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Les actes de la journée d'étude de Saint-Martin-aux-Bois du 26 mai 2018 :
Ph. Racinet, J. Colaye et K. Lemé-Hébuterne (dir.), Les monastères de chanoines réguliers en France du XIe au XVIIIe siècle, Actes de la sixième Journée d'étude du 26 mai 2018 à Saint-Martin-aux-Bois (Oise), Histoire médiévale et archéologie (Publication du CAHMER), vol. 32, Compiègne, 2019.

La journée annuelle des Fasti aura lieu le vendredi 26 mars 2021 de 10h à 17h. Nous reprenons le mêmeprogramme que celui de l’année dernière sur les sceaux des évêques et des chanoines. Des précisions seront données courant janvier 2021,en fonction des conditions sanitaires. 

Ordre du jour et programme.

S. Abdi, « Les cochanoines réguliers dans les cathédrales et collégiales séculières. Détachements institutionnels et transversalités canoniales dans les diocèses du sud de la province de Reims (XIe-XVIe siècles) », dans Ph. Racinet, J. Colaye et K. Lemé-Hébuterne (dir.), Les monastères de chanoines réguliers en France du XIe au XVIIIe siècle, Actes de la sixième Journée d'étude du 26 mai 2018 à Saint-Martin-aux-Bois (Oise)Histoire médiévale et archéologie (Publication du CAHMER), vol. 32, Compiègne, 2019, p. 17-38.

Maria Amélia Álvaro de Campos, Cidade e Religião : a colegiada de Santa Justa de Coimbra na Idade Média, Coimbra, 2019.MariaAmeliaAlvaroCampos26c-5f56cbbd030e" src="/sites/default/files/inline-images/MariaAmeliaAlvaroCampos.png" />

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Contenu du volume :

  • 272 pages.
  • 890 notices prosopographiques.
  • 26 biographies d'évêques.

Ce volume contient en outre une carte du diocèse, ainsi qu'un chapitre sur les livres de la cathédrale et une notice accompagnée d’un plan pour les stalles et pour le quartier canonial.

  • Présentation de la collection, par Hélène Millet, directeur du programme
  • Présentation du volume.

 

présentation de la collection des Fasti Ecclesiae Gallicanae, par Hélène Millet

Le présent volume ouvre une collection qui devrait, à son terme, compter 130 fascicules. Autant de fascicules que la France — considérée dans ses limites actuelles — recouvrait de diocèses après les créations de Jean XXII en 1316-1318. Dans chaque volume, le lecteur trouvera des tables chronologi­ques pour les évêques, leurs principaux auxiliaires et les dignitaires du chapitre cathédral ainsi que des notices biographiques pour eux-mêmes et tous les chanoines prébendés de la cathédrale de 1200 à 1500. Les notices consacrées aux évêques sont rédigées de façon traditionnelle ; les autres sont le résultat de l’édition automatique d’un fichier prosopographique informatisé. Cet ensemble est précédé par une copieuse introduction destinée à éclairer les cadres de la vie diocésaine et à faciliter la compréhension des renseigne­ments donnés dans les notices.

Sans le concours d’une équipe de chercheurs nombreux et motivés, il ne pouvait être question de lancer pareil programme. Un soutien financier du CNRS et le généreux accueil de l’IRHT lui ont permis de se réunir et de travailler depuis 1990. D’abord constituée en Groupement de recherche (GDR) tout entier occupé à travailler à la collection, elle est devenue partie d’un GDR plus vaste, voué à l’étude des sources religieuses, placé sous l’égide de Gerson et dirigé par André Vauchez. Actuellement forte d’une soixantaine de collaborateurs bénévoles, elle a mis en chantier les volumes de plus de trente diocèses.

Tandis que les Mauristes français élaboraient la Gallia christiana, John Le Neve dotait l’Angleterre de Fasti Ecclesiae Anglicanae. Par son titre et par ses ambitions, notre programme se rapproche davantage de l’entreprise anglaise que de la Française. Comme elle, il a laissé de côté les établisse­ments monastiques et il se contente de donner succinctement quelques informations biographiques ; mais il entend surtout l’imiter dans sa politique de révisions périodiques, que rend désormais plus facile le recours à l’informatique. Si nous n’avions pas été soutenus par l’espoir que nos listes et nos notices seraient un jour corrigées et améliorées, sans doute n’aurions-nous jamais osé les publier, car nous avons une conscience aiguë du caractère lacunaire de nos sources et de leurs difficultés d’interprétation. Mais nous avions aussi la conviction qu’il fallait lancer la recherche pour qu’elle puisse progresser.

