoire de DEA en codirection avec Patrick Demouy, François-Olivier Touati, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996 [?].

Noizet (Anne), Mineurs, criminalité et rémission dans la société médiévale aux XIVet XVe siècles : une approche de deux “âges de la vie”, l’enfance et la jeunesse d’après les lettres de rémission, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Debruille (Claire), L’écriture de l’histoire : les Chroniques et Annales de France de Nicole Gilles (1525), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Dussart (Anne), Les femmes dans l’entourage de Philippe VI de Valois (1328-1350), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Legenvre (Angélique), Les Compagnies d’Aventure en Picardie pendant la guerre de Cent ans : seconde moitié du XIVe- première moitié du XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Merieux-Piccottin (Antonin), Justice ecclésiastique et société à Troyes : d’après un registre de l’officialité épiscopale 1423-1475, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Ounfana (Marie-Laurence), Violence et monde estudiantin à Orléans à travers les lettres de rémission (deuxième moitié du XVIe siècle),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Roméro (Sophie), Le Nil à travers les récits de voyageurs et pèlerins : IXe-XVe siècles, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thomas (Sébastien), La justice rémoise au XVe siècle, miroir d’une société : d’après un registre du bailliage de Reims (1432-1465), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Bouchereau Demaineville (Karine), Violence et chevalerie dans les chansons de geste des XIIe et XIIIe siècles : Raoul de Cambrai et la geste des Lorrains, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Guillard (Alexandra), La châtellenie de Sept-Saulx au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mangeot (Julie), La conception de la sainteté épiscopale chez Grégoire de Tours, 538-594,mémoire de maîtrise en codirection avec Patrick Demouy, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mérat (Sébastien), Troyes pendant la guerre de Cent Ans d’après les archives du Conseil de ville (1429-1433), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mouchet (Stéphanie), Les femmes dans l’entourage de Saint Louis, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Ramillon (Aline), Les femmes dans l’entourage de Philippe le Bel, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Chossenot (Sophie), Peuplement et occupation du sol dans le doyenné de Bussy-le-Château du Veau XVe siècle,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Forget (Émile), Philippe Auguste, les femmes et le pouvoir,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Guyot (Laurent), La féodalité dans le comté de Rethel (Xe-XIIe siècles),mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Neyraud (Anabelle), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés du Châtelet-sur-retourne et d’Attigny des origines au XVe sièclemémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Petitqueux (Céline), Recherche sur l’expression de l’identité bourguignonne à travers trois chroniqueurs : Georges Chastellain, Jean Molinet, Olivier de La Marche, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Sartelet (Karine), Liturgie et sainteté à l’abbaye bénédictine de Saint-Thierry d’après quatre de ses bréviaires du XIIet XIIIe siècles,mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Tamberi (Séverine), Les villes champenoises et leurs relations avec la monarchie des Valois de 1420 (1422) à 1498 à travers les relations épistolaires et les cérémonies du pouvoir, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Bergantz (Christian), Loup de Ferrières : un abbé du IXe siècle à travers sa correspondance, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Compant (Karine), Justice et société à Reims à la fin du XIVe, d’après un registre de bailliage : 1394-1399, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

De Gostowski (Grégory), La féodalité dans le comté de Porcien : Xe-XIIIe siècles, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Gauthrot (Virgile), Les ordres militaires en Champagne (XIIe-XIVe siècles),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Laluc (Frédéric), Les églises romanes de la vallée de l’Ardre XIe-XIIIe siècles (Les doyennés de Fismes et de Ville-en-Tardenois), mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Mayeur (Cathy), Les écoles de Troyes du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Milly (Xavier), Recherches sur l’habitat seigneurial dans le pays sedanais : Xe-XVIe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Deglise (Sophie), Étude d’un traité de toxicologie du début du XIVe siècle : le “Tractatus de Venenis” de Pierre d’Abanomémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Desbrosse (Vincent), Peuplement et occupation du sol dans trois cantons de la Brie champenoise des origines au XVe siècle (cantons d’Esternay, de Montmirail et de Sézanne), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Miguel (Sandra), Le rôle des abbayes dans le peuplement des campagnes en Brie des étangs et dans les marais de Saint-Gond du VIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Regnier (Benoît), Les Mémoires de Jehan Foulquart, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Schwiegelhofer (Samuel), Étude de deux abrégés de chroniques françaises de la fin du XVe siècle : “Les chroniques abrégées des rois de France” et “Les chroniques de France abrégées”, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Donot (Véronique), Le temporel de l’abbaye de Saint-Denis de Reims (1067-1227), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Hugonnier (Louis), Habitats désertés en Haute-Marne : Inventaire des villages et hameaux du Xeau XVIIIe siècle. Synthèse, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Monchot (Stéphanie), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés de Justine et de Saint-Germainmont, Ve-XVe siècles,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Paquet (Marie-Agnès), L’empoisonnement dans les premiers siècles du califat ‘abbassîde (745-943), aspects sociologique, médical, politique et juridique d’un meurtre particulier perçus à travers les récits de chroniqueurs et géographes de l’Islam classique, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Bécard (Magali), Société et mentalité d’après la correspondance d’Yves de Chartres, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1995.

 

Directions de thèses

Lamauvinière (Abel), De la cité comtale à la cité de Dieu : histoire et topographie des institutions religieuses à Troyes aux XIIe-XIIIe siècles, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2004.

Doyen (Bénédicte), Structuration d’un paysage : l’occupation du sol en Thiérache du XIau XVIe siècle, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Hany-Langespé (Nicole), Le trésor et les reliques majeures de la cathédrale de Troyes : de la quatrième croisade à nos jours, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Racinet (Sabine), Peuplement et christianisation dans la partie occidentale de la province ecclésiastique de Reims, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

 

Jurys de thèses

Beaulande-Barraud (Véronique), Excommunication et pratiques sociales dans la province ecclésiastique de Reims, du IVe concile de Latran au concile de Trente, sous la direction de Claude Gauvard, Université de Reims, 2000.

Demouy (Patrick), Les archevêques de Reims et leur Église aux XIet XIIe siècles (995-1210), sous la direction de Michel Bur, Université de Nancy II, 2000.

