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Compte-rendude l’Assemblée générale

de l’Association des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

26 mars 2021

 

Réunion tenue en visio-conférence en raison des conditions sanitaires.

Présents :

Christine Barralis, Paolo Buffo, Marco Cassioli, Paul Chaffenet, Hervé Chopin, Loes Diercken, Martin de Framont, Guillaume Frantwa, Jean-Vincent Jourd’heuil, Kristian eLemé-Hébuterne, Marjolaine Lemeillat, Elisabeth Lusset, Jacques Madignier, Monique Maillard-Luypaert, Anne Massoni, Janine Mathieu, Gabrielle Michaux, Pascal Montaubin, Thierry Pécout, Vincent Tabbagh, Laurent Vallière, Charles Vulliez.

Procurations :

Sofiane Abdi a donné procuration à Pascal Montaubin.
Véronique Julerot a donné procuration à Thierry Pécout.
Amandine Le Roux a donné procuration à Charles Vulliez.
Anne Lemonde a donné procuration à Thierry Pécout.

Excusés :

Fabrice Delivré, Sébastien Fray

Hommages à nos membres défunts

  •  M.-Y. Le Maresquier

  •  A.-M. Hayez

  •  J.-M. Matz (décédé quelques jours avant l’assemblée de 2020 qui avait dû être annulée)

    Préparation d’un ouvrage à la mémoire de J.-M. Matz, coordonné par Isabelle Mathieu : appel à collaboration, textes attendus pour cet été, sera édité aux PUR.
    Une page d’hommage et de présentation de sa bibliographie a été créée sur le site internet des Fasti. Elle sera complétée progressivement par la numérisation de ses travaux (au moins ses articles).

Rapport moral

L’association a été créée en 2019 mais la tenue de ses réunions a été perturbée par la pandémieen 2020. Il est émis l’idée, une fois que la pandémie sera passée, de revenir au rythme qui avait étécelui de origines, à savoir deux réunions scientifiques par an (par ex. une sur la base de données etla constitution des volumes, l’autre consacrée à une journée thématique) : cette proposition estsoumise à réflexion avec la perspective d’un débat et d’un vote à l’AG 2022.

La base de données se développe bien. Des champs ont été ajoutés suite aux débats des années précédentes.

La mise à jour des normes éditoriales pour les volumes papier est en cours et sera prochainement achevée.

Le volume de la revue Le Moyen Âge publiant les actes de la table ronde des Fasti Ecclesiae Gallicanae sur Les chapitres cathédraux et la mort est sorti en 2020.

Vote à l’unanimité.

Bilan financier

Comptes de l’année 2020 (en euros)

10.5pt">Recettes

10.5pt">Dépenses

Brepols 2018   et

2019

4304,98

Frais bancaires

42,00

Cotisations 2020

124,00

Assurances 2019et

2020

108,89

Cotisations   2020 avec          publication

annuelle

420,00

Frais postaux

10,80

 

 

Dépôt des statutsassociatifs              en préfecture

44,00

10.5pt">Total recettes

10.5pt">4848,98

10.5pt">Totaldépenses

10.5pt">205,69

10.5pt">SOLDE+4643,20

 

10.5pt">Avoirs del’association

10.5pt">31/12/2019

10.5pt">31/12/2020

 

10.5pt">2503,87

10.5pt">7147,16

 

Vote du bilan financier à l’unanimité. Quitus est donné au trésorier.

Cotisation 2021 fixée à 4 euros : votée à l’unanimité.

Les finances étant bonnes, il est proposé de créer une bourse de 500 € à destination de doctorants(à partir de la 2e année de thèse), pour soutenir les recherches sur les évêques et chapitrescathédraux. L’idée serait de lancer un appel à l’automne pour une réception des dossiers endécembre ; le bureau de l’association sert de jury et annonce les résultats en janvier, afin que l’argent soit dépensé au cours de l’année civile (les comptes de l’association se faisant par annéesciviles).

L’association dispose d’un stock de volumes de la collection des Fasti qui pose des problèmes de stockage. Il est donc proposé d’en offrir un à chaque généreux donateur qui fera un don d’au moins 40 €.

Volumes à paraître de la collection des Fasti

2019 : Narbonne
2020 : Clermont
2021 : Évreux
2021 : Mâcon
2022 : Troyes
2023 : Cambrai
2024 : Verdun
Ensuite diocèses provençaux
Mise en page par Martine Alet, possibilité de traiter deux volumes par an.

Base de données

Elle évolue doucement :

  • adaptation pour tenir compte des chapitres qui suivent des règles monastiques

  • révision de la liste des archidiaconés, pas encore intégrée dans la base

    Mise-à-jour des normes éditoriales pour les volumes papier, notamment sur les notes de bas de page

Programme des journées d’étude des Fasti

  • JE du 25 mars 2022 : « Les chanoines et la guerre (XIIIe-XVe siècle) », organisée par Sébastien Fray

  • JE de 2023 : « Chapitres, communautés de chanoines et modèle monastique » organisée par Thierry Pécout

  • JE de 2024 : « La table des chanoines » par Jacques Madignier

  • JE de 2025 : « Les chanoines et la justice » par Élisabeth Lusset Réfléchir aux perspectives de publication

En suspens :

Organisation du travail pour la fabrication des volumes : travail de relecture de la base et des tables assuré par Laurent Vallière et Jacques Madignier. Laurent Vallière va céder sa place, appel à un ou une volontaire pour lui succéder.

Informations diverses :

Publications pouvant intéresser les membres des Fasti

  • Autun. La grâce d’une cathédrale, Benoît RIVIERE, Sylvie BALCON-BERRY, Jacques MADIGNIER, Christian SAPIN et André STRASBERG dir., Paris, Editions Mengès-Place des victoires, 2020.
  • DORIN Rowan, « The Bishop as Lawmaker in Late Medieval Europe », Past & Present, 2021.
  • LANNAUD Delphine et PAVIOT Jacques (dir.), Jean Germain (v. 1396–1461). Évêque de Chalon. Chancelier de l’ordre de la Toison d’or. Actes de la journée d’étude, Chalon-sur-Saône, 27 octobre 2018, Chalon-sur-Saône (Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône) 2019.
  • LEME-HEBUTERNE Kristiane, Stalles en Provence. Les stalles médiévales de la cathédrale Notre- Dame d’Embrun, Valensole, Aurorae Libri, 2021.
  • Les chapitres cathédraux et la mort, Actes de la table ronde des Fasti ecclesie Gallicanae, revue Le Moyen Âge, 2018, sorti en 2020.

Annonces de manifestations à venir

  • 21-22 mai 2021 : colloque sur les stalles de la cathédrale d’Amiens (prévu en novembre mais reporté) organisé par K. Lemé
  • 10-11 juin 2021 : colloque sur La fabrique du clerc. Formation, vocation, profession dans les christianismes de 1300 à 1800, organisé par S. Simiz, M. Deschamp, J. Léonard, Université de Lorraine, en visioconférence.
  • 30 juin-1er juillet 2921 : Musique et vie musicale des cathédrales à Metz par Pierre Pascal, Université de Lorraine, en présentiel (Arsenal de Metz).

Les informations relatives aux parutions et aux manifestions scientifiques sont à transmettre à Jean- Vincent Jourd’heuil en vue de leur publication dans la Lettre des Fasti, Jean-vincent.jourdheuil@wanadoo.fr

Lexique canonial pris en charge par Yves Esquieu : travaille actuellement sur les officiers de l’évêque. Les entrées sur le mobilier des églises sont prêtes.

K. Lemé demande qu’on lui transmette tous les extraits de textes concernant les stalles (pour voir quels sont les termes employés).

Notice institutionnelle : présentation de la notice de Mâcon par Jacques Madignier

Th. Pécout propose qu’à l’avenir on diffuse les notices avant les réunions, pour nourrir la réflexion et rendre les débats encore plus fructueux, ce qui permettrait aussi de synthétiser davantage la présentation orale des notices.

 

 

 

Pour commander le volume.

Contenu du volume :

  • 578 pages.
  • 1128 notices prosopographiques.
  • 24 biographies d'évêques.

Ce volume comprend en outre une carte du diocèse, ainsi qu'une note sur le quartier de la cathédrale, une étude sur la disposition, le mobilier et le décor du choeur et une présentation des pièces et des inventaires du trésor de la cathédrale, l'un des plus riches de France.

  • Note liminaire, par Hélène Millet, directeur du programme.
  • Extraits du volume : "le palais archiépiscopal de Sens" (jusqu'au XVIème siècle) (pages 48-51) et la notice de Jean de Montigny, pages 352-353.
 

Diocèse de Sens : note liminaire, par Hélène Millet

Qui lira cette note en ayant gardé en mémoire ce que j'annonçais le 20 décembre 2007, peu avant la publication du dixième volume de la collection, portera un jugement très défavorable sur mes facultés prévisionnelles. Après avoir présenté le logiciel FASTI à partir duquel sont désormais constituées les bases de données diocésaines, j'annonçais en effet pour le courant de 2008 la mise en ligne, par les soins de notre éditeur, du contenu de la « superbase » FEG, générée par le cumul des informations contenues dans les bases diocésaines. Or chacun sait que cette étape n'a pas encore été franchie. Il y a à cela beaucoup de raisons.

Je dois tout d'abord confesser avoir minimisé l'ampleur du travail à effectuer pour passer de bases multiples à une base unique. Certes, ce passage ne s'accompagne d'aucune saisie d'informations nouvelles: je viens de l'écrire, la base FEG est « générée » par les bases diocésaines. Mais, tandis que la création d'un « individu FASTI » simple, c'est-à-dire d'un individu répertorié dans un seul diocèse, est une opération entièrement automatisée, celle d'un « individu FASTI » multiple, c'est-à-dire d'un individu présent dans plusieurs bases diocésaines, nécessite l'intervention de chacun des auteurs desdites bases, durant un processus de comparaison qui, même assisté par des procédures automatiques, reste complexe. Il convient tout d'abord d'écarter de cette comparaison les homonymes, repérés par un filtrage effectué sur toutes les formes du nom à quelques lettres près. Lorsqu'on a acquis la certitude que deux notices diocésaines portent sur un seul et même « individu FASTI », il faut alors s'assurer, par une confrontation des données menée champ par champ, que celles-ci ne donnent pas des informations incohérentes voire contradictoires. Si oui, le retour aux sources s'impose et les incertitudes reviennent au galop, avec cette difficulté à trancher que connaît quiconque a tâté du labeur prosopographique.

Pour les gros bénéficiers titulaires de multiples notices, la procédure doit être répétée et, idéalement, pour chaque cas délicat, c'est une mini-conférence qu'il faudrait organiser. Or certains auteurs ont déjà pris leurs distances par rapport à leur travail et au livre qui en a résulté. Il revient donc au responsable du programme de se substituer à eux, sans pour autant disposer de leur savoir. C'est là une autre cause de retard, non négligeable.

S'ajoutent à cela les charges imprévues qui viennent bousculer un agenda déjà encombré. Répondre à un appel d'offres européen est une opportunité à saisir quand elle se présente. En m'engageant dans l'élaboration d'un projet où les Fasti Ecclesiae Gallicanane étaient au cœur d'un réseau scientifique international et d'un vaste dispositif destiné à faire connaître les richesses culturelles dont nous avons hérité des clercs médiévaux, j'ai choisi de relever un défi où il y avait beaucoup à gagner. En cas d'échec, c'était assurément beaucoup de travail et d'énergie perdus, sans qu'il faille autant considérer comme gâché le temps passé à nouer des relations. Nous avons su à l'automne dernier que le projet « Legacy» avait été classé 4e sur 25 et qu'il était le premier à être refusé: de quoi nourrir beaucoup de regrets!

Enfin, par suite d'un enchainement de circonstances totalement fortuites, le réalisateur du logiciel FASTI, Stéphane Raux, s'est trouvé en situation d'effectuer une refonte des codes sources, de façon à rendre le système plus fiable et pérenne. Il s'agissait là d'une amélioration tout à fait appréciable, mais aussi, à court terme, d'une autre cause de « distractions » pour sa responsable, appelée à tester les nouvelles formules. Il reste encore à mettre au point quelques modules de cette seconde version du logiciel pour qu'elle prenne la relève de la première.

Que le lecteur m'absolve ou pas après tous ces aveux, le fait est là. Beaucoup de minutieuses vérifications devront encore être effectuées avant que le contenu de la base FEG soit livré à Brepols Publishers pour être mis en ligne. On le comprendra aisément: je ne m'aventurerai plus à indiquer un délai. Mieux vaut une agréable surprise qu'une nouvelle déconvenue!

Durant tout ce temps, les collaborateurs n'ont pas chômé: il existe aujourd'hui 12 832 notices diocésaines sur notre site de travail. Tandis que certains diocèses prospèrent et parviennent à maturité, d'autres sont mis en chantier: Cambrai, par Monique Maillard-Luypaert, Mâcon par Denyse Riche, Strasbourg par Benoit Jordan et Tours par Arnaud Lefebvre. Chartres mérite une mention spéciale. Pierre Desportes qui a pris en charge la période 1350-1500 de ce « gros » diocèse a terminé son travail après avoir enregistré sa 1049e notice. Il faut espérer que Pascal Montaubin, responsable de la tranche 1200-1350, ne tardera pas à trouver le temps nécessaire pour terminer la base de données chartraine.

À chacune de nos réunions, estivale et hivernale, les paris sont désormais ouverts sur l'identité du vainqueur dans la course prosopographique. La lutte qui a opposé Jacques Madignier à Vincent Tabbagh pour être le premier à terminer «son » diocèse nous a longtemps tenus en haleine. On en connait aujourd'hui l'issue. La hiérarchie est respectée: après le présent volume, sur ,Sens, achevé par le professeur, celui du disciple, sur Autun, portera le numéro douze dans la collection.

Il est fort heureux que Vincent Tabbagh soit libéré des soucis de la préparation d'un volume car les Fasti Ecclesiae Gallicanae vont requérir prochainement tous ses soins. Avec cinq autres collègues, il sera en effet appelé à former le petit groupe qui assumera collégialement les fonctions de direction du programme après mon départ à la retraite, à la fin de cette année civile. En même temps prendra fin le Groupement de recherche dans le cadre duquel le programme était financé par le CNRS. Après huit années d'existence, SALVE (GDR 2513) sera lui aussi atteint par la limite d'âge.

Qu'il soit un ou divisé en plusieurs Instituts, le CNRS excelle dans l'art de susciter les nouveautés, mais il se désintéresse du devenir des entreprises qui ont besoin de travailler dans la durée. En outre, contrairement aux professeurs dont la chaire est généralement mise au concours, lorsqu'ils partent, les directeurs de recherche ne sont pas remplacés. Je suis donc dans l'impossibilité de passer le témoin à un successeur qui se serait préparé à assumer les mêmes tâches, nombreuses et fort prenantes, dans un environnement institutionnel similaire. Toutefois, au Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (LAMOP-UMR 8589) auquel j'appartiens, Dominique Iogna-Prat qui me remplacera comme responsable de l'axe «L'Église, corps social» a accepté de prendre les Fasti sous son aile tutélaire. A l'avenir, il y aura donc inadéquation entre l'institution dont dépendra le programme et la structure scientifique qui en assurera la direction.

Pas totalement cependant, car, dans le comité de direction, le LAMOP comptera quatre des siens, dont un membre titulaire (Fabrice Delivré) et trois associés (Christine Barralis, Pascal Montaubin et Thierry Pécout). A ce petit groupe se joindra également Jean-Michel Matz. La relève est donc assurée par un collège d'universitaires - deux professeurs et quatre maitres de conférence -qui proviennent de six Universités différentes (Aix-Marseille, Amiens, Angers, Dijon, Metz, Paris 1) et qui sont rattachés aux unités de recherche implantées dans leur établissement. Cette dispersion reflète bien ce que sont les Fasti. Elle est nécessaire pour faire entendre la pluralité des intérêts, mais elle s'accompagne d'un véritable esprit d'équipe, acquis au cours des années au sein du groupe des collaborateurs du programme, à qui il donne sa cohésion.

Vincent Tabbagh partagera avec Jean-Michel Matz la responsabilité de la publication de la collection. Au second reviendra de veiller au rassemblement et à la mise en forme des chapitres qui sont réunis au début de chaque livre. La partie prosopographique, issue de la base de données, relèvera quant à elle de Vincent Tabbagh car c'est sous sa surveillance que seront effectués les travaux de saisie des données dans les bases diocésaines et les opérations d'identification constitutives de la superbase FEG.