Faire paraître au plus vite un premier fascicule nous a paru une tâche prioritaire. Beaucoup mieux que de longs discours, un exemple permet en effet d’expliciter les règles à suivre, aussi bien en matière de recherche que de présentation des résultats. Amiens nous a donc servi de banc d’essai. Durant les quatre années où nous avons travaillé à nos listes et à nos notices, nous nous sommes attachés, Pierre Desportes et moi-même, à définir une méthode. Au fur et à mesure, nous en avons discuté les points les plus délicats en comité de direction et en assemblée plénière. Certains tâtonne­ments ont, sans aucun doute, été préjudiciables à la cohérence du fichier. Mais nous sommes maintenant parvenus à définir un moule dans lequel tous les diocèses parviendront à se couler, sans que les ajustements parfois néces­saires ne viennent mettre en péril l’économie générale du projet.

Car les fascicules des Fasti Ecclesiae Gallicanae, tout en s’efforçant de tenir compte du « génie » propre de chaque diocèse, sont d’abord conçus comme les éléments d’un ensemble et destinés à jouer le rôle d’outil de travail auprès de la communauté des historiens. Ils se veulent opérationnels non seulement à l’échelle du diocèse mais encore de la France entière puisque, durant les trois siècles couverts par l’entreprise, les notables ecclésiastiques séculiers ont eu tendance à former une société relativement homogène qui se jouait des limites diocésaines. A terme, c’est une tranche sociale cohérente que restituera la collection et que matérialisera un Cd-rom où seront cumulées, corrigées et complétées les informations contenues dans chaque volume.

Cette façon de travailler conduira les lecteurs — tel est du moins notre souhait — à coopérer à l’œuvre entreprise en nous signalant les erreurs qu’ils pourront repérer ainsi que les renseignements supplémentaires dont ils dispo­sent. La collaboration sera d’autant plus nécessaire que, pour certains diocèses particulièrement pauvres en sources locales, il conviendra d’élargir la documentation. De ce va-et-vient avec les lecteurs, nous attendons qu’il nous permette de combler peu à peu une lacune importante de l’historiographie française.

Orléans, le 1er avril 1996, Hélène Millet, directeur du programme.

Présentation du volume d'Amiens

La publication, en mai 1996, du premier volume de la collection Fasti Ecclesiae Gallicanae créée par la maison d'édition Brepols a marqué une étape, particulièrement importante, dans la progression des travaux de ce programme. Grâce à ce prototype, les objectifs à atteindre sont désormais clairs, non seulement pour les collaborateurs, mais encore pour la communauté internationale des médiévistes à qui s'adresse cet outil de travail : un recensement du personnel ecclésiastique diocésain (évêques, auxiliaires de l'évêque, dignitaires et membres du chapitre cathédral) de la France (dans ses limites actuelles) entre 1200 et 1500, accompagné de notices prosopographiques pour chacun des individus ainsi recensés.

Le prototype de la collection : le diocèse d’Amiens

Le premier volume de la collection porte sur le diocèse d'Amiens. Il a été réalisé par P. Desportes et H. Millet, avec l'aide de 8 collaborateurs, à partir d'une base de données comportant 1114 enregistrements et concernant 916 individus, la différence entre ces deux chiffres résultant de l'obligation d'effectuer pour un seul individu autant d'enregistrements qu'il a de titres à entrer dans la base.

Ce volume de 260 pages comporte cinq parties :

  • une introduction de 38 pages (avec une carte du diocèse et deux plans) comportant une notice institutionnelle, une étude sur les livres du trésor de la cathédrale, le résumé d'une thèse sur les stalles de la cathédrale, une esquisse sur le quartier du cloître, un répertoire des sources utilisées, et la bibliographie.
  • 12 tables chronologiques pour les évêques et les dignitaires du chapitre (8 pages).
  • des notices biographiques détaillées (34 pages) pour les 26 évêques qui se sont succédé de 1169 à 1501.
  • 916 notices prosopographiques issues de la base de données, rangées par ordre alphabétique des prénoms (132 pages)
  • 3 instruments pour repérer les individus (35 pages):
    • un index des différentes formes de leurs noms
    • un index des diocèses cités en matière bénéficiale
    • un index de leurs numéros d'identification
Carte diocèse d'Amiens