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Forme et réforme : le grégorianisme du Moyen Âge latin : essai d’interprétation du phénomène de la prose rimée aux XIeet XIIe siècles, sous la direction d’Alain Michel, Université de Paris IV, 1995.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Réseaux de transmission des textes et moyens de la communication écrite et orale (mémoire inédit : Le Liber artis omnigenum dictaminum de Bernard de Bologne et sa transmission. Destins croisés de l’ars dictandi et de l’ars versificatoria au XIIe siècle), sous la direction de François Dolbeau, ÉPHE – 4e section, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, 2007.

 

Ouvrages

Henwood (Annie), Michaud-Fréjaville (Françoise), Vulliez (Charles), 700 ans d’université à Orléans, Orléans, Conseil général du Loiret, 2006.

Vulliez (Charles), Des écoles de l’Orléanais à l’université d’Orléans (10e début 14e siècle), thèse d’État sous la direction de Pierre Riché, Paris Nanterre la Défense, 1994, 4 vol.

 

Direction d’ouvrages

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir., Vivre au village en Champagne à travers les siècles, Reims, Publication du centre d’études champenoises, 2000.

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir.,Compter les Champenois, Reims, Presses universitaires de Reims, 1998.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Vulliez (Charles), « Ars dictaminis “ligérienne” et chirographes », in Laurent Morelle, Chantal Senséby dir., Une mémoire partagée. Recherches sur les chirographes en milieu ecclésiastique (France et Lotharingie, Xe-mil. XIIIe siècle), Genève, Droz, 2019 (Hautes Études médiévales et modernes 114), p. 29-42.

Vulliez (Charles), « “Réseau de sainteté” et réseau cultuel d’une abbaye ligérienne, Saint-Mesmin de Micy, au Moyen Âge », in L’écrit monastique dans l’espace ligérien, 2018, p. 255-269.

Vulliez (Charles), « Autour de Jean de Meun, esquisse de bilan des données prosopographiques », in Jean-Patrice Boudet, Silvère Menegaldo, Philippe Haugeard, François Ploton-Nicollet dir., Jean de Meun et la culture médiévale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 23-46.

Vulliez (Charles), « Entre théorie et pratique de l’écrit : les maîtres en dictamen français des années centrales duXIIIe siècle et le traitement de la carta », in Pierre Chastang, Patrick Henriet, Max Soussen dir., Figures de l’autorité médiévale. Mélanges offerts à Michel Zimmermann, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2016, p. 153-167.

Vulliez (Charles), « De la théorie à la pratique. Les recueils de lettres rattachés au nom de Bernard de Meung », in Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk dir., Le dictamen dans tous ses états ? Perspectives de recherche sur la théorie et la pratique de l’ars dictaminis (XIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols, 2015, p. 145-160.

Vulliez (Charles), « Un grand dignitaire ecclésiastique de province au XVe siècle et ses livres : Jean II de Vailly, doyen de l’église cathédrale d’Orléans († 1475) », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2010, 2015, p. 101-114.

Vulliez (Charles), « Pierre de Mornay, évêque d’Orléans (1288-1296) : esquisse de regeste d’un épiscopat partagé entre le service de l’Église et celui de l’État », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippte Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne : actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par SAS et l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet,Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 485), 2014, p. 55-71.

Vulliez (Charles), « Un érudit Feuillant de Micy-Saint-Mesmin, correspondant de François Duchesne et secrétaire d’Alexandre Petau (?) : Jean de Saint Martin », in Jacques Elfassi, Cécile Lanéry, Anne-Marie Turkan-Verkerk, Amicorum Societas. Mélanges offerts à François Dolbeau pour son 65e anniversaire, Florence, Sismel (Millennio medievale 96), 2013, p. 895-916.

Vulliez (Charles), « Le catalogue des manuscrits médiévaux de la Bibliothèque municipale d’Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 21, 168 (2013), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « L’évêque de Paris Étienne Tempier (1268-1279) et son entourage ecclésiastique », in Cédric Giraud, Notre-Dame de Paris 1163-2013. Actes du colloque scientifique tenu au collège des Bernardins, à Paris, du 12 au 15 décembre 2012, Turnhout, Brepols, 2013, p. 217-234.

Vulliez (Charles), « Un “rhéteur médiéval” et son enseignement “parisien” : Pons le Provençal », in Jacques Verger, Olga Weijers, Les débuts de l’enseignement universitaire à Paris (1200-1245 environ), Turnhout, Brepols (Studia Artistarum. Études sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales 38), 2013, p. 351-358.

Vulliez (Charles), « Les Miracula sancti Maximini de Létald de Micy : prolégomènes à une nouvelle édition », in Magali Coumert, Marie-Céline Isaïa, Klaus Krönert, Sumi Shimahara dir.,Rerum gestarum scriptor. Histoire et historiographie au Moyen Âge. Mélanges Michel Sot, Paris, PUPS, 2012 (Cultures et civilisations médiévales), p. 623-636.

Vulliez (Charles), « Maîtres, étudiants et chanoines orléanais au temps du Grand Schisme d’Occident : l’apport des rôles de suppliques de l’université d’Orléans (1378-1403) », in La construction de la mémoire : de l’hommage posthume à la prosopographie. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques. « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, 2009, Paris, Éditions du CTHS, 2011, p. 39-54 (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques 134-5).

Vulliez (Charles), « Maîtres pour l’éternité. Étude biographique et iconographique à partir de quelques pierres tombales de maîtres enseignants du XIIIeau XVe siècle en France », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2004-2005, 2011, p. 191-193.

Vulliez (Charles), « Réquisition » notariale et usage de l’acte notarié à l’université d’Orléans : Autour d’un corpus documentaire (XIVe-XVIe siècles », in Cahiers de recherches médiévales et humanistes, t. 22 (2011), p. 419-429.

Vulliez (Charles), « Les notaires de l’université d’Orléans (XIVe siècle - premier tiers du XIVsiècle) : des officiarii spécifiques ? », in Mathieu Arnoux, Olivier Guyotjeannin dir., Tabellions et tabellionages de la France médiévale et moderne, Paris, École nationale des chartes, 2011, p. 305-324.