Je sais infiniment gré à chacun de ces collègues d'avoir accepté d'assumer une partie des tâches nécessaires à la poursuite du développement des Fasti. Grâce à eux, l'investissement consenti par chacun des collaborateurs continuera à être rétribué par la juste satisfaction de voir progresser la base de données et la collection. Je suis également reconnaissante aux Éditions Brepols, et à Christophe Lebbe leur représentant, d'accorder leur confiance au collège ainsi constitué. Je pourrai donc, après avoir réglé les détails de ma succession en tant que responsable, rejoindre en toute quiétude au sein du groupe l'actif club des retraités qui contribue tant au développement du programme. Puisse le logo qui caractérise désormais les Fasti être apposé sur de nombreuses productions!

Orléans, le 3 novembre 2009, Hélène Millet, Directeur du programme.

 

Extraits du volume concernant le diocèse de Sens

Le palais archiépiscopal de Sens (pages 48-51)

A l'opposé du Cloitre, la cathédrale est bordée au Sud par un vaste ensemble de bâtiments qui formèrent jusqu'en 1905 le palais des archevêques et qui abritent maintenant le musée de Sens, en cours d'aménagement. Le palais est actuellement composé de quatre corps de bâtiments d'époques différentes, disposés sur les trois côtés d'une grande cour bordée, au Nord, par la cathédrale. Le côté ouest de la cour est fermé par un grand bâtiment médiéval, de plan rectangulaire, désigné sous le nom de Palais synodal. Le grand côté Sud accueille successivement une construction du XVIIIème siècle, couronnée d'un fronton triangulaire, qui abritait les écuries, puis un pavillon en brique et pierre, flanqué d'une tourelle d'escalier, dans le style du XVIème siècle, percé au rez-de-chaussée d'un passage menant à la rue qui longe le palais au Sud. Vient ensuite un long bâtiment en brique et pierre, en fenêtres à meneaux et portail ouvragé, connu sous le nom d'aile Louis XII. Le quatrième côté, à l'Est, est barré d'un grand corps de logis (aile Henri II) formé au rez-de-chaussée d'une galerie avec arcades cintrées, maintenant obstruées, et à l'étage d'une muraille percée d'ouvertures à meneaux récemment restitués. A l'arrière de ce bâtiment, les jardins de l'archevêché ont récemment été reconstitués. Ils sont bordés, au Nord, par la grande chapelle des archevêques et le pavillon de l'Orangerie, édifiés au XVIIIème siècle.

Selon les sources médiévales, comme la Vie de saint Loup écrite au début du VIIIème siècle et la Chronique de Saint-Pierre-le-Vif, l'archevêque résida avec les chanoines dans le cloitre, au Nord de la cathédrale, jusqu'au grand incendie de 967 qui détruisit le quartier canonial et le groupe épiscopal. L'archevêque Archambault trouva alors refuge à l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif, puis Sevin (978-999) fit bâtir une nouvelle résidence, séparée du cloitre, au Sud de la cathédrale. En réalité, l'incendie de 967 ne fit que précipiter une séparation entre le prélat et les chanoines qui se réalisa ailleurs sans être la conséquence d'un tel drame.

1. Le palais des XIIème et XIIIème siècles

Aucune information ne nous est parvenue sur la résidence épiscopale antérieurement à la seconde moitié du XIIème siècle. Les fouilles archéologiques n'ont rien révélé des bâtiments de cette époque et ils n'entrent dans l'histoire qu'avec la mention du lieu dans quelques chartes de la seconde moitié du XIIème siècle données par les archevêques in palatio nostro.

Le palais n'apparaît vraiment qu'après les travaux de reconstruction de la cathédrale gothique. Le gros œuvre de l'église étant achevé, l'archevêque Gauthier Cornut (2) (1222-1241) entreprit de rebâtir à neuf le logis épiscopal. L'importance du projet nous est inconnue, mais il en subsiste un élément majeur dans le bâtiment désigné sous le nom de Palais synodal.

Situé dans le prolongement de la façade occidentale de la cathédrale, ce vaste bâtiment fut édifié vers 1230-1240, puis restauré à la fin du XIIIème siècle après l'effondrement de la tour sud de Saint-Étienne en 1268 qui l'avait endommagé. Élevé sur trois niveaux, le bâtiment se compose d'un vaste cellier, en sous-sol, d'une série de cachots et d'une salle d'audience au rez-de-chaussée, et d'une grande salle qui occupe la totalité de l'étage. Il abritait l'officialité épiscopale et ses prisons au XIVème siècle, mais sa destination initiale n'est pas connue. S'il ne fait aucun doute que la vaste salle supérieure, restaurée dans ses dispositions d'origine par Viollet-le-Duc, était un lieu d'assemblée, on ignore l'usage des salles inférieures au XIIIème siècle.

Le palais de Gauthier Cornut occupait probablement l'espace compris actuellement entre la place de la cathédrale et l'allée menant de l'ancienne Grande rue au portail de Moïse de la cathédrale, soit l'emplacement de l'ancienne première cour de l'archevêché, connue autrefois sous le nom de cour de l'archidiacre. Les bâtiments épiscopaux étaient disposés en carré: à l'Ouest, le Palais synodal; à l'Est, un corps de logis ou un mur fermant la cour; et au Sud un bâtiment parallèle à la rue et comportant peut-être à son extrémité est une tour ou tour-porche de plan carré.

À l'Est du palais, s'étendait probablement une seconde cour limitée au Nord-Est par une chapelle dédiée à Saint-Laurent, qui aurait été fondée à la fin du XIème siècle.

Dans la seconde moitié du XIIème siècle, le palais disposait d'un verger (AD Aube, G 20). On peut supposer qu'il occupait déjà l'emplacement des jardins actuels du musée. Au milieu du XIVème siècle, une mention du virgultum archiepiscopi atteste que le jardin s'étendait alors jusqu'à la rue Pied-Fort (in pede forti), devenue plus tard l'actuelle rue Montpezat.

2. Le palais du XIVème siècle

La résidence des archevêques, endommagée lors de la catastrophe de 1268, fut remaniée à la fin du XIIIème et au cours du XIVème siècle. Le Palais fut restauré et un corps de logis parallèle, à l'Est, fut reconstruit - ou construit - au moment où l'on rebâtissait la chapelle Notre-Dame de la cathédrale et où l'on jetait les fondements du bras sud du transept. Ce bâtiment s'élevait sur deux niveaux, comportant une «salle basse» plafonnée et une salle supérieure. Les fouilles archéologiques qui ont été pratiquées dans la cour de l'ancien palais avant la construction de la salle souterraine du musée ont montré qu'il a été détruit à la fin du Moyen Age et que certains ses murs furent conservés pour asseoir les fondations de l'aile Louis XII élevée au début du XVIème siècle. L'époque de sa destruction n'a pu être précisée par l'archéologie, mais on peut la situer dans les premières décennies du XVIème siècle, car il était toujours en fonction en 1495 et avait fait l'objet de travaux cette année-là.

La reconstruction du palais au XIVème siècle, ainsi que d'importants travaux à la cathédrale, fut probablement réalisée sous l'épiscopat de Guillaume II de Melun (15) (1345-1376), principal conseiller du roi Charles V. Cet archevêque, fit également restaurer, sinon même reconstruire, la chapelle Saint-Laurent située à l'Est du palais, dans laquelle il établit un collège de chanoines en 1367.

C'est certainement à la suite de ces travaux du XIVème siècle que le palais fut séparé en deux secteurs distincts. A l'Est du futur portail de Moïse de la cathédrale, qui avait reçu ses premières assises, s'étendait l'hôtel proprement dit, destiné au logement de l'archevêque. La partie ouest, qui fut désignée plus tard sous le nom de cour de l'archidiacre était réservée aux services de l'archevêché, en particulier à l'officialité.

Pour pénétrer dans la cathédrale, l'archevêque disposait dans la seconde cour d'une petite porte percée dans la muraille de la chapelle Sainte-Appoline, à l'arrière de la chapelle Notre-Dame. Le chapitre, qui contestait l'usage de cette porte par l'archevêque, la fit fermer. La querelle fut portée devant le roi et Charles V, en 1378, confirma le droit du prélat d'accéder à la cathédrale de son palais par une porte particulière (G 176 et 661).

Un document comptable qui rapporte d'importants travaux d'entretien aux couvertures des édifices de l'archevêché réalisés en 1393, sous l'archevêque Guillaume de Dormans (19), indique les différents corps de bâtiments qui composaient la résidence épiscopale à cette époque: «les maisons et l'ostel archiépiscopal», le «palais» et les «estables» (G 496). On retrouve là constructions évoquées précédemment. Le palais désigne l'actuel palais synodal, qui donnait sur le parvis de la cathédrale et contre lequel étaient installés les étaux des marchands de la Poissonnerie. Les étables ou écuries se trouvaient à l'arrière du palais, à l'emplacement de l'aile actuelle des Ecuries. Les maisons de l'archevêque désignent les bâtiments de la seconde cour, à l'Est.

Un siècle plus tard, l'archevêché présentait toujours la même configuration, comme l'indiquent les informations données par les comptes qui rapportaient les dépenses pour d'importants travaux entrepris entre 1491 et 1497. C'est dans ces bâtiments que logea le roi Charles VIII lors de sa visite à Sens, le dimanche 20 mars 1496 (n. s.). Les logis avaient été mis en ordre pour accueillir le souverain et deux manouvriers passèrent plusieurs journées «en lostel de Mgr à agencer les sales, les chambres, la court et autres choses qui conviendroit pour la venue du roy» (G 541). Le receveur de l'archevêché avait fait des achats de paille et foin pour les chevaux. On fit aussi «curer» la grande cour du palais, d'où furent retirés vingt-huit charretées, «tant fiens qu'immondices» qui furent menés au Clos Saint-Rémy. Un manouvrier fut engagé pour nettoyer la loge dressée dans la première cour, où travaillaient les maçons qui construisaient alors le nouveau portail de Moïse et la croisée de la cathédrale.

La notice du chanoine Jean de Montigny (pages 352-353)

729 Johannes de MONTIGNY

chanoine, 1440-1451, succède à Johannes Fromonti (474) doyen, élection 1440-1451, résignation.

a. †1471 5 octobre; inhumé à Notre-Dame de Paris

b. Prêtre

c. Bourgeois; Sens

d. Fils de Etienne, bourgeois de Sens; beau-frère de Pierre Grassin, lieutenant général à Sens

e. Paris, chanoine 1460-1471 /Rouen, Caudebec-en-Caux, curé 1450-1471

f. Docteur droit canon 1440; officiaI de Paris 1440, régent à Paris, conseiller au parlement 1454.

g. Auteur d'une consultation pour la réhabilitation de Jeanne d'Arc; obit le 4 août à la cathédrale de Sens

Gallia christiana, t. XII, col. 112, Epitaphier du Vieux Paris, t. X; n° 4523; Obituaires prov. de Sens, t. I, p. 10, Fournier (M), La faculté de Décret, t. 1; p. 279, 354, t. II, p. 33, 51, 53, 60, 72, 132, 179, Renaudet (A.), Préréforme et humanisme, p. 187 ; Duparc (P.), Procès en nullité de Jeanne d'Arc, t. IV, p. 56 ; Maugis (E.), Histoire du parlement, t. III, p. 93, 101,352 ; Massoni (A.), La collégiale Saint-Germain I'Auxerrois, p. 485 ; CUP IV p. 492, 615 , 672,691 ; BnF Latin 9900 fol. 66v ; G 33 n° 48, G 105 n° 60, G 122 fol. 53v., G 125 p. 29, G 700 (4e), G 769, 972, 973, 1134 fol. 11V G 1210. Fichier Chartraire ; BM Sens 45 p. 343

 

Extraits du volume concernant le diocèse de Sens

La notice du chanoine Jean de Montigny (pages 352-353)

729 Johannes de MONTIGNY

chanoine, 1440-1451, succède à Johannes Fromonti (474) doyen, élection 1440-1451, résignation.

a. †1471 5 octobre; inhumé à Notre-Dame de Paris

b. Prêtre

c. Bourgeois; Sens

d. Fils de Etienne, bourgeois de Sens; beau-frère de Pierre Grassin, lieutenant général à Sens

e. Paris, chanoine 1460-1471 /Rouen, Caudebec-en-Caux, curé 1450-1471

f. Docteur droit canon 1440; officiaI de Paris 1440, régent à Paris, conseiller au parlement 1454.

g. Auteur d'une consultation pour la réhabilitation de Jeanne d'Arc; obit le 4 août à la cathédrale de Sens

Gallia christiana, t. XII, col. 112, Epitaphier du Vieux Paris, t. X; n° 4523; Obituaires prov. de Sens, t. I, p. 10, Fournier (M), La faculté de Décret, t. 1; p. 279, 354, t. II, p. 33, 51, 53, 60, 72, 132, 179, Renaudet (A.), Préréforme et humanisme, p. 187 ; Duparc (P.), Procès en nullité de Jeanne d'Arc, t. IV, p. 56 ; Maugis (E.), Histoire du parlement, t. III, p. 93, 101,352 ; Massoni (A.), La collégiale Saint-Germain I'Auxerrois, p. 485 ; CUP IV p. 492, 615 , 672,691 ; BnF Latin 9900 fol. 66v ; G 33 n° 48, G 105 n° 60, G 122 fol. 53v., G 125 p. 29, G 700 (4e), G 769, 972, 973, 1134 fol. 11V G 1210. Fichier Chartraire ; BM Sens 45 p. 343

diocèse Sens

 

 

 

Bibliographie HAL-SHS

Bibliographie Regesta Imperii

Bibliographie Idref

 

Activités scientifiques diverses

 

• Société nationale des antiquaires de France : correspondant national pour le département de Paris, 1982 ; membre résidant, 2009.

• Directeur du Centre d’études champenoises, Université de Reims Champagne-Ardenne, 1997.

 

 

Bibliographie

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de DEA

Léon (Christophe), Aspects d’un office du chapitre de Notre-Dame de Paris : les chanceliers de l’Université de Paris du milieu du XIIau XVe siècle, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Ntsiantou (Richard), La discipline ecclésiastique à travers les conciles mérovingiens et wisigothiques des VIe-VIIe siècles, mémoire de DEA, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thevenin (Erik), Lèpre, lépreux et léproseries dans le diocèse de Reims au Moyen Âge, mémoire de DEA en codirection avec Patrick Demouy, François-Olivier Touati, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996 [?].

Noizet (Anne), Mineurs, criminalité et rémission dans la société médiévale aux XIVet XVe siècles : une approche de deux “âges de la vie”, l’enfance et la jeunesse d’après les lettres de rémission, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Debruille (Claire), L’écriture de l’histoire : les Chroniques et Annales de France de Nicole Gilles (1525), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Dussart (Anne), Les femmes dans l’entourage de Philippe VI de Valois (1328-1350), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Legenvre (Angélique), Les Compagnies d’Aventure en Picardie pendant la guerre de Cent ans : seconde moitié du XIVe- première moitié du XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Merieux-Piccottin (Antonin), Justice ecclésiastique et société à Troyes : d’après un registre de l’officialité épiscopale 1423-1475, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Ounfana (Marie-Laurence), Violence et monde estudiantin à Orléans à travers les lettres de rémission (deuxième moitié du XVIe siècle),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Roméro (Sophie), Le Nil à travers les récits de voyageurs et pèlerins : IXe-XVe siècles, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Thomas (Sébastien), La justice rémoise au XVe siècle, miroir d’une société : d’après un registre du bailliage de Reims (1432-1465), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

Bouchereau Demaineville (Karine), Violence et chevalerie dans les chansons de geste des XIIe et XIIIe siècles : Raoul de Cambrai et la geste des Lorrains, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Guillard (Alexandra), La châtellenie de Sept-Saulx au XVe siècle, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mangeot (Julie), La conception de la sainteté épiscopale chez Grégoire de Tours, 538-594,mémoire de maîtrise en codirection avec Patrick Demouy, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mérat (Sébastien), Troyes pendant la guerre de Cent Ans d’après les archives du Conseil de ville (1429-1433), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Mouchet (Stéphanie), Les femmes dans l’entourage de Saint Louis, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Ramillon (Aline), Les femmes dans l’entourage de Philippe le Bel, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2001.

Chossenot (Sophie), Peuplement et occupation du sol dans le doyenné de Bussy-le-Château du Veau XVe siècle,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Forget (Émile), Philippe Auguste, les femmes et le pouvoir,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Guyot (Laurent), La féodalité dans le comté de Rethel (Xe-XIIe siècles),mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2000.

Neyraud (Anabelle), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés du Châtelet-sur-retourne et d’Attigny des origines au XVe sièclemémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Petitqueux (Céline), Recherche sur l’expression de l’identité bourguignonne à travers trois chroniqueurs : Georges Chastellain, Jean Molinet, Olivier de La Marche, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Sartelet (Karine), Liturgie et sainteté à l’abbaye bénédictine de Saint-Thierry d’après quatre de ses bréviaires du XIIet XIIIe siècles,mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Tamberi (Séverine), Les villes champenoises et leurs relations avec la monarchie des Valois de 1420 (1422) à 1498 à travers les relations épistolaires et les cérémonies du pouvoir, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1999.