 

 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti des 29 juin - 1er juillet 2006

Notons d'abord que les membres des Fasti ont été peu nombreux à se rendre dans cette belle ville du Puy : une quinzaine. Puis que les plages de liberté prévues par les organisateurs du colloque « Chanoines réguliers » ont eu tendance à se réduire comme peau de chagrin. Enfin que l'accès promis à Internet, dans la superbe salle du Conseil général où avaient lieu les séances, dut passer par le système Wifi, dont disposait miraculeusement le nouvel ordinateur d'Hugues Labarthe.

Naturellement, ce CR n'a pas vocation à vous résumer les communications au colloque, dont les actes seront publiés dans la collection du CERCOR.

En fait de réunion de travail, nous n'avons donc eu qu'une séance, gagnée sur le temps du déjeuner le 30 juin, et elle a tout entière été dévolue à la présentation de la base de données cumulées réalisée par Stéphane Raux. Celle-ci est accessible sur un site Internet conçu à cet effet (distinct du site de présentation, dont la mise à jour n'est malheureusement plus assurée par Jean-Nicolas Rondeau), mais réservé aux seuls membres des Fasti à qui le directeur du programme délivre un mot de passe. Sont habilités à travailler sur ce site les auteurs de bases de données diocésaines, anciennes ou à venir.

Les anciennes bases sont mises à disposition des chercheurs sur le site, à charge pour eux « d'importer » les données, c'est-à-dire de vérifier que le système gère convenablement le passage de l'ancienne structure à la nouvelle. En effet, pour un personnage, il n'est plus besoin de faire autant d'enregistrements que de qualités à entrer dans la base. Le formulaire de saisie des données est décomposé en 5 pages pour :

  • la biographie (un seul formulaire)
  • les qualités à entrer dans la base (autant de formulaires que de qualités)
  • les cumuls (autant de lignes que de « bénéfices cumulés »)
  • les parents (autant de lignes que de parents)
  • les références (autant de lignes que de références)
  • Une dernière page permet de visualiser la notice dans son format d'édition, les abréviations ayant été développées.

Le possible va-et-vient entre les pages de saisie et cette page de visualisation permet de corriger immédiatement la saisie en fonction du rendu.

Les utilisateurs sont unanimes : le travail est devenu considérablement plus facile et agréable. C'est pourquoi il est vivement recommandé aux auteurs de bases de données en cours de confection de se convertir au travail en ligne, et aux nouveaux de saisir directement leurs données.

Les utilisateurs ne peuvent travailler que sur leurs données, mais ils peuvent lire toutes celles qui y ont été enregistrées. Il existe un module de recherche sur les noms et les cumuls, un menu d'affichage des tables chronologiques et quelques outils statistiques (recherche d'effectifs et de réseaux à partir des cumuls).

A ce jour (25 octobre 2006), la base cumulée comporte 3915 notices. Les importations devraient être terminées à fin 2006. Le travail d'identification, c'est-à-dire de mise en relation des notices portant sur un même individu, est terminé pour ce qui est des diocèses d'Amiens et de Rouen. Là encore, le système fonctionne de façon très satisfaisante.

Autre point à avoir été abordé au Puy-en-Velay, la proposition de notre éditeur de traduire et abréger nos notices d'évêques en vue de les diffuser dans la base « Europa sacra ». Europa sacra est réalisée par Brepols à partir des listes d'Eubel et de Gams et mise en ligne sur son site, BREPOLiS, où seront également diffusés nos Fasti. L'établissement de contrats, à passer avec chaque auteur, est à l'étude.

Nous nous sommes séparés sans avoir prévu la date de notre prochaine réunion. Celle-ci est désormais fixée au vendredi 26 janvier . L'ordre du jour vous en sera adressé courant décembre.

Sachez d'ores et déjà qu'une conjoncture favorable nous invite à prendre la tête d'un projet européen tendant à la généralisation de travaux comparables aux Fasti dans les pays de l'Union européenne, en partenariat avec Brepols (Europa sacra), nos collègues portugais et probablement hongrois. Ce projet risque de devoir être déposé à Bruxelles en mars 2007, c'est-à-dire très rapidement. De plus amples renseignements vous seront donnés prochainement.