Vulliez (Charles), « Un hommage aux anciens maîtres de l’Université d’Orléans au milieu du XVIe siècle : la Monodie du scribe Claude Marchant », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 165 (2011) p. 67-86.

Vulliez (Charles), « La charte de coutumes de Lorris-en-Gâtinais », in Bulletin. Groupe d’Étude des Monuments et Œuvres d’Art de l’Oise et du Beauvais, t. 139 (2009), p. 13-19.

Vulliez (Charles), « Autour de quelques diplômes de l’université d’Orléans au Moyen Âge et dans ses prolongements : la "diplomatique" des diplômes universitaires », in Corinne Péneau dir., Itinéraires du savoir de l’Italie à la Scandinavie (Xe-XVIe siècle). Études offertes à ÉlisabethMornet, Paris, Édition de la Sorbonne, 2009, p. 255-278.

Vulliez (Charles), « Autour du testament d’un ancien universitaire parisien devenu évêque d’Orléans, Bertaud de Saint-Denis, † 1307 », in Jean-Marie Martin, Bernadette Martin-Hisard, Agostino Paravicini Bagliani, Vaticana et medievalia.Études en l’honneur de Louis Duval-Arnould, Florence, SISMEL, Edizioni del Galluzzo (Millennio medievale 71), 2008, p. 488-504.

Vulliez (Charles), « Des concurrents sérieux aux hagiographes fleurisiens : culte des saints et productions hagiographiques à l’abbaye de Saint-Mesmin-de-Micy (fin Xe- début XIe siècle) », in Annie Dufour, Gillette Labory dir., Abbon, un abbé de l’an mil, Turnhout, Brepols, 2008 (Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge 6), p. 369-388.

Vulliez (Charles), Michaud-Fréjaville (Françoise), « Un rôle inédit d'étudiants et d’officiariide l’université d’Orléans imposés à la taille en 1411 », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 18, fasc. 150 (2006), p. 33-43.

Vulliez (Charles), « Un formulaire d’officialité Orléanais inconnu du début du XIIIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,2001, 2006, p. 82-88.

Vulliez (Charles), « “Tu es magister in eternum” : la représentation magistrale au Moyen Âge à travers quelques pierres tombales de “maîtres-enseignants” parisiens des XIVet XVsiècles », in Frédéric Gugelot, Bruno Maes dir., Passion de la découverte, culture de l’échange. Mélanges offerts àNicole Moine et Claire Prévotat, éditions Dominique Guéniot, Langres, 2006,p. 187-206.

Vulliez (Charles), « Les bulles “constitutives” de l’université d’Orléans du pape Clément V (27 janvier 1306) : un événement ? », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 18, 150 (2006), p. 5-32.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais et leur place dans la société (milieu XIIIe-début XVIe siècle », in Les universités en Europe du XIIIe siècle à nos jours. Espaces, modèles et fonctions, actes du colloque international d’Orléans, 16 et 17 octobre 2003,Paris, Éditions de la Sorbonne, 2005, p. 19-38.

Vulliez (Charles), « L’œuvre d’un pionnier du culte de saint Yves à Orléans : la Vita attribuée à Pierre de Dinteville », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2000, 2004, p. 96-105.

Vulliez (Charles), « Grands universitaires bretons dévots de saint Yves à Paris aux XIVe et XVe siècles », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 39-51.

Vulliez (Charles), « Un maître orléanais du XIVe siècle : Pierre de Dinteville et les origines du culte de Saint Yves à Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 17, fasc. 140 (2003-2004), p. 15-34.

Vulliez (Charles), « Calendriers universitaires et particularismes “nationaux” ? : l’exemple de l’université médiévale d’Orléans », in Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot et al. dir., Religion et mentalités au Moyen Âge : mélanges en l’honneur d’Hervé Martin, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 483-497.

Vulliez (Charles), « L’“ars dictaminis” et sa place dans la “préhistoire” médiévale de la requête écrite », in Hélène Millet dir., Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 89-102.

Vulliez (Charles), « Un rotulus original de la nation picarde de l’université de Paris au temps du pape Jean XXIII »,Hélène Millet dir.,Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 165-173.

Vulliez (Charles), s. v.« Jonas d’Orléans (av. 780-841/843) », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Le Cerf, 1997, t. 1, p. 835 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 784.

Vulliez (Charles), s. v.« Fleury-sur-Loire », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 1, p. 604-605 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 553).

Vulliez (Charles), s. v.« Orléans », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 2, p. 1118-1119 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 2 p. 1055-1056).

Vulliez (Charles), « Deux inventaires de la nation picarde de l’université de Paris du début du XVIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1999, 2002, p. 81-90.

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Vulliez (Charles), « Autour d’un rotulus adressé par l’Université de Paris à Benoît XII (1335) : le rôle des maîtresès arts de la nation picarde », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 114-1 (2002), p. 359-369.

Vulliez (Charles), « L’ars dictaminis, survivances et déclin, dans la moitié nord de l’espace français dans le Moyen Âge tardif (mil. XIIIe- mil. XVe siècles) », in Rhetorica, t. 19 (2001), p. 141-153.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais (doctores) au service de l’Université, de l’Église et des pouvoirs séculiers au temps de Charles VI », in Françoise Autrand, Claude Gauvard, Jean-Marie Moeglin dir., Saint-Denis et la royauté. Études offertes à Bernard Guenée, Paris, Publications de la Sorbonne (Histoire ancienne et médiévale 59), 1999, p. 77-90.

Vulliez (Charles), Goullet (Monique), « Étude littéraire de la correspondance », in Michel Parisse dir., La correspondance d’un évêque carolingien, Frothaire de Toul (ca. 813-847), Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, p. 41-55.

Vulliez (Charles),« L’abbaye de Micy-Saint-Mesmin et Clovis dans la tradition et l’histoire », in Michel Rouche dir., Clovis, histoire et mémoire, t. 2, Le baptême de Clovis. Son écho à travers les siècles, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 1997, p. 129-146.

Vulliez (Charles), « Textes statutaires et autres sources institutionnelles émanés de la Faculté des Arts de Paris : esquisse d’un bilan », dans Olga Wejers, Louis Holtz dir., L’enseignement des disciplines à la Faculté des Arts (Paris et Oxford, XIIIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols (Studia artistarum 4), 1997, p. 71-82.