Bergantz (Christian), Loup de Ferrières : un abbé du IXe siècle à travers sa correspondance, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Compant (Karine), Justice et société à Reims à la fin du XIVe, d’après un registre de bailliage : 1394-1399, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

De Gostowski (Grégory), La féodalité dans le comté de Porcien : Xe-XIIIe siècles, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Gauthrot (Virgile), Les ordres militaires en Champagne (XIIe-XIVe siècles),mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Laluc (Frédéric), Les églises romanes de la vallée de l’Ardre XIe-XIIIe siècles (Les doyennés de Fismes et de Ville-en-Tardenois), mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Mayeur (Cathy), Les écoles de Troyes du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtriseen codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Milly (Xavier), Recherches sur l’habitat seigneurial dans le pays sedanais : Xe-XVIe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1998.

Deglise (Sophie), Étude d’un traité de toxicologie du début du XIVe siècle : le “Tractatus de Venenis” de Pierre d’Abanomémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Desbrosse (Vincent), Peuplement et occupation du sol dans trois cantons de la Brie champenoise des origines au XVe siècle (cantons d’Esternay, de Montmirail et de Sézanne), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Miguel (Sandra), Le rôle des abbayes dans le peuplement des campagnes en Brie des étangs et dans les marais de Saint-Gond du VIIe siècle à la fin du XVe siècle, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Regnier (Benoît), Les Mémoires de Jehan Foulquart, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Schwiegelhofer (Samuel), Étude de deux abrégés de chroniques françaises de la fin du XVe siècle : “Les chroniques abrégées des rois de France” et “Les chroniques de France abrégées”, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1997.

Donot (Véronique), Le temporel de l’abbaye de Saint-Denis de Reims (1067-1227), mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Hugonnier (Louis), Habitats désertés en Haute-Marne : Inventaire des villages et hameaux du Xeau XVIIIe siècle. Synthèse, mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Monchot (Stéphanie), Peuplement et occupation du sol dans les doyennés de Justine et de Saint-Germainmont, Ve-XVe siècles,mémoire de maîtrise en codirection, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Paquet (Marie-Agnès), L’empoisonnement dans les premiers siècles du califat ‘abbassîde (745-943), aspects sociologique, médical, politique et juridique d’un meurtre particulier perçus à travers les récits de chroniqueurs et géographes de l’Islam classique, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1996.

Bécard (Magali), Société et mentalité d’après la correspondance d’Yves de Chartres, mémoire de maîtrise, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 1995.

 

Directions de thèses

Lamauvinière (Abel), De la cité comtale à la cité de Dieu : histoire et topographie des institutions religieuses à Troyes aux XIIe-XIIIe siècles, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2004.

Doyen (Bénédicte), Structuration d’un paysage : l’occupation du sol en Thiérache du XIau XVIe siècle, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Hany-Langespé (Nicole), Le trésor et les reliques majeures de la cathédrale de Troyes : de la quatrième croisade à nos jours, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2003.

Racinet (Sabine), Peuplement et christianisation dans la partie occidentale de la province ecclésiastique de Reims, Université de Reims-Champagne-Ardennes, 2002.

 

Jurys de thèses

Beaulande-Barraud (Véronique), Excommunication et pratiques sociales dans la province ecclésiastique de Reims, du IVe concile de Latran au concile de Trente, sous la direction de Claude Gauvard, Université de Reims, 2000.

Demouy (Patrick), Les archevêques de Reims et leur Église aux XIet XIIe siècles (995-1210), sous la direction de Michel Bur, Université de Nancy II, 2000.

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Forme et réforme : le grégorianisme du Moyen Âge latin : essai d’interprétation du phénomène de la prose rimée aux XIeet XIIe siècles, sous la direction d’Alain Michel, Université de Paris IV, 1995.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Turcan-Verkerk (Anne-Marie), Réseaux de transmission des textes et moyens de la communication écrite et orale (mémoire inédit : Le Liber artis omnigenum dictaminum de Bernard de Bologne et sa transmission. Destins croisés de l’ars dictandi et de l’ars versificatoria au XIIe siècle), sous la direction de François Dolbeau, ÉPHE – 4e section, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, 2007.

 

Ouvrages

Henwood (Annie), Michaud-Fréjaville (Françoise), Vulliez (Charles), 700 ans d’université à Orléans, Orléans, Conseil général du Loiret, 2006.

Vulliez (Charles), Des écoles de l’Orléanais à l’université d’Orléans (10e début 14e siècle), thèse d’État sous la direction de Pierre Riché, Paris Nanterre la Défense, 1994, 4 vol.

 

Direction d’ouvrages

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir., Vivre au village en Champagne à travers les siècles, Reims, Publication du centre d’études champenoises, 2000.

Demouy (Patrick), Vulliez (Charles) dir.,Compter les Champenois, Reims, Presses universitaires de Reims, 1998.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Vulliez (Charles), « Ars dictaminis “ligérienne” et chirographes », in Laurent Morelle, Chantal Senséby dir., Une mémoire partagée. Recherches sur les chirographes en milieu ecclésiastique (France et Lotharingie, Xe-mil. XIIIe siècle), Genève, Droz, 2019 (Hautes Études médiévales et modernes 114), p. 29-42.

Vulliez (Charles), « “Réseau de sainteté” et réseau cultuel d’une abbaye ligérienne, Saint-Mesmin de Micy, au Moyen Âge », in L’écrit monastique dans l’espace ligérien, 2018, p. 255-269.

Vulliez (Charles), « Autour de Jean de Meun, esquisse de bilan des données prosopographiques », in Jean-Patrice Boudet, Silvère Menegaldo, Philippe Haugeard, François Ploton-Nicollet dir., Jean de Meun et la culture médiévale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 23-46.

Vulliez (Charles), « Entre théorie et pratique de l’écrit : les maîtres en dictamen français des années centrales duXIIIe siècle et le traitement de la carta », in Pierre Chastang, Patrick Henriet, Max Soussen dir., Figures de l’autorité médiévale. Mélanges offerts à Michel Zimmermann, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2016, p. 153-167.

Vulliez (Charles), « De la théorie à la pratique. Les recueils de lettres rattachés au nom de Bernard de Meung », in Benoît Grévin, Anne-Marie Turcan-Verkerk dir., Le dictamen dans tous ses états ? Perspectives de recherche sur la théorie et la pratique de l’ars dictaminis (XIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols, 2015, p. 145-160.

Vulliez (Charles), « Un grand dignitaire ecclésiastique de province au XVe siècle et ses livres : Jean II de Vailly, doyen de l’église cathédrale d’Orléans († 1475) », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2010, 2015, p. 101-114.

Vulliez (Charles), « Pierre de Mornay, évêque d’Orléans (1288-1296) : esquisse de regeste d’un épiscopat partagé entre le service de l’Église et celui de l’État », in Christine Barralis, Jean-Patrice Boudet, Fabrice Delivré, Jean-Philippte Genet dir., Église et État, Église ou État ? Les clercs et la genèse de l’État moderne : actes de la conférence organisée à Bourges en 2011 par SAS et l’Université d’Orléans en l’honneur d’Hélène Millet,Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 485), 2014, p. 55-71.

Vulliez (Charles), « Un érudit Feuillant de Micy-Saint-Mesmin, correspondant de François Duchesne et secrétaire d’Alexandre Petau (?) : Jean de Saint Martin », in Jacques Elfassi, Cécile Lanéry, Anne-Marie Turkan-Verkerk, Amicorum Societas. Mélanges offerts à François Dolbeau pour son 65e anniversaire, Florence, Sismel (Millennio medievale 96), 2013, p. 895-916.

Vulliez (Charles), « Le catalogue des manuscrits médiévaux de la Bibliothèque municipale d’Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 21, 168 (2013), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « L’évêque de Paris Étienne Tempier (1268-1279) et son entourage ecclésiastique », in Cédric Giraud, Notre-Dame de Paris 1163-2013. Actes du colloque scientifique tenu au collège des Bernardins, à Paris, du 12 au 15 décembre 2012, Turnhout, Brepols, 2013, p. 217-234.

Vulliez (Charles), « Un “rhéteur médiéval” et son enseignement “parisien” : Pons le Provençal », in Jacques Verger, Olga Weijers, Les débuts de l’enseignement universitaire à Paris (1200-1245 environ), Turnhout, Brepols (Studia Artistarum. Études sur la Faculté des arts dans les Universités médiévales 38), 2013, p. 351-358.

Vulliez (Charles), « Les Miracula sancti Maximini de Létald de Micy : prolégomènes à une nouvelle édition », in Magali Coumert, Marie-Céline Isaïa, Klaus Krönert, Sumi Shimahara dir.,Rerum gestarum scriptor. Histoire et historiographie au Moyen Âge. Mélanges Michel Sot, Paris, PUPS, 2012 (Cultures et civilisations médiévales), p. 623-636.

Vulliez (Charles), « Maîtres, étudiants et chanoines orléanais au temps du Grand Schisme d’Occident : l’apport des rôles de suppliques de l’université d’Orléans (1378-1403) », in La construction de la mémoire : de l’hommage posthume à la prosopographie. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques. « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, 2009, Paris, Éditions du CTHS, 2011, p. 39-54 (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques 134-5).

Vulliez (Charles), « Maîtres pour l’éternité. Étude biographique et iconographique à partir de quelques pierres tombales de maîtres enseignants du XIIIeau XVe siècle en France », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2004-2005, 2011, p. 191-193.

Vulliez (Charles), « Réquisition » notariale et usage de l’acte notarié à l’université d’Orléans : Autour d’un corpus documentaire (XIVe-XVIe siècles », in Cahiers de recherches médiévales et humanistes, t. 22 (2011), p. 419-429.

Vulliez (Charles), « Les notaires de l’université d’Orléans (XIVe siècle - premier tiers du XIVsiècle) : des officiarii spécifiques ? », in Mathieu Arnoux, Olivier Guyotjeannin dir., Tabellions et tabellionages de la France médiévale et moderne, Paris, École nationale des chartes, 2011, p. 305-324.

Vulliez (Charles), « Un hommage aux anciens maîtres de l’Université d’Orléans au milieu du XVIe siècle : la Monodie du scribe Claude Marchant », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 165 (2011) p. 67-86.

Vulliez (Charles), « La charte de coutumes de Lorris-en-Gâtinais », in Bulletin. Groupe d’Étude des Monuments et Œuvres d’Art de l’Oise et du Beauvais, t. 139 (2009), p. 13-19.

Vulliez (Charles), « Autour de quelques diplômes de l’université d’Orléans au Moyen Âge et dans ses prolongements : la "diplomatique" des diplômes universitaires », in Corinne Péneau dir., Itinéraires du savoir de l’Italie à la Scandinavie (Xe-XVIe siècle). Études offertes à ÉlisabethMornet, Paris, Édition de la Sorbonne, 2009, p. 255-278.

Vulliez (Charles), « Autour du testament d’un ancien universitaire parisien devenu évêque d’Orléans, Bertaud de Saint-Denis, † 1307 », in Jean-Marie Martin, Bernadette Martin-Hisard, Agostino Paravicini Bagliani, Vaticana et medievalia.Études en l’honneur de Louis Duval-Arnould, Florence, SISMEL, Edizioni del Galluzzo (Millennio medievale 71), 2008, p. 488-504.

Vulliez (Charles), « Des concurrents sérieux aux hagiographes fleurisiens : culte des saints et productions hagiographiques à l’abbaye de Saint-Mesmin-de-Micy (fin Xe- début XIe siècle) », in Annie Dufour, Gillette Labory dir., Abbon, un abbé de l’an mil, Turnhout, Brepols, 2008 (Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge 6), p. 369-388.

Vulliez (Charles), Michaud-Fréjaville (Françoise), « Un rôle inédit d'étudiants et d’officiariide l’université d’Orléans imposés à la taille en 1411 », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 18, fasc. 150 (2006), p. 33-43.

Vulliez (Charles), « Un formulaire d’officialité Orléanais inconnu du début du XIIIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,2001, 2006, p. 82-88.

Vulliez (Charles), « “Tu es magister in eternum” : la représentation magistrale au Moyen Âge à travers quelques pierres tombales de “maîtres-enseignants” parisiens des XIVet XVsiècles », in Frédéric Gugelot, Bruno Maes dir., Passion de la découverte, culture de l’échange. Mélanges offerts àNicole Moine et Claire Prévotat, éditions Dominique Guéniot, Langres, 2006,p. 187-206.

Vulliez (Charles), « Les bulles “constitutives” de l’université d’Orléans du pape Clément V (27 janvier 1306) : un événement ? », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orleanais, t. 18, 150 (2006), p. 5-32.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais et leur place dans la société (milieu XIIIe-début XVIe siècle », in Les universités en Europe du XIIIe siècle à nos jours. Espaces, modèles et fonctions, actes du colloque international d’Orléans, 16 et 17 octobre 2003,Paris, Éditions de la Sorbonne, 2005, p. 19-38.

Vulliez (Charles), « L’œuvre d’un pionnier du culte de saint Yves à Orléans : la Vita attribuée à Pierre de Dinteville », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 2000, 2004, p. 96-105.

Vulliez (Charles), « Grands universitaires bretons dévots de saint Yves à Paris aux XIVe et XVe siècles », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 39-51.

Vulliez (Charles), « Un maître orléanais du XIVe siècle : Pierre de Dinteville et les origines du culte de Saint Yves à Orléans », in Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, t. 17, fasc. 140 (2003-2004), p. 15-34.

Vulliez (Charles), « Calendriers universitaires et particularismes “nationaux” ? : l’exemple de l’université médiévale d’Orléans », in Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot et al. dir., Religion et mentalités au Moyen Âge : mélanges en l’honneur d’Hervé Martin, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 483-497.

Vulliez (Charles), « L’“ars dictaminis” et sa place dans la “préhistoire” médiévale de la requête écrite », in Hélène Millet dir., Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 89-102.

Vulliez (Charles), « Un rotulus original de la nation picarde de l’université de Paris au temps du pape Jean XXIII »,Hélène Millet dir.,Suppliques et requêtes : le gouvernement par la grâce en Occident : 12e-15e siècle, Rome, École Française de Rome (Collection de l’École française de Rome 310), 2003, p. 165-173.

Vulliez (Charles), s. v.« Jonas d’Orléans (av. 780-841/843) », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Le Cerf, 1997, t. 1, p. 835 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 784.

Vulliez (Charles), s. v.« Fleury-sur-Loire », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 1, p. 604-605 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 1, p. 553).

Vulliez (Charles), s. v.« Orléans », in André Vauchez, Dictionnaire encyclopédique du Moyen Âge, Paris, Cerf, 1997, t. 2, p. 1118-1119 (rééd. in André Vauchez, Encyclopedia of the Middle Ages, Chicago, Fitzroy Deaborn Publishers, 2000, Part. 2 p. 1055-1056).

Vulliez (Charles), « Deux inventaires de la nation picarde de l’université de Paris du début du XVIe siècle », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1999, 2002, p. 81-90.

Vulliez (Charles), « Un témoin inconnu de l’enseignement parisien (?) de Nicolas de Sicile à l’époque de Philippe le Bel », in Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1998, 2002, p. 195-200.

Vulliez (Charles), « Autour d’un rotulus adressé par l’Université de Paris à Benoît XII (1335) : le rôle des maîtresès arts de la nation picarde », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 114-1 (2002), p. 359-369.

Vulliez (Charles), « L’ars dictaminis, survivances et déclin, dans la moitié nord de l’espace français dans le Moyen Âge tardif (mil. XIIIe- mil. XVe siècles) », in Rhetorica, t. 19 (2001), p. 141-153.

Vulliez (Charles), « Les maîtres orléanais (doctores) au service de l’Université, de l’Église et des pouvoirs séculiers au temps de Charles VI », in Françoise Autrand, Claude Gauvard, Jean-Marie Moeglin dir., Saint-Denis et la royauté. Études offertes à Bernard Guenée, Paris, Publications de la Sorbonne (Histoire ancienne et médiévale 59), 1999, p. 77-90.

Vulliez (Charles), Goullet (Monique), « Étude littéraire de la correspondance », in Michel Parisse dir., La correspondance d’un évêque carolingien, Frothaire de Toul (ca. 813-847), Paris, Publications de la Sorbonne, 1998, p. 41-55.

Vulliez (Charles),« L’abbaye de Micy-Saint-Mesmin et Clovis dans la tradition et l’histoire », in Michel Rouche dir., Clovis, histoire et mémoire, t. 2, Le baptême de Clovis. Son écho à travers les siècles, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 1997, p. 129-146.

Vulliez (Charles), « Textes statutaires et autres sources institutionnelles émanés de la Faculté des Arts de Paris : esquisse d’un bilan », dans Olga Wejers, Louis Holtz dir., L’enseignement des disciplines à la Faculté des Arts (Paris et Oxford, XIIIe-XVe siècles), Turnhout, Brepols (Studia artistarum 4), 1997, p. 71-82.

