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Certaines entrées latines renvoient au Glossaire de Du Cange mis en ligne par l’École nationale des chartes. Il s’agit parfois de définitions de sens voisin ou générique, souvent liées à des contextes monastiques plutôt que canoniaux, mais qui donnent de précieuses pistes complémentaires.



  • Maire-chapelain major capellanus
    Voir chapelain

  • Maisonnier mansionarius
    À Metz, les biens du chapitre dans l'enceinte de la cité sont sous l'autorité du maisonnier du chapitre, apparu dans le second quart du XIIIe siècle et dont l'office est annuel. Celui-ci veille au bon entretien des immeubles, à l'élaboration des baux, aux modalités d'aliénation le cas échéant, et inspecte les maisons canoniales. La maisonnerie conserve soigneusement les titres et tient un cartulaire-censier à partir de 1330, il semble que les maisonniers rendent compte de leurs activités et soient responsable de leur gestion sur leurs biens.

  • Maître magister
    En Picardie, c’est le nom donné à partir du XIIIe siècle à l’officier (il peut y avoir deux maîtres), élu à vie et choisi parmi les chanoines, qui dirige la communauté hospitalière d’un hôtel-Dieu sous direction épiscopale. À Paris, le maître a la direction de l’hôpital. Aux XIIIe et XIVe siècles, il est choisi par le chapitre, au XVe siècle par la communauté hospitalière. Il dirige lui-même la communauté hospitalière masculine et supervise la prieure qui dirige la communauté féminine.

  • Maître d’école ou des écoles magister scolae/ scolarum
    Assure l’enseignement des enfants, sous la responsabilité de l’écolâtre. C’est le cas à Verdun au moins depuis le XIIIe siècle au moins. Un acte de l’évêque de Toulouse Isarn, organisant la vie régulière en 1073, en fait le synonyme de capiscol ou écolâtre. À Orléans, le magister scolarum, qui apparaît au milieu du XIe siècle, est un juge délégué, fonction sans rapport avec son titre ; son éventuelle fonction scolaire est inconnue. À Meaux, il est chancelier du chapitre au XIIe siècle.

  • Maître de chœur magister chori
    Chargé de l’éducation des clergeons. Il est connu à Viviers dès 1289, à Lyon au XIVe siècle. On dispose à Viviers d’un cérémonial, dit « livre du maître de chœur » du XIVe siècle, qui précise la dépendance de cet officier par rapport au préchantre et son rôle dans le déroulement des cérémonies.

  • Maître des enfants de chœur magister puerum chori
    Officier chargé de l’enseignement des clergeons à Coutances.

  • Marguillier, marlier marguellarius, marrelarius
    Officier chargé de la garde et l'entretien courant de l'église. À Metz, les marguilliers (« marliers » dans les textes) sont au nombre de trois. Il existait à Chartres 6 marguilliers-clercs et 2 marguilliers-lais. À Mende, le marguillier est choisi parmi les bénéficiers, il a la charge des cloches et aide le sacriste à parer l’église. À Verdun, ils logent à tour de rôle dans la cathédrale pour garder l’édifice.

  • Miséricorde misericordia
    Console située sous l’abattant du siège de stalle, invisible lorsque l’abattant est baissé et le religieux assis, elle soutient la sellette sur laquelle ce dernier prend appui en position debout. Elle est généralement sculptée et son décor se diversifie et s’enrichit au fil des siècles jusqu’au concile de Trente (1545-1563). Jusqu’à la fin du xvie siècle au-moins, miséricordes et abattants sont sculptés dans la masse.