Vulliez (Charles),« Le miracle et son approche dans les recueils de Miracula orléanais du IXe au XIIe siècle », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 25ᵉ congrès, Orléans, 1994(Miracles, prodiges et merveilles au Moyen Âge), Paris, Publications de la Sorbonne, 1995, p. 89-113.

Vulliez (Charles), « Lettres et société au temps de la Renaissance du XIIe siècle », in Daniel-Odon Hurel dir., Correspondance et sociabilité,Rouen, Publications de l’Université 201-1), 1994, p. 35-50.

Vulliez (Charles), « L’enseignement de l’art d’écrire, le dictamen, aux XIIe et XIIIe siècles à l’Université d’Orléans (résumé) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 13, 109 (1993-1995), p. 76-77.

Verger (Jacques), Vulliez (Charles), « Cartulaires universitaires français », in Olivier Guyotjeannin, Laurent Morelle, Michelle Parisse dir., Les cartulaires, Paris, École nationale des chartes (Mémoires et documents 39), 1993, p. 423-449.

Vulliez (Charles), « Les étudiants dans la ville : l’hébergement des scolares à Orléans au bas Moyen Âge », in Monique Bourin dir., Villes, bonnes villes, cités et capitales. Études d’histoire urbaine (XIIe-XVIIIe siècle) offertes à Bernard Chevalier, Caen, 1993 p. 25-35.

Vulliez (Charles), « Un témoin de l’« ars dictaminis » français du XIIIe siècle, le manuscrit Additional 18382 de la British Library », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,1990, 1992, p. 218-231.

Vulliez (Charles), « Un texte fondateur de l’Université de Paris au Moyen Âge : la bulle Parens scientiarum du pape Grégoire IX (13 avril 1231) », in Études d’histoire de l’éducation, Les cahiers de l’ISP, t. 20 (1992), p. 50-72.

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Vulliez (Charles), « Études sur la correspondance et la carrière d’Étienne d’Orléans dit de Tournai († 1203) », in Jean Longère dir., L’abbaye parisienne de Saint-Victor au Moyen Âge, Paris, Turnhout, Brepols, 1991, p. 195-231.

Vulliez, Charles, « Le vocabulaire des écoles urbaines des XIIeet XIIIe siècles à travers les summae dictaminis », in Olga Weijers dir., Vocabulaire des écoles et des méthodes d’enseignement au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 1991,p. 86-101.

Vulliez (Charles), « L’apprentissage de la rédaction des documents diplomatiques à travers l’ars dictaminis français (et spécialement ligérien) du XIIe siècle », in Cancelleria e cultura nel Medio Evo : communicazioni presentate nelle giornate di studio della commissione, Stoccarda, 29-30 agosto 1985, XVI Congresso internazionale di scienze storiche / CISH-Commission internationale de diplomatique, Città del Vaticano, Archivio segreto Vaticano, 1990,p. 76-95.

Vulliez (Charles), « Les centres de culture de l’Orléanais. Fleury, Micy-Saint-Mesmin, Orléans et leur rayonnement aux alentours de l’an Mil », in Dominique Iogna-Prat, Jean-Charles Picard dir., Religion et culture autour de l’an Mil. Royaume capétien et Lotharingie, Paris, Picard, 1990 p. 125-134.

Vulliez (Charles), « Orléans, saint Gilles, et la légende du pardon de Charlemagne : présentation d’un dossier », in Michel Sot dir., Haut Moyen Âge : Culture, éducation et société. Études offertes à Pierre Riché, La Garenne-Colombes, Publidix-Éditions européennes-Érasme, 1990, p. 575-589.

Vulliez (Charles), « Aspects de la vie intellectuelle en Orléans sous les premiers Capétiens (1987-1989) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 10, fasc. 80 (1988), p. 52-57.

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Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Universités et société en France à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 77-108.

Vulliez (Charles), Verger (Jacques), « Crise et mutations des universités françaises à la fin du Moyen Âge », in Jacques Verger, Histoire des universités en France, Toulouse, Privat, 1986, p. 109-137.

Vulliez (Charles), « Étudiants, population et autorités à Orléans pendant le premier siècle de l’École de droit (1235-1320) », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 9, fasc. 72 (1985-1986), p. 58-62.

Vulliez (Charles), « L’évêque au miroir de l’Ars dictaminis. L’exemple de la Maior compilatio de Bernard de Meung », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 70, fasc. 185 (1984), p. 277-304.

Vulliez (Charles), « Pouvoir royal, université et pouvoir municipal à Orléans dans les “années 80” du XIVe siècle », in Les pouvoirs de commandement jusqu’à 1610, 105e congrès national des Sociétés savantes, 1984, p. 187-200.

Vulliez (Charles), in Jacques Debal dir., Histoire d’Orléans et de son terroir, Horvath, Roanne, 3 vol., 1983 (participation au t. I, Des origines à la fin du XVIe siècle).

Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie. Le temps de études universitaires à travers l’exemple orléanais des derniers siècles de Moyen Âge » in Annales de l’Est, t. 34-1/2 (1982), p. 149-182.

Vulliez (Charles), « Le monde universitaire orléanais au temps de Jeanne d’Arc », in Jeanne d’Arc. Une époque, un rayonnement. Colloque d’histoire médiévale, Orléans, octobre 1979, Paris, éditions du CNRS, 1982 p. 123-137.

Vulliez (Charles), « Une étape privilégiée de l’entrée dans la vie : le temps des études universitaires à travers l’exemple Orléanais des derniers siècles du Moyen Âge », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 12ᵉ congrès, Nancy, 1981 (Les entrées dans la vie. Initiations et apprentissages), p. 149-181.

Vulliez (Charles), « Un nouveau manuscrit « parisien » de la Summa dictaminis de Bernard de Meung et sa place dans la tradition manuscrite du texte », in Revue d’histoire des textes, t. 7 (1977), p. 133-151.

 

Comptes rendus

Vulliez (Charles), « Serge Lusignan, “Vérité garde le Roy”. La construction d’une identité universitaire en France (XIIIe-XVe siècle) », in Revue historique, t. 303-1, fasc. 617 (2001), p. 191-192.