Vulliez (Charles),« Le miracle et son approche dans les recueils de Miracula orléanais du IXe au XIIe siècle », in Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 25ᵉ congrès, Orléans, 1994(Miracles, prodiges et merveilles au Moyen Âge), Paris, Publications de la Sorbonne, 1995, p. 89-113.

Vulliez (Charles), « Lettres et société au temps de la Renaissance du XIIe siècle », in Daniel-Odon Hurel dir., Correspondance et sociabilité,Rouen, Publications de l’Université 201-1), 1994, p. 35-50.

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Comptes rendus

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Vulliez (Charles), « Hilde De Ridder-Symoens éd., A History of the University in Europe, t. 1,Universities in the Middle Ages », in Histoire de l’éducation, t. 62 (1994), p. 131-134.

Vulliez (Charles), « Philippe Delhaye, Enseignement et morale au XIIe siècle », in Cahiers de civilisation médiévale, 35e année, t. 140 (octobre-décembre 1992), p. 373.

Vulliez (Charles), « Stephen C. Ferruolo, The Origins of the University. The Schools of Paris and Their Critics, 1100-1215 », in Cahiers de civilisation médiévale, 31e année, t. 123 (juillet-septembre 1988), p. 272-273.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger, Les Universités françaises au Moyen Âge », in Histoire de l’éducation, t. 77 (1998), p. 75-78.

Vulliez (Charles), « Astrik L. Gabriel, The University of Paris and its hungarian students and masters during the Reign of Louis XII and François Ier », in Histoire de l’éducation, t. 38 (1988), p. 152-153.

Vulliez            (Charles), « Olga Weijers éd., Les Questions de Craton et leurs commentaires », in Cahiers de civilisation médiévale, 27e année, t. 107 (juillet-septembre 1984), p. 276.

Vulliez (Charles), « Jacques Verger & Jean Jolivet, Bernard-Abélard ou le cloître et l’école », in Histoire de l’éducation, t. 21 (1984), p. 125-126.

Vulliez (Charles), « Simonne Guenée, Bibliographie de l’histoire des universités françaises des origines à la Révolution. Tome II : d’Aix-en-Provence à Valence et académies protestantes. Tome I, Généralités. Université de Paris », in Scriptorium, t. 37-1 (1983), p. 158-160.

 

 

 

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Contenu du volume :

  • 477 pages.
  • 881 notices prosopographiques.
  • 23 biographies d'évêques.

Ce volume comprend en outre une carte du diocèse, ainsi qu'une note sur le quartier des cathédrales, une présentation par Claire Maître de la très ancienne et très riche bibliothèque du chapître d'Autun et une étude par Brigitte Maurice-Chabard des rénovations et aménagements liturgiques dont a été l'objet la cathédrale Saint-Lazare à la fin du Moyen-Age.

 

Diocèse d'Autun : note liminaire, par Hélène Millet

La parution du douzième volume de la collection Fasti Ecclesiae Gallicanae clôt une époque et en ouvre une autre. L'équipe qui a pris ma succession pour diriger le programme a en effet superbement assuré le relais puisque le Diocèse d'Autun paraît moins d'un an après son entrée en fonctions et démontre ainsi pleinement son efficacité. Le travail de recherche effectué par Jacques Madignier témoigne en revanche des longs efforts qu'il faut fournir avant de pouvoir prétendre publier.

Le DEA que ce professeur dans l'enseignement secondaire a présenté à l'Université de Bourgogne en 1995 portait encore les traces de ses premiers travaux sur la mort, entrepris dans le sillage de Georges Duby, et finalement abandonnés pour le plus grand bénéfice de la recherche canoniale. Sur les conseils de Vincent Tabbagh, Jacques Madignier est passé du nécrologe autunois au chapitre et aux chanoines qui l'avaient composé, prenant alors pour cadre chronologique de sa thèse une longue période de quatre siècles s'achevant à la fin du XIVe siècle.

Comme chacun sait, le métier d'enseignant exige de gros investissements en énergie de la part de ceux qui l'exercent; la persévérance dont a fait preuve Jacques Madignier est donc en elle-même un tour de force, dont il se plaît à dire qu'il fut favorisé par son entrée dans le groupe des Fasti. Mais il est juste aussi de saluer la passion dont il est habité et dont nous avons été les témoins lors de divers exposés présentés aux réunions bisannuelles du groupe. Nous avons un souvenir particulièrement vif de cette séance sur la gestion de leurs vignes par les chanoines d'Autun, qui s'est achevée par une dégustation de vin du Clos des chanoines. Heureuse Bourgogne !

À l'automne 2007 enfin, Jacques Madignier est devenu docteur en histoire à l'issue d'une belle soutenance. Fort de ce succès, il s'est immédiatement lancé dans la préparation du volume d'Autun. Cela supposait en premier lieu de prolonger les recherches dans les archives du XVe siècle ainsi que l'exige le contrat chronologique de la collection. Jacques Madignier s'est acquitté de cette tâche tout en constituant sa base de données et en s'assurant de collaborations pour la rédaction des chapitres préliminaires. Les beaux vestiges du prestigieux passé d'Autun nous sont parvenus en nombre et ont retenu l'attention des chercheurs. Grâce aux contributions de Claire Maître pour la bibliothèque capitulaire, de Brigitte Maurice-Chabard pour les aménagements de la cathédrale Saint-Lazare, nous pouvons restituer les chanoines dans leur contexte patrimonial.

Parmi les membres des Fasti, Jacques Madignier a aussi bénéficié d'aides variées, que ce soit pour la collecte des informations, pour l'interprétation des sources ou pour la mise en forme des résultats. Il m'a prié d'être son interprète pour que soient publiquement remerciés ceux grâce auxquels le volume d'informations s'est accru de renseignements récoltés hors des archives autunoises, et particulièrement Janine Mathieu et Laurent Vallière pour les archives pontificales, ainsi que Pierre Desportes, Pascal Montaubin et Amandine Le Roux. Grâce à Yves Esquieu, il a pu rendre leur cohérence aux nombreuses observations archéologiques que son inlassable curiosité pour les bâtiments et les lieux l'avait poussées à rassembler et il a trouvé en Hugues Labarthe l'expert en géographie historique par qui ses cartes et ses schémas, déjà fort aboutis, sont devenus des modèles pour les futurs volumes de la collection.

Pour l'achèvement du livre, Jacques Madignier a pu compter sur les services de la nouvelle équipe mise en place pour relayer les retraitées. La fabrication de la première partie a été terminée par Giliane Thibault, secrétaire du CERHIO-Angers (UMR 6258), qui prend ainsi la succession d'Irmine Martin à qui les Fasti doivent la mise en page de tous les précédents volumes de la collection. Le maître d'oeuvre des chapitres préliminaires est désormais Jean-Michel Matz, rompu à l'art de repérer les bévues aussi bien scientifiques que rédactionnelles. Quant aux données prosopographiques, elles sont contrôlées par Vincent Tabbagh à toutes les phases de leur élaboration, tant au niveau de leur saisie que pour la qualité de leur édition. Après avoir éprouvé les vertus de patience de son directeur de thèse, Jacques Madignier a ainsi pu se frotter à son aimable rigueur et faire son profit des remarques que lui inspirent son expérience et son érudition, avec une inlassable générosité.

Avec ce douzième volume, les Fasti font leur première percée dans la province ecclésiastique de Lyon. La mosaïque destinée à couvrir toute la France commence à se dessiner. La base de données compte actuellement plus de 13 500 notices et l'arrivée de jeunes chercheurs fait espérer que les vides vont peu à peu être comblés. Sylvette Guilbert entre dans la phase des finitions pour le diocèse de Châlons-en-Champagne. Quant à la base cumulative, elle requiert encore trop d'ajustements et de relectures pour que soit précisément annoncée son ouverture au public. J'aurais aimé quitter la direction du programme avec la satisfaction d'avoir franchi ce nouveau cap. Le diocèse d'Autun aura permis à mes successeurs de prouver qu'ils sauront faire mieux et plus vite tout ce que j'avais rêvé d'accomplir. Ce sont eux qui prendront la plume pour rédiger la «note liminaire» du prochain volume à paraître.

Paris, le 3 juillet 2010, Hélène Millet, ancien directeur du programme.

 
 

Extraits du volume concernant le diocèse d'Autun

Jean I Rolin, évêque d'Autun

Johannes Rolini, n°628

(20 août 1436-†1er juillet 1483)

1 - Il était né en 1408 de Nicolas Rolin, alors avocat au Parlement et futur chancelier de Bourgogne et de sa seconde femme, Marie des Landes, fille d'un bourgeois de Paris. Il appartenait à la grande bourgeoisie de service dont le duc de Bourgogne avait fait la fortune. Son frère Guillaume, seigneur de Beauchamp, épousa Marie de Levis-Cousan. On lui connaît cinq enfants naturels, dont Pierre, protonotaire apostolique, Sébastien qui fut seigneur de Chaseul, Brion et Laisy, et Jeanne qu'il eut tous trois de Jeanne de Gouy, une demoiselle, et qu'il fit légitimer en 1464 par le duc de Bourgogne. Jean, le fils qu'il eut d'une religieuse d'Avignon, Raymonde de Roussy, fut légitimé par le roi en 1485 et devint à son tour évêque d'Autun (629). Un autre fils, Blaise, naquit d'Alexie Renier.

2 - L'administration ducale, influencée par l'italianisme à la mode auprès du duc, lui offrit la possibilité de se rendre à l'Université de Bologne. En 1428, il était inscrit sur la liste des docteurs en droit civil. De retour en France, il fréquenta l'Université de Paris où il devint bachelier et licencié en décret. Il quitta Paris pour Louvain où on découvre avec étonnement qu'il acquit de nouveau le grade de licencié en lois. C'est peut-être là qu'il prit aussi le grade de docteur en décret.

3 - Sa carrière bénéficiale commença alors qu'il était encore très jeune. Il avait à peine une dizaine d'années lorsque son père convoita déjà pour lui une prébende de l'église Saint-Quiriace de Provins. Par deux bulles fulminées le 19 juillet 1421, mais datées du ler février 1418 à Constance, Martin V lui conféra un bénéfice venant à vaquer à la nomination soit de Saint-Étienne soit de Saint-Bénigne de Dijon, alors qu'il était curé d'Étaules. C'est aussi sur l'intervention de son père qu'il devint dès 1422 chanoine de Besançon, dès 1426, chanoine de Saint-Géry de Cambrai et chanoine d'Autun. En 1427 il accéda à l'archidiaconat d'Autun à la place de Ferry de Grancey. Il n'avait alors que vingt ans. En 1430, il obtint une prébende à Langres. C'est encore grâce à son père qu'il reçut avant 1431 le titre de protonotaire apostolique. En 1431 il fut élu au siège de Chalon-sur- Saône et dans les mois qui suivirent il devint prieur de Saint-Marcel de Chalon et archidiacre de Valenciennes au diocèse de Cambrai.

4 - Il fut nommé sur le siège d'Autun le 20 août 1436 par le pape Eugène IV sur intervention du duc Philippe le Bon. La lettre de congratulation que ce dernier envoya le 25 septembre 1437 à Nicolas Rolin ne laisse aucun doute sur le rôle joué par l'influence ducale. Son entrée solennelle eut lieu le 21 janvier 1438. Il dut réclamer le pallium que le pape avait omis de lui remettre et pour justifier de ce privilège, il dut produire copies et extraits d'actes. Le pallium lui fut remis par Nicolas V en 1448.

5 - Sa présence à Autun fut finalement assez soutenue, malgré ses séjours réguliers à Beaune, Dijon, Avignon et Paris où il vécut les dernières années de sa vie. À Autun même il résidait dans une maison du cloître, mais il fréquentait plus régulièrement les domaines de Thoisy et Lucenay et les demeures épiscopales dans lesquelles il fit réaliser des nombreux travaux d'aménagement. Son souci d'une gestion modernisée du temporel épiscopal conduisit à la rédaction de terriers et à la remise en état des cartulaires. Suivant les recommandations du concile de Bâle, il encadra avec beaucoup de régularité les pratiques du clergé et des fidèles. Il semble avoir tenu assez régulièrement, de 1448 à 1483, les deux synodes annuels et il fit rédiger de nouveaux statuts synodaux (les premiers avant 1449, les seconds en 1468). Il encouragea l'organisation de méparts, c'est-à-dire de communautés organisées de prêtres d'une paroisse très unportante à Marcigny, à Paray-le-Monial en 1451, à Arnay-le-Duc en 1472. En 1459, il consentit à l'union des léproseries et hôpitaux du lieu avec le mépart de Flavigny qui avait été fondé en 1456 par Quentin Ménard, archevêque de Besançon, natif du lieu. En revanche ses visites pastorales furent peu nombreuses; les seules qu'il consentit furent des visites d'ordination de clercs qui symbolisaient davantage son autorité sur le clergé.Ses orientations politiques étaient bien plutôt relayées par le reseau de ses proches et par les archidiacres issus de son lignage. Les rapports avec les chanoines du chapitre cathédral furent relativement cordiaux. Il arbitra en leur faveur l'affaire des reliques de Lazare que la collégiale d'Avallon prétendait posséder; il se rendit même en visite à Avallon pour tenter de les récupérer. De la même façon, il défendit les intérêts du chapitre cathédral menacé de perdre le patronage de l'église Notre-Dame par l'érection dans cette église d'un collège séculier à la demande de Nicolas Rolin son père; dans ce cas précis, il n'hésita pas à dénoncer les agissements de son frère Guillaume à qui avait été confiée la collégiale ... et à qui avait été légué l'hôtel familial sis dans la ville épiscopale. Toutefois cela n'empêcha pas les chanoines, lassés des inconduites et des malversations du prélat, de le rappeler à l'ordre. Il institua dans sa cathédrale la fête de tous les saints évêques d'Autun à célébrer une fois par an, le dimanche suivant la fête de saint Denis. À la collégiale de Beaune, il fonda un office solennel de saint Lazare et celui de saint Vincent le 22 janvier. Il sut particulièrement bien s'entourer, notamment avec Ferry de Clugny (292), futur évêque de Tournai et cardinal.

6 - Jean Rolin parvint sur le siège de Chalon puis d'Autun sans véritable passage dans l'administration princière. Le fait d'appartenir à une puissante famille le dispensait peut-être d'une telle expérience. En 1437, il participa au concile de Bâle en compagnie de l'évêque de Chalon. Il faut attendre son retour de Bâle pour le voir qualifié de conseiller du duc de Bourgogne. Finalement il fréquenta peu la cour ducale et ne participa guère aux ambassades, si ce n'est à celle de 1459 qui le conduisit à Mantoue auprès du pape pour représenter Philippe le Bon dans la préparation d'une éventuelle croisade contre les Turcs. Il était un ardent défenseur de la politique ducale à tel point que la disparition de Charles le Téméraire le conduisit à préférer un temps Rome. Contrairement aux évêques promus par le roi, il était très attaché à la conception centralisée de l'Église. Son accession au cardinalat ne fit que renforcer cette tendance. En février 1444, Jean Rolin dut assurer la régale du siège de Lyon. À cet effet, il envoya une délégation de quatre vicaires qui cessa, moins de deux ans plus tard, à l'élection du nouvel archevêque Charles de Bourbon. À la fin de sa vie, par réalisme politique, il se rapprocha du roi.

7 - C'est sans doute sur la demande de Philippe le Bon que le nouveau pape Nicolas V promut, le 20 décembre 1448, Jean Rolin cardinal prêtre de San Stefano in Coelo Monte. À partir de là, s'ouvrirent pour lui de nouvelles perspectives pour une carrière bénéficiale. Dès 1449, il était fait prieur de Saint-Martin de Cambrai; en 1451, prieur d'Anzy-le-Duc (diocèse d'Autun); de 1456 à 1471, abbé de Baleme (diocèse de Saint- Claude); de 1461 à 1468, il assura le patronage de l'Hôtel-Dieu de Beaune; en 1462, il devint abbé de Saint-Martin (diocèse d'Autun); en 1469, abbé de Flavigny (diocèse d'Autun), abbé d'Oigny (diocèse de Langres); en 1474, chanoine de Beaune (diocèse d'Autun). Il fut également abbé commendataire de l'abbaye cistercienne de Bellevaux (diocèse de Besançon).

