Rechercher dans le contenu des mots du lexique canonial

Pour citer le lexique canonial des Fasti, se reporter à la rubrique dédiée dans la charte du site.

Certaines entrées latines renvoient au Glossaire de Du Cange mis en ligne par l’École nationale des chartes. Il s’agit parfois de définitions de sens voisin ou générique, souvent liées à des contextes monastiques plutôt que canoniaux, mais qui donnent de précieuses pistes complémentaires.



  • Chèvecier capicerius
    Dignitaire à Chartres, il peut être ailleurs un officier. Il est chargé de l’entretien de l’église, de son mobilier et de ses cloches, ainsi que de la préparation et installation d’un certain nombre d’objets liturgiques.

  • Chorier corerius
    Nom des bénéficiers à Valence, Viviers, Rodez (ils sont 36 en 1285).

  • Clergeon clericulus
    Petits clercs ou enfants de chœur assurant le chant à la cathédrale où ils sont aussi thuriféraires et céroféraires et constituant l’école cathédrale ou son noyau. Mentionnés pour la première fois à Carpentras en 1257. La maîtrise d’Avignon a été fondée en 1481 par Giuliano della Rovere. À Agen, l’évêque constitue en 1477 un obit chanté par deux prêtres et quatre enfants de chœur ainsi que par leur maître. On en a fait l’acte de naissance de la psalette ; en fait rien ne prouve que cette institution soit alors une nouveauté. À Verdun, des enfants de chœur apparaissent dans la seconde moitié du XVe siècle : la première mention date de 1479, moment où l’on supprime une prébende pour la création et l’entretien de quatre jeunes clercs, une autre prébende étant supprimée en 1487 pour la création et l’entretien d’un maître des enfants ; l’effectif était de six enfants de chœur en 1512. Il existe 6 enfants de chœur à Cambrai, Coutances, Langres, Mâcon, Sens. Ils sont 16 à Narbonne jusqu’en 1308, effectif réduit ensuite à 8. Il y en avait de 5 à 8 à Chartres, 4 à Reims à partir de leur apparition en 1285, effectif porté à 5 en 1385 et 6 en 1395. Les 6 pueri chorerii de Rodez faisaient partie des choriers. Ceux de Mende, au nombre de 4 en 1418, doivent, selon un statut de 1417, vivre en commun avec leur maître de musique. De même ceux de Sens qui doivent habiter ensemble dans une maison canoniale, leur maître devant leur enseigner le chant, la grammaire et les bonnes mœurs. Dans la cathédrale, les clergeons d’Autun prenaient place sur des tabourets à proximité du lutrin.

  • Conducher conducharius
    Nom des bénéficiers à Béziers et Narbonne. Pour Narbonne, voir hebdomadier.

  • Confrère confrater
    Il existe à Macon sept confrères, prêtres chargés de célébrer l’office divin, suppléant le tour des chanoines. Trois sont dits « de l’autel majeur » car ils célèbrent à cet autel. Les trois autres sont dits « de l’autel mineur » car ils célèbrent la messe de prime au petit autel.

  • Corbellier
    À Angers, ce sont quatre semi-prébendés qui tirent leur nom de la corbeille qu’ils portaient lors des repas communs. L’institution remonte au XIIIe siècle. Le grand corbellier ou maître corbellier était curé du chœur.

  • Correcteur corrector
    Office institué à Mende par un statut de 1298. Il est chargé de surveiller les choriers, de réformer le culte divin. Il assure le service du chœur en l’absence du préchantre.

  • Coûtre custos
    À Verdun, les coûtres ont à peu près la même fonction que les marguilliers. À Poitiers, ils sont cités au XVe siècle, assurent la sonnerie des cloches et le gardiennage de la cathédrale jour et nuit. Un coûtre est attesté également à Metz, de façon distincte des marguilliers.

  • Curé curatus
    Nom donné aux hebdomadiers à Aix-en-Provence et Apt.