Vulliez (Charles), « Hilde De Ridder-Symoens éd., A History of the University in Europe, t. 1,Universities in the Middle Ages », in Histoire de l’éducation, t. 62 (1994), p. 131-134.

Vulliez (Charles), « Philippe Delhaye, Enseignement et morale au XIIe siècle », in Cahiers de civilisation médiévale, 35e année, t. 140 (octobre-décembre 1992), p. 373.

Vulliez (Charles), « Stephen C. Ferruolo, The Origins of the University. The Schools of Paris and Their Critics, 1100-1215 », in Cahiers de civilisation médiévale, 31e année, t. 123 (juillet-septembre 1988), p. 272-273.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger, Les Universités françaises au Moyen Âge », in Histoire de l’éducation, t. 77 (1998), p. 75-78.

Vulliez (Charles), « Astrik L. Gabriel, The University of Paris and its hungarian students and masters during the Reign of Louis XII and François Ier », in Histoire de l’éducation, t. 38 (1988), p. 152-153.

Vulliez            (Charles), « Olga Weijers éd., Les Questions de Craton et leurs commentaires », in Cahiers de civilisation médiévale, 27e année, t. 107 (juillet-septembre 1984), p. 276.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger & Jean Jolivet, Bernard-Abélard ou le cloître et l’école », in Histoire de l’éducation, t. 21 (1984), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « Simonne Guenée, Bibliographie de l’histoire des universités françaises des origines à la Révolution. Tome II : d’Aix-en-Provence à Valence et académies protestantes. Tome I, Généralités. Université de Paris », in Scriptorium, t. 37-1 (1983), p. 158-160.

 

 

 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 20 juin 2008

 

Informations générales

N.B. : La prochaine réunion aura lieu le vendredi 23 janvier 2009.

Une triste nouvelle pour commencer : le CERCOR (Centre d’études et de recherches sur les congrégations et ordres religieux, site du CERCOR), membre du GDR Salve, est en deuil suite au décès début juin d’Hélène Morin, ingénieur de recherches du CERCOR à Saint-Etienne.

La base FEG a désormais passé le cap des 10 000 notices enregistrées.

Les ouvrages suivants viennent de paraître :

  • Le volume des Fasti concernant le diocèse de Poitiers, par Laurent Vallière. Les membres du groupe peuvent se le procurer à prix privilégié (38 €) par chèque au nom d’Hélène Millet.
  • Vaticana et Medievalia. Études en l'honneur de Louis Duval-Arnould, éd. Jean-Marie Martin, Bernadette Martin-Hisard et Agostino Paravicini-Bagliani, Florence, SISMEL – Edizioni del Galluzzo, 2008.
  • La Sainte-Chapelle de Paris : royaume de France ou Jérusalem céleste ? Actes du colloque tenu au Collège de France en 2001, éd. Christine Hediger, Turnhout, Brepols, 2007.
  • Les Hôpitaux, enjeux de pouvoir en France du Nord et en Belgique, IVe-XXe siècles, Hors-série de la Revue du Nord, 2008 : avec notamment un article de P. Montaubin sur les hôpitaux cathédraux de la province de Reims jusqu'au XIIIe s.
  • La Ville et l'Eglise du XIIIe s. à la veille du concile de Trente : regards croisés entre comté de Bourgogne et autres principautés. Actes du colloque des 18 et 19 novembre 2005 (Besançon et Poligny), éd. Jacky Theurot et Nicole Brocard, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2008.

Soutenances de thèse :

  • Jean-Marie Berthe a soutenu le 30 juin une thèse sur les procureurs français à la cour pontificale d'Avignon (Paris IV, dir. J. Verger).
  • Amandine Le Roux soutiendra sa thèse sur les collecteurs pontificaux à l'Université de San Marino le 22 octobre. La soutenance française (Université Paris X-Nanterre, dir. C. Vincent) aura lieu ultérieurement.

En tant que membre du GDR Salve, le groupe des Fasti dispose d'un code d'accès au site BiblioSHS, qui permet la consultation en ligne de nombreux articles et offre aussi l'accès à la base Cairn, proposant des revues numérisées. Les personnes intéressées peuvent demander ce code à H. Millet.

Lors de la réunion a été évoquée la nécessité de renforcer nos liens avec les historiens de l'art, car ils mènent beaucoup de travaux sur les cathédrales, en y intégrant de plus en plus de considérations d'ordre « social » (rapports entre les évolutions du bâtiment et des groupes sociaux qui l'utilisent…). Quelques ex. : Julie Aycard, qui était parmi nous, mène une thèse à l'université d'Amiens (dir. P. Racinet) sur Le chantier flamboyant de la cathédrale ND de Senlis et les paroissiales du Senlentois aux XVe et XVIe s.

Aude Morel poursuit à l'université de Lille III (dir. Anne-Marie Legaré) une thèse sur les salles du trésor en France aux XIIe-XIIIe s. dans l'architecture séculière. Armelle Legendre fait une thèse sur les aménagements intérieurs de la cathédrale de Sens. Sont volontaires pour former un groupe de réflexion sur le développement de ces collaborations : M. Maillard, H. Labarthe, C. Lemé, P. Montaubin, P. Demouy, J. Madignier.

Annonces de colloques et tables rondes :