8 - Poursuivant la politique de mécénat inaugurée par son père, Jean Rolin fit étalage d'une très grande générosité alliée à un faste ignoré jusque-là à Autun. Il transforma totalement la cathédrale Saint-Lazare frappée par la foudre en 1469. Les absides romanes endommagées furent reconstruites en style gothique; sur la tour carrée du transept fut édifiée une longue pointe de pierre. L'intérieur fut remanié avec la construction d'un jubé et d'une tribune d'orgue. Il dota aussi la cathédrale d'un somptueux ensemble de livres liturgiques enluminés qui fut conservé dans le trésor du chapitre. Son mécénat ne s'arrêta pas à l'église-mère d'Autun et s'étendit à toutes les églises qu'il plaça sous sa protection. À Saint-Symphorien où il était prieur, il fit déposer les reliques du saint et de ses parents dans une nouvelle châsse; à Saint-Martin, il fit transférer le tombeau de Brunehaut de la crypte au bas-côté de la nef; pour la collégiale Notre-Dame de Beaune, il commanda une vaste tapisserie relative à la vie de la Vierge qui ne fut livrée qu'en 1500 par le chanoine Hugues Le Coq (481). Partout il multiplia les fondations de chapelles: à Saint-Lazare, il fonda en 1453 la chapelle dédiée à saint Vincent dans le collatéral ouest, la chapelle Sainte-Geneviève dans le collatéral est; à Saint-Andoche de Saulieu, il édifia la chapelle qui fait aujourd'hui office de sacristie. Pour financer ce large mécénat, il fit appel à ses biens propres, mais surtout à la fiscalité épiscopale qui multiplia les subsides, les dons gratuits et les prélèvements casuels sur le clergé. Jean Rolin fut aussi un grand amateur de livres, enthousiasmé par l'Humanisme et l'imprimerie. Lors de son installation à Paris, il apporta avec lui une partie des livres qu'il avait rassemblés dans sa demeure d'Autun. Il fut un généreux donateur de livres dont furent gratifiées de nombreuses institutions religieuses, au premier rang desquelles le chapitre cathédral d'Autun. Il se montra aussi très généreux envers deux établissements parisiens, l'abbaye Sainte- Geneviève et le couvent des Carmes de la place Maubert.

9 - Le cardinal évêque décéda d'une longue maladie. Officiellement il s'éteignit à Cravant près d'Auxerre le 1er juillet 1483. Plus vraisemblablement, il mourut à Paris. Dans ses ultimes volontés, il choisit à Autun trois lieux de sépulture: la collégiale Notre-Dame, l'abbaye Saint- Martin et la cathédrale Saint-Lazare. Son corps, ramené à Autun, fut enseveli à Saint-Lazare, à gauche du maître-autel. Un tombeau de coeur fut placé dans la chapelle Sainte-Apolline du jubé qu'il avait fait édifier. Il avait fondé un anniversaire à la collégiale de Vergy dans son diocèse. Son obit à Sainte-Geneviève de Paris était célébré le 6 mai. Il avait fait également une fondation aux Célestins de Paris pour qu'un de ses frères prie pour lui à perpétuité. Membre de la grande confrérie aux prêtres et aux bourgeois de Paris, il avait fondé dans la capitale, pour ses parents, un obit solennel à Saint-Germain-l'Auxerrois.

10 - Son portrait figure sur la Nativité peinte à la fin du XVe siècle par Jean Hey. Il y est représenté, agenouillé, tête nue, dans la pourpre cardinalice, les épaules recouvertes d'hermine.

11 - Sceau: grand sceau elliptique. Sous une décoration architectonique figurant trois niches, trois saints; à droite et à gauche, saint Nazaire et saint Celse; au centre, à cause du titre de cardinal, saint Étienne vêtu de la dalmatique et la tête surmontée des deux bosses de son martyr. Au dessus la Vierge tenant l'Enfant Jésus accostée de deux anges à genoux. En bas dans une petite niche, un évêque en costume pontifical accosté de chaque côté de l'écu des Rolin surmonté du chapeau.

LÉGENDE: JOHANNIS ROLINI CARDINALIS ET EPI(SCOPI) EDUEN(SIS)

Armoiries: elles figurent à droite du même tableau. Écu coiffé du chapeau de cardinal, écartelé aux 1 et 4 d'azur à trois clefs d'or posées en pal, aux 2 et 3 d'argent à la bande azur chargée en chef d'une pie d'argent becquée et membrée de gueules. Sa devise: Deum time.

B8546

AD Côte d'Or, B 11195 et 11196 (légitimation de ses enfants), G 147.

AD Saône-et-Loire, G 544/1 ; 2 G 52, 54, 59; 5 G 68, 1452, 1477, 1478 (fondation de messes et anniversaires).

Obituaires de la province de Sens, t. I, p. 500, 729, 848.

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S. CASSAGNES-BROUQUET,« Le cardinal Rolin, un mécénat fastueux », Hommes d'Église et pouvoirs à l'époque bourguignonne (XIVe- XVe siècles), Publication du Centre européen d'études bourguignonnes, n° 38, 1998, p. 169-185.

B. MAURlCE-CHABARDL, la splendeur des Rolin. Un mécénat privé à la cour de Bourgogne, Paris, 1999.

I. GUYOT-BACHY,« L'inventaire des livres de Jean Rolin trouvés en son hôtel parisien en 1483 », La Splendeur des Rolin. Un mécénat privé à la cour de Bourgogne, Paris, 1999, p. 249-250.

V. TABBAGH, « Les évêques du royaume de France en 1438 », Gens d'Église, gens de pouvoir (France XIIIe-XVe siècles), Dijon, 2006, p. 87- 186.

J.-P. BRELAUD, Les chanoines de la collégiale Notre-Dame de Beaune au XVe siècle, mémoire de Maîtrise d'histoire, Université de Bourgogne, 1997, t. II, p. 96, n° 23l.

D. LANNAUD, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Âge, thèse de doctorat, Université de Bourgogne, 2007.

S. STELLING-MICHAUD«, La nation de Bourgogne à l'université de Bologne du XIIIe au XVe siècle », MSHDB, t. 17, 1956, p. 7-43.

F. JOUBERT,« Tel un prince en son diocèse, Jean Rolin, cardinal-évêque d'Autun », L'artiste et le clerc. Commandes artistiques des grands ecclésiastiques à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVIe siècles) , Paris, 2006 (Culture et civilisation médiévale, 36), p. 105-182.

 

Extraits du volume concernant le diocèse d'Autun

Jean II Rolin, évêque d'Autun

Johannes II Rolini, n°629

(8 juin 1500-†4 août 1501)

1 - La tradition ecclésiastique autunoise l'a longtemps prétendu fils du frère cadet du cardinal, Antoine Rolin, seigneur d'Aymeries et chambellan de Charles le Téméraire. La réalité est tout autre. Les lettres de légitimation accordées par le roi Charles VIII en 1485 témoignent de sa filiation: il était le fruit de la liaison que le cardinal Jean Rolin entretint de longues années avec Raymonde de Roussy, religieuse à Avignon.

2 - Sans doute fréquenta-t-il l'université de Paris, car en 1481, il dirigeait le collège de Navarre à Paris. Il portait le grade de docteur in utroque jure.

3 - Dans un premier temps, il mena une vie de gentilhomme introduit à la cour de Bourgogne. En 1472, il remporta le tournoi de Valenciennes organisé par Jean de Luxembourg pour la fête de la Toison d'Or. En 1473, il était mentionné comme conseiller-clerc au Parlement de Malines Installé par Charles le Téméraire. Un peu avant 1480 sa vie bascula lorsqu'il fit le choix d'une carrière ecclésiastique. Cette nouvelle orientation s'inscrivait-elle dans une logique lignagère ou était-elle la volonté de racheter la faute de ses origines? Il est difficile de le dire même si dans son testament Jean II évoquait la faute de sa conception. Dès 1481, il benéficia de la résignation de son père pour devenir prieur de Saint- Marcel de Chalon et abbé de Saint-Martin d'Autun. En 1482, il obtenait une prébende à la collégiale de Beaune et le décanat de la collégiale de Semur-en-Brionnais. En 1484, c'est sur la recommandation du nouvel évêque Antoine de Chalon qu'il accéda au décanat d'Autun. Sa vie politique passa de la fidélité à la maison de Bourgogne au ralliement à la couronne et suivit intimement sa carrière bénéficiale. À la mort du Téméraire, il resta au service de Marguerite d'York, devint maître des requêtes du duc d'Autriche et apparut au côté de Marie de Bourgogne. En juin 1481, Maximilien et Marie le désignèrent comme leur ambassadeur à Rome avec Juste, évêque de Ceuta et Claude Carondelet, doyen de Besançon. Cela lui valut d'être nommé en 1481 protonotaire apostolique. Il continua de la même façon à participer régulièrement aux États de Bourgogne (1483, 1485, 1490, 1493). En 1484, les élus de Bourgogne le désignèrent comme ambassadeur auprès du roi ce qui lui permit un rapprochement avec la couronne: il devint alors conseiller du roi puis entra au Parlement de Paris; d'abord clerc-conseiller, il gravit rapidement les échelons en devenant président aux enquêtes puis en 1496 au plus tard président de la chambre des requêtes, ce qui lui permit d'obtenir du chapitre de Notre-Dame de Paris, quoiqu'il n'en fût pas membre, une maison du cloître. En 1494, il était à Lyon, l'un des procureurs de l'archevêque André d'Espinay.

4 - Son accession au siège d'Autun ne fut pas simple. Avant de mourir, Antoine de Chalon avait assuré Olivier de Vienne (693), chanoine de Lyon, de l'obtention du siège épiscopal et le candidat pouvait se prévaloir de l'appui du pape Alexandre VI. Toutefois les chanoines, qui n'avaient en aucun cas été consultés, saisirent les encouragements du roi de France Louis XII à ne pas respecter le marché passé et décidèrent de choisir librement leur évêque. Le 8 juin 1500, ils votèrent en faveur de leur doyen Jean Rolin, dont le roi avait suggéré le nom. En compensation Olivier de Vienne se vit offrir le décanat qu'il résigna très rapidement. Sa disparition prématurée permit un arrangement rapide. Le pape par une bulle de novembre 1500 porta provision de l'évêché d'Autun, vacant par la mort d'Olivier de Vienne en faveur de Jean II Rolin.

5 - Son mandat fut de très courte durée. En 1501, il reçut le pallium des mains de l'évêque de Chalon. Les comptes du chapitre cathédral attestent qu'il occupa la même maison du cloître durant son décanat et son épiscopat.

9 - Il mourut en août 1501, sans doute le 4. Dans ses dernières volontés, il demandait à être inhumé dans la cathédrale Saint-Lazare, dans la chapelle de la Sainte-Croix, située dans le bas-côté est, qu'il avait ensuite confiée au patronage de saint Martin. Il précisait de surcroît qu'il souhaitait des funérailles modestes, appelant à la protection de Lazare, demandant la participation de six enfants d'aube et de trente et un pauvres, requérant la prière des frères Mineurs récemment installés dans la cité éduenne. Il fondait anniversaire dans les monastères de la cité, à Saint-Martin, Saint- Symphorien et Saint-Andoche.

11 - Armoiries: d'azur à trois clefs d'or mises en pal avec la devise: Tibi soli (À toi seul).

AD Côte d'Or, B 85, fol. 5v.; B 289; B 2483, fol. 217v; B 2497, fol. 16r; B 4112, fol. 47v.

AD Saône-et-Loire, H supp. 5, abbaye Saint-Martin, testament de Jean Il Rolin. 5 G 311,5 G 312, 5 G 313.

AD Nord, B 345.

AD Rhône, 10 G 1377.

AN, LL 126, p. 435.

AN, LL 126, p. 435.

Ph. GAGNAIRE, Histoire de l'Église d'Autun, Autun, 1776, n°78.

K. EUBEL, Hierarchia catholica Medii AEvi, t. II, p. 81.

Gallia christiana,t. IV, col. 421.

J.RÉGNIER, Les évêques d'Autun, Autun, 1988, p. 139-140.

J. BILLlOUD, Les États du duché de Bourgogne jusqu'en 1498, Paris, 1911, p. 188,276-278.

E. MAUGIS, Histoire du Parlement de Paris de l'avènement des Valois à la mort d'Henri IV, Paris, 1913-1916, t. III, p. 117.

J.-P. BRELAUD, Les chanoines de la collégiale Notre-Dame de Beaune au XVe siècle, mémoire de Maîtrise d'histoire, Université de Bourgogne, 1997, t. II, p. 97, n° 232.

J.-B. DE VAIVRE, « La véritable origine de Jean II Rolin, évêque d'Autun », Mémoires de la Société éduenne, nouvelle série, t. 56, fasc. 3, 1999-2000, p.353-354.

D. LANNAUD, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Âge, thèse de doctorat, Université de Bourgogne, 2007.

diocese autun

 

 

Compte rendu de la réunion de l'équipe des Fasti du 11 janvier 2008

 

Nouvelles

Le volume sur Poitiers paraîtra au printemps.

6 nouvelles abréviations sont utilisables dans la base FEG :

elles doivent être "collées" aux dates :

  • map = mort après
  • nap = né après
  • mav = mort avant
  • nav = né avant
  • mca = mort circa
  • nca = né circa

Que mettre dans la page "Informations du diocèse" ? Il faut indiquer les différences existant entre la base FEG et le volume papier. Par exemple, pour "Sources", vous devez cocher Oui ou Non : cela revient à dire si, oui ou non, la liste des sources (indiquée dans le volume papier) est disponible sur la base FEG.

"En-têtes de listes chronologiques" = si vous ne souhaitez pas reprendre les chapeaux de présentation insérés dans les volumes précédents pour chacune de ces listes, vous pouvez saisir un texte personnalisé.

Dans la future base Brepolis de consultation payante, on pourra étendre les recherches à la parenté. Il n’y aura pas identité entre elle et l’actuelle base FEG.

Deux thèses ont été soutenues avec succès :

  • Delphine Lannaud, Les évêques des diocèses bourguignons à la fin du Moyen Age (1415-1515).
  • Marie-Laure Jalabert : Autour du Livre vert : idéal et réalités de la seigneurie des archevêques de Narbonne, de Gilles Aycelin à Pierre de La Jugie (1290-1375).

Entrée de 3 livres dans la bibliothèque :

  • Carreiras eclesiasticas no Occidente Cristao
  • Fasti Ecclesiae Scotticanae
  • Kristiane Lemé : Les stalles de la cathédrale d’Amiens

 

Projet européen

Il existe plusieurs programmes européens dans lesquels les « Fasti Ecclesiae Gallicanae »pourraient s’intégrer. Le premier objectif que l’équipe s’était fixé, consistait à postuler dans le programme Infrastructure. Mais les chances de sélection étaient très minces ; on a donc choisi de se tourner vers un autre projet intitulé eContenplus, géré à Luxembourg-Ville.

L’appel d’offres de ce dernier est attendu pour juin 2008, avec dépôt de dossier en octobre. Une réunion a eu lieu en septembre à Paris avec les futurs partenaires, portugais, hongrois et croate ainsi que notre éditeur, Brepols. Il est apparu nécessaire de ne pas se contenter de présenter un projet centré sur la prosopographie, mais d’inclure d’autres corpus documentaires fondés sur les textes et les images, voire le son. Notons que notre logiciel a été demandé par les équipes hongroise et croate. Dans le but de le transmettre avec plus de sécurité et de le protéger, Stéphane Raux a repris l’écriture du code source et un dossier de déclaration d’invention a été déposé en vue d’obtenir une licence Cecill.

Le désir de travailler ensemble, même en cas de rejet du projet européen, a conduit à explorer la voie des GDRE, Groupe de Recherche Européen.

 

Notice institutionnelle du diocèse de Strasbourg, par Benoît Jordan

(N.B. : ce qui suit n'est pas un compte-rendu mais la copie du document diffusé par B. Jordan lors de la réunion).

Historiographie

Sources

Le fonds du grand chapitre est divisé en deux parties, conservées l’une aux Archives de la Ville et de la Communauté Urbaine de Strasbourg, l’autre aux Archives départementales du Bas-Rhin. D’une manière générale, les décisions du chapitre n’ont pas fait l’objet de transcriptions avant la fin du XVe siècle. Il n’y a pas de série constituée avant 1521 ; un seul registre est antérieur à cette date. On ne dispose pas non plus de listes de présence pour le Moyen Age.

AVCUS
  • 117 Z 1 : acta capituli ecclesie argentinensis (1452-1463). Selon Ph. Lorentz, ce registre consignant les faits marquants de la vie capitulaire peut être considéré comme « l’ébauche d’un registre de délibérations capitulaires » : audition de comptes, réception de chanoines ou de chapelains, copies d’attestation d’hérédité…
  • 117 Z 76 : cartulaire du chapitre. (XIIIe-XVe s.). Les actes concernant des biens à Strasbourg ont été publiés dans l’Urkundenbuch. Le plus ancien acte transcrit date de 1281 ; la majorité des actes est du XIVe s.
  • 117 Z 82 : liber missivarum variarum (1466-1481). Le secrétaire se réfère aux décisions capitulaires.
  • 117 Z 164 : actes isolés antérieurs à 1500.
  • 117 Z 194 : liber presentationum beneficiorum sive prebendarum curie thesaurarii ecclesie argentinensis (1426-1521).
  • 117 Z 196 : liber investiturarum (1470-1511).
  • 117 Z 198 : pièces isolées relatives à des fondations et des bénéfices (six pièces antérieures à 1500, dont une invitation faite à Etienne, comte palatin, nommé chanoine, à venir prêter serment - 1456).
  • 117 Z 213-216 : pièces isolées concernant les propriétés, les fondations, les bénéfices.
  • 117 435-437 : Küchenbücher (libri coquinae), ou listes de distribution (1451). Le 117 Z 436 (1451) donne une liste des membres du chapitre ainsi qu’une esquisse d’arbre généalogique de Henri de Henneberg, avec cette particularité d’indiquer uniquement les femmes à partir de la deuxième génération. Le 117 Z 437 donne la liste des dignités avec les nominations à différentes prébendes ou fonctions réservées aux titulaires de chaque dignité.
ADBR
  • G 2733 : cartulaire dressé en 1347 sur ordre du doyen Jean de Lichtenberg. La seconde partie de ce cartulaire a disparu, mais a fait l’objet d’une table dressée en 1787 (par J. J. Oberlin), conservée à la BNF, ms lat. 10934.
  • G 3463-3466 : Antiqua registratura : transcription intégrale d’actes anciens, réalisée au XVIe s.
  • G 3467 : liber coquinae (XIVe s.).
BNUS

Ms 5213 : liber coquinae (1418) avec liste des distributions en argent et en nature ; texte des serments que les nouveaux chanoines et dignitaires doivent prêter ; liste des bénéfices à la collation de l’évêque et des dignitaires ; liste des cours domaniales.

 

Bibliothèque humaniste de Sélestat

Ms 91 : Manuscrit de Melk. Ce manuscrit écrit vers 1224-1227 tient son nom de l’abbaye autrichienne qui le possédait avant son rachat par la bibliothèque humaniste de Sélestat au début du XXe siècle. Il a été publié en plusieurs articles dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, t. IV/1. Il se compose d’un obituaire (dressé vers 1228 et complété jusque vers 1270) et d’un censier et registre de distributions pour la même époque. Y ont été ajoutées des actes divers, sans ordre, statuts capitulaires, fondations pieuses, transfert de cours claustrales, sur une période allant jusqu’au XVe s. Aussi porte-t-il le nom de liber regulae.

 

Folios Analyse (référence dans USS, IV/1)
54 Trois décisions du chapitre sur les fêtes à célébrer à la Sainte-Marguerite, à la Saint-Henri (empereur), et sur l’administration des prébendes vacantes (40).
54 Attribution de revenus au curé de Molsheim par l’évêque Berchtold – 1233 (45).
93-94 Etat des revenus en nature et en argent, au profit des chanoines (26).
94-95 Commutationes vel concambia quarundam oblationum, que selgerete nuncupantur, breviter statuimus annotare, ne anime fidelium in anniversariis earum debitis vigiliarum et missarum officiis privarentur et ne portarius negligentia vel alii canonici ejus arguerentur (27).
95-97 Descriptio quorundam arealium infra civitatem sitorum ad oblations, que vocantur Selgerete, pertinentium (25).
97 Descriptio arealeum et domorum infra civitatem partim ad communes usus fratrum partim ad cenam pertinencium, que ex parte inter arealea superius scripta descripsimus, que iterum propter specialem pertinentiam describemus (29).
98-99 Item descriptio allodiorum extra civitatem sitorum ad communes usus ad cenam pertinencium (30).
99 Hic continentur feoda, de quibus olim dabantur servicia, sed modo dantur denarii, qui dicuntur dienstphenninge (31).
99-100 Annotations sur des revenus en argent et en nature dus par des particuliers (32).
100-102 Nota. Hec sunt bona, que sita sunt extra civitatem, de quibus dantur denarii frumentum et vinum, que pertinent ad selgerete et portarius debet dividere fratribus (33).
102 Annotations sur les distributions en nature à effectuer pour l’entretien du réfectoire par le pincerna et le cellérier (34).
102-103 Annotations sur les distributions que doit faire le portier (35).
104-105 Hic continentur qui habent arealea de Selgerete intra civitatem sita et dant censum debitum (28).

Les actes émanant du chapitre ou reçus par lui ne donnent que rarement le nom des individus qui le composaient. Bien souvent, la mention des membres est globale, seul le nom d’un ou de deux dignitaires étant précisé. En revanche, un certain nombre d’actes conservés dans des fonds divers ont été publiés dans le Urkundenbuch der Stadt Straßburg, pour la période antérieure à 1400 ; ils intéressent des chanoines à titre individuel. Les Regesten der Bischöfe von Straßburg dont le tome II porte sur la période 1202-1305, contiennent un certain nombre d’analyses intéressant le chapitre.

 

Bibliographie

Le sujet a été étudié dans ses grandes lignes à travers trois thèses :

  • Adam VETULANI, Le grand chapitre de Strasbourg des origines à la fin du XIIIe siècle, Strasbourg, 1927, X-108 p. (collection d’études sur l’histoire du droit et des institutions de l’Alsace, t. II).
  • Jean ROTT, Histoire du chapitre cathédral de Strasbourg au XIVe et au XVe siècle, dactyl., 1932, thèse d’école des Chartes.
  • Philippe LORENTZ, Les chanoines de la cathédrale de Strasbourg aux XVe et XVIe siècles, dactyl. 1988, thèse d’école des Chartes, la seule qui se place dans la perspective prosopographique.

Dans un article paru en 1970 (Archives de l’Eglise d’Alsace), René Levresse publie plusieurs listes de chanoines entre le XIe et la fin du XVIe siècle. Le même auteur a rapidement étudié les custodes de la cathédrale au XIIIe siècle : « Les custodes de la cathédrale de Strasbourg au XIIIe siècle » (AEA, 1985, p. 19-24).

  • Urkundenbuch der Stadt Straßburg (avant 1400), 7 t.
  • Regesten der Bischöfe von Straßburg, ed. Alfred Hessel und Manfred Krebs, Innsbruck, 1924-1928 (t. II : 1202-1305).
  • LEVRESSE, René, « les suffragants de Strasbourg », AEA, 1974, p. 13-19.
  • RAPP, Francis, Réformes et réformation à Strasbourg, Paris, 1974.
  • RAPP, Francis, « les évêques auxiliaires à la fin du Moyen-Âge dans les diocèses de Constance, Bâle, Strasbourg et Spire », ds Les prélats, l’Eglise et la Société, XIe-XVe siècle. Hommage à Bernard Guillemain, Bordeaux, 1994, p. 109-117.
  • LEVRESSE, René-Pierre, « Les origines de l'officialité épiscopale de Strasbourg, au XIIIe siècle », AEA, 1986, p. 1-54.
  • - Id., «L'évolution historique de l'officialité de Strasbourg, (XIIe-XVIe siècle), la rançon du succès », AEA, 1988, p. 67-86.
  • - Id., « Les causes internes de la ruine de l'officialité », AEA, 1992, p. 79-149.
  • - Id. « L'officialité épiscopale de Strasbourg : son organisation », AEA, 1993, p. 117-179.
  • WERCKMEISTER, Jean, « les capitulations des évêques de Strasbourg du XIIIe au milieu du XVe siècle », AEA, 1974, p. 21-45.
  • JORDAN, Benoît, « Le Bruderhof, les cours capitulaires et les chanoines de la cathédrale au Moyen Age », Bulletin de la cathédrale de Strasbourg, t. XXV, 2000, p. 165-177.

 

Géographie et histoire du diocèse

Le diocèse de Strasbourg s’étend sur une bonne partie de la Basse-Alsace, mais laisse le nord de la forêt de Haguenau, au-delà de la rivière du Seltzbach, au diocèse de Spire. Il possède une enclave dans le diocèse de Bâle qui couvre la Haute-Alsace : la région de Lautenbach, dans la vallée de Guebwiller, relève de sa juridiction. A partir du VIIe siècle, des localités sur la rive droite du Rhin, formant l’Ortenau, dépendent de l’évêque de Strasbourg. Du côté occidental, les limites avec les diocèses de Metz et de Toul ont connu des variations importantes, notamment à l’époque carolingienne : l’autorité du prélat messin s’étend alors jusqu’à Neuwiller-lès-Saverne. Plus tard, les limites varient dans la haute vallée de la Bruche et en Alsace bossue. C’est ainsi que le diocèse est voisin des diocèses de Spire, de Metz, de Bâle, de Constance. Il faut également rappeler que l’évêque, en tant que prince territorial, est propriétaire de la région de Rouffach, depuis Soultz jusqu’à Eguisheim, son voisin bâlois en étant le supérieur au spirituel. Enfin, le siège de Strasbourg est suffragant de l’archevêché de Mayence, dont l’autorité est théorique.

L’évêché de Strasbourg

Un siège épiscopal existe à Strasbourg (Argentoratum) au IVe siècle La ville reste jusqu’au XIIIe sous l’autorité seigneuriale de l’évêque. En 1262, au terme d’une guerre ouverte, les troupes de l’évêque Walther de Geroldseck sont battues à Hausbergen et la ville, par un accord scellé l’année suivante, se voit reconnaître une totale autonomie. Strasbourg est désormais ville de l’Empire. L’évêque n’apparaît plus qu’épisodiquement dans les murs de la ville. Cela se manifeste par l’absence de palais épiscopal. Le Fronhof (sur la place au sud de la cathédrale) apparaît au XIVe siècle comme un centre administratif plus que comme une résidence : l’évêque Jean de Dirpheim loue un hôtel comme résidence, le futur Luxhof. Les prélats résident plus volontiers à Saverne, à Molsheim ou au château du Haut-Barr.

La cathédrale

Une première cathédrale existait peut-être à l’époque mérovingienne. Le poète Ermold le Noir, exilé en Alsace par Louis le Pieux, donne dans un long poème une description d’un édifice en bois, sans doute celui qui est détruit en 1002 lorsque le duc de Souabe Hermann attaque la ville et l’incendie pendant la guerre liée à l’élection de l’empereur Henri II. L’évêque Werhinari ou Werner, membre de la famille appelée plus tard de Habsbourg, commence en 1015 la reconstruction d’un édifice aux dimensions exceptionnelles. Des travaux de consolidation de la tour nord du massif occidental ont permis, dans les années 1912-1925, d’identifier les fondations de 1015 : la cathédrale de Werhinari avait les dimensions de l’édifice actuel.

Cette cathédrale est reconstruite à partir des années 1160. Vers 1240, le chœur et le transept sont achevés. C’est à ce moment que l’art gothique fait irruption dans le monument avec les tympans du croisillon sud et le pilier des anges. La construction de la nef, entre les années 1240 et 1275 consacrent l’épanouissement du style gothique rayonnant. Entre 1277 et les années 1390, on élève en plusieurs étapes le massif occidental jusqu’à la plate-forme. La construction de la tour octogonale et de la flèche intervient entre 1399 et 1439.

 

Les collégiales

Les collégiales existant dans le diocèse recrutent leurs membres dans un milieu socialement différent de celui du chapitre cathédral. On les donne ici pour mémoire  :

À Strasbourg :

  • Saint-Thomas
  • Saint-Pierre-le-Vieux (déplacé de Honau à Rhinau, puis à Strasbourg en 1398)
  • Saint-Pierre-le-Jeune
  • L’oratoire de la Toussaint, plus modeste (fondé en 1327)

Hors de Strasbourg :

  • Saint-Adelphe à Neuwiller-lès-Saverne
  • Saint-Léonard à Boersch, dont le chef est le prévôt de la cathédrale
  • Saint-Florent de Niederhaslach
  • Saint-Arbogast de Surbourg

Un corps ecclésiastique, bien que n’étant pas défini comme un chapitre, intéresse de près les chanoines : le grand chœur, établi à la cathédrale, dont les membres dotés de prébendes sont chargés d’assumer un office délaissé par les chanoines. Une confraternitas est signalée à la fin du XIIIe siècle. En 1364, le grand chœur compte 64 membres qui obtiennent en 1414 le droit de porter l’aumusse et le bonnet en peau d’écureuil à l’instar des chapitres de Saint-Thomas, Saint-Pierre-le-Vieux et Saint-Pierre-le-Jeune. A la tête de cette institution figure le roi du chœur, une dignité qui aurait été créée par l’empereur Henri II en 1012. En 1437, le corps des prébendiers se dote de sept députés, chargés de représenter leur communauté auprès des chanoines qui conservent le contrôle de leur gestion. Jamais le grand chœur n’obtiendra une totale autonomie de la part des chanoines pour qui ses membres, malgré leurs qualités personnelles, restent de simples vicaires – voire de simples serviteurs. Les prébendiers fonctionnent d’une manière identique à celle d’un chapitre, avec répartition des revenus, tenue de comptes, biens communs et siège administratif (le Gürtlerhof).

L’organisation diocésaine

L’évêque s’entoure d’administrateurs qui forment son gouvernement au spirituel et au temporel. La part que les chanoines prennent à ce gouvernement entre 1250 et 1500 se résume le plus souvent à un exercice de contrôle et à des prétentions parfois assouvies, parfois agitées sans résultat. Notons que l’archevêque de Mayence n’intervient pas ou très peu dans le diocèse de Strasbourg. Il fait un essai d’imitions en 1300, mais il échoue face à un soulèvement de l’ensemble du diocèse.

 

Les suffragants

Les suffragants, évêques in partibus, ne sont jamais issus du chapitre cathédral, sauf une exception, en 1297. Avant 1450, on ne trouve guère que des religieux avec une prédominance pour les Mendiants, Dominicains ou Franciscains. Il faut dire que le couvent des Prêcheurs de Strasbourg est particulièrement brillant au long du Moyen Age, avec notamment la figure d’Albert le Grand.

La curia, le vicarius in spiritualibus ou vicarius in pontificalibus

La curia est dirigée par l’official, office cité à partir de 1230. Là encore, les chanoines en sont absents. Mais l’importance acquise progressivement par cet organe de gouvernement explique qu’en 1299, le chapitre tente de le placer sous leur contrôle. A cette date, l’évêque Frédéric de Lichtenberg, avant d’être élu, doit s’engager à nommer official un chanoine. A partir de 1346, l’évêque choisit un clerc hors du chapitre cathédral. Quant à la fonction notariale de l’officialité, incarnée par le sigillifer, elle passe progressivement sous le contrôle du gouvernement de la ville de Strasbourg : à la fin du XIVe siècle, le garde-scel peut être considéré comme un employé de la ville.

Les archidiacres

La première mention d’archidiacres figure dans un acte de 1109. Cette fonction a pu trouver son origine – ou bien être amalgamée – dans celle des Chorepiscopi, sortes d’évêques suffragants chargés d’administrer au spirituel un secteur déterminé du diocèse, voire même de seconder directement l’évêque titulaire. Les archidiaconats sont cités pour la première fois dans un acte de 1107. Au nombre de sept, ils sont détenus par des chanoines qui se partagent ainsi la juridiction épiscopale.

  • Infra Sornam et Matram : entre la Zorn et la Moder, archiprêtrés de Haut- et Bas-Haguenau (incorporé au doyenné en 1415)
  • Infra Rhenum et Matram : entre le Rhin et la Moder (incorporé au doyenné en 1415)
  • Ville de Strasbourg et sa banlieue, dit de Saint-Laurent (rattaché à l’office du trésorier)
  • Ultra Rhenum : Outre-Rhin, archiprêtrés de l’Ortenau : Lahr, Ottersweier, Offenburg
  • Per Marchiam : entre la Zorn et la Bruche, archiprêtrés de Bettbur et Molsheim
  • Entre l’Ill et le Rhin : doyennés de Benfeld et de Valf – ou Ill et Andlau (rattaché à la prévôté)
  • Archidiaconat cathédral : archiprêtrés d’Obernai et de Sélestat.

Alors que la fonction d’archidiacre reste active dans le diocèse de Bâle, il semble qu’elle soit réduite, pour le diocèse de Strasbourg au XVe siècle, à un complément de revenus au profit des chanoines.

BM Le Mans ms. 188 Bréviaire fol.9v-10

 

Bibliographie Hal-SHS

Bibliographie Regesta Imperii Opac

Bibliographie IdRef

 

 

 

 

 

Activités scientifiques diverses

 

• « La reine Jeanne Ire de Naples, le pape Clement VII et l’adoption de Louis Ier d’Anjou », Journée d’études « Le istituzioni ecclesiastiche meridionali in una difficile congiuntura: Giovanna I d’Angiò, la crisi del Regno e lo Scisma d’Occidente », 30 avril 2014, Università degli Studi di Salerno.

• Organisation des journées « Mobilité des clercs et circulation culturelle en Europe (XIIe-XVe siècles) », Atelier du GDRE « Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux », 17-19 novembre 2011, avec une communication « La culture juridique des clercs en Anjou-Maine (XIVe-XVe siècles) ».

• Table ronde « Corpus électronique des lettres des papes des XIIIe et du XIVe siècles (CORELPA) », Rencontre d’Avignon(2), 19-20 juin 2011.