  • Du 13 au 15 novembre aura lieu un colloque sur Avignon et le schisme.
  • Le 29 novembre 2008 aura lieu en Sorbonne, salle Perroy, la 4e journée organisée par le LAMOP sur les évêques et la fonction épiscopale (coord. Véronique Julerot). Le thème en sera cette année la concurrence liturgique entre évêque et chapitre au sein de la cathédrale. Les intervenants seront : Jean-Luc Fray, Jean-Baptiste Lebigue, Mathieu Lours, Yann Potin, Isabelle Ragnard et Vincent Tabbagh. Le programme précis sera diffusé en octobre.
  • Du 12 au 14 février 2009, le LAMOP organise un colloque international intitulé Les légats pontificaux. Paix et unité de l'Eglise, de la restructuration grégorienne à l'aube du concile de Trente (mi XIe-mi XVIe s.), coordonné par Pascal Montaubin et Hélène Millet. Le programme sera diffusé à l'automne.
  • Le prochain congrès du CTHS, organisé à Bordeaux du 20 au 25 avril 2009, a pour thème Célèbres ou obscurs. Hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire. Les organisateurs ont contacté H. Millet pour proposer aux Fasti d'animer une session spécifique, ou de soumettre des communications individuelles dans la section « Biographies et prosopographies : sources et approches nouvelles » (colloque 3-1). Il n’est pas encore trop tard pour que les membres du groupe désireux d'y participer envoient à H. Millet un mail indiquant leur intérêt de principe et le sujet qu'ils souhaiteraient traiter. L'appel à communications (qui court jusqu'au 15 novembre) est disponible via le site du cths ( http://cths.fr ) et peut être envoyé sous forme papier à tous ceux qui en font la demande sur le site.
  • 2009 sera l'année saint Guillaume (de Bourges, † 1209). Des journées d'étude seront organisées à cette occasion les 28 et 29 octobre 2009 par plusieurs associations et Béatrice de Chancel Bardelot, conservateur en chef des musées de Bourges, a contacté H. Millet pour savoir si quelqu'un pourrait faire une intervention sur le chapitre de Bourges. Merci de vous manifester si vous êtes intéressés.

Etat du projet européen

Le dossier du projet européen initié par les Fasti a été déposé le 12 juin.

Intitulé Legacy, ce projet répond à l’appel d’offre du programme E-Content Plus de la Commission européenne. Il s’inscrit dans les efforts de l’U.E. pour créer une grande bibliothèque numérique via le méta-portail Europeana.

Les partenaires impliqués dans Legacy sont les suivants : le CNRS (le GDR Salve ne pouvant servir de support au projet pour des raisons administratives, c’est le Lamop, auquel est rattaché H. Millet et une partie des Fasti, qui servira de point d’ancrage) ; le LIRIS, laboratoire d’informatique lyonnais ; l’Université catholique du Portugal ; le département d’histoire de l’Université de Pecs ; l’Université de Milan ; l’Université autonome de Madrid ; Brepols ; l'Institut d'histoire croate, qui n'aura qu'un statut d'observateur, la Croatie n’étant pas signataire du programme eContentplus.

Les bases de données françaises intégrées dans le projet sont les suivantes : FEG, la base Collégiales, PREALP, la base de Christiane Lemé sur les stalles, celle d'Hugues Labarthe sur la Gascogne, celle d'Edouard Bouyé sur l'héraldique (en cours de formation).

Notre projet vise à créer un portail, intitulé e-ecclesia, qui permettra de relier les sites de nos différents partenaires et d’accéder à l’ensemble de leurs données. L’objectif est de créer un SIH (système d’informations historiques) permettant, sur la base des diocèses, d’accéder aux données relatives à l’histoire ecclésiastique et de faire des recherches sur des personnages, des lieux, des objets (images, etc.).

L’essentiel des financements servira à standardiser ces sites et créer ce portail de mise en relation : le financement des numérisations ne sera possible que de façon marginale.

En effet, l’objectif premier du projet est de rendre accessibles au plus grand nombre des données déjà numérisées. Soulignons qu’il nous a été demandé dans ce cadre de porter une attention particulière aux besoins des utilisateurs potentiels et une place importante a été prévue pour les remarques et examens d’un comité d’utilisateurs (associations de promotion du patrimoine, de généalogistes, etc.). Ce souci de la vulgarisation et de l’utilisation potentielle de nos travaux par le public est d’ailleurs amené à devenir un point important du montage des projets de recherche sur financement spécifique : il convient d’y être désormais très attentifs.

Un autre enseignement à tirer de la préparation de ce projet européen est l’impossibilité de monter désormais ce type de dossiers sans sortir du monde historique stricto sensu. Il devient indispensable de nouer des collaborations avec des chercheurs d’autres disciplines (informaticiens, sociologues, etc.) afin de valoriser nos travaux aux yeux des financeurs.

Nous saurons à l'automne si le projet est retenu par la Commission européenne (le taux de réussite est d'environ 20 %). Si c'est le cas, nous obtiendrons un financement pour une période de 2 ans 1/2.

 

L'organisation future des Fasti

Hélène Millet partant en retraite à la fin de l'année 2009, il a été nécessaire de réfléchir à la future gestion du groupe des Fasti. Etant donné qu'aucun des membres les plus impliqués dans son fonctionnement actuel n'est chercheur à temps plein, il est apparu qu'il serait à l'avenir impossible de faire reposer cette gestion sur une seule personne, car cela représenterait une masse de travail beaucoup trop importante. Il a donc été décidé que la gestion du groupe se ferait de manière collégiale, par un petit groupe de personnes, qui se répartiront les tâches comme suit :

Organisation du groupe des Fasti Ecclesiae Gallicanae à compter de 2009.

Précisons qu'Irmine Martin, qui part également en retraite en 2009, a accepté de continuer à travailler sur la publication des volumes Fasti, sous forme de vacations, ce qui nous permettra de bénéficier encore un peu de sa grande expérience en la matière.

 

Questions sur la base de données FEG

Il a été signalé que l'impression des diagrammes (menu Statistiques) ne se fait pas correctement : Stéphane Raux va travailler sur le problème.

Pourquoi certains personnages ont-ils des champs "Autres carrières" plus longs que la normale ?
Ce n'est pas du favoritisme de la part du logiciel, mais simplement le résultat de la compilation des notices liées aux différentes qualités du personnage : à chaque fois qu'on rajoute une qualité à un personnage, son champ "Autres carrières" s'allonge automatiquement. Un personnage ayant trois qualités aura donc un champ "Autres carrières" trois fois plus long qu'un personnage n'ayant qu'une seule qualité.

Une version mise à jour au 16 mai 2008 des consignes de saisie est disponible. Elle sera prochainement diffusée par mail à tous les membres du groupe et sera mise en ligne sur le nouveau site des Fasti.

Rappel :
Les données du champ "Ent / Sort" servent pour l'édition papier des volumes, tandis que les données des champs "Prédécesseur" et "Successeur" servent à l'établissement des tables chronologiques dans la base de données. Il est donc indispensable de remplir tous ces champs, même s'ils paraissent redondants au premier abord.