• Organisation de la Journée d’études Histoire comparée des élites ecclésiastiques en Occident (XIIe-XVe s.). Éléments de méthodologie, 14 juin 2010, Université d’Angers, en vue du GDRE« Aux fondements de la modernité étatique en Europe : l’héritage des clercs médiévaux ».

• « Présentation du projet Fasti Ecclesiæ Gallicanæ », Université de Szeged, 17 septembre 2007.

 

Comité éditorial de la revue Mémoire des princes angevins.

Comité scientifique de la collection « Andromeda » (Francesco D’Amato Editore), dirigée par Rosa Fiorillo et Alfredo M. Santoro, depuis 2019.

Comité scientifique de la collection « Schola Salernitana Studi e Testi » (Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Latinità e Medioevo).

Comité scientifique de la revue Schola Salernitana. Annali(Università degli Studi di Salerno, Dipartimento di Scienze del patrimonio culturale) depuis 2016.

Comité scientifique de TraverSCE, revue de l’École Doctorale 496 « Sociétés, Cultures, Échanges » de l’Université du Mans.

Comité scientifique du programme DeLegatOnline(Papal Delegates in Hungary in the 14th Century – online Database), Universités de Pècs, de Zagreb et de Paris I.

 

Comités scientifiques et d’organisation de colloques, outre ceux que J.-M. Matz a organisés :

Colloque « L’Europe centrale au seuil de la modernité. Mutations sociales, religieuses et culturelles. Autriche, Bohême, Hongrie et Pologne, fin du XIVe - milieu du XVIsiècle », abbaye de Fontevraud, 15-16 mai 2009.

 

 

 

Bibliographie de Jean-Michel Matz

 

Directions ou codirections de mémoires de maîtrise et de master (nombre de ces travaux sont accessibles en ligne sur le site de dépôt de l’Université d’Angers)

 

Kasdan (William), Les femmes dans le Livre des Sentencesde Bernard Gui (1308-1323) : rôle et sociabilité en milieu hérétique, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Fleury (Adrien), La place des livres d’histoire dans la bibliothèque royale de Charles V, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 1, 2016.

Siao (Kévin), Marguerite d’Anjou (1430-1482) : « reine de paix », « reine guerrière », la pratique du pouvoir au féminin, mémoire de Master 1, 2015.

Maugin (Sarah), Les écoles talmudiques en Méditerranée occidentale chez Benjamin de Tudèle (1160-1173), mémoire de Master 1, 2015.

Moreno (Justine), Fabrique et paroissiens à Bourg (1449-1451), mémoire de Master 1, 2014.

James (Élise), Anne de Laval (1385-1466), une héritière au pouvoir, mémoire de Master 1, 2013.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis d’Anjou un puissant et influent mécène d’après son inventaire d’orfèvrerie et de ses joyaux de 1379-1380, mémoire de Master 1, 2012.

Tardivel (Chloé), Gertrude d’Helfta (1256-1301 ou 1302), héroïne du Héraut, Mémorial des largesses de l’amour divin (XIIIe siècle), mémoire de Master 1, 2012.

Vaudron (Gaëtan), Les désastres de la guerre de cent ans dans le Maine d’après l’étude du compte du receveur de l’évêque du Mans, mémoire de Master 1, 2010.

Freulon (Julie), Le recrutement des clercs majeurs en Anjou à la fin du XVe siècle, mémoire de Master 1, 2010.

Liger (Matthieu), Louis XI et l’Anjou, essai sur une reprise en main d’après les lettres du roi (1461-1483), mémoire de Master 1, 2010.

Guerreiro (Lucy), La noblesse en Anjou d’après les montres militaires de 1470, mémoire de Master 1, 2010.

Vallais (Pierre), Médiation et paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle d’après la chronique du franciscain Salimbene de Adam, mémoire de Master 1, 2009.

Cadot (Fabien), Les abbés de l’abbaye Saint-Serge et Saint-Bach d’Angers aux XIe-XIIe siècles, mémoire de Master 1, 2009.

Minetto (Julie), La justice ecclésiastique au XIIIe siècle en Anjou, mémoire de Master 1, 2009.

Bretaudeau (Angélique), La représentation de Marie-Madeleine dans leMystère de la Passionde Jean-Michel (Angers, 1486), mémoire de Master 1, 2009.

Juhel (Enora), Le couvent de la Baumette à Angers. Martyrologe et culte des saints (seconde moitié du XVe siècle), master Histoire et métiers des archives et des bibliothèques, 2009.

Lorin (Fabrice), Les abbés de Saint-Florent de Saumur au XIVe siècle (1309-1404), mémoire de Master 1, 2008.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des évêques du Mans XIIIe siècle (1190-1309). Étude biographique d’un corps social, mémoire de Master 1, 2008.

Bailliard (Swanny), La misogynie dans les récits de prédicateurs au XIVe siècle à travers l’étude du recueil d’exempla La Scala coeli de Jean Gobi junior, mémoire de Master 1, 2008.

Cottin (Samuel), Peurs et représentations dans le Journal d’un Bourgeois de Paris, sous le règne de Charles VI, de 1405 à 1422, mémoire de Master 1, 2008.

Renault (Élise), La littérature dans les bibliothèques privées d’ecclésiastiques en France et en Provence sous la papauté d’Avignon (1305-1378), mémoire de Master 1, 2008.

Ledoux (Justine), Les chanoines de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers à la fin du Moyen Âge d’après leurs testaments, mémoire de Master 1, 2008.

Bouchet (Aurélien), Les représentations de la luxure au XVe siècle à travers l’étude de miniatures de deux manuscrits du Livre de Bonnes Meursde Jacques Legrand, mémoire de Master 1, 2008.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge : le viol à travers les lettres de rémission (France, 1463-1473), mémoire de Master 1, 2008.

Bedel (Louis), Le rôle du clergé aux États généraux de Tours en 1484 d’après le Journal de Jean Masselin. L’exemple de Jean Masselin, mémoire de Master 1, 2007.

Bretault (Marie), La bienheureuse Colombe de Rieti (1467-1501), mémoire de Master 1, 2007.

Vasseur (Carine), L’exploitation du domaine de Thierry d’Hireçon à Bonnières (1311-1328), mémoire de Master 1, 2007.

Fremondière (Suzanne), Les femmes dans la société angevine à la fin du Moyen Âge à travers les actes de Jean Cousturier, mémoire de Master 1, 2006.

Portejoie (Charlotte), La ville musulmane et le rôle des fêtes publiques XIIe-XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Meurisse (Pauline), La noblesse et l’Église au Moyen Âge, l’exemple de la famille des seigneurs de Laval, mémoire de Master 1, 2006.

André (Christine), La bibliothèque du roi René d’Anjou au XVe siècle, mémoire de Master 1, 2006.

Lamy (Alice), La faculté de médecine d’Angers au XVe siècle, master Histoire et métiers des archives, 2006.

Leloup (Julien), Les Du Bellay, abbés de Saint-Florent de Saumur : 1404-1504 ; Index des noms de lieux et de personnes de « Formation et culture du clergé dans les territoires angevins au Moyen Âge, vers 1276- vers 1280 : actes du colloque d’Angers, 2002 (à paraître) », mémoire de maîtrise, 2005.

Audouin Thomas, Les conflits de dîmes dans le diocèse d’Angers dans la seconde moitié du XVesiècle, mémoire de maîtrise, 2005.

Loriau (Pierre), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers de 1481 à 1531, mémoire de maîtrise, 2004.

Billaud (Pierre), Les prieurés angevins de l’abbaye Saint-Florent de Saumur au XVe siècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Deguilly (Antonie), L’évolution de la bibliothèque de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers du XIau XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2004.

Goglio (Anne-Sophie), Le chapitre Saint-Jean-Baptiste d’Angers à la fin du Moyen Âge : XVe- début XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Madeleine (Cindy), La seconde maison apanagée d’Anjou de 1350 à 1434 vue par les chroniqueurs, mémoire de maîtrise, 2003.

Pesce (Frédéric), Catalogue des monuments funéraires des églises d’Angers (XIIIe siècle-début XVIe siècle), mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge : 1434-1500, mémoire de maîtrise, 2002.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou dans la seconde moitié du XVsiècle, mémoire de maîtrise, 2003.

Chalvin (Myrtille), L’abbaye de Saint-Maur-sur-Loire et ses prieurés à la fin du Moyen Âge (1434-1500), mémoire de maîtrise, 2002.

Rousseau (Aurélien), La troisième enceinte d’Angers d’après les comptes de la Cloison (1367-1447), mémoire de maîtrise, 2002.

Bonnebas (Katell), Les livres liturgiques dans la bibliothèque de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers (1297-1505), mémoire de maîtrise, 2001.

David (Sébastien), La pratique testamentaire des laïcs angevins : bien mourir à la fin du Moyen Âge : vers 1460-vers 1540, mémoire de maîtrise, 2001.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge (vers 1360-vers 1494), mémoire de maîtrise, 2001.

Merand (Anne-Claire), L’abbaye du Ronceray dans la ville d’Angers à la fin du Moyen Âge : vers 1380-1499 : affirmation d’une communauté de femmes en milieu urbain, mémoire de maîtrise, 2001 (Prix de la Société des études angevines 2001).

Péant (Nelly), Les prieurés angevins de l’abbaye St-Serge et St-Bach d’Angers : XVe- début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 2001.

Prod’homme (Julien), Un notaire de la ville ou les paroisses Saint-Maurille et Saint-Michel-du-tertre vues à travers les actes de Jean Cousturier (1499-1515), mémoire de maîtrise, 2001.

Couet (Christine), Les comptes de la fabrique de Varennes de 1511 à 1542), mémoire de maîtrise, 2000.

Froger (Arnaud), La reconstruction d’une seigneurie du chapitre cathédral d’Angers : Saint-Denis d’Anjou et Chemiré-sur-Sarthe (1441-1516), mémoire de maîtrise, 2000.

Lemonnier (Frédéric), Fabrique et société à Soulaire de 1461 à 1550, mémoire de maîtrise, 2000.

Matthieu (Isabelle), La justice seigneuriale dans les campagnes angevines (fin XIVe- milieu XVIsiècle), mémoire de maîtrise, 2000 (prix de la Société des études angevines 2000).

Tixier (Céline), Montreuil-Bellay. Une petite ville frontière à la fin du Moyen Âge (milieu XIVe- fin XVe siècle), mémoire de maîtrise, 2000.

Vanbalberghe (Agnès), Attitudes de la noblesse angevine face à la mort : v. 1390-v. 1560, mémoire de maîtrise, 2000.

Guillet (Alexandra), Les chanoines et le chapitre Saint-Pierre d’Angers (1389-1526), mémoire de maîtrise, 1999.

Brochet (Maureen), Les chanoines de la cathédrale St-Maurice d’Angers, 1396-1419, mémoire de maîtrise, 1998.

Duris (Anne-Sophie), Gée à la fin du Moyen Âge : sa fabrique et ses paroissiens (1478-1571), mémoire de maîtrise, 1998.

Gasnier (Pablo), La vie paroissiale à Juigné-sur-Loire de 1413 à 1521, mémoire de maîtrise, 1998.

Gastineau (Isabelle), La collégiale Saint-Maimbeuf d’Angers au XVsiècle, mémoire de maîtrise, 1998.

Bousquet (Claire), Jean de Bourdigné, vers 1480-1547, historien de son temps, mémoire de maîtrise, 1997.

Coicaud (Jérôme), Les évêques d’Angers au XIVsiècle : 1317-1374, mémoire de maîtrise, 1997.

De Brion (Isabelle), Les chanoines de la cathédrale d’Angers de 1356 à 1394, mémoire de maîtrise, 1997.

Masselin (Fabienne), La fondation de collégiales rurales dans le diocèse d’Angers (1455-1530), mémoire de maîtrise, 1997.

Voisin-Thiberge (Marie-Gabrielle), La vie religieuse à Saumur au XVsiècle : institutions, pratiques religieuses, économie, mémoire de maîtrise, 1997.

Chaumot (Frédéric), L’Hôpital Saint-Jean-l’Évangéliste d’Angers, vers 1440-vers 1505 : typologie d’une crise hospitalière de la fin de la Guerre de Cent ans aux débuts de la « communalisation », mémoire de maîtrise, 1996.

Gazon (Christophe), Les chanoines du chapitre royal Saint-Laud d’Angers à l’époque du roi René : 1434-1481, mémoire de maîtrise, 1996.

Meslay Sylvie, Les métiers à Angers à la fin du Moyen Age : 1279-début du XVIsiècle, mémoire de maîtrise, 1996.

Poitevineau (Hélène), La vie religieuse des femmes laïques en Anjou : 1371-1520, mémoire de maîtrise, 1996.

Moreno (Justine), Les officiers de la Chambre des comptes d’Angers (1397-1424) : étude prosopographique d’après le premier « Journal », de l’institution, codirection Isabelle Mathieu, mémoire de Master 2, 2015.

Bouyer (Jacques-Joseph), Louis Ierd’Anjou, 1339-1384, d’après les sources narratives de son temps, mémoire de Master 2, 2013.

Tardivel (Chloé), La confrérie Saint-Nicolas dite « des bourgeois d’Angers » d’après son cartulaire (1519-1560), mémoire de Master 2, 2013.

Véron (Teddy), Les seigneuries angevines XIe- début du XIIIe siècle, l’exemple de Beaupréau, mémoire de Master 2, 2012.

Berson (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1540, mémoire de Master 2, 2012.

Freulon (Julie), Les clauses religieuses dans les testaments à Saumur à la fin du Moyen Âge (1400-1560), mémoire de Master 2, 2011.

Guerreiro (Lucy), Pour une histoire du ban et de l’arrière-ban en Anjou de 1468 à 1568, mémoire de Master 2, 2011.

Minetto (Julie), La paroisse comme institution de régulation sociale, à travers les statuts synodaux du nord-ouest de la France au XIIIe siècle (anciennes provinces de Sens, Tours, Rouen et Reims), mémoire de Master 2, 2010.

Cadot (Fabien), Les abbés des abbayes Saint-Aubin, Saint-Serge-et-Saint-Bach et Saint-Nicolas d’Angers (milieu du Xe siècle - fin du XIIe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Vallais (Pierre), La paix dans l’Italie communale au XIIIe siècle, analyse comparée des chroniques de Salimbene de Adam et de Rolandino de Padoue, mémoire de Master 2, 2010.

Roulet (Gaultier), Les livres d’heures dans le diocèse d’Angers de 1400 à 1519, mémoire de Master 2, 2010.

Bretaudeau (Angélique), La représentation des femmes dans les Mystères de la Passion d’Arnoul Gréban et de Jean Michel (XVe siècle), mémoire de Master 2, 2010.

Dupuy (Charles-Antoine), Répertoire prosopographique des dignitaires et chanoines du chapitre cathédral Saint-Julien du Mans au XIIIe siècle (1192-1294). Étude biographique d’un groupe canonial, mémoire de Master 2, 2009.

Orain (Derek), Un crime à la fin du Moyen Âge l’homicide à travers les lettres de rémission (France, 1464-1473), mémoire de Master 2, 2009.

Cottin (Samuel), Peurs, espoirs et représentations sociales dans le Journald’un bourgeois de Paris, 1405-1449, mémoire de Master 2, 2009.

Juhel (Enora), Le culte des saints dans le couvent franciscain observant de la Baumette à Angers (seconde moitié du XVe siècle), mémoire de Master 2, 2008.

Lafosse (Aurore), Une source judiciaire d’histoire sociale : les enquêtes testimoniales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : 1380-1530, mémoire de DEA, 2004.

Rousseau (Aurélien), Finances publiques et société à Angers au XVe siècle (v. 1420-v. 1485), mémoire de DEA, 2003.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine au bas Moyen Âge (milieu XIVe-milieu XVs.), mémoire de DEA, 2003.

Chaumot (Frédéric), Hôtels-Dieu, aumôneries et léproseries, Anjou, Maine, Touraine (1150-1550), mémoire de DEA, 2002.

Duris (Anne-Sophie), Les étudiants en droit de l’Université d’Angers à la fin du Moyen Âge : v. 1360-v. 1494, mémoire de DEA, 2001.

 

Directions de thèses

Roman (Marion), Discours, pratiques, représentations de la stérilité en société chrétienne (XIIe-XVe siècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Chaudet (Élodie), Femmes, pouvoirs et parenté dans la Bretagne ducale (XIVe-XVsiècle), en codirection avec Carole Avignon Dubois, Université d’Angers, en cours.

Berson Gastineau (Isabelle), Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1522,  en codirection avec Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2020.

Moreno (Justine), La Chambre des comptes d’Angers (XIVe-XVe siècle). Histoire de l’institution et prosopographie du personnel, en codirection avec Isabelle Mathieu, Université d’Angers, 2020.