Si vous hésitez sur la succession à une qualité, entre deux prédécesseurs (ou deux successeurs) possibles : il faut corriger manuellement la liste de succession.

Vous allez dans le menu "Tables chronologiques", puis vous choisissez "Listes générées automatiquement, à utiliser pour effectuer des corrections".

Ne vous affolez pas si des incohérences, signalées en rouge, s'affichent dans cette liste générée automatiquement : ce n'est pas cette liste qui sera publiée, mais la liste que vous aurez corrigée manuellement à partir de celle-ci...

Si vous avez un problème en utilisant la base de données FEG, signalez-le immédiatement à Hélène Millet (h.millet@noos.fr, mail) ou Vincent Tabbagh (vtabbagh@u-bourgogne.fr, mail) : n'attendez pas la réunion suivante !

Dans la nouvelle version de la base FEG, sur laquelle travaille actuellement Stéphane Raux, les champs "Sources" et "Bibliographie" seront autonomes l'un par rapport à l'autre. C'est quasiment la seule modification que vous pourrez constater en tant qu'utilisateurs, car le travail de S. Raux porte essentiellement sur une simplification des lignes de codes, destinée à rendre la structure de la base plus facilement manipulable par les informaticiens.

 

Le projet Corelpa (CORpus Electronique des Lettres des PApes des XIIIe et XIVe s.)

Il s'agit d'un projet financé par l'ANR, qui vise essentiellement à compléter la base de données UPLA (Ut per litteras apostolicas, donnant pour l'instant accès à 145 000 lettres) et à développer les modes d'accès et d'interrogation du corpus de lettres, en prévoyant le croisement des informations en provenance d'autres sources.

Le projet, dirigé par l'UMR 5648 de Lyon II, en la personne de Jacques Chiffoleau, a pour partenaires l'EFR, l'IRHT et Brepols (déjà engagés dans la mise au point d'UPLA), l'Université d'Avignon (qui prévoit notamment de numériser les Vitae paparum de Baluze) et le LAMOP au nom de l'équipe des Fasti, qui s'est engagée plus particulièrement à travailler sur l'efficacité des décisions pontificales, en croisant les informations provenant des provisions pontificales avec les informations provenant des sources locales sur la réalité des collations de bénéfices. Ce dernier point passe notamment par la réalisation d'une plate-forme informatique mettant en relation les bases de données UPLA et FEG, ainsi que par la mise au point de procédures d'interrogations de la base UPLA plus précises que celles existant actuellement.

Notre collaboration à ce projet s'est pour l'instant heurtée à des problèmes techniques et administratifs. En effet, il serait nécessaire que les membres des Fasti y travaillant aient accès à la base UPLA. Or, cela nécessite la signature d'un « accord de consortium » entre les différents partenaires du projet (en particulier avec Brepols), mentionnant les apports et obligations de chacun. Cet accord n'a cependant pas encore été signé, alors que le projet court officiellement depuis 15 mois, car sa conclusion est soumise à la signature préalable d'un accord plus large entre Brepols et le CNRS. Ce dernier accord serait sur le point d'être officialisé, mais les choses traînent en longueur. Or le contrat d'un an de notre informaticien, Stéphane Raux, engagé sur les crédits Corelpa, va bientôt se terminer, sans que nous ayons pu mener à bien notre travail.

Afin de profiter au mieux du temps qui reste à Stéphane Raux pour travailler sur ce projet, nous avons décidé d'essayer au moins d'affiner les procédures d'interrogation de la base UPLA. Le problème de cette base est que toutes les informations sur les personnes, les lieux et les bénéfices sont contenues dans un seul champ. De plus, ces informations ne sont pas saisies de façon uniforme : les formulaires des lettres pontificales ont varié au cours du temps, les abréviations diffèrent selon les pontificats et les éditeurs, etc. Enfin, une recherche par mot est rarement pertinente puisque, dans le texte latin, on trouve souvent des énumérations qui ont pour résultat que les mots indiquant le type de bénéfice (canonicatus, decanatus…) sont souvent dissociés du mot indiquant le lieu où se trouve le bénéfice (remensis, etc.). Par conséquent, les interrogations donnent des résultats très "larges", nécessitant un tri manuel de la part du chercheur. Par exemple, si nous cherchons les lettres traitant des provisions aux canonicats rémois, nous allons obtenir aussi toutes les lettres dans lesquelles interviennent pour une raison ou une autre des chanoines de Reims, et nous allons avoir du mal à obtenir les lettres dans lesquelles se trouvent des « chanoine de Paris et de Reims ».

Afin d'affiner les interrogations, il faudrait que le logiciel sache dans quelle partie de chaque analyse de lettre chercher les informations pertinentes. Autrement dit, il nous faut établir une "cartographie" des analyses et éditions de lettres saisies dans la base UPLA, indiquant, pour chaque type de lettres et pour chaque pontificat, dans quel ordre se présentent les informations et quels sont les "mots-clés" qui introduisent aux différentes parties de la lettre (annonce du bénéficiaire, du lieu du bénéfice, etc.), afin que le logiciel d'interrogation puisse ensuite retrouver automatiquement ces informations. Ce travail préalable est relativement long et fastidieux, mais il permettra ensuite de considérablement faciliter la tâche de ceux qui consulteront la base UPLA. Nous avons commencé lors de la réunion à faire ce travail pour quelques types de lettres mais il est loin d'être terminé. Par conséquent, toute personne souhaitant nous aider dans cette tâche à l'avenir est la bienvenue !

 

Le nouveau site internet des Fasti

La gestion du site internet des Fasti ("http://fasti.univ-paris1.fr), jadis réalisé par Jean-Nicolas Rondeau et depuis longtemps laissé plus ou moins à l'abandon, a été reprise cette année par Willy Morice, ingénieur d'études au Lamop. Il travaille actuellement à la réalisation d'un nouveau site, plus convivial et attrayant. Si vous avez des suggestions ou des remarques à faire concernant ce site, n'hésitez pas à les communiquer à Willy Morice (willy.morice@univ-paris1.fr, mail).