Lécuyer (Paul-Henri), Pratiques et usages de l’écrit diplomatique à l’abbaye Saint-Florent de Saumur (ca. 950-1203), Université d’Angers, 2018.

Maléth (Agnes Katalin), Les relations de Charles Ier de Hongrie avec la papauté (1301-1342), en codirection avec Sandor Csernus, Université d’Angers et Université de Szeged, 2017.

George (Michaël), Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe - début XVIe siècle) : étude d’une communauté ecclésiastique séculière, en codirection avec Patrick Corbet, Université de Lorraine, 2016.

Mathieu (Isabelle), Les justices seigneuriales en Anjou et dans le Maine à la fin du Moyen Âge : institutions, acteurs et pratiques, Université d’Angers, 2009.

 

Jurys de thèses

Kré (Okpobé Henriette), L’anthroponymie à León : enjeux familiaux et culturels, sous la direction de Thomas Deswartes, Université d’Angers, 2019.

Beaumon (Jérôme), Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes, 2016.

Ozenne (Élodie), Les sépultures dans les établissements religieux à Paris du XIIIau XVe siècle, sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2015.

Chaigne-Legouy (Marion), Femmes au « cœur d’homme » ou pouvoir au féminin ? Les duchesses de la seconde Maison d’Anjou (1360-1481), sous la direction d’Élisabeth Crouzet-Pavan, Université de Paris IV, 2014.

Guitton (Laurent), Pouvoir et société au miroir des vices : représentations des péchés, normes et identités dans la Bretagne médiévale (XIIe-début XVIe siècles), sous la direction de Daniel Pichot, Université de Rennes II, 2014.

Durnecker (Laurent), Les corps saints inhumés dans les sanctuaires du diocèse de Langres : conservation, exposition, vénération (VIe-XVIe siècle), sous la direction de Vincent Tabbagh, Université de Dijon, 2007.

Frizet (Yannick), Munificence et stratégie de Louis XI dans l’aire Provençale (1440-1483), sous la direction d’Yves Esquieu, Université d’Aix-Marseille, 2011.

Legendre (Sandrine), « Nos decanus et capitulum Ecclesie Bisuntine ». Le chapitre cathédral de Besançon : un corps social et son insertion dans l’État bourguignon (1404-1477), sous la direction de Jacky Theurot, Université de Besançon, 2011.

Le Roux (Amandine), Servir le pape, le recrutement des collecteurs pontificaux dans le royaume de France et en Provence de la papauté d’Avignon à l’aube de la Renaissance (1316-1521), sous la direction de Catherine Vincent, Université de Paris X, 2010.

 

Jurys d’Habilitation à diriger les recherches

Catherine Guyon, Hagiographie, histoire religieuse, culturelle et sociale, Université de Lorraine, 2015.

Anne Massoni, La régularité. Histoire religieuse et monastique (XIe-XVs.), Université Jean Monnet (Saint-Étienne), 2015.

Thierry Pécout, Penser l’institution, Université de Paris I, 2011.

Laure Verdon, Les enquêtes dans la Provence médiévale, Université d’Aix-Marseille I, 2007.

Marie-Madeleine de Cevins, Aux marges de la chrétienté latine. Église et société en Hongrie médiévale, Université de Lyon II, 2007.

 

Ouvrages

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves), Histoire de l’Anjou, t. 2, L’Anjou des princes,fin IXe-fin XVe siècle, Picard, Paris, 2017 (Prix Augustin Thierry 2018de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).

Helvétius (Anne-Marie), Matz (Jean-Michel),Église et société au Moyen Âge (Ve-XVe siècle), Hachette supérieur, Paris, 2008, 2e éd. 2014.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

Matz (Jean-Michel), Les miracles de l’évêque Jean Michel et le culte des saints dans le diocèse d’Angers (v. 1370 - v. 1560), thèse d’histoire du Moyen Âge sous la direction d’André Vauchez, Université de Paris X-Nanterre, 1993 (dactylographié).

Matz (Jean-Michel), La Vraie-Croix de Saint-Laud. Dévotion, miracles de punition et prestations de serments à la fin du Moyen Âge, mémoire de maîtrise d’histoire, sous la direction de Jean de Viguerie, Université d’Angers, juin 1984 (dactylographié).

 

Directions d’ouvrages

Hébert (Michel), Matz (Jean-Michel) dir., Journal de Jean Le Fèvre, chancelier des ducs d’Anjou et comtes de Provence (1381-1388), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2020.

Mathieu (Isabelle), Matz (Jean-Michel) dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019.

Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir.

Denéchère (Yves), Matz (Jean-Michel) dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012.

Matz (Jean-Michel), Tonnerre (Noël-Yves) dir.,René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010.

Matz (Jean-Michel), Verry (Élisabeth) dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine et Centre des monuments nationaux, Paris, 2009, réimpr. 2012.

Matz (Jean-Michel) dir., Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006) : Saint Martin et l’Anjou.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel) dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005.

Matz (Jean-Michel) dir., « Dossier : culture juridique et pratiques judiciaires en Anjou à la fin du Moyen Âge », in Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 112-1 (2005), p. 63-169.

Coulet (Noël), Matz (Jean-Michel) dir., La noblesse dans les territoires angevins à la fin du Moyen Âge. Actes du colloque international organisé par l’Université d’Angers, Angers-Saumur, 3-6 juin 1998, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2000.

 

La collection des Fasti Ecclesiæ Gallicanæ

Lettre des Fasti, t. 1 (2018) et t. 2 (2019).

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 20, Diocèse d’Évreux, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2020 [Jean-Michel Matz en a effectué la relecture comme directeur de la collection].

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, avec la collaboration de Philippe Masson, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2017.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, avec la collaboration de Jean-Michel Matz et al., Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2016.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 14, Diocèse de Châlons-en-Champagne, Sylvette Guilbert, avec la collaboration de Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2015.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 13, Diocèse de Bordeaux, Françoise Lainé, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Sandrine Lavaud, Jean-Michel Matz, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2012.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 12, Diocèse d’Autun, Jacques Madignier, avec la collaboration de Hugues Labarthe, Claire Maître, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2010.

Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 7, Diocèse d’Angers, Jean-Michel Matz, François Comte, Brepols, Turnhout, 2003.

 

Articles et chapitres d’ouvrages

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « Nicolas Houssemaine, médecin et notable d’Angers au début du XVIe siècle », in Marc-Édouard Gautier dir., Autour de la geste des comtes de Dammartin, Bibliothèque municipale, Angers (à paraître).

Matz (Jean-Michel), « Grandes manœuvres autour de la cathédrale (XIe-XIIIe siècle) », « La cathédrale, pilier de la dynastie angevine », « Les prélats du Moyen Âge » [avec Guy Jarousseau], « Les chanoines, vivre, prier, s'organiser », « Le Grand Sacre et les processions, du Moyen Âge à nos jours » [avec Guy Jarousseau et Étienne Vacquet], in La grâce d’une cathédrale, Angers, Éditions Place des Victoires, Paris, 2020, p. 43-44, 79-81, 325-330, 339-343, 389-397.

Matz (Jean-Michel), « Les orientations religieuses d’un officier angevin : Bertrand de Beauvau († 1474) », in Thierry Pécout dir., Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIIe-XVe siècle) : vers une culture politique ? Gli ufficiali e la cosa pubblica nei territori angioini (XIII-XV secolo) : verso una cultura politica ? [en ligne], Publications de l’École française de Rome, Rome, 2020, p. 503-526.

Matz (Jean-Michel), « Le chapitre cathédral d’Angers et le service du prince. Formation intellectuelle et pratiques culturelles des chanoines officiers des ducs d’Anjou (milieu XIVe-fin XVe siècle) », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 87-116.

Matz (Jean-Michel), Mathieu (Isabelle), Pécout (Thierry)» Introduction », in Isabelle Mathieu, Jean-Michel Matz dir., Formations et cultures des officiers et de l’entourage des princes dans les territoires angevins (milieu XIIIe-fin XVe siècle) — Percorsi di formazione e culture degli ufficiali e dell’entourage dei principi nei territori angioini (metà XIII-fine XV secoli, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2019, p. 1-7.

Matz (Jean-Michel), « La chancellerie d’Anjou-Provence d’après le journal de Jean Le Fèvre (1381) », in Olivier Guyotjeannin, Olivier Mattéoni dir., Jean de Berry et l’écrit : les pratiques documentaires d’un fils de roi de France. Actes des journées d’études d’études (Bourges, 16 et 17 juin 2016), Éditions de la Sorbonne et École nationale des chartes, Paris, 2019, p. 187-210.

Matz (Jean-Michel), « Le coût du salut. Les fondations religieuses des chanoines de la cathédrale d’Angers (milieu XIVe-début XVIe siècle) », in Le Moyen Âge, t. 124-3 (2018), p. 689-706.

Matz (Jean-Michel), « Le fonctionnement financier de la chancellerie d’Anjou-Provence d’après le Journal de Jean le Fèvre (1381-1388) », in Serena Morelli dir., Périphéries financières angevines. Institutions et pratiques de l’administration de territoires composites (XIIIe-XVe siècle) – Periferie finanziarie angioine. Istituzioni e pratiche di governo su territori compositi (sec. XIII-XV), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2018, p. 63-76.

De Cevins (Marie-Madeleine), Kiss (Gergely), Matz (Jean-Michel), « Propos introductif », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVesiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 263-264.

Matz (Jean-Michel), « Princesse au pouvoir, femme de pouvoir ? L’action politique de Marie de Blois d’après le Journal du chancelier Jean Le Fèvre (1383-1388) », in Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, t. 129-2 (2017), Les princesses angevines. Femmes, identité et patrimoine dynastiques (Anjou, Hongrie, Italie méridionale, Provence, XIIIe-XVsiècle), Marie-Madeleine de Cevins, Gergely Kiss, Jean-Michel Matz dir., p. 379-391.

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Matz (Jean-Michel), « Introduction », « Le lent avènement de l’université (vers 1230 - vers 1398) », « Une université de plein exercice aux XVe siècle », « Les étudiants à la fin du Moyen Âge », in Yves Denéchère, Jean-Michel Matz dir., Histoire de l’université d’Angers, du Moyen Âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2012, p. 11-13, 32-45, 46-61, 62-75.

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De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel), « Introduction », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 9-12.

Bourel de La Roncière (Charles-Marie), Matz (Jean-Michel), « Le mouvement confraternel », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2010, p. 243-258.

Matz (Jean-Michel), « La “bibliothèque” de René d’Anjou : un instrument de gouvernement ? », in Jean-Michel Matz, Noël-Yves Tonnerre dir., René d’Anjou (1409-1480) : pouvoirs et gouvernement. Colloque international d’Angers, 26-28 novembre 2009, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2011, p. 339-354.

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Matz (Jean-Michel), « Le duc en son apanage », « René, l’Église et la religion », « Chronologie », in Jean-Michel Matz, Élisabeth Verry dir., Le roi René dans tous ses États, Éditions du Patrimoine, Paris, 2009, p. 53-74, 125-148, 228-231.

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Matz (Jean-Michel), « L’Anjou à la fin du Moyen Âge », in Christine Leduc dir., D’Intimité, d’Éternité. La peinture monumentale en Anjou au temps du roi René, Collégiale Saint-Martin, Angers, 2007, p. 11-17.

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Matz (Jean-Michel), « Le chapitre et les chanoines de Saint-Martin d’Angers à la fin du Moyen Âge », « Le culte de saint Martin dans le diocèse d’Angers (XIIe s.- début du XVIe s.) », in Archives d’Anjou. Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, t. 10 (2006),Saint Martin et l’Anjou, p. 22-41, p. 166-179.

Matz (Jean-Michel), « La bibliothèque du chapitre cathédral d’Angers d’après l’inventaire de 1472 », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 185-220.

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Matz (Jean-Michel), « Les manuscrits hagiographiques des Églises d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Étienne Renard, Michel Trigalet, Xavier Hermand, Paul Bertrand dir., « Scribere sanctorum gesta » : recueil d’études d’hagiographie médiévale offert à Guy Philippart, Brepols, Turnhout, 2005, p. 261-281

Matz (Jean-Michel), « Les conflits de justice de l’évêque d’Angers : du comte au roi (fin du XIIIe siècle-milieu du XIVe siècle) », in Jean-Paul Boyer, Anne Mailloux, Laure Verdon dir., La justice temporelle dans les territoires angevins aux XIIIeet XIVe siècles : théories et pratiques, Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 325-341.

De Cevins (Marie-Madeleine), Matz (Jean-Michel), « Introduction », in Marie-Madeleine de Cevins, Jean-Michel Matz dir., Formation intellectuelle et culture du clergé dans les territoires angevins (milieu du XIIIe-fin du XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, Rome, 2005, p. 1-7.

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « L’Anjou à la fin du Moyen Âge. Vingt-cinq années de recherches. Bilan et perspectives », in Mémoires des princes angevins, t. 4 (2004), p. 59-71.

Comte (François), Matz (Jean-Michel), « Un chanoine angevin constructeur, Pierre Bonhomme le jeune († 1446) », inQuaderni di storia religiosa, t. 10 (2004), Une galerie de portraits de chanoines séculiers français entre 1250 et 1530, Hélène Millet dir., p. 266-271, p. 282-284.

Matz (Jean-Michel), « Construction et reconstruction du stéréotype de la prophétesse mystique : La Vitaet la Vie de Véronique de Binasco († 1497) », in Marcel Grandière, Michel Molin dir., Le stéréotype : outil de régulations sociales, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2004, p. 43-56.

Matz (Jean-Michel), « Saint Yves, patron de la nation de Bretagne de l’université d’Angers à la fin du Moyen Âge », in Jean-Christophe Cassard, Georges Provost dir., Saint Yves et les Bretons. Culte, images, mémoire (1303-2003), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2004, p. 27-38.

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Matz (Jean-Michel), « Les chanoines d’Angers au temps du roi René (1434-1480) : serviteurs de l’État ducal et de l’État royal », in Les serviteurs de l’État au Moyen Âge. Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 29e congrès(Pau, 1998), Publications de la Sorbonne, Paris, 1999, p. 105-116.

Matz (Jean-Michel), « La reconstruction des églises paroissiales après la guerre de Cent Ans : le témoignage des comptes des fabriques du diocèse d’Angers », in Daniel Prigent, Noël-Yves Tonnerre dir., La construction en Anjou au Moyen Âge, Presses universitaires d’Angers, Angers, 1998, p. 125-140.

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Matz (Jean-Michel), « Chapellenies et chapelains dans le diocèse d’Angers (1350-1550). Éléments d’enquête », in Revue d’histoire ecclésiastique, t. 91-2 (1996), p. 371-397.

Matz (Jean-Michel), « Le calendrier et le culte des saints. L’abbaye Saint-Aubin d’Angers (XIIe - début XVIe siècle) », in Revue Mabillon, n. ser. t. 7 (= t. 68) (1996), p. 127-155.

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Comte (François), Juret (Laurence), Matz (Jean-Michel), « Le quartier de la collégiale Saint-Laud d’Angers », in Jean-Charles Picard dir., Les chanoines dans la ville : recherches sur la topographie des quartiers canoniaux en France, De Boccard, Paris, 1994, p. 95-107.

Matz (Jean-Michel), « Jean Michel, évêque d’Angers (1439-1447) : un “saint” évêque réformateur ? », in Crises et réformes dans l’église de la réforme grégorienne à la Pré-réforme. Actes du 115econgrès national des Sociétés Savantes (Avignon, 1990), Paris, 1991, p. 335-356.

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Matz (Jean-Michel), « Les confréries dans le diocèse d’Angers (v. 1350 v. 1560) », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 98-4 (1991), p. 347-372.

Matz (Jean-Michel), « Rumeur publique et diffusion d’un nouveau culte : les miracles de Jean Michel, évêque d’Angers (1439-1447) », in Revue d’histoire de l’Église de France, t. 77 (1991), vol. 198, Église et vie religieuse en France au début de la Renaissance (1450-1530), p. 83-99.

Matz (Jean-Michel), « Religion et politique à la fin du Moyen Âge : la Vraie-Croix de Saint-Laud d’Angers », in Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 94-3 (1987), p. 241-263.

 

Préfaces

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 19, Diocèse de Narbonne, Benoît Brouns †, Jean-Michel Matz, Laurent Vallière, Brepols, Turnhout, 2019, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 18, Diocèse du Mans, Jean-Michel Matz, Brepols, Turnhout, 2018, p. VII-IX.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 16, Diocèse d’Auxerre, Vincent Tabbagh, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 17, Diocèse de Toul, Pierre Pégeot, Mathias Bouyer, Brepols, Turnhout, 2017, p. VII-X.

Matz (Jean-Michel), « Note liminaire », in Fasti Ecclesiae Gallicanae, Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, t. 15, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Jacques Madignier, Brepols, Turnhout, 2016, p. VII-VIII.

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