Principaux points évoqués lors de la réunion :

 

Le tombeau de l'évêque de Paris, Simon Matifas de Bucy, par Jean-Marie Guillouët

Cette intervention a repris la teneur d'un article paru dans le numéro 159 (2008) de la Revue de l'art, p. 35-43., dans lequel J.-M. Guillouët a analysé les conditions de réalisation d'un gisant et d'une peinture surmontant le tombeau de Simon Matifas de Bucy (†1304) à ND de Paris.

Ce tombeau se trouvait à l'origine dans le parement sud de la chapelle Saint-Nicaise, fondée par l'évêque en même temps que les chapelles Saint-Rigobert et Saint-Marcel. C'est là que se trouve encore la peinture, fortement restaurée et modifiée au XIXe s., et peu étudiée jusqu'à présent, car se trouvant dans une chapelle aujourd'hui dédiée au culte et donc peu visitée par les touristes. Le gisant se trouve maintenant dans la chapelle Saint-Côme. L'état antérieur de l'ensemble est connu par deux dessins de la collection Gaignières. Ce tombeau était complété par une sculpture en pied de l'évêque, installée sur une colonne, dotée d'une inscription commémorative, à l'entrée des trois chapelles orientales qu'il avait fondées. La sculpture a disparu mais est connue par un dessin de Gaignières et l'inscription existe encore. Elle a été reprise dans l'Epitaphier du vieux Paris de manière fautive.

Plusieurs éléments « curieux » ont attiré l'attention de l'auteur :

De tous ces éléments, J.-M. Guillouët tire l'hypothèse que le gisant a été réalisé peu après la mort du prélat, mais que la peinture n'a été réalisée que trente ans plus tard, au moment des travaux du chœur, à l'occasion desquels Pierre du Fayel aurait fait faire un nouveau tombeau pour son oncle, dans un lieu différent du précédent (ce qui expliquerait le retournement du gisant). Il se serait alors adressé, pour la peinture murale, au plus grand artiste contemporain présent à Paris, Jean Pucelle. Ce qui ferait de cette œuvre la plus ancienne peinture monumentale de Paris.

Il a été souligné lors des discussions qu'il faudrait faire une étude stylistique du gisant, pour le dater plus précisément. Il ressemblerait en effet à celui de Foulque de Chanac, réalisé vers 1350 à Saint-Victor (maintenant conservé au Louvre). La forme de la mitre en particulier est intéressante.

 

Compte-rendus de colloques et tables-rondes sur l'histoire de l'Eglise

Les interventions d'A. Massoni (tables rondes sur les transferts épiscopaux organisées à Limoges) et de C. Barralis (table ronde sur les évêques de Metz et leur ville au MA ; 3e journée d'étude du Lamop sur les évêques et la fonction épiscopale) ont été reportées faute de temps.

Le colloque Cathédrales et pélerinages, organisé à Nanterre par C. Vincent et H. Millet les 28 et 29 mars 2008 (J.-M. Matz) :

Y aurait-il incompatibilité entre cathédrale et dévotion pèlerine, la première étant le lieu d’une pratique religieuse régulière et organisée, alors que la seconde relèverait par excellence de l’exceptionnel comme l’écrivait Alphonse Dupront ? Telle a été la ligne de réflexion proposée dans l’argumentaire, qui invitait par ailleurs à explorer quatre questions : les divers types de déplacements vers l’église-mère du diocèse, les cultes concernés, l’attitude du clergé cathédral face au(x) pèlerinage(s) et les relations entre la cathédrale et les autres pèlerinages de la cité ou du diocèse.

Le colloque, centré sur l’espace français, a rassemblé seize intervenants, avec douze communications sur le Moyen Âge et les autres sur l’époque moderne, qui ont apporté chacune un éclairage différent, parfois contradictoire, sur toutes ces questions. Le temps des conclusions définitives n’est assurément pas encore venu mais quatre propositions peuvent être retenues.

La première concerne la terminologie et la nécessité de trancher plus nettement la distinction entre pèlerinage, pratique de dévotion non obligatoire (exception faite du cathedraticum prescrit par les statuts synodaux) qui mène le fidèle au-dedans d’une église, et procession, rite d’obligation relevant de la liturgie et où le cortège se dirige au-dehors. La seconde est un constat : il existe effectivement des cathédrales sans pèlerinage. La grande diversité des situations en la matière est un appel à de nouvelles enquêtes. Elle n’est pas sans lien avec la troisième proposition : le clergé cathédral a eu des attitudes totalement différentes. D’un côté, indifférence ou hostilité. De l’autre, faveurs spirituelles ou aménagements des lieux. Enfin, diverses fonctions des pèlerinages cathédraux sont à distinguer. Si la fonction pénitentielle est de toutes les époques, la fonction judiciaire est beaucoup plus rare. La fonction pastorale, voire politique, est plus d’une fois nettement affirmée, mais variée dans ses objectifs.

Les actes doivent paraître (en 2009) dans la « Bibliothèque d’histoire ecclésiastique » de Louvain et, en attendant, un CR dans le prochain numéro de la Revue Mabillon.

Journées d'études Eglises et pouvoirs sous les derniers Capétiens, organisées par l'ANR sur les derniers Capétiens (P. Montaubin) :

Les communications vont faire l'objet d'une publication. Au nombre de treize en tout (réparties sur deux journées, en 2007 et 2008), elles allaient du milieu du XIIIe s. au milieu du XIVe s.

La première journée portait sur les "moyens d'actions" : beaucoup d'interventions concernaient le roi et son entourage (Simon Festu, Raoul Grosparni légat de la 8e croisade, …). A. Charansonnet a traité des rapports entre politique et ecclésiologie, à travers la querelle des Mendiants et des Séculiers ; R. Tellier les rapports entre églises et juridictions royales sous Philippe IV, J. Théry a évoqué l'affaire Bernard Saisset et P. Lhermitte-Leclercq un poème sur les clercs.

La seconde journée était davantage axée sur les manifestations de la piété royale : plusieurs communications ont évoqué les pratiques charitables des rois (Louis IX, Henri III d'Angleterre, etc.) ; il a été question des trois sépultures de Philippe VI et de la continuité des rites funéraires entre Capétiens directs et Valois, et A. Massoni a présenté Saint-Germain l'Auxerrois dans son rôle de paroisse royale.

Ce compte rendu a été rédigé par Christine Barralis.